Info sur le sirop
- th1164@gmx.com
- Auteur du sujet
- Visiteur
popol écrit: très intéressant le débat sur le nourrissement des abeilles,
et avant de faire le procès d'un sirop par rapport à un autre, sans doute que la bonne question serait de se demander si tout ceci est bien utile ?
Chez moi près de Marseille ou les apiculteurs-intellos sont aussi rares que les jours sans Mistral, tous les vieux apis (non intellos) rigolent quand ils entendent parler de "sirop pour abeilles", et répondent souvent sur ce sujet un truc tout simple:
"comment on faisait avant que cette invention de nourrir les abeilles soit inventée"
c'est peut être la bonne question ?
moi même qui suis comme tout le monde obligé de produire mes propres essaims , en discutant avec "ces vieux de la vielle" qui généralement ne nourrissaient pas et en m'inspirant de leurs pratiques, je me suis effectivement rendu compte que de commencer très tôt en m'obligeant à nourrir, ça donnait les mêmes résultats que si je reportais un peu (sans nourrir) mais en prenant désormais soin de faire mes essaims en pleine miellée et avec des températures plus favorables,
un des plus talentueux apiculteur de ma région m'à confié un jour: "si sans apport de sirop tes essaims ne sont pas capables de se développer au point de les passer en ruches 5 semaines après pour faire du miel, ne cherche pas midi à 14h, il te faut les changer d'endroit"
c'est, comme on dit, pas tombé dans l'oreille d'un sourd ....., à méditer ?
Effectivement, en 2014, 14000 T de sirop acheter pour 10000 T de miel produit ! On a peu être un problème ?
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- popol
- Visiteur
pour que ensuite ou dans la foulée des affairistes ayant flairés la bonne affaire se soient engouffrés dans ce marché juteux il n'y avait qu'un pas, mais s'interroger si tout ceci est bien nécessaire ou si cette solution est incontournable, ça reste tout de même du niveau de l'apiculteur qui n'est pas non plus obligé de croire qu'une Italienne (ou ses croisements) certes très bonne éleveuse, mais autant consommatrice en toute saison, sera un choix judicieux sous le prétexte qu'un moine célèbre à pu (mais lui par obligation) le faire, il y à un peu plus de 50 ans ?
pour Mathieua,
toutes les régions sont à la même enseigne et les ruchers sont en général tous inférieur à ce qu'ils étaient 40 ans en arrière, il faut certainement plus se questionner sur la rusticité de ses abeilles, sur la valeur de ses emplacements et/ou sur le nombre de ruches à y installer, sans se croire obstinément obligé de nourrir ?
Le plus fort dans tout ça, c'est que cette mode et ces nourrissements tournent presque à l'obsession ou à la manie, à croire que le "A" de l'apiculture commence par ça et que pour être apiculteur il faut avant toute chose, savoir qu'il faut nourrir ses abeilles ?
il suffit de survoler le sujet sur internet et sur les forums, pour se rendre compte de l'énormité du phénomène, qui à mon humble avis ne sert qu'a conserver une multitude de non valeur en permettant au passage d'enrichir les marchands de ces produits ?
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- cdsjo
- Visiteur
Quand je me trouve en contradiction avec une majorité, que ce soit au travers des pratiques ou de la réflexion, je me dis, p.......n tu dois avoir un problème.
Et là, nous sommes en plein dedans. Pour une fois qu'on pourrait parler utilement en "conseillant" à ceux qui n'ont pas encore le virus d'utiliser du sirop avec modération, on prend à contrepied la majorité de nos collègues que ce soit celui qui a une ruche 10 100 ou 1000.
Le réflexe est adjonction incontournable d'additif industriel, avec pour conséquences dépense inutile, tromperie sur la qualité, affaiblissement de la colonie et roule ma poule.
Mon pôvre popol, nous sommes de vieux c....s, incapables d'évoluer, notre existence dans ce mètier doit tenir du miracle.
Non, nous n'avons pas évolué dans ce domaine parce que nous avons connu l'apiculture sans ingrédients, que c'est elle qui nous a formatés, si bien que nous reproduisons toujours les même gestes, avec la même confiance dans l'abeille.
Le milieu a évolué? Certes, il s'est globalement dégradé, amélioré dans quelques situations parfois mais c'est dans les pratiques individuelles comme tu dis qu'il y a problème. Alors quoi, il y a de la m.....e dans le sirop, peut être une bonne nouvelle?
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- gallus
- Visiteur
Mais ceux qui l'ont vécu m'ont raconté.
Dans les années 90, pas besoin de donner du sirop en fin de saison, les moyennes à la ruche sur tournesol étaient fabuleuses
et cela faisait largement office de nourrissement pour l'hivernage.
Certains faisaient l'essentiel de leur chiffre d'affaire sur cette miellée et les ruches avaient tout le printemps et le début de l'été pour se préparer.
Pas besoin de bête de course qui ont déjà fait trois miellées ( colza, acacia, chataignier) comme aujourd'hui.
Dans un tel contexte, le sirop ne servait pas à grand chose.
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- du luy
- Visiteur
Il est trés difficile d' avoir ce genre d'info , surtout que ces additifs ne sont jamais mentionnés sur les emballages et pourtant , ils existent .
Je ne sais pas si ces produits ajoutés , génent ou pas les abeilles , cependant nous avons cessé de les utiliser mais pour d'autres raisons. Nous ne boostons plus nos ruches depuis longtemps et nous avons mis en place sur trois ans un programme pour limiter tout apport . De plus nous n'aimons leur donner du maltose .
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- Pierrolefou
- Visiteur
voila un post qui me fait grandement plaisir !!!!!!! quand j ai choisi mon pseudo c etait pierrolefou ou uluberlu car c est pour ce que l on nous prend quand on a des idées rétrogrades ou arriéré !!!!
ca fait 5 ans je crois que je suis sur ce forum et j ai ete stupéfait de voir les pratiques modernes !!!!!. et la direction que prenait ce metier aussi proche de la nature !!!!
et la on se sent mal car on pense etre completement dépassé !!!! et que l on va finir par se planter !!!!!
finalement les anciens cdjo, popol et les autres on est peut etre pas si c^n que ca !!!!!. :woohoo: a+
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- mathieua
- Visiteur
Moi ça m'intérresse vos trucs de vieux.
Je nourrissait zéro au départ, mais avec 10 colonies y'a pas trop de mal...
Mais autour de moi, tout le monde nourrit et semble me dire que je ne pourrais pas faire sans. (je suis en basse normandie)
alors l'an dernier, et celle d'avant j'ai rien donné en sirop car l'arrière saison le permettait....
Cette année flippe au printemps, pour 40 essaims sur 40 colonies j'ai mit 30 litres...
Petit à petit, j'en met un peu...
Vous me certifiez que vous n'utilisez pas ou peu de sirop?
Si je veux produire des essaims pour en vivre, pour vous c'est possible sans susucre?
J'ai besoin de vos encouragements là.
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- popol
- Visiteur
Comme je l'expliquais plus haut c'est tout à fait possible si on respecte un peu plus l'horloge biologique de l'abeille et tout le monde y trouve aussi bien son compte, un boulot facilité, de meilleures conditions pour les fécondations, etc etc...,
je vais t'expliquer ce qui est possible par chez moi et ce que tu pourras bien entendu extrapoler chez toi: climat/miellée,
si je commence mes essaims mi Mars je suis obligé de nourrir, même si je m'applique à constituer des essaims solides, avec une belle escorte potentielle de butineuses, qui pourraient à première vue logiquement faire le boulot, mais, même chez moi à cette époque les nuits peuvent être encore fraîches et donc les journées pas forcément très longues pour les butineuses, sur les miellées: Amandiers/Romarins, limitées car impérativement liées au beau temps, pas non plus toujours au rendez vous en Mars ?
Si par contre je repousse d'une quinzaine voir 3 semaines, tout est différent, en avril le romarin est en pleine force de miellée, les pollinées ne manquent jamais et grâce aux températures qui à cette époque sont nettement en hausse, les butineuses peuvent gagner plus d'une heure en journée ce qui est colossal au niveau des rentrées et là, sans nourrir d'aucune manière, les résultats sont nickel chrome
que rajouter ? que la constitution des essaims doit être plus rigoureuse ? c'est certain, qu'il faut impérativement choisir des emplacements adéquats, c'est également vrai, mais raconter que sans nourrir ceci n'est pas possible est une contre vérité et je suis prêt à dire que ceux qui prétendent le contraire sont de mauvaise foi et choisissent la facilité.
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- gfass2
- Visiteur
Pierrolefou écrit: bonsoir
voila un post qui me fait grandement plaisir !!!!!!!
Et moi donc!
Merci à Popol et CDSJO. Je pense que tous les apiculteurs de loisir qui pratiquaient le "nourrissement spéculatif systématique" au printemps avec pour seul résultat de voir leurs colonies exploser et.... essaimer, vont également apprécier.
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- happy culteur
- Visiteur
Le pire c'est que cette aberration de donner religieusement du sirop est démonté par nombre de livres, articles qui expliquent très bien ce que tous nous remarquons :
En spéculatif tu ne fais que gagner 15 jours trois semaines sur le développement du couvain ce qui si tu as des abeilles un tant soit peu adapté à ta flore/région tu n'as pas besoin ....Et ce qui peu même te mettre dans la merde...
En nourissement d'hiver si tu as besoin d'en donner c'est qu'il y a un problème en amont sur les emplacements....Je serai quand même plus nuancé car dans certaines région ( au nord ) ?? Le fait du réchauffement climatique qui amène aussi les abeilles à sortir plus souvent ??? Bref.
En tout cas c'est un bon filon pour ceux qui en vendent...Moi parfois j'utilise les fonds de matus pour faire un sirop .....Après je comprend l'impératif économique du type qui doit avoir les colonies prêtes pour telle transu ou les essaims pour les vendre ;( Mathieu dans ton cas sortir des essaims pour toi ton époque de travail ok mais en vendre au mois de juin assez pour rentabiliser le machin ???)
Après y a t-il des produits toxiques dedans :lol: :lol: Heu les gars ils en mettent sans vergogne dans notre bouffe à nous :blink: mais c'est vrai que partout l'agrochimie alimentaire protège les abeilles !!!
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- Michelpuis
- Visiteur
"michelpuis je t'invite a aller chez coco en ce moment et de rester la journée a tirer du sirop tu verra que ce que tu dis est faux il y a des zaza autour demande au type qui se fait piquer toute la journée et qui a peur des bestioles lol"
J'utilise le sirop uniquement pour tremper les cellules royales avant leur intro dans les nucs . Je laisse le pot ouvert sur le rucher pendant 2h et je n'ai pas d'abeilles qui viennent. Ce n'est pas du sirop de chez Coco mais d'une coopérative apicole bien connue de Toulouse et Carcassonne.
J'ai lu que les américains utilisaient massivement du sirop de mais dans toutes les préparations culinaires et fabrications de soda et il semble que ce sirop soit le principal responsable de l'obésité. De là à penser qu'il est utilisé pour la fabrication de sirop pour les abeilles, il n'y a qu'un pas.
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- ZAYA_26740
- Visiteur
mathieua écrit: Salut les vieux débris arriérés.
Moi ça m'intérresse vos trucs de vieux.
Je nourrissait zéro au départ, mais avec 10 colonies y'a pas trop de mal...
Mais autour de moi, tout le monde nourrit et semble me dire que je ne pourrais pas faire sans. (je suis en basse normandie)
alors l'an dernier, et celle d'avant j'ai rien donné en sirop car l'arrière saison le permettait....
Cette année flippe au printemps, pour 40 essaims sur 40 colonies j'ai mit 30 litres...
Petit à petit, j'en met un peu...
Vous me certifiez que vous n'utilisez pas ou peu de sirop?
Si je veux produire des essaims pour en vivre, pour vous c'est possible sans susucre?
J'ai besoin de vos encouragements là.
Bonjour,
Il y a dans des bouquins antérieur à 1800 des recettes pour fabriquer du sirop pour les abeilles! Il semblerait que le monde apicole a toujours été divisé sur ce problème, ceux qui nourrissent, ceux qui nourrissent pas! Mais qui a raison?
Pour info, un vieux apiculteur sur Montélimar, il serait centenaire s'il était encore en vie, 700 ruches, nourrissait d'office ses ruches au printemps, 5 kg de sirop, fabriqué à base de sucre, il prétendait que ses abeilles lui rendrait 5 kg de miel dans la hausse, puisque lui les aidaient à remplir de corps. Mais j'ai bien l'impression que sa méthode était appliquée à notre région, car il y a de sérieux "trous" dans les floraisons printanières.
En clair, fait ton expérience en fonction de ta situation, mais si tu suis tous les avis, tu va tourner en rond!
@+
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- Pierrolefou
- Visiteur
happy culteur écrit: +1 avec tout ce qui est dit.
Après y a t-il des produits toxiques dedans :lol: :lol: Heu les gars ils en mettent sans vergogne dans notre bouffe à nous :blink: mais c'est vrai que partout l'agrochimie alimentaire protège les abeilles !!!
oui c est vrai qu elles sont plus facile a proteger quand elles sont mortes , la elle risque plus rien !!!!
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- du luy
- Visiteur
C'est un phénoméne ancestral connu depuis des siécles et aussi à la mémoire reptilienne . Au moyen age , famines liées aux invasions de rats , les guerres et plus récemment aprés la deuxiéme guerre ( un verre de lait par enfant ) . S'il est évident que le manque d'aliment est un réel souci , de se nourrir ou de nourrir ( ex. les ruches ) en est un également .
Lors des quotas laitiers , les agris donnaient des tourteaux de soja a profusion à leurs betes , et paradoxalement réglaient des amendes de surproduction .
J'ai un ami véto -homéo qui donne , en cas d'obésité , les memes granules au chien qu'au maitre .
Nous sommes toujours dans la méme logique " mange parceque tu vas dépérir " et c'est une des raisons qui fait que l'homme se suralimente et donc suralimente ( pour les apis , les ruches )
A quoi bon booster des ruches au printemps en les engorgeant de sirop alors que c'est de la place pour pondre qu'il leur faut ;
Il est connu que la réserve alimentaire de la France , n'est que de dix jours , une peur de plus !!
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- mathieua
- Visiteur
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- popol
- Visiteur
Je n'ai pas la même perception sur la manière et la mentalité que nos anciens avaient face à leurs abeilles ?
je crois même pouvoir dire que nous étions aux antipodes de ce qui se passe aujourd'hui, j'ai fort heureusement une bonne mémoire et si je fais seulement référence à mes propres souvenirs de gamin en culottes courtes, je me souviens très bien que les caisses étaient littéralement pillées à la récolte et jusqu'a la dernière goutte de miel, sans le moindre souci de ce qu'il fallait éventuellement y laisser pour une quelconque nécessité ?
je peux même rajouter pour ceux qui l'ont oublié qu'il y à encore très peu de temps, la récolte se faisait par extinction de la colonie, ce qui résumait assez vite les besoins à laisser, il ne faut donc pas raconter des salades sur des hypothétiques nourrissements que nos anciens auraient déjà pu imaginer, à ceci, les essaims sauvages au printemps pullulaient et se cueillaient en abondance et ça se passait très bien ainsi, je parle naturellement ici de ce qui se passait en région Provence et il à certainement fallut arriver aux années 50 avec les hivers exceptionnellement rigoureux dont 1956, pour s'apercevoir que si on conservait aux abeilles de quoi, on en retrouvait beaucoup plus au printemps ?
les anciens du forums et de régions différentes, Csdjo, pierrolefou, Deluy et d'autres que j'oublie certainement, qui comme moi peuvent se souvenir de cette époque héroïque, pourront certainement expliquer ce qui se passait chez eux, mais je suis certain que ça confirmera et sera plus proche de ce qui se passait en Provence que de ce nous assistons désormais et pratiquement partout actuellement ?
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- ZAYA_26740
- Visiteur
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- mathieua
- Visiteur
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- ZAYA_26740
- Visiteur
400-500 ans pour accepter la ruche avec hausse, encore autant et le nourrissement au sirop deviendra obligatoire! :woohoo:
@+
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- gallus
- Visiteur
Dans mon enfance, les prés étaient remplis de fleurs.
Aujourd'hui, un pré est une culture comme une autre que l'on sème avec 100% de graminées.
La densité d'abeilles étaient aussi beaucoup plus importantes.
Les hirondelles se nourrissent d'insectes, vous en voyez beaucoup actuellement des hirondelles, martinets ??
Chez moi, aujourd'hui après le chataignier mi-juillet, se sera la disette jusqu'au lierre mi-septembre.
Après la récolte je vois mal mes ruches tenir deux mois sans leur donner du sirop.
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- popol
- Visiteur
faut il également expliquer que le miel fut longtemps moins cher que le sucre, alors de là à imaginer un paysan qui aurait acheté pour donner aux abeilles un produit plus cher que celui qu'il allait en retirer plus tard, ça laisse rêveur ....., c'est tout à fait l'inverse aujourd'hui ou les éventuels fraudeurs peuvent se figurer être gagnant en distribuant du sirop à outrance en supposant que le surplus stocké sera largement revalorisé, ce qui est d'ailleurs complètement faux puisqu'on estime à 7,5kg de sirop (50/50) pour obtenir un kg de miel, (et de quel miel) ?
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- lenazu
- Visiteur
En sortie de l'hiver, c'est Candi pour éviter les famines, surtout quand l'hiver n'a pas été rude comme le dernier que nous avons eu...
J'ai quand même eu des colonies blindées à la sortie de l'hiver qui n'ont pas été nourries qui sont parties plus doucement que les autres mais qui au final m'ont fait de belles hausses de printemps (j'ai fait des EA sur celles-ci).
Au printemps, je ne donne pas de sirop pour stimuler, je galère déjà avec la fièvre de l'essaimage donc cela ne sert à rien pour moi de donner le bâton pour se faire battre.
Ensuite, je récolte fin Juillet et je laisse les ruches faire leurs provisions pour l'hiver...
Si au mois d'Août, je vois qu'elles sont légères (comme l'année dernière), là, je nourris au sucre blanc en attendant le lierre et faire en sorte que s'il n'est pas au rendez-vous, cela ne soit pas la catastrophe.
Inconvénients: Je pourrais récolter plus en nourrissant
Avantages : Moins de boulot (je suis amateur), j'essaie de suivre le cycle de l'abeille.
Petit Bémol : J'ai eu un beau trou de miellée après le colza, 3 à 5 litres de sirop léger n'aurait pas été une mauvaise chose je pense. Toutefois, j'ai des colonies qui s'en sortent, cela veut surement dire que les autres sont des non valeurs
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- happy culteur
- Visiteur
Maintenant oui dans certaines campagnes elles n'ont plus rien a butiner et/ou ne sont peu être pas adaptée à cela. Pas évident de nourrir 5 cadres de couvain quand il fait 40°, que tout est sec ou qu'il pleut et qu'on a pas anticipé cela.
Tu ajoutes des déserts, des produits déversés sur ces déserts, des souches moins adaptées, des parasites supplémentaires ....En fait les sirop sont des perfusions et la quantité que l'on consomme nous donne le pouls de notre métier. On gère ( pour la plupart ) un état de famine en boostant artificiellement nos ruches pour une manne donnée dans un temps donné puis retour à une relative misère.
Quand un élevage perd sa rentabilité calorique,( car combien de tonnes de sirop consommons nous pour une tonne de miel, sans compter les transports, le coût pour cultiver ces céréales ) il n'a plus aucune légitimité et si on réfléchit comme cela il n'y a que la pollinisation qui nous sauverait.
Cela me fait penser aux fermes aquacoles qui utilisent un granulé de farine de poisson pour nourrir des poissons avec une perte de 90 % à chaque fois !!! Aberrant non ?
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- popol
- Visiteur
Heureusement qu'il y à encore quelques vieux pour vous rappeler "avant ces changements",
tu prends le cas des hirondelles, c'est un bon exemple, tu te rends compte que certains endroits étaient carrément à éviter pour les ruches tellement la pression était forte, comment l'imaginer aujourd'hui ?
pour les champs mellifères c'est exactement pareil, jadis les chevaux exigeaient pour leur pitance des espaces importants, mais complètement disparus ou poussait principalement du sainfoin (voir miel du Gatinais) qui même coupé en fin de printemps refleurissait en été et sur lequel les paysans laissaient toujours quelques parcelles pour récolter leurs propres semences, (qui de nos jours s'achètent conditionnées),
dans ma famille ou les ruches ont toujours fait partie du décor, après la récolte d'été, (qui se faisait plus tard) ou comme je l'ai déjà expliqué les ruches avaient été délestées de toute contenance miel, ces dernières pouvaient encore, non seulement se refaire une santé sur les miellées d'automne, mais la plupart du temps elles étaient à nouveau récoltées pour les besoins familiaux puisque le miel d'été (lavande) avait été vendu.
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- happy.bee
- Visiteur
le nourrissement chez l'apiculteur est comme l'engrais chez le céréalier, bon ou mauvais ,il est la conséquence d'une volonté de produire .
Et cette volonté de produire elle vient d'une addiction chez l'homme qui se nomme profit et rentabilité souvent aggravée par un orgueil intellectuel .
Les anciens observaient, comparaient ,communiquaient et respectaient une nature généreuse ou l'abeille n'avait même pas besoin de nous pour vivre .
le sirop que l'on donne aux abeilles me fait penser au soja que l'on donne aux vaches ,chèvres....
Produit a marge serrée, pour faire survivre un individu qui lui en enrichi une poignée sur le dos de celui qui en a besoin(en théorie) au mépris de ceux qui vivent sur le lieu de culture .
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- gfass2
- Visiteur
ZAYA_26740 écrit: Apipaca! Sors de ce corps! :evil: :evil: :evil: :woohoo: :woohoo: :woohoo:
Merci à ZAYA 26740 d'utilier le MP pour chicailler, titiller, provoquer....
On nous donne à partager un échange de qualité, sur un sujet intéressant, émanant de "gens qui savent".... inutile de le polluer. :sick:
Merci au nom de ceux que cela "fatigue"
Cordialement
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- louiseluc
- Visiteur
Si on donne du sirop, c'est surtout pour éviter de donner du miel non?
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- jsgros
- Visiteur
mais comment expliquez vous que dans le matos que j'ai récupéré du papy qui m'a initié à l'apiculture il y a des .. nourrisseurs qui ont au minium 50 ans ???
et le vieux me racontait qu'il les avait depuis 30 ans et que c'est son parrain qui les lui avait donné ???
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- jsgros
- Visiteur
il y a 2 tendance dans les "nourrisseurs"
- la branche "survie" qui ne donnent que lors de disettes quand la survie de la colonie est en jeux
- la branche "spéculative" qui donne en espérant booster la colonie pour produire plus
dans les 2 cas, on donne du sirop ... parce qu'on a pas de miel ou qu'on veut faire des économie ...
a+
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- Richer
- Visiteur
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