Varroa
- NOUVELAPI
- Auteur du sujet
- Visiteur
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- caliméro
- Visiteur
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- NOUVELAPI
- Auteur du sujet
- Visiteur
Merci d'avoir répondu, mais en tant que débutant j'avoue ne pas comprendre votre solution, désolé.
Cordialement,
Alain
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Nicolabeille54
- Visiteur
Il existe plusieurs façons de lutter contre varroa :
- Traitements chimiques (d'origine naturel ou synthétique)
- Lutte bio-mécanique (retrait du couvain de mâles)
- Traitement thermique (tue le varroa par la chaleur (difficile à mettre en place)
- Choix d'une génétique "résistante" (les abeilles détectent et éliminent les larves infestées et pratiquent l'épouillage entre elles)
A cette époque de la saison, si vous avez ou allez poser les hausses vous ne pouvez utiliser un produit chimique qui se retrouvera dans votre miel
Le traitement thermique est très fastidieux à mettre en place, il faut être équipé, peu d'apiculteurs l'utilisent .
Il vous reste donc la lutte bio mécanique .
Le principe est d'insérer un cadre à mâles dans la ruche ( unrucheraujardin.blogspot.com/2019/05/cadre-males.html#:~:text=Un%20cadre%20%C3%A0%20m%C3%A2les%2C%20c,abeilles%20en%20cellules%20de%20m%C3%A2les .)
Les varroas sont attirés par le couvain de mâles ou ils disposent de 3 jours supplémentaires pour se reproduire .
En retirant ce couvain une fois qu'il est operculé vous vous débarrasserez d'une bonne partie des varroas (en attendant le traitement d'été)
Bonne saison à vous,
Cordialement,
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- NOUVELAPI
- Auteur du sujet
- Visiteur
Merci pour votre réponse, il va falloir que je mette cela en pratique.
Cordialement,
Alain
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- NOUVELAPI
- Auteur du sujet
- Visiteur
Nous venons de rendre visite à nos ruche, et surprise dans la ruchette où nous avions piégé un essaim, et dans laquelle nous avions retiré les cadres 2 et 3, les abeilles ne se sont pas installé normalement, mais elles ont construit entre le cadre 1 et le cadre4 de façon purement anarchique comme si il n'y avait pas de support (les cadres)
Ces constructions font au moins 4 à 5 cm de largeur.
Que faire dans ce cas pour sauver cet essaim,
Cordialement,
Alain
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Drummy
- Visiteur
Mais les ruches sauvages sont de taille bien plus reduite et donc ne favorise pas (ou plutot moins) le developpement du parasite ...
a l inverse de nos ruches, qui par la taille, sont de veritables boulevards pour le varroa
Au bout de quelques annees (entre 4 et 10 ans ... ha ! quand meme !) elles "geraient" le volume de varroa dans la ruche en s epouillant et devenaient meme resistantes .
Ca, c est le bon cote de la chose, mais le revers de la medaille, c est que la Nature lui fait apprendre au prix fort
c-a-d... a un prix non negligeable
de memoire, entre 80 % a 90 % de perte.
Bien sur, completement inenvisageable pour l apiculteur !!
et de conclure que les abeilles etaient de bien meilleures apicultrices que l homme
a++
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- lebretondelest
- Visiteur
Cette soit disant "auto-protection" des colonies sauvages contre le varroa n'a jamais été mise en évidence scientifiquement et relève davantage de la rumeur ;
le varroa est un parasite auquel Apis mellifera n'a jamais été confronté pendant toute son histoire évolutive, il est illusoire de penser que des colonies puissent s'y adapter génétiquement en quelques décennies.
un facteur essentiel est la durée du cyle de couvain chez Apis mellifera de 21 jours pour les ouvrières et 24 jours pour le mâles qui est extrêmement favorable au varroa par rapport au cycle plus court d'Apis cerana en Asie, et ça ne risque pas de changer de sitôt après des centaines de milliers d'années d'évolution.
D'ailleurs j'ai récupéré à maintes reprises des essaims de colonies sauvages, en l'absence de traitement ils étaient morts l'année suivante. Dans d'autres cas les colonies étaient d'une taille de population sans doute largement supérieure à cette d'une ruche au printemps, par exemple dans des troncs d'arbres ou derrière des volets avec des rayons de parfois 50 cm de hauteur.
Bref il vaut mieux rester très prudent par rapport aux beaux discours d'une "apiculture naturelle" plus ou moins mythologique à ce stade.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Drummy
- Visiteur
et donc, pas du tout (ou plutot ... Plus du tout !) dans le domaine de la "rumeur"....
Toutes ses constatations vont s appuyer sur les resultats d observations qui se repetent sur plusieurs decennies...
la video que j evoquais provient d un DVD (boutique 'terran") dont l extrait est repris sur YouTube
ou a cet endroit la aussi... www.pollinis.org/publications/thomas-seeley-une-vie-a-observer-les-colonies-sauvages-dabeilles/
Mais je suis bien conscient que l "effort" de selection ne peut décemment pas etre demandé a l apiculteur... dont la vie est directement liee a la production de miel !!
et puis, comme le professeur Thomas Seeley le disait, contrairement a Mere Nature ou l agrandissement des surfaces disponibles dans nos ruches, et donc avec, de fait, bien plus de couvain, sont propices au developpement du parasite ?!
a++
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- lebretondelest
- Visiteur
J'ai déjà lu des choses de Thomas Seeley et l'humilité n'a pas l'air de l'étouffer. Il semble fortement partir du principe qu'il a raison et donc au final, roulement de tambour, il s'avère que ses hypothèses sont justes. Incroyable !
Mais on a aussi le droit d'exercer son esprit critique.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Drummy
- Visiteur
je repondais a la "rumeur" et la soit-disante absence d etudes scientifiques, voila tout !! ...
Ceci dit, le parasite doit etre, lui aussi, contemporain a notre ouvriere preferee, non ?
et pour autant, en 600 millions d annees, les 2 especes sont bien toujours presentes...
Et puis, les references de Terran et de Pollinis.org me semblaient des valeurs plutot sures en terme de connaissances et de validation de ces dernieres...
Par ailleurs, je trouvais juste, sans crier au Gourou, que l approche du "sauvage" par ce professeur etait interessante et permettait de donner matiere a reflechir tout en etant bien conscient qu avec nos "methodes" humaines d apiculture, elle (l approche) n etait tout juste pas applicable vis a vis du varroa, voila tout.
sauf peut etre celle de l Abbe Warre, (en terme de colonie et d espace ?) mais ca "sort" encore une fois de l epure avec un rendement sans doute bien moindre ?!
a++
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- lebretondelest
- Visiteur
Non Varroa destructor et Apis mellifera sont deux espèces qui n'ont jamais cohabité sur la même aire de répartition géographique jusqu'à il y a quelques décennies, et c'est justement tout le problème.
Partant de là imaginer qu'Apis mellifera puisse s'y adapter en quelques années, alors que varroa est à l'origine un parasite d'Apis ceranae avec laquelle il a co-évolué durant des millions d'années, relève de la belle histoire davantage que de la science.
Thomas Seeley a sans doute observé des colonies particulières, dans un contexte particulier, avec une méthodologie particulière ; c'est bien sûr intéressant mais en extrapoler les résultats de façon aussi abrupte et à grande échelle à l'ensemble de deux espèces n'est pas rigoureux, que ce soit à l'état "naturel" ou dans le contexte de l'apiculture. Par exemple chaque année je repère des colonies d'abeilles "sauvages" dans des troncs d'arbre sur ma commune, l'année suivante jamais aucune n'a survécu.
De fait il n'y a pas de consensus sur le sujet et Thomas Seeley fait aussi l'objet de critiques de la part d'autres scientifiques car cette apiculture "naturelle" serait en fait tout sauf darwinienne, à partir du moment où l'équilibre est totalement rompu par l'introduction humaine brutale d'un parasite très agressif.
Arrêter de traiter contre varroa comme il le préconise conduirait aussi à un effondrement de la population d'Apis mellifera, qui est le pollinisateur le plus efficace pour une majorité des fruits et légumes qui composent notre alimentation. Autrement dit une énorme crise alimentaire mondiale assez rapide.
Mais j'imagine que son discours est plaisant car il permet de se rassurer à bon compte en imaginant que les abeilles vont faire face toutes seules au varroa, sans intervention de la part des apiculteurs, au problème dont nous sommes nous-mêmes responsables.
Quant à Terran et Pollinis ce sont loin d'être des sources factuelles et objectives, comme toutes les structures militantes et par principe elles relaient ce qu'elles veulent bien relayer.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- caliméro
- Visiteur
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- NOUVELAPI
- Auteur du sujet
- Visiteur
J'ai fait aussi cette manipulation, les abeilles étaient très très nombreuses et agressives.
Après avoir débarrassé la ruchette de cette construction anarchique, j'ai remis tous les cadres, elles ont alors formé un essaim rapidement à l'extérieur, puis sont enfin rentrées dans la ruchette,
Nous étions contents de nous et de notre travail, hélas le lendemain matin tout était vide. Cela m'a valu une belle piqure dans les sourcils, et un visage qui a bien gonflé, pas prêt de recommencer.
Cet essaim venait de la ruche d'à côté qui depuis son installation, 4 ans ne fait jamais de miel, elles ignorent les hauses, elles n'ont rien construit à cet étage.
Cordialement,
Alain
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- caliméro
- Visiteur
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.