Adultération des miels
- Péré
- Visiteur
Toutefois je reste encore et toujours sur ma faim car dans ce rapport il est dit que les grandes entreprises du miel sont cleans . De cela je ne suis pas si sûr que ça . Les circuits du miel importés sont assez opaques , et certains opérateurs internationaux fournissent des produits "conforme sur les papiers" (c'est à dire analysés et déclarés sans ajouts de sucres exogènes ) mais qu'en est il réellement . je me souviens encore avoir vu sur une chaîne de télé un spécialiste du miel fabriquer un produit sucré dans son labo en Lorraine ; lequel produit avait par la suite été déclaré comme étant conforme miel alors que rien dans sa composition ne provenait des abeilles . J'ai l'impression que les gros ont les moyens de frauder à grande échelle sans se faire prendre et quand l'un d'entre eux communique sur sa boîte en annonçant à tout le monde que ce sont les apis qui trichent le plus . C'est sa machine à je ne sais combien de centaines de milliers d'euros qui le lui a dit . Quand est il réellement des limites de cette machine nucléaire machin . Est ce qu'elle est fiable et ne peut on pas faire du faux miel que la machine dira qu'il est vrai ?
Quand le tricheur sportif sait comment le contrôle anti -dopage s'opère il cherche un subterfuge . Permettez moi d'avoir des doutes . En conclusion je suis quand même content que des petits fraudeurs tombent .
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- Gilles Ratia
- Visiteur
www.apiservices.biz/fr/articles/2403-produire-miel-sans-abeilles
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- Gilles Ratia
- Visiteur
Si leur "truc" marche et trouve sa niche commerciale, va-t-il concurrencer le vrai miel, même sous une autre appellation ?
Savez-vous pourquoi +90 % de la production de miel argentin part à l'export ?...
...
...parce que ils ont le fameux "Dulce de leche" !
On s'achemine doucement vers le scénario n°4* . On en reparlera dans 20 ou 30 ans
* : www.apimondia.com/docs/congress/2019/7%20-%20Technology-Quality/Round%20Table%20The%20Future%20of%20Global%20Beekeeping%20-%20Facing%20New%20Challenges/Introduction%20from%20former%20president%20of%20Apimondia%20-%20G.%20Ratia.pdf
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- abeille64
- Visiteur
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- mathieua
- Visiteur
Il s'agirait de la faire appliquer, tout simplement...
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- ardecho
- Visiteur
Gilles Ratia écrit: Aucun intérêt, juste une boutade pour attirer votre attention sur le fait que, après avoir subi l'adultération du miel, certains (Asie ?) chemineront vers la totale falsification avec du miel "zéro miel" !
Si leur "truc" marche et trouve sa niche commerciale, va-t-il concurrencer le vrai miel, même sous une autre appellation ?
Savez-vous pourquoi +90 % de la production de miel argentin part à l'export ?...
...
...parce que ils ont le fameux "Dulce de leche" !
On s'achemine doucement vers le scénario n°4* . On en reparlera dans 20 ou 30 ans
* : www.apimondia.com/docs/congress/2019/7%20-%20Technology-Quality/Round%20Table%20The%20Future%20of%20Global%20Beekeeping%20-%20Facing%20New%20Challenges/Introduction%20from%20former%20president%20of%20Apimondia%20-%20G.%20Ratia.pdf
personnellement je crois que je préfère encore le scénario n°4 au scénario n°3... j'en suis même sûr.
le n°2 me semble irréaliste (il ne permet pas de dégager un revenu, donc pas de pro avec ce système et donc chute vertigineuse de la production et du nombre de ruche
si on se tourne vers cette solution).
comme Gilles, je pense qu'on va en rester au scénario n°1 qui nous fera glisser lentement mais surement vers le scénario n°4...
par contre, je suis assez dubitatif devant les causes affichées du déclin de l'apiculture.
pour moi, le changement climatique est clairement un problème majeur (alors qu'il n'est même pas cité ici !) et pour ce qui concerne ma région en tous cas, il vient très loin devant
les mortalités anormales qui sont chez nous relativement faibles (en mettant de coté celles des amateurs qui ne font rien contre varroa...)
par contre, il a été demontré qu'on ne fait pas de miel sans eau, ni avec des retours de froid intenses en milieu de printemps.
il est clair aussi que les hivers sans froids nuisent à la santé de la flore des zones tempérés. sans parler des canicules estivales qui évaporent le nectar et font énormément de mal aux plantes (sauvages et cultivées).
pour moi c'est le problème n°1 et malheureusement nous n'avons aucune solution pour lutter contre ses effets dévastateurs.
en ce qui me concerne, des saisons comme 2019 avec 20°C en février, 12°C en avril, 20 jours de vents forts en mai, des grélons comme des balles de golf début juin, 42°C fin juin et une sécheresse totale avec 40°C en juillet, c'est l'impossibilité de produire du miel quelque soit l'état du cheptel, les nourrissements, ou autres...
2 années sur 3 de cet acabit et je laisse tomber l'apiculture... ou alors 5 ruches pour la bonne cause.
et si on regarde les prospectives climatiques ont voient qu'elles sont nettement défavorables. les pluies deviennent insuffisantes au regard de la hausse majeure des températures, ce qui met à mal la flore et beaucoup de culture mellifères.
à contrario, avec une météo clémente (comme en 2018) on voit qu'il est encore possible, avec un travail sérieux, de produire très correctement et de trouver des débouchés grâce aux nombreux consommateurs qui ne sont pas près à manger du miel importé d'on ne sait où (non-UE...) et encore moins du faux miel synthétique.
je ne dis pas que tout est rose en dehors du climat, loin de là; mais je dis que c'est le climat qui fera que l'on pourra subsister ou non. c'est pour moi le facteur décisif.
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- Gilles Ratia
- Visiteur
Je sais, ce n'est pas évident de décrypter une présentation PowerPoint (concentrée dans le temps, je n'avais que 5 mn au Canada lors du Congrès Apimondia), qui a été exportée en PDF et, de plus, sans les commentaires.
Bien entendu que le climat joue ! Et cela ne date pas d'hier que je le souligne. Depuis plus de 15 ans je sillonne le monde en donnant des conférences sur le thème des dépopulations apiaires. Voir (en anglais) ma présentation PowerPoint, beaucoup plus longue cette fois-ci :
www.apiservices.biz/documents/articles-en/possible_factors_bee_losses.pdf
et les dias 82 à 87 sont consacrées au climat.
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- ardecho
- Visiteur
faut avouer que ce n'est pas très explicite.
et surtout, si je lit bien (et que je traduit) la liste des "problèmes universels" ça donne :
1- mortalités anormales
2- adultération du miel
3- réglementation de plus en plus strictes
4- augmentation des couts de production
5- de moins en moins de jeunes apiculteurs
le climat là dedans ?
et aussi il me semble que le point 5 est une conséquence des autres problème et pas un problème en soit
(si on produisait facilement et que ça rapportait, il y aurait du monde pour reprendre et s'installer)
après je veux bien croire que tu souligne l'importance du climat dans tes diverses interventions, mais là je parlais du document d'apimondia 2019.
pour le coup il me parait un peu à coté de la plaque. si le climat permet de produire, les margoulins peuvent toujours faire du miel au sucre, je vendrai le miens
ce n'est pas ça qui mettra tout par terre (même si c'est effectivement un problème)
au final, pour moi tout est une question de dégradation de l'environnement (pesticides en masse + gaz à effet de serre + déforestation + urbanisation, etc...)
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- thierry26/07
- Visiteur
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- happy.bee
- Visiteur
Des problèmes qui n'ont pas beaucoup de chance d'être solutionnés .
Ou si ,peut être avec le scénario 4 qui n'en est qu'un autre sans solution.
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- stf
- Visiteur
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- mathieua
- Visiteur
Il est assez drôle de regarder en arrière et de constater qu'il y a 30 ans, certains "collapsologes" donnaient moins de 5 ans a notre système économique...
Ensuite, on a eut la bande a Latouche qui prévoyaient la décroissance avec la raréfaction du pétrole... Ils n'avaient pas vus venir le nucléaire a foisons que prevoient nos dirigeants... Tant qu'il y aura de l'uranium et de gabonais payés au lance pierre pour l'extraire, on aura une rallonge....
...et l'agriculture parait bien partie pour prendre le relais, maintenant que les essences roulent a la betterave (éthanol) et les diesels a l'huile végétale (b7)...
...justifiant au passage les grandes cultures et l'usage de la chimie, sans laquelle, il faut l'admettre, il va être compliqué de fournir carburant et bouffe pour tout le monde...
Gardons nous de jouer mes madame soleil, et fixons nous plutôt des objectifs : quel monde voulons nous et comment y parvenir ?
Pas en gardant notre petit confort bourgeois et en prenant l'avion, la bagnole et cie toutes les deux minutes.
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- Gilles Ratia
- Visiteur
stf écrit: il y a aussi n*6: décroissance
Ben... non c'est tout simplement le scénario n 2 (= décroissance).
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- Laurent37370
- Visiteur
La prise de conscience et les agissements en conséquence sont la clé pour sauver notre Terre. Ne désespérons pas, les mentalités changent quand même (si on regarde ne serait-ce que 10-15 ans en arrière).
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- Laurent37370
- Visiteur
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- Gilles Ratia
- Visiteur
www.apiservices.biz/fr/articles/2524-histoire-eau-dans-miel
Any comment?...
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- Foué
- Visiteur
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- Péré
- Visiteur
Je pense qu'il faut faire la différence entre la diminution de la teneur en eau avant ou après extraction . Tout miel qui n'est pas stocké dans un récipient hermétiquement clos va avoir son taux d'humidité qui va se modifier : à la hausse si l'air ambiant est un peu trop humide ou à la baisse dans le cas contraire , mais de toute façon se ne seras pas stable même si les modification sont minimes . Dans la ruche cela se passe ainsi et tout apiculteur veille (pour une meilleure qualité de conservation) à ce que son miel soit logé assez vite dans des récipients hermétiques . Il serait incongru de reprocher à quelqu’un de veiller à entreposer ses hausses dans un local assaini avec un déshumidificateur d'air car cela lui coûte de l'argent du travail et la quantité au final est moindre ; par contre la qualité y gagne .
Je signale en outre que certains dans certaines contrée ont aménagés une arrivée d'eau dans l'extracteur pour augmenter la quantité et que en Italie certains apiculteurs étaient obligés à une époque d'humidifier en chambre chaude le miellat de meltcafat car trop sec et trop visqueux pour être extrait sans des pertes conséquentes .
Ce sont tout les procédés industriels comme certaines filtrations ou pasteurisations visant à stabiliser dans le temps des miels de mauvaise qualité qu'il faudrait proscrire . La qualité nutritionnelle s'en porterait pas plus mal car tout ces matraquage altèrent le produit et les arômes seraient un peu plus préservés .
Je suis septique au sujet de ces machines à déshumidifier (vendues par les fournisseurs de matériel de miellerie en France) pour sécher après extraction : que reste t-il en arômes après cela .
Quelle sont les motivations des législateurs du CODEX : établir des règles internationales pour favoriser l'industrie ou pour protéger les consommateurs ?
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- Gilles Ratia
- Visiteur
Et ils osent titrer : "Le futur du miel"...Date de création : 2020
Fondateurs : Darko Mandich et Aaron Schaller
Siège social : Berkeley, Californie, États-Unis
Mission : MeliBio utilise la microbiologie pour cultiver un miel durable et propre qui a le même goût et le même profil nutritionnel que le miel conventionnel. Parce qu'il est produit sans les techniques traditionnelles d'apiculture, son miel ne nuit pas à la diversité des pollinisateurs, en particulier aux populations d'abeilles sauvages et indigènes, qui ont été mises en péril au fil des ans par l'expansion de l'apiculture commerciale.
Web : www.melibio.com
Quant à l'usage du mot "bio" dans le nom du produit et du site, cela laisse plus que rêveur :woohoo:
Si vous voulez suivre le développement de ce produit : buzz@melibio.com
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- theolemeo
- Visiteur
Les miels chinois ne devraient pas être appelés miels pour une simple et bonne raison.
Savez vous comment les "miels" sont produits?
Normalement ces miels ne devraient pas avoir le droit d'êtres vendus en France; même en €urope.
j'ai reçu une délégation chinoise, dont les patrons sont des taïwanais...des gens d 'une certaine taille économique, qui ont des exploitations en chine, en Thaïlande, et dans plusieurs zones d’Asie.
Sous couvert de venir voir comment nous travaillons en France, leur objectif était de me proposer leurs produits, gelée royale, miels de fruits exotiques etc...
donc a un moment nous sommes dans un rucher et je montre mes abeilles, mes ruches, j'expliques comment je procède..et là grand froid...éclat de rire...de leur part.
Je vous expliques
nous sommes en aout, j'ai tout fait pour que les ruches soient pleines, ce rucher à côté de l 'atelier, dans un bois le jouxtant est celui de toutes mes attentions. C'est celui qui a le plus de visites , de soins, pour diverses raisons. Malgrès la sécheresse elles sont au taquet ; les cadres pleins de châtaignier et elles butinent des bruyières erica au moment de cette visite.
et ...les questions que ces gugus me posent, leur mépris va vous étonner..c est ainsi que j ai découvert leur méthode et leur rentabilité.
Tout abords, j ai trop d'abeilles par ruche...je devrai visiter je ne sais pas gérer les ruches.
mes cadres sont pleins de miel...( poru garantir un bon hivernage..); et là carrément ils me disent je gaspille car eux ...
1/ n ont pas de hausses ils font ...une récolte par jour...de nectar/génial ils extraient des cadres plein de couvain puis je voir ensuite sur des videos...
2/ 8 cadres ressemblant au dadant par ruche, et au vu des vidéos étrangement pas énormément d'abeilles...
3/le jus est trés clair, coule comme de l eau...
4/degustation de meil ..trop fort, nos miels sont pas bons..pas un seul ne leur plait; je ne sais pas faire ....
je m'étonnes de cela, et ils m 'expliquent que les exploitations fonctionnent en coopératives, me montrent l usine de deshydratation d'un secteur...une vrai usine de 300 metres de long et haute de 4 etages, ou le nectare arrive par semis et se fait transformer en miel. Des machines énormes a faire palir mr Michmich;;.
je demande pour les levures comment faite vous, car avec du nectar ; le transport sur plusieurs centaines de kilomètres, avec des lots heterogènes, forcement vont fermenter... les producteurs sont quelquefois loin de vos centre coopératives, et là ..il m explique qu ils passent les jus aux ultrasons pour détruire toutes les levures...aiu moment du chargement, il me montre en vidéo le procédé, avec une sonotrode de presque deux métres , dans un circuit de pompage en ligne....le nectar est donc systématiquement pasteurisé aux ultrasons...
Je me suis depuis renseigné auprès d'un géant americain des ultrasons et en effet ce n'est pas de la science fiction, les membranes des levures sont cisaillées jusques dimensions nanométriques, 10 moins neuf, en gros 9 zeros après la virgule, après passage dans ce mixeur ultrasons...ils m'ont aussi expliqué que l ultrafiltration, la séparation des pollens, arômes et pigments étaient de mise, pour obtenir une régularite produit en fonction des désirs du clients final...et que tout restait naturel ...
Pour finir dans certains cas , ils ajoutent des maltes de riz pour bloquer les levures qd les sites de production sont trop loin des voient nécessaires aux gros camions citernes des cooperatives qui siphonent aux ultrasons leurs tanks..
un petit exemple miniature de ces appareils ultrasons ( imaginez plus grand , plus gros , dans des tubes inox, le meil passe autours et plusieurs en batterie parallelle...
fr.aliexpress.com/item/32995112649.html?spm=a2g0s.8937460.0.0.487f2e0erL67Wh
il me disent que je dois pour être rentable envisager de travailler de manière moderne, comme eux et multiplier mes rendements qu'ils trouvent ..minables...mais dont je me satisfait avec 37 kilo de moyenne par ruche.par an.
Le soucis de cette histoire c est que ces jus ne sont pas du miel mais sont acceptes ici en €urope, pourtant si nous francais ou € faisions de même ...nous aurions de gros soucis.
j ai appris toujours lors de ces trois jours d'échanges avec ces chinois, qu'une seule usine de malte de riz produit par mois 300 tonnes de ce sirop malte de riz qui est acheté partout dans le onde par les industries aros alimentaires....et très utilisé pour les edulcorations de miel. le prix par container de 40 pieds, en bidons de 220 litres plastiques bleux ovoides est de 44 cent de $ ..le kilo....
voilà nos concurrents , voilà contre quoi nos autorités €uropeennes ne nos protègent pas....et c 'est une toute petite partie de ce que l on peu savoir et dont ils ne se cachent pas...
par contre nous ennuyer parce que l on trouves des nanos plastiques dans le miel, ou des pourcentage de msirop de 1/100...comme tu le dis apinoire, le but c est de déstabiliser nos métiers et se faire juge et partie ...en faisant les regles.
rappelez vous l affaire lesieur.,
2008 / 40 000 tonnes de surplus d huiles de tournesol ukrainien, qui avaient étaient mélangées a des huiles minérales pour sortir des quotas alimentaire et etre utilisees en industrie ...et surtout pas en alimentaire.
lesieur en avait fait de la mayonnaise...s’était fait rouler ar un négociant...qui comme une certaine viande de cheval , avec des papiers plus vrai que vrai etun peu de corruption, ...en avait fait une huile au dessus de tout soupsons.
les intérêts étaient importants...qu'est devenu cette mayonnaise?
on sait que 40 /100 des miels vendus en € proviennent de chine....
Quid ?
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- mathieua
- Visiteur
Un conte de fées !
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- jww
- Visiteur
le truc c'est que nos etats les laissent importer leur "miel" comme ca en echange de pouvoir aussi exporter du Vin, du Champagne , des parfums des sacs de luxe et tout ce qui peut se vendre en chine voiture y compris c'est un simple ratio de PIB et l'apiculture pese pas des masses dans la balance commerciale , souvent aussi le client cherche des produits pas cher dans les rayons. Ceci par manque de pouvoir d'achat ( la les chinois y sont pour rien ou de maniére indirecte) en angleterre la consommation de "marmite" c'est du sucre avec une enzyme est vendue par tonnes , le sirop caramel est egalement commercialisé et acheté partout par les méres de famille pour mettre sur les crêpes du nord au sud de l'europe. L'importation de produits alimentaires chinois ne se limite pas au miel beaucoup de concentré de tomates (pizza, plats préparés) , haricots, graines de moutarde et autres s'ajoutent a une liste sans fin...
C'est au consommateur de savoir ce qu'il decide d'acheter pour lui. Évidemment faut il encore savoir lire les etiquettes et ce qui se cache sous les vagues appellations du type non EU (et prendre du temps pour le faire) . En tant qu'api le miel que je produit artisanalement cela correspond a un marché de niche du moins en pourcentage , se comparer a des produits bas de gamme ce n'est pas la solution. Je préfère valoriser le travail des abeilles et l'aspect marketing qui doit faire prendre conscience au client de la qualité de ce qu'il achète.
Certains apis ont bien compris cet aspect des choses quand on voit le prix du miel de manuka par example.
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- Gilles Ratia
- Visiteur
www.apiservices.biz/en/articles/sort-by-popularity/2617-guidance-honey-testing-methods
Création de directives complètes pour l'utilisation des méthodes d'analyse contemporaines du miel.
Comme il y a parmi de nombreux membres de l'industrie internationale du miel une confusion ainsi que des conflits concernant la détection de l'adultération du miel, cela aidera une industrie qui lutte pour atteindre l'authenticité et pour surmonter l'adultération et la fraude alimentaire à motivation économique dans le domaine du miel, s'il y a un problème. recommandation systématique et complète basée sur les meilleures connaissances scientifiques actuelles.
Les scientifiques reconnaissent: 1) de nouvelles méthodologies évoluent, 2) les bases de données d'échantillons de miel peuvent être continuellement élargies, 3) des analyses de mélanges doivent être incluses, 4) il est impératif pour une traçabilité plus complète de spécifier les variables qui influencent les profils chimiques et physiques des deux monofloraux et les mélanges de miels, et 5) de nouveaux modes d'adultération émergent. Une plus grande clarté et des conseils devraient être fournis concernant les résultats des tests. Ceci est particulièrement nécessaire pour les nouveaux tests tels que la résonance magnétique nucléaire (RMN) et le HRMS.
Les apiculteurs, les exportateurs, les importateurs, les conditionneurs, les détaillants et les fabricants bénéficieront tous d'une interprétation plus systématique et accessible des résultats des tests.
Il existe actuellement 4 principaux modes d'adultération:
1. L'extraction de miel immature, non affiné, à haute humidité, avec une humidité réduite mécaniquement par l'intervention humaine;
2. Le mélange d'édulcorants étrangers, y compris les édulcorants issus de la bio-ingénierie;
3. L'utilisation de la technologie des résines pour éliminer les antibiotiques, les composants de couleur, les composants d'arôme, les résidus chimiques. La technologie de la résine est également utilisée pour créer l'apparence du miel biologique;
4. L'extraction de pollens intrinsèques ou l'incorporation de pollens étrangers.
L'industrie doit mieux comprendre quels tests sont appropriés pour un mode d'adultération donné. Ils doivent comprendre ces paramètres, variables et profils qui vérifient et / ou quantifient le mode d'adultération en jeu dans l'EMA et le FF dans la sphère du miel.
L'industrie a besoin de conseils pour savoir quelle méthode d'essai indiquera, par exemple, si le miel a été extrait de manière immature. Si la technologie des résines est utilisée pour éliminer le carbendazime, les antibiotiques interdits ou les saveurs offensantes, afin que le miel puisse être vendu comme étant de couleur claire, sans résidu et légèrement aromatisé, quelle est la méthodologie appropriée à utiliser? Si des édulcorants issus de la bio-ingénierie fabriqués en Chine ou en Inde sont utilisés pour réduire les coûts, quel test le révèle?
Grâce aux travaux d'Apimondia, de l'USP, des théoriciens du droit alimentaire, des articles et des conférences, nous sommes arrivés à un stade où il est clair pour tous que l'ancienne technologie des isotopes du carbone est totalement insuffisante. Parallèlement, il est reconnu que la RMN et le SGRH sont très prometteurs pour exposer des modes de falsification qui ne peuvent être trouvés en utilisant d'autres méthodes. La boîte à outils de détection de FF et EMA s'est élargie. Mais il ne doit pas être utilisé partiellement ou de manière incorrecte. Une mauvaise utilisation permet à l'adultération à motivation économique de se poursuivre, mais sous des déguisements nouveaux et plus sophistiqués.
Ceux qui essaient de manipuler et de jouer avec le système ont préconisé l'utilisation d'un outil scientifique, qui n'est peut-être pas bien adapté, pour déterminer une forme particulière d'adultération. En même temps, ils peuvent préconiser un autre outil, mais pas pour l'adultération qui est le mieux exposée par cette technologie.
Dans une ère de traçabilité accrue, il est à la fois possible et nécessaire d'exiger la spécification de ces variables telles que l'origine botanique, l'origine géographique, les conditions climatiques, le moment et les procédures d'extraction, les variables de traitement et les conditions de stockage. L'informatisation contemporaine permet la mise en œuvre d'un système de traçabilité plus complet intégrant plus de variables.
Le Dr Joseph Bowden, qui a travaillé avec le département américain de l'Agriculture, a affirmé que l'informatisation moderne permet une spécification beaucoup plus complète des profils chimiques et physiques de l'approvisionnement mondial en miel. Cela est devenu faisable et souhaitable étant donné la diversité des miels du monde. Les botanistes et les zoologistes mènent régulièrement des recherches pour établir ces profils complets dans leurs recherches sur les genres, espèces et variétés botaniques et zoologiques. Ces variables, trouvées dans la diversité mondiale du miel, comprennent les profils de sucre qui peuvent différer considérablement entre les sources florales, et les rapports isotopiques du carbone.
Ces orientations devraient être dirigées par un groupe d'experts scientifiques indépendants plutôt que par des laboratoires exclusivement privés à but lucratif, car les laboratoires à but lucratif ont inévitablement des éléments de compétitivité entre eux.
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- mathieua
- Visiteur
Alors, c'est l'industrie qui a besoin, qu'elle paye les 50 000 € par an que ça risque de nous coûter !
Ce n'est pas à une Interpro d'apiculteurs, dont une large majorité ne vend pas un gramme a l'industrie, de payer pour que les industriels puissent ensuite faire les malins et argumenter que la norme leur garanti le meilleur miel!
Ils ne se gêneront pas (certains qui trônent a l'Interpro le font déjà) pour affirmer que leur miel industriel est bien meilleur que celui du petit producteur!
Quelle mascarade!
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- Jo19
- Visiteur
Bonsoir,
Les experts et labos indépendants existent-ils encore en France? Quoi qu'il en soit, pour, éventuellement en trouver, je ne pense pas qu'il faille aller vers le public.
Alors, comment faire pour avoir des études vraiment objectives?
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- Péré
- Visiteur
En lisant la traduction de cet aticle , j'ai retenu que ce que l'on appelle miel n'en est pas toujours et que les méthodes analytiques en vigueur laissent des trous dans la raquette par où peuvent passer des faux miels . C'est comme dans le sport (buisness) où les fraudeurs ont souvent une longueur d'avance sur les contôleurs de l'anti-dopage . Les règles doivent forcèment évoluer et il n'est pas sain de ne laisser qu'aux seuls gros intevenants intenationnaux le soin de définir comment on s'assure de la naturabilité des produits . Ils ne pourraient que retenir que les méthodes qui les arrangent dans leurs transactions à travers la planète . En tous les cas j'ai bien compris qu'il s'agit d'un problème mondial et non franco-français comme semble l'évoquer mathieua en évoquant la norme AFNOR et aussi la possible utilisation des fonds de notre interpro pour résoudre les affaires mondiales .
L'AFNOR est une norme française facultative délivrée à qui le veut bien pour peu que le produit ou service réponde à un cahier des charges défini à l'avance . C'est surtout utilisé pour des produits manufacturés mais il serait possible de l'utiliser pour des prodruits issus de l'agriculture comme le miel . En agriculture les intervenants ont préféré utiliser le label rouge .
Je n'aime pas le qualifiquatif "industriel" quand on cause du miel : celà laisse sous-entendre qu'il est fabriqué avec des machines et de la chimie sans les abeilles . Je ne vois pas de différence entre le transfert du fût au pot fait dans un atelier d'apiculteur ou de conditionneur quelle que soit sa taille . Il n'est pas bon de dénigrer à tout va surtout face aux consommateurs (certains ne se gênent pas du plus gos au plus petit) mais on installe le doute chez nos clients doute qui peut se retourner contre l'envoyeur . En matière de magouilles sur le miel en France les rapports de la D.G.C.C.R.F. ont démontré que les brebis galeuses sont aussi chez des gens se réclamant producteurs , même si à mon avis ils n'ont pas atrrapé beaucoup de gros poissons (plus organisés et malins) . Alors lavons notre linge sale en famille et trouvons des solutions pour moraliser le secteur en agissant à tout les niveaux : j'usqu'à APIMONDIA qui peut faire des propositions à la F.A.O. qui il me semble est l'organisme dépendant de l'O.N.U. chargé entre autre de définir ce qu'est un produit agricole (norme interrnationale) comme défini dans le "codex alimentarius" .
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- jww
- Visiteur
L' aldutération des miels c'est autre chose il suffit de trop nourrir par exemple a un moment donné le produit que les abeilles stockent n'a plus d'origine naturelle et les nectars sont bien loin de la hausse, plus raffiné que le coupage grossier au sirop de Maïs et autre adjonctions. Bien souvent le prix est un indicateur de base aussi, comme les carottes au rayon frais du supermarché les plus chéres sont souvent meilleures bien que parfois l'on puisse payer trop cher au vu de la qualité cela peut arriver aussi. Le consommateur qui ne paye rien son pot de miel de 1kg dans une GMS doit bien se douter de ce qu'il achéte, dans la vie on t'explique pas tout et a un moment il faut ne pas etre naif quand on fait ses emplettes, je ne dedouane pas non plus les magouilleurs de leurs responsabilités vis a vis des consommateurs car certains sont trés malins et même des experts pourraient se faire berner.
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- Gilles Ratia
- Visiteur
www.apiservices.biz/en/articles/sort-by-popularity/2640-investigating-fraud-honey-industry
(en anglais).
Et pour suivre le sujet avec des articles intéressants :
www.apiservices.biz/en/articles/articles-honey-fraud
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- Gilles Ratia
- Visiteur
www.apiservices.biz/sites/spmf/enquete_indienne_miel_adultere.pdf
Bonne lecture !...
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- Calluna
- Visiteur
C'est Jojo qui a fait la traduction ?le SPMF :
Où est la version originale, je préfèrerai lire celle-ci.
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