L'agriculture se languit de ses pollinisateurs

www.journaldelenvironnement.net/article/l-agriculture-se-languit-de-ses-pollinisateurs,66360

Un joli pavé de l'ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement )

www.anses.fr/fr/system/files/SUBCHIM2015SA042.pdf

Qui va gagner... Ségolène ou Stéphane? :whistle:

Extrait..... " Dans un avis publié le 12 janvier, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) recommandait un durcissement des conditions d’utilisation des néonicotinoïdes, toxiques pour les abeilles. Alors que la France est favorable à une extension du moratoire européen, mais que la future loi sur la biodiversité devrait faire l’impasse sur le sujet, la ministre de l’écologie Ségolène Royal s’est engagée, jeudi 21 janvier lors d’un colloque de l’agence sur les perturbateurs endocriniens, à ce que «les recommandations de l’Anses [soient] appliquées», «en partenariat avec la profession agricole». Le ministre de l’agriculture Stéphane Le Foll, peu adepte de l’interdiction, entend quant à lui créer un groupe de travail sur les recommandations."

Concernant la pollinisation en milieu d'agriculture intensive, il y a une contradiction apparente.

Un discours nous dit que la pollinisation est indispensable et on nous montre ce que serait le monde sans pollinisateur, un monde bien triste. On ne mangerait que des céréales. Beurk !!!

Paradoxe, dans les champs, tout est réuni pour que les insectes pollinisateurs même les abeilles, disparaissent: destruction des haies, monoculture, produits chimiques.

Alors?
Et bien voilà, les insectes pollinisateurs sont indispensables pour la production de semences et notamment la production d'hybride. Mais cela représente de faibles surfaces et on peut les produire ailleurs qu'en France.
Les hybrides sont la clés de voute de l'agriculture intensive: ils sont plus performants et ne se resèment pas.
Mais pour la production intensive et bien les insectes pollinisateurs ne sont plus indispensables: autofécondation, fécondation par le vent sont amplement suffisants et peuvent se faire dans un environnement complètement dégradé.

A partir de là, on comprends donc qu'il y a deux types d'agriculture qui doivent cohabiter: semences, production.
Les insectes pollinisateurs ne sont donc pas indispensables partout et seulement dans des espaces restreints.

Ceci explique que les plus gros producteurs de semences sont très attachés aux insectes pollinisateurs.
Mais pas partout, ce qu'ils oublient de préciser et cela change tout et permet alors de comprendre que l'on n'en a pas fini avec les insecticides.
Moralité, l'ANSES peut pondre tous les rapports, tant que la baisse, la disparition des insectes pollinisateurs n'affectera pas la production agricole à l'usage des humains, il ne se passera rien. Et rien ne se passe.
Les ministres ne sont que des marionnettes sans aucun pouvoir.
Le vrai patron, en France, c'est Xavier Beulin, lisez le lien, c'est passionnant: fr.wikipedia.org/wiki/Xavier_Beulin
Sur ce sujet, il a été très clair: "le métier des agriculteurs, c'est de nourrir la France".
Pas de faire de la bobo-écologie pratiquée par le gouvernement à usage médiatique.

Cela me fait penser à un texte étudié au lycée où dans une assemblée romaine un de ses membres avait crié " l’ennemi est aux portes de la ville et l'on délibère...."
Chez nous , c'est pareil , c'est évident que ces produits TUENT et l'on crée ENCORE des commissions pour savoir ...

Vous voulez enterrer le sujet ? créez une commission .