Info sur le sirop
- abeille64
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pourquoi auraient elles cette instinct d'amassé parfois plus de 100 kg dans l'année ,si ce n'est pour paré au éventuels aléas climatique? ,équilibre difficile a trouver quand il s'agit de rentabilité
le nourrissement et parfois nécessaire et impératif pour la survie de la colonie, le problème a mon sens n'est pas la ,il est plus dans la qualité de discernement de l'apiculteur entre nécessite et superflus
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- mathieua
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Oui! Involontairement!Richer écrit: Quand au sucre de canne vous vous êtes interrogés sur le taux de matière sèche et les résidus qui vont s'accumuler dans leur ampoule rectale.
J'ai nourrit une fois un rucher en sucre de canne bio... Pensant bien faire...
Au printemps un désastre, chiasse et mortalités énormes...
Savez vous si le sucre de canne blanc est plus digeste?
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- jeanpaul31
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Le nourrissement des abeilles existait déjà dans l'antiquité romaine . Varron, dans son livre sur l'agriculture donne une recette à base de figues bouillies dans de l'eau et transformé en pâte destinée à les nourrir dans les périodes où elles peuvent pas sortir à cause du temps pour éviter qu'elles consomment le miel de la ruche . ( De re rustica, livre III ch XVI ) . Donc rien de neuf, chaque époque fait comme elle peut avec les moyens qu'elle a. ( sirop en 2015 ) Quand aux belles prairies d'il y a 50 ans couvertes de fleurs qui remplissaient de miel les ruches, c'était pas chez moi. Le foin était coupé dès que les premières fleurs apparaissaient sinon il valait rien et le reste des exploitations était en céréales. Si je compare avec cette année, colza puis tournesol en fleurs tout autour de chez moi, effectivement les choses changent, mais c'est plutôt dans le sens davantage de ressources. Je ne nourris pratiquement pas sauf en année de sècheresse exceptionnelle ( il y a quelques années ) . Celà dit, vu mes petits rendements, je ne suis certainement pas un modèle à suivre si on vit du métier d'apiculteur.
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- cdsjo
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Nous faisons plusieurs apicultures dans plusieurs régions, il faut sans cesse l'avoir à l'esprit.
Personne ne contestera la necessité d'utiliser un substitut pour quelqu'un qui produit quantités d'essaims toute l'année sauf à beneficier de miellées permanentes et d'avoir la patience de les laisser évoluer naturellement.
C'est une autre affaire concernant les ruches de production, il peut s'entendre que des régions ont des trous importants entre miellées et ne peuvent transhumer, accidents climatiques peuvent aussi faire necessité, ce sont là des situations exeptionnelles qui ne masquent pas les volumes distribués.
Je tiens pour exact le fait que l'on trouve du sirop dans prés de 20% des miels français analysés par le négoce, y compris jusque dans le tournesol, cette situation n'en finit pas de m'étonner et qui plus est je n'aime pas beaucoup être considéré comme tricheur.
Il paraît que ce sont les moyens scientifiques récemment développés qui permettent cette affirmation, il doit bien y avoir un rapport entre les volumes de sirop distribués et ce que l'on retrouve dans nos échantillons de miel.
J'ai peur qu'une certaine apiculture glisse inexorablement vers un modèle agricole qui pousse tout à l'extrême.
Sommes nous capables oui ou non de produire du miel tout en vivant correctement de ce métier et sans utiliser 1l de sirop? peut être pas et pas partout.
Même question sans utiliser de sirop? Je crois que oui en maîtrisant parfaitement l'équilibre de la colonie et les potentialités du terroir.
Ce qui me fait c...r sur ce sujet c'est que nous bénéficions d'un capital de sympathie et une reconnaissance du public et qu'il ne faudrait pas que des pratiques abusives ruinent notre travail.
A mathieua, je te laisse juge, je prends l'année 2015 parce que ce sont mes souvenirs les plus récents:
2 Juin: arrivée d'un lot de reines - confections des essaims correspondant à partir des langstroth 2c à raison d'1couvain et de 2 miels lesquels sont complétés par 2 bâtis et une cire ; le tout est laissé à son sort.
27 juin au vu des ruchettes qui bavent elles sont transportées à 900m limite tilleul et enruchées le lendemain ; elles resteront dans cet état jusqu'à début septembre et hivernées ainsi. Si il pleut fin juillet, elles recevront une hausse.
20 août (à venir) réception du second lot de reines de renouvellement. Essaims constitués à partir du ruches 2013 de retour du tournesol, retrait de la reine et partage en deux des colonies, une cire ou un bâti pour completer la ruchette, intro et opération terminée.
A la mi-octobre ce lot recevra du candi en quantité de 5kg pour 4 colonies par sécurité. Enruchage fin février 2016.
Pour être complet aucune utilisation de sirop pour la production, exeption juin 2014 où j'ai distribué1/2 litre de 50/50 parce qu'il n'y avait que ducouvain fermé des abeilles et du bois dans mes caisses ; ça les a tenues 1 semaine pour faire la soudure, hormis le miel qu'elles ont dû restocker ultérieurement, la récolte a suivi son cours.
Les choses peuvent être modifiées à la marge en fonction des années, ça ne change rien à la volonté de coller au plus prêt du potentiel offert par la nature.
Je sais qu'il y a des régions plus propices, d'autres qui le sont moins, mais c'est mon fil directeur.
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- ardecho
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evidemment cela dépend des régions mais meme chez moi sur le piémont cévenol ou la flore est extrèmement riche et variée, lorsqu'on a, comme l'an passé et cette année, des printemps exceptionnellement secs et venteux il est difficile d'avoir des ruches prètes pour le chataignier... de meme, si la canicule perdure une fois le chataignier récolté, qu'est-ce qu'on fait ?
depuis 2012 se sont toujours les aléas météo (et souvent des phénomènes exceptionnels) qui me pousse à nourrir.
(ex : les 12° max de mai 2012...)
après on peut transhumer tout le monde, encore faut-il avoir les emplacements où ça mielle, le matériel, et... le temps ! c'est difficile a concilier avec les obligations familiales...
bref, pour moi le plus gros problème ce n'est ni varroa, ni les pesticides mais la météo.
a Mathieu, j'ai toujours nourris au canne bio et je n'ai jamais eu de problème. en plus je l'achète au rayon apiculture de la coop et je connais d'autres apis qui font pareil.......???
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- mathieua
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- Seb.la.bique
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mathieua écrit: @Ardécho : il est roux ou blanc ton sucre?
J'utilise du sucre de canne bio il est roux et vient du Brésil, je le prends chez un grossiste de produit 'bio ( 1,55eur le kilo)
Jamais eu de soucis.
A l automne les ruches se remplissent de lierre, salsepareille , d inule visqueuse, et d arbousier donc pas besoin de les nourrir.....je leur met meme des cires gaufrées en octobre qu elles m étirent et pondent.....
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- gallus
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Seb.la.bique écrit: J'utilise du sucre de canne bio il est roux et vient du Brésil, je le prends chez un grossiste de produit 'bio ( 1,55eur le kilo)
J'utilise du sucre blanc des plaines du nord de la France ( 0,54€ le kilo HT par 25kg), à y réfléchir, qui est le moins bio?
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- Seb.la.bique
- Visiteur
gallus écrit:
Seb.la.bique écrit: J'utilise du sucre de canne bio il est roux et vient du Brésil, je le prends chez un grossiste de produit 'bio ( 1,55eur le kilo)
J'utilise du sucre blanc des plaines du nord de la France ( 0,54€ le kilo HT par 25kg), à y réfléchir, qui est le moins bio?
Du sucre raffiné avec plein de saloperies et des betteraves avec des produitS phytosanitaires
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- jsgros
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- mathieua
- Visiteur
Pour les cires le problème est encore bien pire!
Mais là en l’occurrence, c'est la santé de la colonie la priorité il me semble!
Il faudrait s'amuser à calculer le tonnage de sucre amené par bateau et la consommation du moteur... Et prendre en compte aussi la production de produits phytos qui demandent pas mal de ressources pétrolières... Je ne sais pas le résultat mais je suis même pas certain que la balance penche pour l'un ou pour l'autre!
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- Seb.la.bique
- Visiteur
jsgros écrit: ce que veux dire Gallus c'est que si tu prends en compte le pétrole et les émissions de CO2 nécessaires pour amener ton sac de sucre du brésil dans ton village, l'impact est nettement moins sympa ...
J en suis bien conscient mais c est un autre problème,la canne à sucre ont n en produit pas en métropole. Et puis les gars qui font de la betterave sucrière ont qu'à en faire en Bio.
Déjà que nos pauvres abeilles prennent pleins de produits phytosanitaires quand elles butinent autant éviter de leur en mettre dans le sirop.
Pour ce qui de la cire il faut vraiment faire gaffe à se que l'on prends. A mes débuts en apiculture j ai eu des gros soucis, les abeilles ne voulaient pas l étirer, pire elles la propoliser !!!
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- Frèro-du-43
- Visiteur
Je ne suis pas aussi expérimenté que la majorité des personnes qui échangent sur ce magnifique forum mais du haut de ma petite expérience je mettrai vraiment en doute le terme 'Bio' pour production biologique au brésil. J'aurai du enregistré l'émission sur arte, il y a environ 2 mois qui montrait qu'une production de légume réalisée au maroc avec "leur réglementation bio" pouvait sans problème être commercialisée en france dans les rayons produits issue d'agriculture biologique.
Je vous laisse réfléchir...
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- ardecho
- Visiteur
connaissant un peu l'agriculture en milieu tropical et connaissant aussi le brésil (j'ai passé une partie de ma jeunesse en guyane ) je ne vois pas comment il est possible de rentabiliser une culture quelconque en bio vu la quantité de parasites et de ravageurs de toutes sortes ! et puis dans ces pays une belle liasse permet d'obtenir n'importe quel certification, autorisation ou autre...
maintenant pour être certifié bio ici c'est ce qu'il faut utiliser, point barre. de plus je crois que le raffinage du sucre de betterave c'est vraiment tout sauf clean ! idem pour la culture de la betterave en elle meme. c'est vraiment l'agriculture intensive dans ce qu'elle offre de pire !
alors entre le faux bio qui traverse l'atlantique sur un porte-conteners et le vraiment pas bio produit chez nous on a le choix entre la peste et le choléra...
je sais que dans certains coins d'andalousie on cultive la canne à sucre, peut-être qu'ils en font de la vraiment bio ?
si quelqu'un a des infos...
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- mathieua
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Faudrait voir à pas idéaliser ou trop en demander au "bio"...
C'est juste un cahier des charges à respecter... Point barre...
Après si on veut éviter les transports de marchandises, va falloir arrêter le café, le chocolat, l'essence, le nucléaire, les bananes, les oranges, les citrons...etc...
A moins que le "privilège" d'être regardant sur l'impact environnemental doive être réservé aux "bios", en bons martyr religieusement respectés ou hués selon ses propres croyances...
:silly:
Quoi qu'il en soit, réduire au nécessaire (avec toute la subjectivité que ce mot renferme), les importation me semble un objectif louable.
:lol:
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- Seb.la.bique
- Visiteur
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- ardecho
- Visiteur
@Mathieu : si c'est a mon message que tu réagissait je comprend pas bien... je ne me considère pas comme un martyr du bio, loin de là, et je ne faisais pas non plus une diatribe alter-mondialiste anti-commerce international ! surtout que ce discours je l'entend tellement par chez moi que meme si j'adhère globalement ça commence à me fatiguer :pinch:
je disais juste que quoi qu'on choisisse pour nourrir nos abeilles, ce n'est jamais très sain ni pour elles ni pour la planète...point barre.
comme je le disais je nourris au sucre brésilien et ça ne m'empêche pas de dormir.
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- mathieua
- Visiteur
C'était plus "général", j'ai bien compris ton point de vue sur la question, et je pense qu'on est pas très éloigné de ce côté là!
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