La bataille du miel

sur France 5


Depuis quelques années, les apiculteurs français voient leurs récoltes s'effondrer. Sur les 45 000 tonnes de miel consommées chaque année en France, seules 10 000 sont produites dans l'Hexagone. Une diminution due au dérèglement climatique et à l'usage de produits phytosanitaires, agressifs pour les abeilles. Enquête en France au sein des usines de la famille Michaud, qui a inventé le flacon-doseur, en Espagne et en Chine, devenu le plus gros exportateur mondial

tres bon reportage ….

Grosse pub quand même pour le miel en flacon ayant toujours le même gout...

Reportage très intéressant. Je rejoins Thierry26/07 sur la mise en avant du produit phare Michaud, le fameux flacon avec un goût industriel que je définirai comme « standardisé » et « effectué avec des miels de différentes qualités » selon les propres termes de Michaud : dommage que la journaliste n’est pas plus approfondi ce sujet car qu’est-ce qui est sous-entendu dans différentes qualités...?

Cependant les producteurs et marchés locaux ont aussi été mis en avant, c’est indéniable.

Mais après avoir vu ce bon reportage, le sujet sur le forum « Petite annonce ou grosse arnaque : pertinence ou impertinence ? » mérite bien sa place car on a pu voir que la fraude du miel en France est bien réelle...

Belle description de ce qui se passe vraiment dans le monde du miel..
entre "les petits" producteurs (800 ruches quand même ! piouff) et les usines à gaz... c'est dingue d'en arriver la.

Pour reprendre ce que dit Laurent, effectivement il y a eu un gros lapsus de "Michaud" avec pour reprendre ses dires "les miels de différentes qualités"... et il s'est repris direct pour dire "différentes origines".

De toute façon le marché est bien réel, les besoins sont supérieurs à l'offre, d'où les tentatives de frauder..

c'est triste pour le consommateur ! il devrait y avoir plus de contrôles sur les importations/

Bonjour
Enfin un reportage qui est dans la réalité des choses
Pour une fois les journalistes on fait des interviews à de vrais apiculteurs professionnels qui ont bien représentée le Millers d'apiculteurs professionnels en France Que nous sommes. Bravo au représentant des Miels et Label de Provence
Un apiculteur Professionnel qui ne s'exprime que rarement , que pour les les vrais problèmes de l'apiculture

Reportage intéressant.
D'accord avec thierry26/07, belle publicité pour ce miel en flacon qui a toujours le même goût et surtout analysé pour être sur que ce ne soit pas du miel "au sucre ".
Maintenant c'est au consommateur de choisir entre un pot composé avec 50 % de miels Français et 50 % de miels provenant de différents pays, et quel est le bilan carbone de ces miels importés ???
Et un pot composé avec le miel de l'apiculteur de proximité et d'accepter que son miel peux varier d'une année à l'autre, car la météo n'est pas la même tous les ans et la flore aussi.
A nous d'avoir un bon discours envers le consommateur et surtout de le rassuré des bonnes pratiques de nombreux apiculteurs Français.
Comme dit Apicul34, plus de contrôle sur les importations et je rajouterai sur les marchés aussi car il y aura toujours du miel qui passera les frontières.....

Bon reportage : oui et non . Avec ma sensibilité d' apiculteur je dis oui car un média parle de nos problèmes sans trop déformer exception des passages sur le leader mondial qui "lave plus blanc que blanc " et dont le lapsus en dit long sur les pratiques d'assemblages .
En me replaçant comme un simple "quidam" je pourrais retenir de ce déballage que beaucoup de miel douteux sont vendus par de faux api et que l'on ne peut faire confiance à personne à moins d'être un intime du producteur . Sur les marchés et foires l'image du miel et de ceux qui le vendent rejoindra celle de l'huile d'olive "provençale" mais en fait venant d'Espagne ou de la charcuterie "de corse " produite avec des cochons du continent . Je présente mes excuses à tout ceux qui sont honnêtes . Par contre le miel en provenance d'une entreprise très très sérieuse qui a investi 2 000 000,00 euros et une dizaine d'ingénieurs , on peut lui faire
confiance !!!
Merçi à J.L. LAUTARD qui a dit ce qu'il fallait dire . Et pour ce reportage qui révèle l'ampleur des fraudes , toute la profession devrait faire son examen de conscience pour ne pas avoir voulu extraire le ver du fruit . Il y a beaucoup trop de brebis galeuses et on a fermé les yeux contrairement aux producteurs de G.R. du G.P.G.R. qui défendent leur métier.

ah ben oui il y a du miel importé, des mélanges avec des miels importés, du miel importés sur les marchés et des gens qui achètent du miel importé au lieu d'acheter celui de l'api à coté de chez eux...
sauf que bon, on consomme 45.000 tonnes et on en produit 10.000, du coup on fait comment ? on rationne ? on fait des pots de 50gr ?
tout ça est donc inévitable, le problème c'est de faire passer du miel importé pour du miel du coin (mais tout le monde ne le fait pas) et donc le hic de ce reportage en effet est de jeter le discrédit sur ceux qui vendent honnêtement leur miel au marché ou ailleurs en direct. les gens étaient déjà suspicieux mais alors là...
pour ce qui est des contrôles faut pas réver, vu le poids économique de notre fillière, avant que l'état dépense de l'argent pour contrôler... ils ont d'autres chats à fouetter !
déjà qu'ils ne mettent pas de moyen dans les écoles et les hopitaux alors le marché du miel :lol: :lol: :lol:

L'exemple de la gelée royale : dans les années 70 80 la fraude sur l'origine était à un niveau très élevé et il était quasiment impossible de vivre de cette production ( a moins de fournir un marché de niche ) . Un petit groupe de producteurs s'est constitué ( le G.P.G.R. ) . Le bilan de leur travail est remarquable , je citerais : amélioration des méthodes de production , mises en place d'une charte de qualité , recherche analytiques pour démasquer la G. R. d'import et dans la foulée la chasse aux fraudeurs . C'est sur ce dernier point que je vais insister . L' union et la détermination de ce petit groupe au départ a permis en quelques années la relance d'une production qui procure à ce jour du revenu à plusieurs centaines de personnes . Si nos multiples représentants de nos trop nombreuses organisations professionnelles en avaient fait de même pour le miel on en serait pas là au jour d'hui . Les faux apis sont parmi nous et on laisse faire . La défense syndicale passe par la défense du métier en luttant contre les fraudes . Les pouvoirs publics feront le travail si nous les y incitons . Il n'est pas interdit de prélever soi même un miel de le faire analyser pour ensuite communiquer éventuellement le résultat la D.G.C.C.R.F. Les organisations syndicales peuvent se porter partie civiles en exigeant des contreparties financières . Des actions de ce genre feront diminuer l'ampleur des fraudes et remonter les prix .

J'ai trouvé le reportage assez bien ficelé en règle générale.

Les consommateurs sont désormais avertis, il faut positiver car nous avons là un bon support de conversation pour expliquer les dérives de certains.

A nous de nous positionner en fonction de notre manière de travailler.

Il est plus que jamais important d'être honnête, clair et authentique avec la clientèle, les clients apprécient,et je suis ensuite en paix avec ma conscience professionnelle.

Quant aux très petits contenants, pour rejoindre Ardécho, je continue avec mes petits contenants de 50 g, parfois, et même de 5 g, car il semble qu'il puisse y avoir un débouché en France aussi pour des miels de qualité......

Que l'on importe 35000 tonnes de miel,s'il y a la demande d'accord mais que l'on reste honnête sur l'étiquetage.
Si l'étiquetage était respecté,que le miel vienne d’Espagne ou d'ailleurs pourquoi pas,il y a certainement du très bon miel qui est produit hors de nos frontières,après c'est aux pays étrangers de démontrer la qualité de leur miel. (Et on a un peu de la marge quand on voit des abeilles qui nagent dans l'extracteur,du miel récolté avec du couvain etc...

Dans le reportage,ils disent que "beaucoup "de petits apis achètent des futs de miel,mais je suis désolé si je faisais ça,je suis sur qu'une partie de ma clientèle s'en apercevrait,j'ai des clients qu'on un palais très fin ,la fraude c'est surtout sur les marchés touristiques
C'est quand on a besoin de vendre à la cliente touristique que l'on est en concurrence avec les fraudeurs,si on vend le miel qu'a une clientèle locale,la confiance peut suffire,je ne pense pas que des fraudeurs peuvent vraiment concurrencer les relations clientèles qui se font toute l'année ..
Sur les marchés touristiques ,la fraude c'est n'est pas que pour le miel,c'est idem pour tous les produits régionaux...
Aprés la fraude sur ces marchés, c'est toujours pareil,il y a des marchés qui sont hyper contrôlés par les douanes,c'est à dire ceux qui sont proches d'une sortie d'autoroute et qui sont en semaine et les autres ou il n'y a quasi jamais de contrôle.Les fraudeurs connaissent les bonnes places...

Pour lutter contre cette fraude,il faudrait faire des analyses géographiques des miels,mais cette analyse coûte un bras et pendant la pleine saison il faut attendre des semaines pour avoir les résultats,donc on oublie vite.C'est peut être une solution pour rassurer la clientèle,à réfléchir...

Vaste débats ?
Auprès des consommateurs sur marché....
Je me demande comment être crédible sans analyses, (avant d'acheter LA Machine ....
L’apiculteur va devoir encore plus justifier que ses bien sont miel ....
Et pire justifier que ce n'est pas un faux !!

Dit ça mais ...
tcho

j'ai remarqué quelque chose dans ma relation avec les clients en vente directe : j'ai souvent des ruptures de stock sur certains miels (surtout ces dernières années...) et beaucoup de clients me disent que ça ne les dérange pas et que même ça les rassure car ça montre que je ne fait pas d'achat-revente.
plusieurs fois des clients m'ont dit qu'ils se méfiaient avant tout des apis qui ont tous les miels en stock, tous les ans et à toutes les saisons.
tous les ans ma production est un peu différente, parfois du garrigue, parfois non, parfois le châtaignier est clair, parfois il est foncé, parfois le toutes-fleurs est corsé, parfois plus doux etc...
les gens aiment bien ça, ils me posent des questions, ils jouent le jeu d'acheter ce qui a donné dans le coin même si ce n'est pas forcément leur miel préféré.
avec les touristes l'été c'est différent, mais les touristes, c'est 2 mois dans l'année, et encore...

100% d'accord avec ce rapport producteur/clients

Alors là Ardecho tu as tout dit sur la relation de confiance producteur/client.
La clientèle des marchés s'y connaît mieux qu'on le pense et sait déceler les points "louches".
Donc soyons confiants, ces reportages nous font discuter avec nos clients et ils en apprennent à chaque fois plus.