Bonjour Happy-culteur.
Pas de problème. Vous êtes parti sur le ton agressif/inquisition, et on a suivi en réaction.
Ok pour remettre l'essaim au frais, et repartir sur une nouvelle planche de vol.
Vous supposez, probablement à raison, que des ruches voisines des votres ne sont pas traitées contre varroa, et vous vous demandez si à cause de cela il vous faut traiter encore plus.
A mon avis, non.
Si ces ruches ne sont pas traitées depuis longtemps, et qu'elles vivent bien, c'est peut-être parce que ces abeilles ont elles-même mis au point une stratégie de lutte pour ne pas se laisser anéantir par le parasite. Ça ne veut bien sur pas dire qu'elles n'en ont pas.
De toute façon, qu'elles en aient un peu ou beaucoup dans la ruche n'a pas d'importance pour les ruchers voisins, car les butineuses n'en trimballent pas plus pour autant (sinon elle seraient en surcharge, ou mortes).
C'est le nombre de visiteuses varroosées, qui est à craindre, et non le fait que la ruche de départ est très infectée. Mais cela vaut autant pour des abeilles venant d'une ruche bien traitée, où il ne devrait y avoir qu'un nombre réduit de Varroas, ou traitée mais mal, avec des résultats variables. Et n'oublions pas le mouvement inverse possible, à savoir vos abeilles dérivant vers d'autres ruches, et repartant éventuellement ensuite vers leur ruche d'origine.
En conclusion, dans la situation actuelle avec Varroa quasiment partout, et en été alors qu'on ne traite pas les ruches en production et que Varroa se multiplie allègrement si seule la chimie l'en empêche, je ne crois pas qu'il y ait grande différence de risque entre un voisin de rucher traité et un voisin de rucher non traité.
A mon avis, en été le risque peut diminuer seulement si le voisin a mis en place des méthodes non chimiques donc non limitées à des périodes de l'année : sélection de colonies "résistantes", travail sur les cellules de mâles, fonds grillagés, petites cellules, etc.
