Les risques en apiculture
- du luy
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Les prises de risques ne sont pas les mémes . Juste un petit exemple pour la créaton de ce nouveau sujet . Le pollen .
Sachant que la production de pollen augmente sensiblement la perte de ruches à cause des fécondations naturelles éventuelles , faut-il s'interdire de le faire pour cela ,
Est-ce un risque ?. Evidemment que non . C'est bien là qu'intervient la connaissance liée à cette production , des centaines d'apis produissent du pollen , ont-ils pris un risque ? . Ce sont trés souvent la méconnaissance et les peurs qui servent de justifiants a ne pas faire ceci ou cela .
Il n'est pas rare de voir ou d'entendre des apis qui se réfugient dérriere des anciens , des collégues et qui n'osent pas s'engager dans autre chose de différent .
Il n'est pas non plus dangereux de faire de l'élevage de reines , de la gelée , de la propolis , il suffit de s'enquérir d'apis compétents pour l'acquisition des connaissances et du marché .
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- morgan
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une mauvaise météo a certains moments de l'année peut etre un risque sur l'état sanitaire des colonies et leur développement, le sirop ne remplacera jamais une rentrée de nectar et pollen diversifiés gage de bonne santé chez l'abeille
on l' a vu en 2013 et 2014 des printemps trop pluvieux et froid entrainent une baisse de productivité importante
voila pour moi les principaux risques du métier quand on a pas une roue de secours (conjoint qui travail a l'exterieur, rente immobiliere, pluri-activité,etc...)
le cumul de trop bonne année apicole peuvent faire chuter le prix du miel, et enrayer certaines prévisions a court ou moyen terme
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- cdsjo
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Il n'y a pas grand chose d'inscrit dans le marbre, il y a même une grande volatilité qui fait que ce qui semble valable maintenant ne l'est plus quelques années plus tard.
Le miel de châtaignier par exemple était déconsidéré, ce n'est plus le cas, même en se concentrant sur la production de miel, en fonction des modes et des prix il a fallu évoluer.
De fait, le seul risque est de n'avoir qu'une corde à son arc, le marché des essaims et des reines peut lui aussi devenir problématique, les prix du pollen fluctuent, ceux du miel aussi.
La logique sécuritaire voudrait que l'on fasse plusieurs choses pour limiter les risques, pourtant il n'aura échappé à personne que nous vivons une époque de spécialisation, parce que les choses sont de plus en plus complexes et qu'il est difficile d'être efficace dans tous les domaines.
Pour en revenir à ce qui nous préoccupe, le choix dépendra de la personnalité de chacun, si on est audacieux, on prend une direction et on fonce, si on est plus prudent on ne mettra pas tous les oeufs dans le même plat.
Il y a un autre facteur non négligeable, c'est l'équilibre de la charge de travail de façon à ne pas se trouver alternativement en surchauffe puis au chômage technique, faire en sorte que ce métier reste une passion, ce n'est pas rien.
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- jc
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Ceci est valable dans toutes les professions . Il n'est plus rare aujourd'hui d'avoir eu plusieurs professions dans une carrière et une bonne formation de base donne une meilleure aptitude à évoluer .
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- du luy
- Auteur du sujet
- Visiteur
Nous faisons du pollen depuis 42 ans . Lorsque j'ai commençé l'apiculture , les apis qui faisaient du pollen disaient avoir entre 20 et 25% de perte .Maintenant cela s'est amélioré avec les connaissances ( changement de reines plus fréquents , donc moins de naturelles ).
Lorsque tu travailles avec des trappes , tu as 1 sortie ou entrée de males sur chaque coté . Normalement ces 2 trous à la base de la trappe servent aux males mais aussi aux vierges qui sortent et fécondées qui rentrent et aux abeilles qui évacuent les abeilles et males morts à l'intérieur de la ruche .
Si tu es palettisé il te faut faire attention aprés une transhumance à ce qu'un ( au moins ) des deux cotés soit ouvert sinon pas d'entrée possible pour une reine nat fécondée et étouffement de la ruche par un amas d'abeilles et de males morts derriére la grille à pollen .
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- ardecho
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cdsjo écrit: Il faut produire ce que le marché demande, y nada mas, sauf, sauf si c'est un hobby.
Il n'y a pas grand chose d'inscrit dans le marbre, il y a même une grande volatilité qui fait que ce qui semble valable maintenant ne l'est plus quelques années plus tard.
Le miel de châtaignier par exemple était déconsidéré, ce n'est plus le cas, même en se concentrant sur la production de miel, en fonction des modes et des prix il a fallu évoluer.
De fait, le seul risque est de n'avoir qu'une corde à son arc, le marché des essaims et des reines peut lui aussi devenir problématique, les prix du pollen fluctuent, ceux du miel aussi.
La logique sécuritaire voudrait que l'on fasse plusieurs choses pour limiter les risques, pourtant il n'aura échappé à personne que nous vivons une époque de spécialisation, parce que les choses sont de plus en plus complexes et qu'il est difficile d'être efficace dans tous les domaines.
Pour en revenir à ce qui nous préoccupe, le choix dépendra de la personnalité de chacun, si on est audacieux, on prend une direction et on fonce, si on est plus prudent on ne mettra pas tous les oeufs dans le même plat.
Il y a un autre facteur non négligeable, c'est l'équilibre de la charge de travail de façon à ne pas se trouver alternativement en surchauffe puis au chômage technique, faire en sorte que ce métier reste une passion, ce n'est pas rien.
tout à fait d'accord,
moi qui était à fond sur la gelée-royale, je vais ralentir de ce coté là et essayer de faire plus de miel car la demande de gelée diminue (ainsi que les prix) tandis que la demande de miel local augmente...
il y a encore 3 ans la gelée c'était l'eldorado, je refusait des clients et imposait mes tarifs :S
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- morgan
- Visiteur
ça peut etre un risque pour le pro qui vend tous sur le marché, et qui voit ses ventes s'écroulaient au profit d'autres apis
cette année pas mal ont fait des essaims, vont ils se vendre comme avant pas sur
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- max16380
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faudrai fixer des prix mini en accord avec tous le monde pour devenir cohérent si on veut pas tuer le marché ...
y'a le meme soucis avec les truffes en ce moment avec des types qu'en vendent a 200 euros le kg pour soi disant des truffes francaise qui viennent d'espagne mais vendu comme truffe du perigord bien sure.
je sais pas ou on va, mais pas dans le bon sens a mon avis, surtous si tous le monde se met des batons dans les roues.
meme certain gros négociants tirent la langue alors qu'on produit sois disant pas assez de miel en france.
on nage en plein délire j'ai l'impression...
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- Julien46
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- abeille64
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nous faisons des marchés a plus de 50 km pour êtres seul ,et ne pas emmerder les collègues , c'est vraiment gonflant de se démener pour essayer de valoriser sa production ,et se faire concurrencer par des gens qui n'ont aucun scrupule a brader leurs miel!
les gens,souvent , ne comprennent pas ... je leur donne l'exemple suivant: si les jardiniers qui ont 3 salades en trop venaient les vendre sur le marché moins chères que les producteurs ils se feraient virés vite fait
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- jc
- Visiteur
Je ne pense pas que l'on puisse généraliser sur les amateurs qui bradent leur miel .
Je suis amateur et je pense vendre au prix du marché. Quand j'ai commencé à faire le marché, il y a 3 ans j'ai questionné des responsables de mon syndicat afin de connaitre les prix moyens.
par ailleurs je vois autour de moi des prix d'amateurs ou de pros semblables.
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- ardecho
- Visiteur
j'en ai rencontré qui me disaient brader parce que par ici les gens n'ont pas beaucoup de sous !
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- stf
- Visiteur
on veux qui regule le marché lol...
il y a truc que je comprend pas comment une amateur qui n'est pas cotisant solidaire peut vendre sur les marches??
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- stf
- Visiteur
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