Miel de ville
- abrapampa
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Toujours intéressé par l'apiculture mais habitant en ville je m'interroge sur l'opportunité d'installer des ruches sur les bâtiment. Un peu comme sur les toits de l'opéra de Paris.
En gros, monter une sorte de club pour apiculteur urbain et squatter les toits d'un grand bâtiment de ma ville appartenant à la mairie.
Que pensez-vous de cette idée? Est-ce faisable selon vous?
Merci.
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- baptiste
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Il y a un tas d'article (notament le monde de jeudi 30 aout 2007)qui parlent des abeilles et de leurs difficultés actuelles, que tu peux joindre a une lettre que tu peux faire a la mairie pour solliciter un emplacement.
Baptiste
PS: si tu le souhaite j'ai gardé un modele de lettre, que je pourrais te transmettre.
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- nialac
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quant à la qualité du miel, je ne sais pas.
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- abrapampa
- Auteur du sujet
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Baptiste, ton modèle de lettre m'intéresse. Peux-tu me l'envoyer ici:
e.thth chez yahoo.fr
Le parc que tu squatte fait quel taille?
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- Xavier59
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c'est aussi tout à fait possible,; à Lille des ruches ont été installées sur la toit de l'Opéra , qui se trouve naturellement en plein centre ville , avec le concours de la Ville et à grand renfort de publicité
Ton projet est super !!!!
Originally posted by abrapampa:
Bonjour,
Toujours intéressé par l'apiculture mais habitant en ville je m'interroge sur l'opportunité d'installer des ruches sur les bâtiment. Un peu comme sur les toits de l'opéra de Paris.
En gros, monter une sorte de club pour apiculteur urbain et squatter les toits d'un grand bâtiment de ma ville appartenant à la mairie.
Que pensez-vous de cette idée? Est-ce faisable selon vous?
Merci.
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- baptiste
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Baptiste
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- abrapampa
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Pour le modèle lettre je suis toujours partant...
a+
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- elami
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Faire du miel de ville à l'air sympa, mais me laisse un avis mitigé, je ne sais pas si j'en mangerais:
Les abeilles sont aussi utilisés dans certains endroit en tant que "sentinelles de l'environnement". Les chercheurs partent du principe qu'en butinant, les abeilles rapportent aussi des métaux lourds et autres polluants qui se sont déposés sur les fleurs. Et pour mesurer le taux de pollution de la zone de butinage, ils analysent tout simplement le miel...
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- nialac
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Pourtant, ce n'est pas ce qu'ils disent sur le lien www.apisbruocsella.be/miel_filtre.html
j'hésiterais quand même...
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- manulab
- Visiteur
Il serait donc très optimiste d'imaginer que les "filtres" cités dans l'article, suffisent à protéger le miel.
Pour répondre à Elami : ce n'est pas parce qu'on analyse le miel, que le miel est pollué. Outre l'intérêt direct de ces analyses (vérifier la salubrité du produit alimentaire) cela sert à avoir une idée de l'accumulation éventuelle de toxiques dans ce produit. On a d'autres moyens de connaitre la pollution en ville (analyses de sol, d'air, de surfaces, etc.) ou ailleurs, mais on ne connait pas l'efficacité éventuelle des filtres évoqués dans l'article cité par Nialac.
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- elami
- Visiteur
Je dis simplement que l'analyse du miel permet aux scientifiques d'en déduire l'état de pollution de la zone de butinage. Donc a fortiori le miel contient les toxiques d'une zone de butinage de façon proportionnelle...
Les traces de métaux lourds trouvées dans le miel de l'opéra de Paris ne doivent pas être du même ordre que celles relevées dans le miel venant d'un rucher de haute montagne. Sinon les scientifiques n'utiliseraient pas cette méthode, et cela démontre bien que les "filtres protecteurs" ne sont pas efficaces à 100%.
De plus les abeilles d'une ruche effectuent des milliers de prélèvements pour les scientifiques sur une surface d'environ 10 km2. Ce qu'une personne ne pourrait jamais faire seule, d'où l'intérêt d'utiliser les abeilles.
Cela dit je crois que si je n'avais d'autres possibilités que d'installer des ruches en ville, je le ferais aussi.
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- mardec
- Visiteur
En raison du copyright, je ne peux vous reproduire l'article, mais lisez donc les sept dernières lignes de l'article
cat.inist.fr/?aModele=afficheN&cpsidt=17578603
slts
mardec
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- gfass
- Visiteur
Les anciens doivent sourire de voir ces générations nouvelles réinventer l'apiculture, redécouvrir l'abeille. Pour ce qui est de l'adaptation, je dirais que ce sont surtout quelques apiculteurs qui ont flairé le filon et se sont vite adaptés à cette tendance écolo.
Il serait intéressant de savoir, aujourd'hui on a assez de recul, quelle est la fréquence des visites en période d'essaimage? Que deviennent les essaims qui échappent? Le frelon asiatique en zone infestée a t'il trouvé le garde manger?
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- Mik92
- Visiteur
A Paris le rucher du Luxembourg existe depuis 1856. Pas sûr qu'on aie réinventé quoique ce soit.
Les villes et leur périphérie ont l'avantage d'être des zones 0 phyto ce qui est loin d'être le cas de nos campagnes, pour ce qui est des métaux lourds plutôt que de faire des hypothèses : www.la-sca.net/spip.php?article217
@abrapampa c'est faisable, mais le mieux c'est de pratiquer dans le cadre d'une association ce qui te permettra de t'appuyer sur l'expérience d'autres apiculteurs
@gfass: Comme partout ailleurs. La fréquence des visites dépend de l'apiculteur. Les essaims sont soit capturés, soit trouvent où se cacher (l'avantage est qu'on est vite prévenus en ville). Le frelon asiatique est très présent.
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- bencha
- Visiteur
gfass écrit: Comme on l'entend dans ce reportage, il paraît que "les abeilles préfèrent être en ville". Elles s'y adaptent et s'y acclimatent très bien. A croire que c'est une chose nouvelle que de trouver des abeilles en ville .
Les anciens doivent sourire de voir ces générations nouvelles réinventer l'apiculture, redécouvrir l'abeille. Pour ce qui est de l'adaptation, je dirais que ce sont surtout quelques apiculteurs qui ont flairé le filon et se sont vite adaptés à cette tendance écolo.
Il serait intéressant de savoir, aujourd'hui on a assez de recul, quelle est la fréquence des visites en période d'essaimage? Que deviennent les essaims qui échappent? Le frelon asiatique en zone infestée a t'il trouvé le garde manger?
Les abeilles en ville, y a rien de nouveau et que l"élu a l’environnement de la région s’accommode d'une approximation ne me choque pas. Cette opération visait a communiquer autour de l'abeille et de la problématique des pesticides en zone agricole. J'ai fais passer mon message et cette expérience fut intéressante.
Pour ta question sur la fréquences des visites en période d'essaimage je peux te garantir que je faisais tout ce qu'il fallait pour empêcher la moindre velléité d'essaimage. Ce n'est pas une question de tendance écolo, c'est une logique de communication avec le programme abeille sentinelle de l'UNAF www.abeillesentinelle.net/ , avec un financement par le partenaire et pour le prestataire donc pourquoi s'en priver. Sur la question du frelon à l’époque il n'y en avait pas. Aujourd’hui la convention avec la région est terminée et vu les contraintes de ce rucher je n'aurais pas signé une deuxième fois. Par contre je peux te garantir que les ruchers de production en ville à la période du tilleul ça vaut le détour.
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- cerise11
- Visiteur
On arrete pas de nous rabacher les problemes de "pics " de pollutions aux particules fines , avec circulation alterné certaines fois , ... interdiction des vieux diesels , ..;
Ces particules fines qui se deposent partout ..( meme dans nos poumons ) ne se retrouvent elle pas dans ce fameux miel ?
Y a t il eu des analyses sur ce point ???
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- ardecho
- Visiteur
cerise11 écrit: je me pose une question sur ce fameux miel des villes ...
On arrete pas de nous rabacher les problemes de "pics " de pollutions aux particules fines , avec circulation alterné certaines fois , ... interdiction des vieux diesels , ..;
Ces particules fines qui se deposent partout ..( meme dans nos poumons ) ne se retrouvent elle pas dans ce fameux miel ?
Y a t il eu des analyses sur ce point ???
oui très bonne question, parce que dans l'article ci-dessus ils ne s'intéressent qu'au plomb, alors que celui-ci a disparu des carburants depuis 15 ans...
par contre les particules fines de diesel ou autres déchets des gaz d'échappement (l'huile minérale des moteurs 2 temps :sick: ...) ils connaissent pas !
perso j'en mangerai pas de leurs miels ! quand on voit à quel vitesse tout noirci dans les grandes villes, j'imagine les cires des ruches !
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- gfass
- Visiteur
Oui donc, ce fut une expérience intéressante je n'en doute pas MAIS, pourquoi l'avoir arrêté dans ce cas? De mon point de vue, ce genre d'expérience "intéressante" (même parrainée par un syndicat national) peut s'avérer contre productive.
benet-stemathilde.fr/2016/05/02/un-essaim-dabeilles-a-lecole/
www.ouest-france.fr/bretagne/loudeac-22600/les-pompiers-interviennent-sur-un-essaim-lecole-sainte-anne-de-loudeac-554247
Je colle ces deux liens uniquement pour les essaims qui atterrissent dans les cours d'école. Sans vouloir faire dans le catastrophisme, il y a bien d'autres endroits que les cours d'écoles où l'essaim en ville pourrait ternir l'image de l'abeille, rappeler et mettre dans la balance et la tête des gens, sa dangerosité en opposition à son utilité.
Pour abonder dans ton sens, l'intérêt de la sensibilisation à la problématique de l'abeille, tu ne penses pas qu' au lieu de vouloir faire quelques sous dans ce genre d'opération, il serait plus intelligent de se déplacer dans une cour d'école avec une ruche vitrée et quelques aides pédagogiques bien ludiques qui raviront les enfants?
Je m’écarte juste un poil du sujet ... bien que..
L'UNAF qui parraine cette fausse bonne idée, ne pourrait-il pas réfléchir en concertation avant d'user de sa capacité à mobiliser les médias dans une campagne nationale? J'ai volontairement mis en gras le terme "concertation" car vu avec d'un œil extérieur, il semblerait que "le manque de concertation" soit le mal le plus prégnant de l'apiculture de notre pays. (c'est uniquement mon avis et l'actualité le montre encore aujourd'hui :sick: ).
Les dons récoltés dans cette campagne (on n'en connait jamais le montant d'ailleurs), ne pourraient-il pas servir à cette sensibilisation in-situ des enfants dans les écoles. Même en subventionnant les intervenants si il faut sachant bien que cela se pratique bénévolement par de vrais passionnés et depuis longtemps.
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- bencha
- Visiteur
gfass écrit: @Bencha
Pour abonder dans ton sens, l'intérêt de la sensibilisation à la problématique de l'abeille, tu ne penses pas qu' au lieu de vouloir faire quelques sous dans ce genre d'opération, il serait plus intelligent de se déplacer dans une cour d'école avec une ruche vitrée et quelques aides pédagogiques bien ludiques qui raviront les enfants?
Je m’écarte juste un poil du sujet ... bien que..
L'UNAF qui parraine cette fausse bonne idée, ne pourrait-il pas réfléchir en concertation avant d'user de sa capacité à mobiliser les médias dans une campagne nationale? J'ai volontairement mis en gras le terme "concertation" car vu avec d'un œil extérieur, il semblerait que "le manque de concertation" soit le mal le plus prégnant de l'apiculture de notre pays. (c'est uniquement mon avis et l'actualité le montre encore aujourd'hui :sick: ).
Les dons récoltés dans cette campagne (on n'en connait jamais le montant d'ailleurs), ne pourraient-il pas servir à cette sensibilisation in-situ des enfants dans les écoles. Même en subventionnant les intervenants si il faut sachant bien que cela se pratique bénévolement par de vrais passionnés et depuis longtemps.
Pourquoi avoir arrêté ? Les changements de majorité, les emmerdes avec les agents de sécurités qui font du zèle, etc ...
Tu focalises sur les essaims en ville, je ne suis pas un grand spécialiste de la question mais au vu du nombre d'essaims récolté chaque année par des asso comme SOS abeille 13 www.sosabeille13.fr/ je ne pense pas que ce soit un vrai problème. Il y a de nombreux acteurs qui ont des ruches en ville et grand bien leur fasse. Chacun son plaisir ce n'est pas le mien. Le vrai problème de nuisance en ville c'est le pillage des boulangeries en période de disette, là y a un vrai souci.
Pour ta remarque sur les scolaires, chaque année lors des api days il y a de nombreuses animations autour de l'abeille avec des scolaires. L'UNAF gère ce programme comme elle le souhaite et si c'est une rentrée d'argent pour eux tant mieux, je ne vois pas pourquoi il faudrait être envieux ou en désaccord avec cela. Pour la concertation je crois que tu mélanges des sujets qui n'ont rien à voir (interpro / abeille sentinelle ???).
J'ai participé à ce projet à une période ou j'étais responsable d'un rucher école et ou j'avais aussi du temps a consacrer à des animations en milieux scolaire et le tout bénévolement. Cela ne correspond plus aujourd’hui ni à mes envies ni a ma vision de l'apiculture mais c'était très interessant, formateur et utile selon ce que j'étais en mesure de faire à l'époque.
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- Yoann
- Visiteur
L'apiculture urbaine ou péri-urbaine a toujours existé et ça me semble une très bonne chose.
Des essaims "sauvages" en ville j'en ai ramassé. Il y en a dans des cheminées condamnées, des troncs de platanes, etc, etc...
Je n'ai jamais senti que les gens importunés par ces essaims en voulaient aux abeilles, bien au contraire : un peu de pédagogie à l'occasion, un peu de "nature" au milieu du béton, c'est toute une aventure un essaim en ville.
Effectivement quelques soucis avec les commerces qui vendent sirops, patisseries et autres lors des disettes.
Quant au miel "de ville", je doute qu'aujourd'hui il soit pire qu'ailleurs, ni mieux.
Les fongicides, herbicides, insecticides et autres gourmandises, on ne les trouve pas beaucoup en ville.
Je me souviens danalyses de miel de la vallée du Rhône, près de l'autoroute, et pas de trace excessive de métaux lourds.
Alors on peut voir tout un tas d'inconvénients à l'apiculture urbaine, mais elle reste je pense une tees bonne chose.
J'ai l'impression d'ailleurs que ceux qui la critiquent n'en ont aucune expérience.
J'encourage vivement les porteurs de ce genre de projets à les mener à bien!
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- stf
- Visiteur
tu as tout a fait raison on prefere tirer un boulet rouge sur un miel de ville que de regarder ce que l'on produit en "campagne" genre miel de colza lavande ou tournesol ...
et de plus comme plus l'abeille de ville a certain engouement ca nous fait mal au Q.. contrairement a la campagne qui est vecu generalement comme une contrainte pour les "acteurs du territoires"...
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- ardecho
- Visiteur
mais ce serait bien d'avoir une analyse un peu poussée de miel de ville, comme ça, pour voir...
perso je ne fait ni colza, ni tournesol, ni lavande, que du miel de fleurs sauvages en moyenne montagne.
après chacun fait ce qu'il veut mais en ce qui me concerne, me taper les bouchons, la vue sur le béton et le bruit des bagnoles pour aller voir les ruches, c'est ça qui me ferait mal au Q...
sinon oui c'est bien pour la sensibilisation
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- bencha
- Visiteur
Sur cette question mon point de vue sur les ruches que j’amène en miellée en zone périurbaine c'est que les fleurs sont très éphémères (la miellée dure 15 jours maxi et les ruches n'y restent pas plus), la fleur et le nectar n'ont pas le temps d'être profondément pollués contrairement aux autres parties de la plantes qui sont exposés à la pollution tout au long de l'année.
Maintenant je pense qu'il faut se poser la bonne question, quid de la pollution du miel due aux produits phytos ? Lorsque nos ruches se font défoncer par les traitements sur la lavande et que les abeilles agonisent dans les champs, le miel est il moins pollué que les ruches exposés aux particules fines ou plus globalement à la pollution atmosphérique ? www.lefigaro.fr/sciences/2017/10/05/01008-20171005ARTFIG00369-75-du-miel-mondial-contient-des-pesticides-nefastes-aux-abeilles.php
Une autre réflexion, les polluants atmosphériques ne circulent t'ils pas d'une agglomération à sa banlieue et à son environnement ? Y a t'il un mur invisible qui protège tel ou tel endroits de la pollution atmosphérique mondiale ? La pollution de l'air du au charbon en Allemagne reste t'elle fixé en Allemagne sans traverser la frontière de la France comme le nuage radiactif de tchernobyl ? Soyons sérieux, la mondialisation ne concerne pas les échanges économiques ...
Je préfère garder à l'esprit qu'un miel s'il est produit correctement sans adultération par un apiculteur sérieux sera un excellent produit bien meilleur que toute la merde industrielle qu'on nous vend.
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- thierry26/07
- Visiteur
Et un essaim naturel qui s'est déplacé plusieurs fois peut devenir agressif.
Multiplier les ruches en ville,multipliera les essaims naturels et donc le risque d'un accident grave qui ternira la profession.
Je me rappelle l'histoire d'un apiculteur qui avait amené une ruche sur un marché,au moment de remballer la ruche est tombé et s'est ouverte,plusieurs forains et passants ont été piqué,les pompiers sont venus,la rue à été fermé,bref le gros bordel,heureusement personne n'a été hospitalisé mais cela aurait pu être plus grave.
Il n'y a pas eu de plainte,ni de la mairie ni d'un particulier,les apiculteurs et les abeilles sont bien vu,mais le jour ou ça finira mal,le regard porté sur les apiculteurs risque de changer.
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- gfass
- Visiteur
Bon, je vois déjà les commentaires arriver, pourquoi détruire, pourquoi facturer, il n'existe pas d'essaim irrécupérable etc.etc..certes. Il existe aussi des papy qui paniquent de cette situation car les petits enfants vont arriver...qui ne veulent pas que l'opération de déminage prenne dix plombes, mette en danger le voisinage, détériore son avant toit ou laisse un chantier en attente du prochain essaim.
Après, je vois qu'on revient sur la qualité du miel. Pourtant le commentaire de @ardécho était clair mais on revient sur la non présence du plomb, c'est sur que si on cherche que l'uranium par exemple, on dira aussi qu'il y en a peu ou pas! La propolis aussi doit être d'une excellente qualité quand on voit la noirceur de tout ce qui est exposé plus de quatre jours aux particules fines... Pour le pollen je ne sais pas mais je me doute. C'est pour cela qu'Ardécho parlait d'une analyse poussée pas orientée.
Bon, après tout, il me serait facile de tenir un langage différent et d'encourager au contraire à ce qu'il y ait encore plus de ruches en ville ..... c'est moi qui facture les destructions et récupère les essaims.
En fin de compte, tu vois Bencha, nous sommes complémentaires mais je ne pense pas que ce soit bon ni pour l'abeille, ni pour l'image de l’apiculture, qu'elle soit professionnelle ou de loisir.
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- bencha
- Visiteur
Libre a chacun d'être contre les ruches en ville, mais vous ne pouvez pas empêcher les urbains d'avoir des ruches. Sur Marseille il y a des centaines de particuliers qui ont des ruches sur les balcons dans les jardins et sur les toits et des dizaine d'entreprises qui ont des ruchers sur leur toits. N'ont il pas le droit ?
Pour la question de l'essaimage encore une fois c'est une question de mauvaise pratique apicole par une spécificité des ruches en ville.
Ensuite il faut garder à l'esprit que la ville est polymorphe, ce n'est pas un ensemble homogène de maisons, barres d'immeubles, route et rond point, il y a aussi des zones boisées, des parc, des fermes (oui oui), des bergeries, des collines, des espaces verts, des parc naturels (callanques, ...). Pour vous convaincre je vous invite un de ces quatre a venir faire un petit tour avec moi je vous ferais découvrir tous les coins sauvage et naturel ou mes ruchers sont hivernés autour de Marseille et ou il n'y a pas une habitations à 1 km à la ronde. Mais ne vous y trompez pas je ne fait pas l’apologie de la ville, juste une adaptation humaine à l’environnement dans lequel il vit, on peut toujours voir le verre à moitié plein ou a moitié vide.
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- bencha
- Visiteur
J'avoue ne pas bien comprendre tes arguments, et je trouve ton attaque "Je ne suis pas certain non plus que celui qui colle ses ruches sur le toit du bâtiment administratif du conseil général par exemple, viendra dédommager le particulier facturé." gratuite et déplacé voir calomnieuse. Mais je vais mettre ca sur le compte de la mauvaise météo. On ne doit pas parler de la même chose, chez nous il y a des asso comme sos abeille 13 qui s'occupent de récupérer les essaims gratuitement et avec le sourire.
Je ne crois pas que nous soyons complémentaire, je ne défend pas l’apiculture urbaine. Mon exploitation est en ville à Marseille mais mes ruchers sont en colline dans le romarin. Je parle de ce que je connais donc des apiculteurs loisirs qui sont sur Marseille mais loin de moi l'idée de dire que l'avenir de l'apiculture est en ville. Juste je constate qu'il sera difficile d’empêcher des citadins d'avoir des ruches s'ils le souhaitent.
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- stf
- Visiteur
ce que je crois plus les personnse seront au contact avec l'abeille plus ils feront attention a l'environnement et pour la qualité du miel on sait tous que quelque soit l'endroit au trouvera a redire ( a part peut etre cuba ) ....
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- gfass
- Visiteur
Alors, je viens de me rendre compte que c'est toi qui plaçais les ruches sur le toit du conseil général donc, quand je dis:
"Je ne suis pas certain non plus que celui qui colle ses ruches sur le toit du bâtiment administratif du conseil général par exemple, viendra dédommager le particulier facturé." ...ça n'a rien de déplacé voir calomnieux puisque je ne savais pas que c'était toi.... Faut se détendre. C'est une simple question et donc ça tombe bien puisque c'est toi, tu peux y répondre? Serait tu prêt à dédommager un particulier pour une telle intervention
Je ne découvre pas qu'il existe des associations qui récupèrent les essaims rassure toi, je sais qu'ils se déplacent volontiers, surtout quand ils pendent à la branche d'un cerisier. En revanche, j'ai plein d'exemples de refus d'apiculteurs qui en saison ont autre chose à faire comme ils disent. Il ne faut pas éluder non plus les situations (et ce sont souvent les plus fréquentes) où l'essaim est inextricable, c'est trop facile. :whistle:
C'est assez surprenant, cette façon de vous sentir attaqué par une simple prise de position contraire à votre façon de voir les choses. L'argumentation facile va même jusqu'à avancer que tu hivernes des essaims où il n'y a pas une seule maison à moins d'un kilomètre. Ben c'est bien, mais c'est pas l'image que j'ai de agglomération urbaine en général.
Voilà, c'est la position de quelqu'un qui, un peu maso..... est contre la présence de ruches voire de ruchers en ville, tu as le droit d'être contre et lycée de Versailles. :silly:
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- thierry26/07
- Visiteur
Merci pour ton invit,je connais un peu Marseille et j'aime beaucoup cette ville,j'y étais jeudi dernier d'ailleurs,bref quand je parle de ruche en ville,je veux dire les ruches sur les balcons ou sur les toits,pas des lieux d'une commune ou il y a peu ou pas d habitation.
Un gros essaim primaire va souvent se poser à quelques mètres de la ruche d'ou il est sorti
Ce n'est pas moi qui fait la loi et je n'ai jamais dit que "les particuliers n'ont pas le droit d'avoir des ruches sur leur balcon",je donne juste mon avis,je ne trouve pas ça très prudent,surtout quand on parle de particuliers,des "mauvaises pratiques apicoles" on en a tous fait,je pense qu'il vaut mieux vivre ce genre d’expérience loin de toutes habitations,un endroit ou tu peux courir et qui ne mettra la vie de personne en danger!
Là ou tu hivernes ton rucher par exemple
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