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Sélection de colonies résistantes à varroa
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Sélection de colonies résistantes à varroa
Ecrit par Delphine Panziera (de l'Université de Halle-Wittenberg, Halle - Saale en Allemagne et aussi du Centre National de Recherche Intégrative sur la Biodiversité (iDiv), Leipzig, Allemagne) et par & Tjeerd Blacquière (de l'Université de Wageningen, Wageningen aux Pays-Bas).
Grand merci à la Revue "Abeilles & Cie" du CARI (Belgique) pour la parution de cette excellente communication et la mise à disposition pour le serveur Apiservices. J'en profite pour vous encourager à vous y abonner, voyez donc ses sommaires pour vous en convaincre.
Cette nouvelle catégorie du Forum d'Apiservices - "Apiculture Naturelle" se veut un lieu d'échanges pour tous les débutants mais aussi pour tous apiculteurs de longue date, tant amateurs que professionnels de toutes tailles, qui désirent dépasser l’ère du chimique et trouver de nouvelles voies pour une apiculture durable respectueuse des abeilles et des consommateurs. Bref une recherche de la qualité plutôt que de la quantité. Utopie ou avenir ? Seul le temps nous le dira, on peut lui faire confiance...
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- simple
- Visiteur
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- mathieua
- Visiteur
Mais une grosse bêtise quand même : " varroa ne s'installe que dans Fès colonies affaiblies "
Il me semble que c'est plutôt dut au développement des colonies (comptages a l'appui)
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- carrade
- Visiteur
Dans une autre rubrique, lorsque j'ai indiqué " je laisse ma ruche vivre au naturel ", je me suis pris une volée de bois vert par ceux qui ajoutent des pesticides au cœur de la ruche, en plus de ceux extérieurs.
Et qui sont persuadés de bien faire !!!
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- ardecho
- Visiteur
on ne demande jamais aux éleveurs de poules pondeuses de les laisser en liberté dans les bois et d'aller chercher les oeufs dans l'humus en espérant que les renards aient laissé quelques survivantes; on ne demande pas non plus aux maraichers de semer des graines de légumes à la volée puis de ne pas mettre d'engrais, de ne pas arroser et de ne pas mettre de cuivre ni de soufre sous prétexte de sélectionner les plants les plus résistants au mildiou à l'oidum et à la sécheresse.
pas plus qu'on ira dire aux éleveurs de chevaux ou d'anes de les laisser gambader dans la nature sans les fermifuger ni leur couper les sabots.
et je pourrais multiplier les exemples...
l'apiculture c'est élever des abeilles et donc s'en occuper de manière à les faire prospérer.
sinon ça s'appelle offrir des abris aux abeilles pour le plaisir de les savoir là mais c'est autre chose
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- mathieua
- Visiteur
Personne n'a demandé, il me semble, que nous retournions a l'État de nature.
La demande est au contraire d'accepter que certains mènent leurs colonies différemment...
Je ne vois pas ou est me problème.
Parler des soucis de nos pratiques intensives ne veux pas dire qu'on veuille les condamner ou les interdire.
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- thierry26/07
- Visiteur
Régulièrement on voit apparaître sur ce forum des personnes ,souvent bien intentionnées,qui découvrent l'apiculture et qui ont les solutions aux problèmes de la mortalité des abeilles.
Seulement lorsque leurs abeilles meurent, ils disparaissent du forum,on en a même eu qui faisait des vidéos
Je ne suis pas contre la sélection de colonies résistantes à varroa,bien au contraire,j'aimerai juste que ses recherches soient faites par par des personnes ayant de l’expérience et de la connaissance,pour éviter des pertes inutiles.
Les abeilles c'est du vivant,avoir une (ou des) colonie(s) c'est une responsabilité,et quand des abeilles meurent par manque de connaissance ou par négligence,ça énerve...
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- kerouls
- Visiteur
si vous lisez (pour ceux qui maîtrisent l'anglais) le sujet de R;. Oliver, biologiste, apiculteur de longue date, sur la question du varroa,qu'il aborde après avoir longuement et pertinemment travaillé sur le traitement AO+glycérine
scientificbeekeeping.com/guessing-the-future-of-varroa-part-2/
il me semble sage de ne pas s'énerver sur la question qui est ouverte.... je pense d'ailleurs qu'il manque "grave" un exposé des motifs, par nos administrateurs, sur l'ouverture de la rubrique "apiculture naturelle".....je les soupçonne d'avoir "senti" un vent annonciateur.
c'est vrai qu'il confie le travail aux sélecteurs de reines... pas aux novices...
mais la question mérite probablement d'être soulevée....
Après une mauvaise manip sur une de mes colonies, j'ai observé récemment du "couvain chauve", qui n'en est pas selon la norme connue... peut être un travail de nos abeilles pour se défendre du couple Varroa/virus ... défense identifiée par R. Oliver...
j'envisage d'en tirer l'an prochain un EA à mettre de côté sans traitement pour voir.... depuis 8 ans d'apiculture je n'ai subi de pertes hivernales que en 2016, l'année de l'arrivée de VV en nord Bretagne (2 col sur 5).... je n'ai pas su m'en protéger...
H
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- mathieua
- Visiteur
Les moins malins se renverront la balle indéfiniment en ayant toujours l'exemple de l'arrière cousin du voisin de sa tante par alliance.... Mais qui ne sera jamais une preuve scientifique !
Sinon on peut juste réfléchir a la question sans suivre un dogme particulier...
Je compte tous les ans les varroas, j'adapte les traitements en fonction... En espérant qu'elles s'adaptent un peu plus chaque année...
J'ai aussi des colonies test qui n'ont plus de traitement... Si essaimage naturel, les comptages sont OK, si pas d'essaimage... Catastrophe!
Voilà ce que j'observe. Faites en vé que vous voulez!
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- jackie
- Visiteur
Merci.
Jackie
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- carrade
- Visiteur
J'ai des ruches depuis l'âge de 10 ans, j'ai aussi fait des traitements anti varroa, mais je ne suis pas un pro avec 400 ruches qui a besoin de ça pour vivre.
Chaque raisonnement doit être adapté à la situation.
Les abeilles existent depuis 350 millions d'années, l'homme 200 000 ans, et c'est nous qui avons besoin d'elles.
Peut être que des abeilles dans des troncs d'arbres sont résistantes, ou meurent du varroa ou d'autres choses.
C'est la nature du vivant.
Ce forum est vivant aussi, avec l'espoir d'être convivial et constructif., et d'apprendre ce que l'on ignore grâce aux expériences, scientifiques ou non, de chacun.
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- ardecho
- Visiteur
c'est un peu éxagéré du coup, mais je comprend ce que tu veux dire
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- thierry26/07
- Visiteur
Pour un amateur,puisqu'il n'y a pas besoin de résultats,il y a quand même beaucoup de pistes à développer et sans aucun "traitement".
1/ Si j'ai bien compris,le transvasement héroïque que propose l'abbé warré,se fait avant une grosse miellé,c'est à dire mi-juin /debut juillet pour la lavande ou le châtaignier.A cette époque on peut supposer qu'une ruche (warré bien hiverné sur 2 corps) est sur 3 voir 4 corps.
Le transvasement héroïque,si j'ai toujours bien compris permet à une ruche de faire autant de corps que l'on a enlever avant la miellé,donc de faire une récolte,de bien faire tomber la pression varroa et d’espérer que sans traitement des colonies apprennent à se défendre d'elles même de varroa.
2/ eme piste,à partir de ruche dadant,d'abord au printemps mettre des "cadres à males" pour diminuer la pression puis après la grosse miellé (lavande ou châtaignier) qui fini fin juillet maxi,détruire entièrement le couvain,les colonies auront (du moins dans une grande partie du sud de la France ) largement le temps de se préparer pour l'hiver et même résultat qu'avec la méthode précédente,grosse diminution de varroa sans traitement qui peut permettre à des colonies d'evoluer face à varroa.
Il y a encore d'autres pistes à suivre,mais amateur ne veut pas dire faire n'importe.Pour un pro,parce que transhumance,parce que obligation de produire ,ces pistes sont plus difficiles à mettre en place mais en tout cas je ne pense pas que laisser la nature faire soit la solution.
Les abeilles n'ont pas besoin de l'homme pour survivre mais quand on parle apiculture,on parle élevage,on parle récolte,c'est différent.
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- mathieua
- Visiteur
Bonjour Jackie,jackie écrit: Bonjour Mathieua, concernant tes colonies test qui n'ont plus de traitement, pourrai-tu nous dire la fréquence des essaimages et ce que tu entends par comptage OK (aucun varroa, présence de peu de varroa,...), et si tu arrives à faire des récoltes sur ces colonies?
Merci.
Jackie
Un essaimage par an.
Comptage un mois après essimage avec langes graissées. Entre zéro et trois varroas par 24h.
Pas de récolte, je veux juste savoir si mes souches son t capables de se demerder sans moi.
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- carrade
- Visiteur
Les traitements anti varroa ont le même résultat que les antibiotiques : une anti sélection des résistants, qui de fait se reproduisent et donnent une nouvelle génération d'increvables.
Un professeur de biologie ( Torben Schiffer ) essaie malgré les vives critiques , d'étudier un prédateur naturel du varroa : le scorpion des livres, qui vit depuis ... 000 ans en symbiose avec les abeilles. ( un scorpion ,en labo, dévore jusqu'à 9 varroas par jour )
Les ruches modernes humides et lisses, et les acaricides, l'ont chassé, et Varroa se développe tranquille.
Il teste un plancher et un toit respirant adapté aux ruches modernes, sinon c'est la ruche en paille la mieux adaptée !!
Ses recherches continuent.
Les abeilles qui luttent seules contre Varroa seraient beaucoup moins productives, on peut comprendre qu'un pro soit réticent.
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- carrade
- Visiteur
On trouve tout sur Apiservices.
Mais bon, plus on en parle, mieux c'est.
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- BELIERES
- Visiteur
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- stf
- Visiteur
bonne soirée a toi
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- ardecho
- Visiteur
stf écrit: tiens tu me rappels quelqu'un.
bonne soirée a toi
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- carrade
- Visiteur
Sans contrôle humain.
A mon avis, qui n'est que le mien, elle nous survivra ( je l'espère !! ) d'une façon comme d'une autre
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- BELIERES
- Visiteur
Quand nous nourrissons les colonies avec des quantités toujours de plus en plus importantes c'est la conséquence de nos pratiques qui nous a emmené à notre insu à favoriser les abeilles qui réagissent bien au procédé .
Les apis qui élèvent des reines de plus en plus tôt en saison favorisent les lignées précoces qui n'ont pas que des avantages surtout quand le temps n'y ai pas par la suite comme cette année .
Pourquoi pas donner aux abeilles un tas de produit complémentaires (vitamines minéraux protéines etc) ; la vitalité y gagnera si les produits sont bien choisis mais l'espèce en sortira fragilisé car à trop les assister on les sélectionne dans cette dépendance .
Je partage le point de vue de Carrade :" l'abeille nous survivra je l'espère" mais je l'espère aussi pour les poules et coqs . En attendant je suis d'accord pour une sélection "artificielle" plus intelligente . Moins de produits et autres artifices et on pourras dire que l'apiculture est un peu plus "naturelle" . Est ce que utiliser autant de sucre de gasoil pour produire aussi peu de miel s'inscrit dans un schèma d'apiculture durable? combien faut-il de surface de champs pollués pour faire survivre une ruche dans de telles conditions. Mais tout un chacun dont je fait partie a des impératifs économiques et le travail de longue haleine ne paye pas à court terme . J'exprime mon pessimisme .
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- carrade
- Visiteur
Toujours pas d'effondrement de cette colonie, très forte au contraire et qui ( à priori ) n'a pas essaimé au printemps 19 .
A suivre.
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- Auteur du sujet
- Visiteur
Abeille VSH, apiculture sans traitement et amélioration de la biodiversité agricole
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- thierry26/07
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besoin de sélection naturelle mais cela
dépend fortement du contexte.
Je suis d'accord avec ce raisonnement et cela revient à dire, soit on interdit tout traitement au niveau national,on interdit également l'importation de reine,soit le contexte ne sera jamais propice à la sélection naturelle...
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- Eric30
- Visiteur
Malgré les traitements insecticides dans les vignes , les phytos , les croisements (spéculatif) ses abeilles locale ont l'air d'être vraiment être adapté a cette pression environnementale. Toutes celle que j'ai put observé morte ou vivante ne présente pas de signe de maladie (je suis qu'amateur).
J'en déduis que l'on pourra vraiment changer la donne quant on sélectionnera les abeilles locale (adapté depuis plusieurs année dans leur environnement et se n'est pas une histoire de siècles voir le sujet sur le plus vieux fossile d'abeille) Je ne met pas en avant telle ou telle race d'abeille car certain auront des Italienne plus résistante que des Noire et vice vert ça.
Il existe pour moi une évidence contre laquelle nous devons tous faire des efforts. C'est la préservation des endroits ou une ruche sauvage pourrait s'installer afin de préserver un équilibre entre les parasites et l'abeille ce qui enrichirait autant les éleveurs d'abeilles que la nature.
Empêcher l'essaimage est un facteur favorisant pour le varroa , faire une division de ruche en la laissant dans le secteur de la ruche mère est un facteur favorisant pour le varroa et mettre une nouvelle reine pour produire plus retirera certains instinct de l'abeilles et serra un facteur favorisant pour toutes sorte de maladies .
Sans mettre en doute les compétences certaine des professionnels en la matière je reste sceptique sur l’efficacité de créer une race résistante qui créera un déséquilibre de la nature (histoire des vase communiquant voir juste les plantes hybride ou les ogm )
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- caliméro
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- Gilles RATIA
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- Administrateur
La sélection d’abeilles résistantes à Varroa, une solution d’avenir ?
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- isterios
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- Ponte fraiche
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Pour la sélection de souches résistantes naturellement, il y a heureusement pas mal de professionnels qui travaillent sur le sujet (arista bee research), donc avec des expériences concrètes.
Mon expérience personnelle m'a plutôt montré que, concernant les abeilles "sauvages", elles finissent globalement toutes par disparaitre. C'est un affaiblissement progressif jusqu'à disparition. Je pense notamment aux ruches abandonnées, généralement les colonies n'y dépassent pas les 3 années (sans soins). Je connais également quelques rares cas de colonies qui survivent, et je pense que l'essaimage y est pour beaucoup (les abeilles contaminées partent avec leur varroa).
L'abeille a globalement 100 millions d'années. Le varroa, lui, une quarantaine d'années. Vous imaginez bien que les abeilles européennes n'ont pas encore pu organiser de défense efficace. Et dire que les insectes s'adaptent toujours, bah non, chaque année des insectes/animaux sont éradiqués de cette planète et ne reviendront jamais.
Enfin pour ceux qui disent "oui mais dans la nature, les abeilles se débrouillent": sauf que dans la nature, il n'y a pour ainsi dire plus d'abeilles. C'est une donnée scientifique. Les essaims sauvages sont pour la grande majorité issus de ruchers d'apiculteurs voisins. Quand vous voyez une "colonie sauvage", généralement c'est qu'il y a un rucher à moins de 3 kms.
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- mathieua
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- Ponte fraiche
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Voilà quelques sources sur le sujet, qui donnent des résultats plus ou moins éloignés de tes suppositions.
Sur l'existence des colonies sauvages :
- La démographie des abeilles mellifères vivant à l’état sauvage, Vincent Albouy (L'étude a par la suite suivi plusieurs centaines de colonies mellifères sauvages sur plusieurs années)
- IRSTA Des cavités d'arbres pour préserver les colonies d'abeilles sauvages (80 000 colonies mellifères sauvages suivies en Europe)
- Abeilles mellifères à l'état sauvage, Vincent Albouy livre très intéressant sur le sujet.
- L’abeille à miel – la vie secrète des colonies sauvages Thomas Seeley Dans ce livre que les apiculteurs et naturalistes connaissent bien, Thomas Seeley étudie depuis 50 ans des colonies vivant à l'état sauvage, et prouve via analyse ADN des butineuses qu'elles ne sont pas issues des colonies exploitées environnantes, entre autres choses intéressantes.
Pour ma part j'ai pu observer des colonies vivre à l'état sauvage durant 8 à 10 ans sans aucune intervention, ce qui est exceptionnellement long. En effet, selon les statistiques établies après 50 ans de recherche sur la question, Thomas Seeley arrive à la conclusion qu'à l'état de nature, une colonie après essaimage décline dans 20% des cas (pb de remérage le plus souvent), alors qu'un essaim à 1/3 de chances de survivre (famine dans de nombreux cas). Il n'est donc pas étonnant que les colonies meurent et que d'autres viennent s'installer, il en a toujours été ainsi. Mais cela ne veut pas dire qu'elles n'existent pas.
Sur les résistances à varroa, on les constate et on commence même à les expliquer après plusieurs expériences :
- Résistance des abeilles à Varroa destructor (Yves Le Conte INRA)
- Les abeilles «résistantes» à Varroa destructor : Une solution d'avenir? (CARI, Victoire Miette, Kim Jouffroy, Benoît Muylkens Unité de Recherche Vétérinaire Intégrée, Narilis, Université de Namur)
- Swarming in honey bees (Apis mellifera) and Varroa destructor population development in Sweden (Ingemar FRIES et al)
- Survival of mite infested (Varroa destructor) honey bee (Apis mellifera) colonies in a Nordic climate (Ingemar FRIES et al)
- Possible host-parasite adaptations in honey bees infested by Varroa destructor mites (Ingemar FRIES, Ricardo BOMMARCO)
- Characteristics of honey bee colonies (Apis mellifera) in Sweden surviving Varroa destructor infestation (Barbara Locke, Ingemar Fries)
- Natural Varroa mite-surviving Apis mellifera honeybee populations (Barbara Locke)
- Rapid parallel evolution overcomes global honey bee parasite (Melissa Oddie et al)
- Breeding for resistance to Varroa destructor in North America (Thomas E. Rinderer et al)
- Resistance to the parasitic mite Varroa destructor in honey bees from far-eastern Russia (Thomas E. Rinderer et al)
- Elevated recapping behaviour and reduced Varroa destructor reproduction in natural Varroa resistant Apis mellifera honey bees from the UK (George Peter HAWKINS, Stephen John MARTIN)
- Assessing virulence of Varroa destructor mites from different honey bee management regimes (Travis L. DYNES)
- Crowding honeybee colonies in apiaries can increase their vulnerability to the deadly ectoparasite Varroa destructor (Thomas D. SEELEY, Michael L. SMITH)
- Does a remote Brazilian island hold the key to Varroa tolerance? (STEPHEN J. MARTIN)
J'ai eut la chance de rencontrer il y a peu Joss Guth qui travaille depuis de longues années sur la résistance varroa des abeilles d'élevage. Actuellement il ne traite plus ses colonies, mais cela demande un travail permanent de sélection, avec beaucoup d'insémination artificielle, donc inimaginable de démocratiser la pratique. Ils sont plusieurs à obtenir des résultats de ce type mais c'est très compliqué à stabiliser dans le temps.
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- lebretondelest
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- Couvain ouvert
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En partant d'une seule colonie sur 300 (!!) de mémoire de son cheptel, et au prix d'un travail de sélection absolument monstrueux sur des années et des années, il est en effet parvenu à des colonies résistantes... du moins tant que les colonies ne remèrent pas au bout de quelques années.
La conclusion est que tout cela est bien beau sur le papier et sur le plan expérimental mais totalement irréaliste sur le plan pratico-économique et à échelle mondiale, sans compter les énormes risques pour l'espèce liés à un tel goulot d'étranglement génétique dans un contexte changeant à grande vitesse... On peut oublier cette piste qui n'a sans doute pas grand avenir ou alors d'ici quelques siècles.
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