mortalité hivernale
- Fab64
- Visiteur
Originally posted by Happyculteur:
Bonsoir Bibilaterreur,
Les traitements acaricides ont plusieurs inconvénients:
Ils ne permettent pas d'éradiquer le varroa.
Leur efficacité est variable en fonction des conditions d'emploi (force des colonies, température,etc).
On ignore les effets exacts sur les abeilles (adultes et couvain) et notamment les reines.
Ils provoquent des résistances plus ou moins rapides de la part du varroa (c'est le cas du fluvalinate et du coumaphos notamment).
Ils ne permettent pas l'émergence rapide et le repérage facile des colonies potentiellement résistantes.
Ils entretiennent donc une certaine sensibilité des abeilles qui perdure de génération en génération.
En d'autres termes les colonies sensibles favorisent l'élevage et la dissémination du varroa car elles ne sont pas exclues de la reproduction (rendement en miel prioritaire oblige).
Si tout le monde décidait d'arrêter les traitements il y aurait probablement des pertes dans de nombreux cheptels.
Cette possibilité doit inciter à réfléchir sur les pratiques apicoles qui favorisent la sensibilité des abeilles au varroa.
Autrement dit, l'arrêt des traitements doit aller de paire avec une remise en cause de la gestion des colonies d'abeilles.
La pratique apicole doit favoriser la rusticité des abeilles (l'opposé du statut d'abeilles domestiques imposé par l'homme) et par conséquent l'émergence logique des mécanismes de résistance.
Cordialement.
je suis d'accord avec ton idée mais pense tu qu'elle soit encore applicable?
ça fais plus de 20 ans qu'on a laissé se multiplier des souches très peux résistante et à mon avis c'est presque impossible de trouvé aujourd'hui une souche qui a développé une résistance car elle aurais eu l'incroyable chance de ne pas s'hybrider avec une souche non résistante sachant qu'il devait y avoir à l'époque au mieux une souche résistante sur 10 les chances en 20 ans qu'une tel race d'abeille existe sont minuscule voir même impossible!!!
En conclusion ce que je veut dire c'est que si on arrête les traitements presque aucune ruches n'y survivra car il n'existe pas de souches qui ai vraiment développé une résistance.
à chaque fois que le processus de résistance/tolérance commence la descendance au lieu d'être issue de deux ruches résistante se croise avec une souche faible (rescapée grâce à nous) et ça donne une descendance bâtarde sans aucun intérêt ou presque.
Je crois avoir entendu dire que certain arrive a maintenir leurs cheptel sans faire de traitements.
Quel race d'abeilles utilisent t-il?
Et par hasard ils n'utiliserait pas des fonds grillagées ?
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- Happyculteur
- Visiteur
Les traitements acaricides ont plusieurs inconvénients:
Ils ne permettent pas d'éradiquer le varroa.
Leur efficacité est variable en fonction des conditions d'emploi (force des colonies, température,etc).
On ignore les effets exacts sur les abeilles (adultes et couvain) et notamment les reines.
Ils provoquent des résistances plus ou moins rapides de la part du varroa (c'est le cas du fluvalinate et du coumaphos notamment).
Ils ne permettent pas l'émergence rapide et le repérage facile des colonies potentiellement résistantes.
Ils entretiennent donc une certaine sensibilité des abeilles qui perdure de génération en génération.
En d'autres termes les colonies sensibles favorisent l'élevage et la dissémination du varroa car elles ne sont pas exclues de la reproduction (rendement en miel prioritaire oblige).
Si tout le monde décidait d'arrêter les traitements il y aurait probablement des pertes dans de nombreux cheptels.
Cette possibilité doit inciter à réfléchir sur les pratiques apicoles qui favorisent la sensibilité des abeilles au varroa.
Autrement dit, l'arrêt des traitements doit aller de paire avec une remise en cause de la gestion des colonies d'abeilles.
La pratique apicole doit favoriser la rusticité des abeilles (l'opposé du statut d'abeilles domestiques imposé par l'homme) et par conséquent l'émergence logique des mécanismes de résistance.
Cordialement.
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- Bibilaterreur
- Visiteur
Évidemment que je me pose des questions sur l'efficacité et sur les impacts des traitements, mais si tous le monde décidait d'arrêter les traitements qui nous sont proposés l'invasion ne serait-elle pas tellement importante qu'elle deviendrait incontrôlable et écologiquement grave ?
J'exprime juste mon opinion qui n'a pas de valeur scientifique et si on constate ou l'on prouve que les abeilles vivront mieux sans traitement je change d'avis et j'arrête de suite.
Je possède 2 ruchers (3 et 4 ruche), même si le faible nombre sera peu significatif, je peux essayer d'en mener un avec et un sans traitement...
A +
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- Happyculteur
- Visiteur
Bonjour Bibilaterreur,Originally posted by Bibilaterreur:
...Il me semble que le contrôle du varroa est une bonne chose... D'autant plus que la vie d'une abeille est très courte donc sur une année très peu d'abeilles ont été mises en contact direct avec le traitement...
Voilà une bonne manière de ne pas culpabiliser face au problème du varroa.
C'est comme l'autruche qui se met la tete dans le sable.
Lors d'un traitement beaucoup d'abeilles sont en contact avec le traitement, meme si elles ont une vie très courte. Le contact maximum est nécessaire pour raison d'efficacité. C'est valable pour tous les traitements.
Et dans tout cela tu oublies la reine qui a une durée de vie nettement plus longue qu'une ouvrière. Combien de traitements peut-elle subir dans son existence? Peut-elle s'en sortir sans aucun dommage?
Bonne reflexion.
Cordialement.
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- Bibilaterreur
- Visiteur
Mais quel équilibre ?
La flore terrestre dominée par les acacias, la renouée du japon, le buddleia, le raisin d'amérique, la vergerrette du canada...
La faune : frelon asiatique, ragondin, écrevisse américaine...
Idem pour la faune et la faune aquatique...
Le risque est de se retrouver avec un monde complètement uniformisé...
On a trop souvent été attentiste, sans entreprendre de moyen de lutte rapide et on est arrivé à des points de non retour.
Il me semble que le contrôle du varroa est une bonne chose et contrairement à l'agriculture, je ne vois pas trop comment le reste de l'environnement pourrait être contaminé par l'emploie très localisé et ponctuel de lanière ou autre.
D'autant plus que la vie d'une abeille est très courte donc sur une année très peu d'abeilles ont été mises en contact direct avec le traitement...
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- manulab
- Visiteur
Tu doutes que la nature puisse s'habituer ... On peut effectivement se poser la question, mais il faut aussi s'en poser une autre : est-on en mesure de faire mieux que la "nature" (sélection d'abeilles tolérantes/résistantes, éventuellement avec amélioration les caractéristiques de la ruche)), dans le cas de varroa ? Autrement dit, est-ce que nos méthodes de traitement anti-varroa ne sont pas pires que le mal, vis à vis des abeilles, vis à vis d'autres insectes, d'autres acariens, et de l'environnement en général ? Plus généralement, est-ce la nature qui n'arrive pas à se refaire un équilibre, ou est-ce nous qui l'en empêchons ?
[This message has been edited by manulab (edited 28 January 2009).]
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- Bibilaterreur
- Visiteur
Je me lance dans le débat...
Je lis des comparaisons avec l'agriculture et des partisans du "laisser faire la nature" pour que les abeilles se défendent d'elles même.
Je pense qu'il faut faire une grosse différence entre certaines pratiques agricoles qui visent à éliminer toute concurrence avec la plante cultivée sans distinction entre espèce endémique ou exotique.
Le varroa est une espèce exotique il me semble donc normale d'un point de vu écologique de lutter contre celui-ci.Il ne s'agit pas la de lutter contre tout ce qui pourrait réduire les rendements de nos abeilles (autres insectes butineurs, frelon européen....).
Quand au "laisser faire la nature" , des centaines d'exemples sont la pour prouver que face à des espèces exotiques qui trouvent des conditions idéales sans prédateurs majeurs, la nature ne s'habitue pas...
Face à l'écrevisse américaine, la nature ne s'est pas habituée. Les maladies et la concurrence apportée ont anéanti l'écrevisse à patte blanche endémique.
Pareille pour la jussie, l'élodée, le myriophille, des plantes aquatiques des milieux marins...
Concernant le frelon asiatique comme pour le varroa, je doute que si on laisse faire la nature, les abeilles vont finir par trouver une parade assez efficace pour pouvoir survivre à long terme...
A+
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- nicolasseux
- Auteur du sujet
- Visiteur
pour moi, finis les transhumances sur des coin ou plus de 5000 colonies sont présentes avec leurs diversité régionale de virus( un vrai cocktail explosif dans chaque ruche a la fin de transhumance). Je vais rester sédentaires. finis les hybrides et les importations de reine de petaouchnok.je vais diviser les souches locale (meme si elles sont hybridées, la souche devrait resortir un jour). finis les traitement qui affaiblissent les abeilles et pourissent les cires. Et je vais multiplier plus que de raison toutes les survivantes chaque année pour favoriser une selection régionale ( et non pas universel ou mondiale).
et puis je vais manifester des que bayer sortira une nouvelle merde ou quand je verrai mon voisin traiter ses verger en pleine fleurs!!
je ne vois que ca comme issu, c est juste mon avis. mais je sui preneur de tout conseil.
et puis je suis pas sur que la masse des autres insectes sauvages soit aussi importante qu il y a 10 ans. Je fais partit de la lpo, et on observe une chute phénomenale de tout les oiseaux insectivores dans toutes les zones agricoles "poussée".
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- Happyculteur
- Visiteur
Bonjour apix,Originally posted by apix:
... le mieux serait de laisser faire la sélection naturelle ...
Cependant sur le terrain ça se complique : l'habitat naturel pour nos avettes il se fait rare !...Bon sinon concrètement, si tu as des infos sur la toxicité de l'AO il faut me les donner puisque je l'utilise, et ça va intéresser pas mal de monde car je ne suis pas le seul.
Laisser faire la sélection naturelle est une chose, la comprendre c'est autre chose.
Aujourd'hui l'élevage des abeilles est orienté rendement avec concentrations des caractères qui permettent de l'obtenir.
A part pour une minorité d'apiculteurs les caractères de rusticité sont généralement négligés en apiculture. On les a remplacés par une assistance alimentaire et médicamenteuse qui donne l'impression que l'on maitrise l'élevage des abeilles.
On peut illustrer cela avec ce que tu as écrit "...l'abeille est considérée comme un animal domestique avec tout ce que cela comporte d'abberration..."
La solution pour le varroa c'est donc de redonner de la rusticité aux abeilles. Tous ceux qui ne traitent plus depuis plusieurs années peuvent témoigner que c'est possible. Il faut réapprendre l'abeille.
Concernant la toxicité de l'AO pour les abeilles je n'ai pas d'infos. Comme je l'ai dit précedemment traiter varroa est politiquement correct. Par conséquent on ne va pas chercher à démontrer que l'AO est nocive pour l'abeille. On se contente de savoir que c'est mortel pour varroa et c'est tout.
Pour l'aspect toxicité pour l'homme je n'ai pas d'infos de plus que ce qui a déjà été dit sur ce forum.
Cordialement.
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- apix
- Visiteur
Bonjour Fab64,Originally posted by Fab64:
"je voulais dire c'est qu'il existe d'autres espèces comme les guêpes frolons, bourdons, qui à l'heur actuel sont encore en bonne forme comparé aux abeilles.
c'est bien parce qu'on exploite une espèce (abeille) qu'elle rencontre des difficultés "
pour info, c'est pas vraiment l'avis de Bernard VAISSIERE (Chargé de recherche et Animateur du Laboratoire de Pollinisation Entomophile à l'INRA).
Cordialement.
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- apix
- Visiteur
Bonsoir Fab64,Originally posted by Fab64:
ps: si j'ai bien compris tu veut dire que les frelons n'ont pas/peu de problèmes juste parce qu'ils ne sont pas en contacte avec les insecticides de champs (qui eux explique selon toi tous les problèmes des abeilles)???
en effet les insectes en contact avec les fongicides, herbicides et autres insecticides systémique (via leur régime alimentaire) sont touchés de plein fouet et succombent.
C'est avec le varroa, les causes récurrentes que l'on retrouve dans ce schémas de disparition, de mon point de vue.
Cdlt
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- stf
- Visiteur
mais l'OA est un produit toxique a faible concentration il suffit de taper sur un moteur de recherche..
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- Fab64
- Visiteur
Je vois pas le rapport certes oui les frelons sont carnivores et alors? ma théorie (j'ose le mot) ne repose pas sur un problème de régime alimentaire.Originally posted by apix:
Bonsoir Fab64,
juste une petite précision pour essayer d'y voir plus clair :
Tu penses que l'apiculture est en grande partie responsable du déclin des abeilles, mais les abeilles sauvages (osmies, andrènes et autre bourdons...) sont décimés et l'apiculture n'y est pas pour grand chose de toute évidence !
- Dans ton exemple tu cites les guêpes et les frelons qui sont des hyménoptères certes, cependant tu oublies une chose capitale : ils sont omnivores avec une tendance franchement carnivores !
- Donc rien à voir avec les nuisances que que doit supporter notre abeille compte tenu de son régime alimentaire !
Cordialement.
c'est pas ça qui explique totalement le fait qu'ils se porte mieux que nos abeilles.
Pour moi il faut prendre en compte qu'il n'existe pas de "frelonculteur" et que ces dernier n'ayant pas favorisés la dispersion à travers le monde des prédateurs/maladies des frelons il est normal que a l'heur actuel les frelons rencontrent moins de problèmes
De plus le phénomène de dépendance à l'homme n'est pas observable chez eux car on ne les a jamais aider à lutter contre leurs problèmes (normal vu qu'ont leurs en a pas apportés)
Voila c'est juste de ce point de vu la que la pratique de l'apiculture a des conséquences non négligeable sur le sort des abeilles
peut-tu développé un peu plus tes arguments sur le régime alimentaire des frelons ?
ps: si j'ai bien compris tu veut dire que les frelons n'ont pas/peu de problèmes juste parce qu'ils ne sont pas en contacte avec les insecticides de champs (qui eux explique selon toi tous les problèmes des abeilles)???
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- apix
- Visiteur
Bonsoir Fab64,Originally posted by Fab64:
Les frelons et guêpes eu on su s'adapter et n'ont pas été victimes de tous les fléaux qui ont touchée les abeilles à cause de la pratique de l'apiculture.
juste une petite précision pour essayer d'y voir plus clair :
Tu penses que l'apiculture est en grande partie responsable du déclin des abeilles, mais les abeilles sauvages (osmies, andrènes et autre bourdons...) sont décimés et l'apiculture n'y est pas pour grand chose de toute évidence !
- Dans ton exemple tu cites les guêpes et les frelons qui sont des hyménoptères certes, cependant tu oublies une chose capitale : ils sont omnivores avec une tendance franchement carnivores !
- Donc rien à voir avec les nuisances que que doit supporter notre abeille compte tenu de son régime alimentaire !
Cordialement.
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- Fab64
- Visiteur
Certes les bourdons je veux bien mais dans tous les cas si ont compare avec les ruche d'ici qu'on est obligés de "mettre sous assistance médicale" et qui meurent malgré ça je suis désolé mais la différence est Flagrante.
Les frelons et guêpes eu on su s'adapter et n'ont pas été victimes de tous les fléaux qui ont touchée les abeilles à cause de la pratique de l'apiculture.
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- apix
- Visiteur
Désolé !
[This message has been edited by apix (edited 29 January 2009).]
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- apix
- Visiteur
Bonjour clod43,Originally posted by clod43:
bonsoir
"pour apix/ bonsoir, faut que je retrouve l'article de la coop bio de chez qui rapelle que des études démontres une augmentation des cancers en présence de l'AO, que des traces ont été trouvées dans des cires de cadres de hausses, je te reviens la dessus des que possible"
j'ai fais des recherches sur l'éventualité d'un caractère cancérigène de l'AO.
Il existe en effet un AO cancérigène : l'ACIDE OXALIQUE 14C qui sert en laboratoire pour les datations (carbone 14)en chromatographie gazeuse notamment.
Ce n'est pas l'acide oxalique(C12)qui est en cause mais le fait qu'il soit composé d'un isotope radioactif.
Nom du produit : AXALID ACID 14C
Code produit : 313912
J'ai la fiche sécu pour ceux que ça intéresse.
Je suis donc d'accord on n'utilise pas n'importe quoi, et surout on ne doit pas acheter l'AO en magasin de bricolage qui sert à décaper le bois ou dérouiller les métaux !
C'est dispo en pharmacie à 12 € les 250 grs. (préconisation avisée de J-M Barbançon).
L'AO n'est absolument pas cancérigène, il était important de le souligner.
"Certaines petites plantes contiennent dans leurs feuilles ou leurs racines un sel potassique de cet acide (on mentionnera l'oseille, le persil, la rhubarbe, les épinards et la betterave, parmi bien d'autres semble-t-il), mais il faut aussi préciser que le corps humain secrète ce produit et excrète l'acide !"
Source : www.dotapea.com/oxalique.htm
Cordialement
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- Happyculteur
- Visiteur
Bonjour Bibilaterreur,Originally posted by Bibilaterreur:
...concrètement, je partage les craintes de fab 64 sur les capacités des abeilles à pouvoir résister.
Je pense qu'il faut plus craindre la résistance des apiculteurs à changer de pratiques que les capacités des abeilles à pouvoir résister au varroa. L'expression de la résistance des abeilles demande d'abord de vaincre les résistances au changemet des apiculteurs. Et c'est une tache difficile.
Cordialement.
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- Happyculteur
- Visiteur
Bonjour Fab64,Originally posted by Fab64:
je suis d'accord avec ton idée mais pense tu qu'elle soit encore applicable?...Quel race d'abeilles utilisent t-il?
Idée non, retour au bon sens pratique oui.
Intégrer dans l'élevage de l'abeille la rusticité ou robustesse devient maintenant une nécessité. L'abeille est un insecte sauvage qui subit les principes de l'élevage d'animaux domestiques. Meme fragilisée par cette façon de l'élever elle reste sauvage par nature.
Par conséquent il est tout à fait possible d'intégrer dans l'élevage apicole la dimension rusticité de l'abeille pour son bien et le notre.
Comme je l'ai écrit précédemment il faut réapprendre ce qu'est l'abeille.
Retrouver ou conserver la rusticité est beaucoup plus facile avec l'abeille noire qu'avec les abeilles importées. Ces dernières sont hyper-sélectionnées contre nature pour produire du miel de manière intensive. Ce n'est donc pas avec ces abeilles qu'il faut entreprendre un travail de sélection sur la rusticité pour résister au varroa.
L'abeille noire possède l'avantage de "connaitre le terrain" et un fort potentiel de plasticité et de variabilité quand elle n'est pas sélectionnée comme les abeilles étrangères pour le seul rendement.
Cordialement.
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- apix
- Visiteur
Bonjour Nicolas,Originally posted by nicolasseux:
concernant le piegage du varroa par le couvain males, je pense que cela pourrai faire plus de mal à l abeille qu autre chose.
les faux bourdons sont de plus enplus stérile donc favoriser leur nombre serait plus logique pour que les fécondations réussisent mieux. si tout le monde extermine le couvain male ca va coincé assez gravement au niveau des resultats des fécondations.
je suis en plein accord avec ton analyse.
[This message has been edited by apix (edited 29 January 2009).
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- nicolasseux
- Auteur du sujet
- Visiteur
les faux bourdons sont de plus enplus stérile donc favoriser leur nombre serait plus logique pour que les fécondations réussisent mieux. si tout le monde extermine le couvain male ca va coincé assez gravement au niveau des resultats des fécondations.
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- Bibilaterreur
- Visiteur
Théoriquement, je suis d'accord avec tes principes happyculteur, mais concrètement, je partage les craintes de fab 64 sur les capacités des abeilles à pouvoir résister.
Concernant, l'accoutumance du varroa au traitement, en gironde, le GDSA impose plus ou moins le traitement à appliquer chaque année en exerçant une alternance entre Apistan et apivar afin d'éviter ce phénomène...
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- clod43
- Visiteur
apix, c cool ton intervention pour la mise au point de mes dire au sujet de l'acide oxalique, je t'en remercie car je cherchait de mon coté en vain
c12 a c14,ben pour moi ça fait pas une grande diffétences, surtout que l'ao est un produit très utilisé en apiculture, donc y'a pas vraiment d'intéret à ce que des études poussé soit faites pour démmontrer un souci, sauf écocert s'il sipenche un peu plus...
ton intervention est bénéfique je pense, mais moi je reste sur mes gardes pour l'instant
très apicolemenent
clod43
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- nicolasseux
- Auteur du sujet
- Visiteur
comparé la biologie du frelon et celle de l abeille est abérrant. Certes personne ne "cultive" les frelons mais leurs source de protéine sont les cadavres d insecte ou autre(carnivore sur ce point), l abeille trouve ces protéines dans les pollen aujourd hui plus pauvre en protéine du fait de multiple agressions subit par les plantes ou contaminés par des insecticides systémiques.
les protéines servent entre autre au développement du systeme immunitaire. donc protéine insuffisante, syst. immunitaire défaillant. en plus varroa et la transhumance mettent l abeille au contact de beaucoup plus de virus qu 'auparavant (avant année 80).
et si on va plus loin, c est biologiquement normal que les guêpes et frelons se développent plus aujourd hui. Leurs proies sont plus faibles donc plus accesible pour eux.
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- apix
- Visiteur
Et ce sera malheureusement confirmé par Vélutina...C.Q.F.D !Originally posted by nicolasseux:
"et si on va plus loin, c'est biologiquement normal que les guêpes et frelons se développent plus aujourd hui. Leurs proies sont plus faibles donc plus accessible pour eux."
Apicolement.
Api
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- Fab64
- Visiteur
bonjour,Originally posted by nicolasseux:
entierement d accord avec toi apix.
comparé la biologie du frelon et celle de l abeille est abérrant. Certes personne ne "cultive" les frelons mais leurs source de protéine sont les cadavres d insecte ou autre(carnivore sur ce point), l abeille trouve ces protéines dans les pollen aujourd hui plus pauvre en protéine du fait de multiple agressions subit par les plantes ou contaminés par des insecticides systémiques.
les protéines servent entre autre au développement du systeme immunitaire. donc protéine insuffisante, syst. immunitaire défaillant. en plus varroa et la transhumance mettent l abeille au contact de beaucoup plus de virus qu 'auparavant (avant année 80).
et si on va plus loin, c est biologiquement normal que les guêpes et frelons se développent plus aujourd hui. Leurs proies sont plus faibles donc plus accesible pour eux.
j'ai pas voulu comparé le régime alimentaire des frelons avec celui des abeilles...
Je suis entièrement d'accord avec vous pour dire que leurs régimes alimentaire (des frelon) les favorisent comparé aux abeilles (qui ont une nourriture "contaminée")
Cependant je voulais juste souligné avec cet exemple que il existe aussi une autre raison qui fait qu'ils sont en meilleurs forme.
Et l'exemple des "frelonculteurs" était juste la pour montré que que l'absence de ces dernier était vraiment une bénédiction pour cette espèce car contrairement à eux les apiculteurs ont affaibli les abeilles et apportant les maladies et des parasites qui sans eux ne se serait JAMAIS rependu dans LE MONDE ENTIER et sans eux ont aurais encore des abeilles locales dans les bois parfaitement adapté à chaque biotope.
Alors certes il y aurait le problème des pesticides qui sans les apiculteurs n'airait jamais souciés l'oignon public mais l'accumulation des problèmes que rencontrent les abeilles à cause des apiculteurs et la dépendance aux hommes qui s'en suit est aussi un problème qui d'ailleurs est plus grave que les pesticides car irréversible (c'est impossible d'éradiquer le varroa ou les maladies des abeilles...).
Les insecticides eux peuvent être supprimés si on le décide....les Hommes ont le pouvoir de le faire au moins dans ce domaine
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- apix
- Visiteur
Bonjour Fab64,Originally posted by Fab64:
bonjour,
"les apiculteurs ont affaibli les abeilles et apportant les maladies et des parasites qui sans eux ne se serait JAMAIS rependu dans LE MONDE ENTIER et sans eux ont aurais encore des abeilles locales dans les bois parfaitement adapté à chaque biotope"
ok pour les "vilains apis" message reçu ! Je suppose que tu fais parti de la confrérie et que, comme nous tous, tu souhaites que ça change...
Alors tu proposes quoi de concret, (à part casser de l'apiculteur bien entendu) pour améliorer la situation ?
Cdlt.
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- Abeilles dans la Brume
- Visiteur
Votre raisonnement sur les guêpes, frelons et autres charognards et carnassiers est incomplète, en effet ils consomment indirectement les pesticides puisque les insectes dont ils se nourrissent sont contaminés par les cultures (si contamination il y a), de plus ces insectes vont sur les fleurs et aussi mangent des fruits.
C'est le principe de la chaîne alimentaire et de la bio accumulation, souvent les animaux en bout de chaîne peuvent être les + touchés par les pesticides car il y a accumulation (ex du mercure dans les poissons que l'on consomme).
On ne peut comparer abeilles et guêpes/frelons mais il est certain que la domestication de l'abeille est la cause de sa fragilité actuelle + les brassages et apports de maladies et parasites.
La dégradation et l'appauvrissement de l'environnement sont également la faute de l'homme, les pesticides aussi...
Mais tout ça on le sait, reste qu'avoir le courage de laisser un peu la nature sélectionner les colonies résistantes au varroa serait un moindre mal, mais au détriment de l'apiculture à court terme.
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- Fab64
- Visiteur
Originally posted by apix:
Bonjour Fab64,
ok pour les "vilains apis" message reçu ! Je suppose que tu fais parti de la confrérie et que, comme nous tous, tu souhaites que ça change...
Alors tu proposes quoi de concret, (à part casser de l'apiculteur bien entendu) pour améliorer la situation ?
Cdlt.
alors la je rêve si tu pense que ça m'amuse de me taper dessus tu te trompe apix.
Seulement quand on aime se qu'on fait on ferme pas les yeux quand ça nous arrange et on reconnaît notre part dans se qui arrive aux abeilles et si je me suis permis de faire une remise en question de l'apiculture c'était uniquement dans le but de montré que le problème des abeilles date de bien plus longtemps que l'apparition des insecticides...
Si ont admet pas cela alors on ne vaut pas mieux que les méchant que tu critique tant.
Je n'ait pas dis que j'avais une solution et c'est bien dommage....il me semble avoir déjà exposé mon avis à ce sujet et comme je l'ai dis plus haut on ne peut pas revenir en arrière et éradiqué de nos régions les maladies/parasites.
La seul chose que l'on peut faire c'est apprendre à se servir des erreurs du passé pour ne pas les refaires dans le futur.
Mais tous les apiculteurs sont-ils prêt à stopper les imports et les exports de matériels apicole ou d'abeilles vivantes?
C'est la seul solution pour ne pas empirer une situations qui est déjà catastrophique.
Alors j'espère sincèrement que le premier d'entre nous qui découvrira un petit coléoptère des ruches dans son ruché après avoir importé du matériel de je ne sais ou ne viendra pas avec le culot de dire que je fait parti de la confrérie des tueur d'apiculteurs.
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