Test + traitement des varroas phorétiques
- apipaca
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Si les résultats sont modestes et la présence de varroas encore importante il est souvent trop tard, selon le protocole adopté de pratiquer encore à un traitement, mais cette situation ne permettant pas de laisser les choses en état, il est souvent envisagé pour beaucoup d’entre nous d’attendre l’arrivé progressive du froid entrainant une restriction ou un arrêt de ponte salutaire pour envisager les fameux traitements hors C1 ??……., en principe il faudra tout de même attendre environ 3 semaines pour que le C1 en cours soit né et pour alors penser agir uniquement sur les varroas Phorétiques restants, ce qui correspond pour beaucoup de régions à peu près à cette époque de l’année.
Pour ce bien faire et pour éviter des traitements systématiques inutiles, tout d’abord l’idée d’un test « performant » qui donnera une estimation assez fidèle de l’état et du % potentiel des varroas encore contenus doit être envisagé, pour ceux qui sont en Bio ceci impose une vigilance particulière et si certains d’entre nous en bio ont quelques solutions à nous proposer ça sera très volontiers ??
par contre pour ceux qui sont en conventionnel, rien n’est plus simple l’insertion du fameux « lange graisseux » avec acaricide bien connu, à ras du plancher et en dessous la population rend encore ce service, toutefois, comme cette pratique exige quand même un minimum d’activité, ce qui n’est pas évident à cette période et selon les régions, si les conditions météo permet l’ouverture, l’insertion (rapide) de 2 bandelettes adaptées pour ces tests et directement dans la grappe donne aussitôt d’excellents résultats observables par les chutes comptabilisées sous plancher aéré ou à défaut sur un lange graisseux posé à même le plancher, faut il rappeler que ce test à cette époque supposée sans ou avec très peu de C1 va donner une perception fidèle des varroas Phorétiques sans obligation d’une estimation de varroas à naître, ce test est donc beaucoup plus réaliste que celui juste après traitement ou la considération de la présence encore importante de C1, impose une multiplication sévère du chiffre des chutes observées (X 150/200) !!
si d’autre membres ont pour ces tests également des solutions, merci d'en faire profiter par leur expérience et pratique,
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- Visiteur
L'an dernier, certains intervenant semblaient douter de l'efficacité de certains lots de bandelettes, j'ai pas suivi si c'était vrai ou supposé. En fait si on traite sans vérifier le résultat, on peut avoir de grosses surprises. :sick:
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- gallus
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Au début je faisais des tests sur toutes les ruches, çà m'a permis de comprendre le mécanisme des chutes.
Puis après pour me rassurer, je faisais un échantillonnage sur qq ruches seulement.
Et maintenant pratiquement plus de vérifications.
Mais si il continue à y avoir un temps doux, je vais refaire des tests, il faut rester vigilant.
Une erreur d'appréciation par exemple est de se contenter d'une seule mesure pour en tirer des conclusions.
Par exemple, le 15 septembre, je mesure 30 chutes en 24H, certains diront, mais c'est catastrophique !!
Sauf que la semaine suivante, çà descends à 15, puis çà tends vers zero.
Par contre si début décembre, je mesure 30 chutes en 24H, là il faudra que je m'inquiète.
La roue de secours, sera alors d'utiliser l'acide oxalique.
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- cdsjo
- Visiteur
Parce qu'elle est située dans une région néfaste au varroa?
Parce que les abeilles sont plus efficaces?
Parce que l'api est nettement plus doué que ses collègues?
Rien de tout cela, la réponse est dans la seconde partie de la question, parce que le protocole de traitement appliqué, années après années, s'est avéré efficace, que l'un des principes de l'apiculteur pour des raisons qui tombent sous le sens est de limiter les interventions qui ne sont pas indispensables.
Un peu d'historique:
Comme pour tous ceux qui sont restés vivants après l'arrivée, les premières années d'infestation ont été un cauchemar: apiculteurs laissés au bord de la route par les organismes officiels, pas de technique de lutte efficace, dés qu'un "médicament" est indiqué il est fait état d'accoutumance, bref une situation qui a conduit à des moyens de défense artisanaux jusqu'à ce que nous disposions d'une feuille de route.
Trois critères principaux doivent être réunis, une efficacité constatée, une facilité d'administration (temps passé sur la ruche) et enfin un coût supportable.
Nous avons utilisé systématiquement l'AO à concentration de 50gr par litre pour 50ml/ruche puis 45gr puis 40 et actuellement 35 toujours pour le même volume, et ceci, pendant l'hiver, au feeling ou plutôt, en notant soigneusement les températures ou journées de pluie les 3 semaines précédent la reprise de ponte.
Ceci est couplé à un traitement fin de miellée qui va d'aout à novembre qui a consisté les premières années a utiliser des supports artisanaux pour des molécules diverses et s'en tient actuellement aux lanières commerciales préconisées.
Alors pourquoi ce traitement hivernal? Pour avoir la paix, pour ne pas vivre dans l'inquiétude d'un dysfonctionnement en cours de saison que l'entreprise ne peut se permettre; c'est une forme du principe de précaution qui répond aussi à la première question posée: à partir du moment où le protocole appliqué est tout à fait efficace, qu'il n'est pas constaté d'anomalie consécutive à cette administration et enfin que le résultat est validé saison après saison, il n'y a plus de raison objective pour se livrer à des tests.
Cela fait donc une petite vingtaine d'années que je ne fais plus de test.
Ceci dit, cela n'est pas un encouragement à ne rien faire, c'est une façon de faire, je me doute bien que le sud est côtier ne peut opérer de la même façon, mais pour tous les autres, nous avons les armes pour être efficaces.
Pour ma part, quitte à provoquer un peu, je dirai que le varroa est un problème qui n'en est plus tout à fait un lorsqu'on arrive à le contenir, juste un peu de temps et un peu d'argent, ce n'est PLUS le problème n° 1 de l'apiculture qui lui demande beaucoup plus.
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- stf
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- apipaca
- Auteur du sujet
- Visiteur
Absolument d'accord avec toi et comme je l'écrivais ci dessus, les traitements systématiques à renouveler n'ont en général jamais rien apporté de bien positifs si ils ne sont pas nécessaires ??
mais pour des raisons que tu n'ignores pas, traitements "soft" ou situation climatique différente selon les régions ou particulière comme cette année en Novembre une intime vigilance est malheureusement à recommander pour beaucoup !!
ceci ne prend pas beaucoup de temps à une époque ou on est pas débordé pour trouver l'excuse de ne pas le faire et ça peut éviter bien des problèmes, voir des déboires pour la saison à venir !!
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- ZAYA_26740
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Mes chers Kamarades, plutôt qu'un long discours:
Enfin! Merci quand même!
@+
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- florian
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Pour le test, quel produit utiliser? Mon véto ne veut pas me vendre de taktic pour les abeilles, il dit que les bandelettes suffisent.
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- stf
- Visiteur
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- apipaca
- Auteur du sujet
- Visiteur
stf écrit: apres une ptite recherche voila ce que j'ai trouvé sur la phoresie
www.myrmecofourmis.fr/phoresie
Bonsoir stf,
pour ce qui nous concerne les varroas appelé communément phorétiques sont ceux qui sont "rapégués" sur nos abeilles et qui se déplacent ainsi prêt à bondir sur la première larve à portée pour s'y reproduire et ou ils seront naturellement plus difficiles à atteindre et à traiter, mais justement l'époque de l'hiver avec l'arrivée du froid permet pour beaucoup de régions soit une nette diminution soit un arrêt de la ponte ce qui rend ces saletés vulnérables puisqu'en traitant à ce moment là on s'adresse efficacement uniquement à la population en visant que les "Phorétiques" et en absence de nouvelle population à venir sur un délai relativement bref !! :woohoo:
@ Florian,
les vétos compréhensifs et en plus"calés" sur les abeilles sont aussi rares que ceux qui sont spécialisé pour les éléphants !! :lol:
mais en plus ton véto sans le savoir te rend service car le Tactic est rarement détaillé, sauf dans quelques bourgades très peuplées en petits ruchers ou certains véto font cet effort, ce qui t'obligerait à acheter (assez cher) une quantité démesurée !!
par contre si 8/10° n'est pas idéal pour une visite, par beau temps non venté, pour seulement ouvrir rapidement et se limiter à soulever le couvre cadre pour placer le test bien au contact de la grappe, ça n'à jamais tué une colonie !!
si tu as un doute que ton ou tes traitements risquent de ne pas avoir donné un résultat satisfaisant, par exemple si sans rien faire tu observes des chutes naturelles et continuelles, tu peux y penser ou si justement tu n'as aucun doute par des chutes significatives, peut être qu'un AO peut s'imposer ??
PS: et si tu n'as pas de solutions d'un api à coté de chez toi qui pourrait te dépanner tu me le dis, je dois pouvoir te poster ça ?
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- Philippe_30
- Visiteur
apipaca écrit: Pour ce bien faire et pour éviter des traitements systématiques inutiles, tout d’abord l’idée d’un test « performant » qui donnera une estimation assez fidèle de l’état et du % potentiel des varroas encore contenus doit être envisagé, pour ceux qui sont en Bio ceci impose une vigilance particulière et si certains d’entre nous en bio ont quelques solutions à nous proposer ça sera très volontiers ??
En bio, il faut soit se contenter du comptage des chutes naturelles, ce qui nous éloigne d'un test "performant", ou bien si les conditions climatiques le permettent procéder au test du sucre glace sur un échantillon d'abeilles.
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- apipaca
- Auteur du sujet
- Visiteur
Philippe_30 écrit:
apipaca écrit: Pour ce bien faire et pour éviter des traitements systématiques inutiles, tout d’abord l’idée d’un test « performant » qui donnera une estimation assez fidèle de l’état et du % potentiel des varroas encore contenus doit être envisagé, pour ceux qui sont en Bio ceci impose une vigilance particulière et si certains d’entre nous en bio ont quelques solutions à nous proposer ça sera très volontiers ??
En bio, il faut soit se contenter du comptage des chutes naturelles, ce qui nous éloigne d'un test "performant", ou bien si les conditions climatiques le permettent procéder au test du sucre glace sur un échantillon d'abeilles.
Bonsoir Philippe,
oui merci, en bio une vigilance extrême s'impose, mais je n'ai plus trouvé le lien concernant ce qui se fait entre autre dans certains pays à partir d'un pain d'abeilles très gras qui dégradé par les abeilles permet un test assez performant,
ça ne doit passer et ne pas poser de problèmes en bio, non ?
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- Philippe_30
- Visiteur
apipaca écrit:
Philippe_30 écrit:
apipaca écrit: Pour ce bien faire et pour éviter des traitements systématiques inutiles, tout d’abord l’idée d’un test « performant » qui donnera une estimation assez fidèle de l’état et du % potentiel des varroas encore contenus doit être envisagé, pour ceux qui sont en Bio ceci impose une vigilance particulière et si certains d’entre nous en bio ont quelques solutions à nous proposer ça sera très volontiers ??
En bio, il faut soit se contenter du comptage des chutes naturelles, ce qui nous éloigne d'un test "performant", ou bien si les conditions climatiques le permettent procéder au test du sucre glace sur un échantillon d'abeilles.
Bonsoir Philippe,
oui merci, en bio une vigilance extrême s'impose, mais je n'ai plus trouvé le lien concernant ce qui se fait entre autre dans certains pays à partir d'un pain d'abeilles très gras qui dégradé par les abeilles permet un test assez performant,
ça ne doit passer et ne pas poser de problèmes en bio, non ?
Bonsoir,
Je voudrais bien pourvoir te répondre, mais j'avoue que je ne saisi pas bien le principe.
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- apipaca
- Auteur du sujet
- Visiteur
j'avais lu que ce pain d'abeille posé sur les cadres en dessus la grappe, permettait de remarquables résultats car en le défaisant ça agissait sur les abeilles par contact et provoquait la chute massive des phorétiques de la population !!!
je vais essayer de retrouver ça, c'est très répandu dans certains pays et peu chez nous, ça par contre je le sais !! :lol:
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- wLz
- Visiteur
cdsjo écrit: pendant l'hiver, au feeling ou plutôt, en notant soigneusement les températures ou journées de pluie les 3 semaines précédent la reprise de ponte.
Bonjour cdsjo, je n'ai pas compris ton calcul, pourrais-tu préciser?
Par chez nous, le temps est devenu automnal le 21/11, j'estime que le bon moment se situera donc vers le 12 décembre, bien que la douceur actuelle m’inquiète un brin.
Tu raisonnes différemment?
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- Philippe_30
- Visiteur
apipaca écrit: C'est selon le principe repris par Apilifevar, à base d'HE , à priori c'est Bio ???
j'avais lu que ce pain d'abeille posé sur les cadres en dessus la grappe, permettait de remarquables résultats car en le défaisant ça agissait sur les abeilles par contact et provoquait la chute massive des phorétiques de la population !!!
je vais essayer de retrouver ça, c'est très répandu dans certains pays et peu chez nous, ça par contre je le sais !! :lol:
Apilifevar c'est bio ou peut être pas, mais c'est bien autorisé en apiculture biologique.
Finalement, pourquoi ne pas essayer ton propre mélange d'huiles essentielles (bio de préférence), car si un tel mélange ne permet pas d’éradiquer un nombre suffisant de varroa pour être utilisé comme traitement, en revanche il est certain que ces mélanges d'HE provoquent une chute importante des varoas phorétiques. De plus un mélange d'He ne peut compromettre la certification.
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- concors
- Visiteur
apipaca écrit: Si le (ou les) traitements de fin de saison ont bien été fait et surtout dans le but de relativement bien fonctionner, on ne peut pas rester que sur des suppositions et la majorité d’entre nous auront procédé par différentes manières à des tests de contrôles après traitement pour en estimer le bon résultat, en principe ceci doit être fait dès que possible dès que tout traitement terminé, afin d’être sur de pouvoir permettre aux dernières naissances d’automne de fournir des abeilles jeunes saines dont le rôle sera d’assumer la reprise de début d’année et dont dépendra en grande partie la réussite de la prochaine saison !!
Si les résultats sont modestes et la présence de varroas encore importante il est souvent trop tard, selon le protocole adopté de pratiquer encore à un traitement, mais cette situation ne permettant pas de laisser les choses en état, il est souvent envisagé pour beaucoup d’entre nous d’attendre l’arrivé progressive du froid entrainant une restriction ou un arrêt de ponte salutaire pour envisager les fameux traitements hors C1 ??……., en principe il faudra tout de même attendre environ 3 semaines pour que le C1 en cours soit né et pour alors penser agir uniquement sur les varroas Phorétiques restants, ce qui correspond pour beaucoup de régions à peu près à cette époque de l’année.
Pour ce bien faire et pour éviter des traitements systématiques inutiles, tout d’abord l’idée d’un test « performant » qui donnera une estimation assez fidèle de l’état et du % potentiel des varroas encore contenus doit être envisagé, pour ceux qui sont en Bio ceci impose une vigilance particulière et si certains d’entre nous en bio ont quelques solutions à nous proposer ça sera très volontiers ??
par contre pour ceux qui sont en conventionnel, rien n’est plus simple l’insertion du fameux « lange graisseux » avec acaricide bien connu, à ras du plancher et en dessous la population rend encore ce service, toutefois, comme cette pratique exige quand même un minimum d’activité, ce qui n’est pas évident à cette période et selon les régions, si les conditions météo permet l’ouverture, l’insertion (rapide) de 2 bandelettes adaptées pour ces tests et directement dans la grappe donne aussitôt d’excellents résultats observables par les chutes comptabilisées sous plancher aéré ou à défaut sur un lange graisseux posé à même le plancher, faut il rappeler que ce test à cette époque supposée sans ou avec très peu de C1 va donner une perception fidèle des varroas Phorétiques sans obligation d’une estimation de varroas à naître, ce test est donc beaucoup plus réaliste que celui juste après traitement ou la considération de la présence encore importante de C1, impose une multiplication sévère du chiffre des chutes observées (X 150/200) !!
si d’autre membres ont pour ces tests également des solutions, merci d'en faire profiter par leur expérience et pratique,
Bein moi j'ai compté les langes de 200 ruches et je me suis aperçu que certaines ruches à un varroa jour avez quelques abeilles à ailes atrophiées donc à partir de 1v/j vaut mieux re-traiter et au pire au printemps.
Sinon certaines ont moins de 1 varroa/j mais beaucoup de couvain et je pense que l'infestation est la même mais avec plus de varroa cachés sous les opercules.
Alors c'est comme de l'art ce traitement finalement.
A
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- concors
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Attention les he c'est bien mais c'est pas assez fort pour les varroas. Méfier vous !!!!!!Philippe_30 écrit:
apipaca écrit: C'est selon le principe repris par Apilifevar, à base d'HE , à priori c'est Bio ???
j'avais lu que ce pain d'abeille posé sur les cadres en dessus la grappe, permettait de remarquables résultats car en le défaisant ça agissait sur les abeilles par contact et provoquait la chute massive des phorétiques de la population !!!
je vais essayer de retrouver ça, c'est très répandu dans certains pays et peu chez nous, ça par contre je le sais !! :lol:
Apilifevar c'est bio ou peut être pas, mais c'est bien autorisé en apiculture biologique.
Finalement, pourquoi ne pas essayer ton propre mélange d'huiles essentielles (bio de préférence), car si un tel mélange ne permet pas d’éradiquer un nombre suffisant de varroa pour être utilisé comme traitement, en revanche il est certain que ces mélanges d'HE provoquent une chute importante des varoas phorétiques. De plus un mélange d'He ne peut compromettre la certification.
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- Philippe_30
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concors écrit:
Bein moi j'ai compté les langes de 200 ruches et je me suis aperçu que certaines ruches à un varroa jour avez quelques abeilles à ailes atrophiées donc à partir de 1v/j vaut mieux re-traiter et au pire au printemps.
Sinon certaines ont moins de 1 varroa/j mais beaucoup de couvain et je pense que l'infestation est la même mais avec plus de varroa cachés sous les opercules.
Alors c'est comme de l'art ce traitement finalement.
A
Raison de plus pour penser que le comptage des chutes naturelles n'est pas toujours le reflet de la réalité.
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- clemars
- Visiteur
Cette année j'ai traiter comme d'hab avec les lanières apivar.
Protocole respecté , début de traitement en aout.
Dév=but novembre j'ai fais un traitement flash amitraz .
Comptage sous 5 ruches sur 25.
résultat :
4 ruches avec entre 1 et 4 varroas après 24h.
1 ruche avec 120 varroas !!!
La seule différence c'est que la ruche au 120 v est un essaim" sauvage " récupérér au printemps mais traité de la même façon.
Que penser de ce résultat???
Je dirais que les lanières sont efficaces sur des ruches tratées régulièrement et moins sur les essaims , je me trompe ?
Une année j'ai essayé aussi de ne pas traiter un rucher entier en me disant comme beaucoup d'amateurs , les abeilles sauvages , etc etc .
bilan : rucher de 7 ruches , 6 de mortes , pas de pertes dans les autres ruchers .....
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- cdsjo
- Visiteur
Bonjour, j'ai les mêmes références que toi.
La date de départ est pour moi le 21 donc j'observe le temps qu'il fait depuis, on nous annonce des températures un peu trop élevées (jusqu'à 20°), quoi qu'il arrive on commencera à partir du 11 ou du 12 parce qu'il n'y aura pas de séance de rattrapage, trop tard, dés que les jours allongent la ponte reprend.
Un autre facteur de reprise de ponte éventuelle est la disponibilité de pollen, le noisetier devrait commencer dans une grosse quinzaine, d'ici là, il n' a rien.
Quelqu'un a questionné sur la position en grappe ou pas; en fait,sauf à ouvrir les colonies avec une température avoisinant les 9°, les comportements diffèrent, certaines colonies sont en grappe et d'autres non.
Si j'ai le choix, j'essaie d'intervenir vers les 10 à 12° de façon à ne pas trop refroidir la colonie (ça c'est mon côté amateur) et surtout que le colonie encore en grappe va permettre de visualiser très exactement le volume d'abeilles à traiter et de ne pas surdoser; un autre avantage de cette position est de laisser en évidence le haut des cadres non occupés et d'envisager de poser un candi ou pas puisque l'on n'interviendra plus jusqu'à la visite de printemps deux mois à deux mois et demi plus tard.
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- gallus
- Visiteur
clemars écrit: Bonjour à tous ,
4 ruches avec entre 1 et 4 varroas après 24h.
1 ruche avec 120 varroas !!!
La seule différence c'est que la ruche au 120 v est un essaim" sauvage " récupérér au printemps mais traité de la même façon.
Que penser de ce résultat???
J'ai dejà observé ce phénomène avec des ruches de même origine, ayant subi les mêmes traitements passés.
Pas d'explication, sinon elle peut s'en sortir l'année suivante.
Je ne traite qu'à l'apivar, rien d'autre.
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- happy.bee
- Visiteur
il y a aussi la propolisation toutes ces petites choses ajoutées , peuvent parfois créer des différences significatives .
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- Farges
- Visiteur
@cdsjo, peux-tu préciser quel est ton critère météo pour :
- supputer un début d'arrêt de ponte
- être sûr qu'il n'y a pas eu de reprise temporaire de ponte dans les 21 jours qui suivent la date d'arrêt supputée
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- cdsjo
- Visiteur
Au début, il y a peut être 20 ans, je ne savais pas.
Il a été necessaire au départ d'ouvrir la presque totalité des ruches pour savoir à quel stade elles en étaient et ainsi de suite.
Progressivement j'ai diminué le nombre de contrôles, quelques ruches au hasard donnant une photographie de l'ensemble des ruchers et toujours dans ce rythme, j'en suis arrivé à commencer le traitement avec pour élément déclencheur l'observation de la météo précédent les 21 ou 25 jours.
L'an dernier par exemple, les interventions ont eu lieu entre Noël et 1er de l'an.
Ce vécu qui permet d'opérer dans des conditions satisfaisantes a nécessité du travail et des tatonnements; il y a eu aussi la chance de pouvoir communiquer avec des collègues exerçant dans la région, les observations des uns bénéficiant aux autres, d'où l'impératif d'échanger dans tous les dommaines entre personnes ayant pour objectif principal la production de miel.
Attention, sur 5 ou 600 colonies peut être que quelques unes auront entamé une ponte, on est dans la recherche d'une plus grande efficacité possible, mais pas dans l'absolu.
Au fait lorsque j'ai, comme mes collègues locaux, commencé à ouvrir les ruches en plein hiver, c'était une hérésie pour le monde d'apicole de l'époque, et necessité faisant loi, c'est devenu une routine ; comme quoi.......
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- happy.bee
- Visiteur
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- Farges
- Visiteur
Que ce fut un gros travail de trouver le critère météo permettant de limiter le nombre d'ouverture de ruches, je l'entend bien.
C'est pour ça que je me demande quel a été le résultat de ce gros travail, pour éviter à tous ceux qui pratiquent l'ao hivernal, de se le refader. Ou en tous cas pour donner des pistes pour l'adapter en fonction des régions/floraisons.
Est-ce que ce critère porte sur les températures minimales, maximales, tient compte des floraisons...?
Pour ma part, je traite entre noël et jour de l'an, sans me poser de question. Mais l'année où la fenêtre sera là plus tôt et que le redoux arrivera avant noël, je me ferai avoir.
D'ailleurs, dans ton secteur, y a-t-il des floraisons hivernales ?
Ici (centre var), il ne reste plus que les diplotaxis/fausse roquette, pas d'argelas.
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- cdsjo
- Visiteur
Je me suis mal exprimé.
Ce n'est pas le fruit d'un gros volume de travail mais d'une observation sur plusieurs années à faire la corrélation entre des données météo (mini - maxi - nombre de jours de pluie et ce qui se passe au niveau de la ruche dans ces conditions, il y a également le visuel de la planche de vol lors des sorties.
Sinon, pas de floraison, les ruchers sont stationnés en campagne. Une bascule (ADAAQ suivi de miellées Capaz n°5) sert d'indicateur pour 4 ruchers stationnés sur le secteur.
Pour ce qui est de supputer (j'aime bien le terme), je te rassure, à ce niveau là c'est interdit, et c'est interdit pour tout ce qui concerne les passages obligés menant à un objectif souhaité, chez moi 20t.
Ce qui pourrait te sembler dilettantisme (parce que je ne contrôlerai pas en permanence chaque étape) n'est que le résultat d'une vie de pratique qui donne des certitudes (même si quelquefois je me plante) et permet de mettre de côté certaines interrogations et toute intervention non indispensable.
Ce qui est le plus compliqué est d'acquérir un socle de compétences et de le valider sur le terrain parce que chaque année étant différente, ce que tu sais peut ne pas s'avérer efficace une ou plusieurs saisons données.
Deux solutions pour y parvenir, accumuler les années d'expérience ou rester à proximité d'un api qui les possède.
Pour ma part la réussite éventuelle passe par la définition d'un objectif (tant de tonnes), qu'est ce que je dois faire impérativement pour y parvenir, qu'est ce que je dois éviter.
La maîtrise de l'infestation du varroa étant incontournable, il a fallu jongler entre plusieurs possibilités, pour moi, il est inconcevable de se contenter d'un seul traitement lanières, ensuite il y a le souhait de trouver un équilibre pour que le traitement AO ne soit que bénéfique.
A zaya
Désolé, j'ai encore été un peu long mais tu as le choix entre me zapper ou faire preuve de mansuétude pour une entrée dans le grand âge.Cldt
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- Farges
- Visiteur
Ce n'est pas le fruit d'un gros volume de travail mais d'une observation sur plusieurs années à faire la corrélation entre des données météo (mini - maxi - nombre de jours de pluie et ce qui se passe au niveau de la ruche dans ces conditions, il y a également le visuel de la planche de vol lors des sorties.
Je voudrais seulement savoir quelle est la nature de la corrélation que tu as établie.
Merci.
PS : par supputer, j'entends "connaître indirectement", pas "imaginer". "évaluer une quantité d’après certaines données", cf fr.wiktionary.org/wiki/supputer
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- cdsjo
- Visiteur
-la race et la souche des colonies
-la raréfaction voire la diminution des ressources
-les conditions climatiques (températures insuffisantes, pluviométrie) qui rendent l'exploitation des ressources impossible.
-le raccourcissement de la journée (que l'on peut exprimer autrement)
et d'autres facteurs plus rares qui ne concernent pas la période actuelle.
Je prends donc ces facteurs extérieurs et je les mets en correspondance avec mes colonies et la situation de mes ruchers ( à 15km à vol d'oiseau 7° de différence de température peuvent exister et des dizaines de mm d'eau etc..)
A raison de 2 ruchers ou 2 et demi par après midi, il faut 6 jours environ pour traiter l'ensemble du cheptel, l'ordre sera déterminé par toutes ces observations.
Pour venir directement à ce qui t'intéresse, cette année, peut être pour la première fois, les conditions risquent de ne pas être remplies du moins incomplètes et risquent de rendre l'opération en partie inéfficace du moins pour les ruchers placés en piémont.
Je sais, pour l'avoir constaté, qu'il y a un risque de reprise de ponte à compter de la période 20-25 dec, comme il est hors de question de ne pas traiter, ce sera à partir du 12 mais avec un peu d'inquiétude quant au résultat ; si cela préfigure le changement climatique, c'est une épine de plus au pied.
J'avais bien compris la supputation, je voulais t'assurer qu'il m'importe que seule la météo soit une source de perturbation dans le déroulement de la saison, ce qui est du facteur humain, chaque intervention est pesée mesurée validée ou pas, modifiée si nécessaire (d'où l'utilité du vécu).
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