Engouement pour l'apiculture
- abeille64
- Visiteur
delpe12 écrit: comment se plaindre de cet engouement?? si vous aimez vraiment les abeilles cela devrait être plutot une bonne nouvelle comme le dit GLANZER...... apres j ne comprend pas l'histoire de stock plein en 2015 alors que la france importe tjrs plus de miel....Si les prix baissent c peut etre parce qu'il y a plus d'import.....
c'est n'est pas du succès qu'a l'apiculture qu'il est question ,mais de la concurrence déloyal par des gens pour qui l'apiculture est un hobby ,qu'il y est pleins de gens qui ce passionnent pour le cette activité me réjoui
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- morgan
- Visiteur
moi pas de soucis pour vendre mes futs cette année(j'ai pas une grosse production non plus), je crois juste que le marché en miel français plafonne a 15000/20000t de miel français et que les 20000t restantes sont des miels d'importation car le marché est comme çaAux ruchers du vexin écrit:
delpe12 écrit: comment se plaindre de cet engouement?? si vous aimez vraiment les abeilles cela devrait être plutot une bonne nouvelle comme le dit GLANZER...... apres j ne comprend pas l'histoire de stock plein en 2015 alors que la france importe tjrs plus de miel....Si les prix baissent c peut etre parce qu'il y a plus d'import.....
non pour les stocks 2015, ce sont simplement que les négociants ont acheté massivement à l'est , en Amérique du sud, en asie de gros stocks de miels ..a des prix très bas. ils ont proposé de racheter peu cher aux producteurs français et se sont garantis avec le marché de l importation. ils ont fait ce que l on appelle une tenaille sur les producteurs en futS pour mieux les empapaouter.
Qui produit en fut et peu me démentir?
si demain on produit 40000t en france je pense qu'il y aura un gros soucis surtout sur colza et tournesol(correction severe des prix), meme si j'aimerais que l'on autoconsomme 30000/35000t et juste importer 5000t (oranger,citronnier, euphorbe,manuka,etc)
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- gfass2
- Visiteur
Question.... Essayez de vous mettre à la place de celui qui voudrait maintenant poursuivre le fil et dire ce qu'il pense pour répondre à la question soulevée par cdsjo.....
Pas facile hein? Merci pour lui.
Nota : il reste un peu de place ici pour poursuivre .... www.apiservices.biz/forums/4-f-a-q-foire-aux-questions/74855-le-rush-sur-les-ruches-analyse-de-la-production-de-miel-2015
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- Campagnard
- Visiteur
Dans un passé récent, il y a quand même eu aussi des vocations spontanées pour l'apiculture .
Est ce que l'on sait à peu près quel pourcentage continue ou abandonne au bout d'un an , trois ans, cinq ans ?
L'engouement est relatif quand même si on regarde les chiffres du premier message du lien de Gfass ci dessus.
La production de miel était en baisse chaque année , et l'augmentation de 2015 est certainement plus dûe à une très bonne année météorologique qu'à une augmentation de ruches ou une soudaine compétence accrue des apiculteurs amateurs ou pros .
On verra en fin d'année ce que çà va donner, si çà va confirmer ou pas, bien que l'année commence bizarrement, certaines plantes ou fleurs ont minimum 40 jours d'avance ...
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- ardecho
- Visiteur
l'autre fois je discutait avec une dame de la MSA et elle me disait :
"ça fait une douzaine d'année que je travail à Aubenas (qui couvre tout le sud-Ardèche) et j'ai vu le nombre d'api
tomber en chute libre ! au début il y en avait plein, de nos jours c'est une portion congrue, et en plus la plupart
sont pluri-actifs, des comme vous qui ne faites que ça, je les compte sur les doigts de la main"
et c'est vrai que ces dernières années j'ai vu une floppée d'anciens raccrocher pour très peu de jeunes qui s'installent... et encore la moitié mettent la clé sous la porte au bout de quelques années :whistle:
et d'après ce que j'entend, les revendeurs ont du mal à trouver du local...
après les amateurs se multiplient ça c'est vrai, le petit libre-service agricole de chez moi a ouvert un mini rayon
apiculture avec le kit du débutant
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- happy.bee
- Visiteur
les équipements sont plus perfectionnes, et puis les gens investissent plus facilement dans un loisir qu'auparavant .
Maintenant est-ce durable ou une mode, est-ce localise dans les régions favorables ,l'avenir le dira .
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- cdsjo
- Auteur du sujet
- Visiteur
Phénomène de mode voudrait dire que l'on agit par mimétisme parce ce que les autres font ou ont, il y a certainement un petit effet d'entrainement mais marginal à mon avis.
J'y vois plusieurs raisons:
Le papy boum qui laisse des gens retraités mais encore actifs (mais il y a aussi d'autres loisirs donc pourquoi l'abeille?)
Le fait de maîtriser quelque chose surtout dans sa propre alimentation vu que pour tout le reste il faut faire confiance à l'industrie alimentaire et aux étiquettes en tout petit que l'on ne lit jamais.
Une curiosité très compréhensive qui va parfois jusqu'à une certaine fascination du mode de fonctionnement de la colonie d'abeilles.
Une fierté de quelque chose que l'on fait individuellement et dont on est fier (venez goûter mon petit miel).
Un petit complément de ressources éventuel pour certains.
Et quelque chose que je crois plus profond, un contact avec le monde d'où nous venons ; la terre nourricière. Notre mode de vie s'éloigne à grand pas de nos racines, il est de plus en plus artificialisé et je pense qu'il y a dans l'inconscient de certains d'entre nous un besoin de se rassurer, de se dire que nous sommes encore maîtres de notre destin, l'abeille est là, qui nous permet d'être en contact avec la vraie vie.
On trouvera peut être ce dernier propos un peu bobo, mais je l'assume en précisant que pour peu qu'on n'ait pas peur du travail, il est parfaitement compatible avec la conduite d'une apiculture professionnelle.
Ensuite l'apiculture dont on souhaite faire son activité principale.
Le premier facteur me semble être la crise économique, qui dirige vers l'apiculture des personnes qui voient là une opportunité de s'affranchir d'une partie des problèmes du marché du travail
On retrouve également des éléments de contact avec la nature qui motivent les amateurs.
Et enfin la recherche d'un ensemble de critères qui sont le point fort d'un travailleur indépendant : autonomie, choix de décision, indépendance, libre arbitre de ses objectifs, projection d'un plan de carrière, bref, assumer sa vie.
J'ai beaucoup, mais beaucoup de bienveillance pour l'apiculteur de loisir pour deux raisons:
Parce que je l'ai été un jour et que je ne l'oublie jamais, parce que ce sont des personnes avec qui je peux partager.
Certes beaucoup se lancent et une partie non négligeable s'en détournent, pour ces derniers, les conséquences ne seront jamais dramatiques.
Pour les autres ce peut être un coup de foudre, la découverte d'une passion, que, cerise sur le gâteau, on fera partager à quelqu'un de son entourage.
Quand je me suis lancé dans cette aventure, il y a plusieurs décades, lors de réunions, lorsque je disais posséder des abeilles ; les gens se détournaient ;
dans les mêmes conditions actuellement, c'est à un flot de questions qu'il faut répondre (je crois qu'on a là un début d'explication à cet engouement).
L'arrivée de nouveaux acteurs dans le monde professionnel devrait être une bonne nouvelle pour la vitalité de la profession.
Il y a un renouvellement, ce qui induit beaucoup de choses, à commencer par une valorisation de l'actif lorsqu'une exploitation s'arrête.
En suite que l'on soit d'accord ou pas, la régulation se fera toute seule par la loi du marché.
Ce qui me laisse perplexe est l'installation sans la formation indispensable, peu importe qu'elle provienne du terrain, de formations théoriques ou des deux.
On n'est pas formé en apiculture au bout de 5 ans (désolé pour ceux qui le croient et y sont, on en reparlera dans 10 ans).
Il est des métiers que l'on peut maîtriser après une courte formation, ce n'est pas le cas de l'apiculture ; pas de problème pour la théorie à condition de l'acquerir, pas de problème non plus pour se livrer à des innombrables manipulations au niveau d'une colonie.
Autre chose est que de mettre en musique des centaines de ruches, faire en sorte qu'elles soient toutes d'un niveau égal, faire en sorte de connaître toutes les potentialisés qu'offre la région où l'on exerce, être où il faut quand il faut avec ce qu'il faut, produire ce que le marché est capable d'absorber, etc...
Sous peine de se condamner à vivoter avec un stock d'incertitudes, il faut des années et des années pour cerner le tout.
La patience n'étant pas quelque chose à la mode, dés le départ, il faut se dire que pour réussir, il faudra le temps, je laisse de côté l'aspect financier de l'exploitation qui est quelque chose de personnel.
Une réflexion quand même, l'installation se fait souvent sur la base d'un assistanat que je ne juge pas (prime d'activité par exemple) est elle utile à la réussite de l'exploitation le temps de pouvoir dégager un salaire ou représente t' elle une forme de concurrence gênante pour des collègues qui ne sont pas dans le même contexte?
Bon, un aspirant apiculteur a les mêmes droits que les autres, si c'est efficace, tant mieux.
En fait, autant les choses concernant l'apiculture de loisir me semblent limpides, autant je ne sais trop que penser des conditions d'installations en apiculture en gardant à l'esprit que les conséquences, qu'elles quelles soient, ne sont pas les mêmes pour les uns que pour les autres.
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- gfass2
- Visiteur
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- Rj
- Visiteur
En ce moment il y a une bulle apicole , mais les bulles elles éclatent toujours , amateur ou pro .
L'apiculture c'est ,c'était et sera de plus en plus une activité difficile , avec une rentabilité très fluctuante .
Pour les amateurs qui pensent que la ruche va vivre toute seule au fond du jardin ou bien pour certains pros avec des investissements qui font peur , avec des rentabilités vite calculée ( = buckfast x 60 kg x 500 ruches x 7€ /kg x 20 ans ) je demande a voir la suite .
:silly:
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- centrevar
- Visiteur
Pour ce qui est de l'apiculture professionnelle en pluri-activité, malheureusement ce sont les statistiques qui confirment qu'il faut un bon bagage d'expérience ou d'accompagnement pour se lancer dans cette voie
tu les as ces statistiques gfass? c'est dommage car la pluriactivité a pas mal d'avantage, bien souvent il suffit de déplacer le curseur % sur le bon niveau et s'adapter 20% d'apiculture et si ça roule 30% l'année d'après
on pourrait lister les avantages mais il y en a un qui est sympa et utile pour soi et donc pour l'exploitation, c'est de casser le rythme et de passer à autres choses, d'oublier les ennuis sur son autre activité
quand je discute avec les amateurs qui travaillent la semaine ils me disent que lorsqu'ils vont aux ruches ils décompressent un max, le temps passe moins vite c'est comme la pêche....... ou le jardinage
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- maya79
- Visiteur
ian écrit: @ gfass
L'apiculture est maintenant sur la liste des diversifications possibles pour les exploitations agricoles, au même titre que le poulet , le mouton ou les œufs (liste plus longue mais je fais court)
Des club Abeilles sont mis en place par le syndicat majoritaire pour développer l'activité sur notre secteur .
Des élevages apicoles se mettent en place sur les exploitations agricoles de ma zone avec de beaux moyens .
et j'ai fait pareil: les ruches sont une diversification de mon exploitation agricole avec un travail sur la conduite du rucher "en pâturage apicole" au même titre que la conduite de pâturages bovins
Voilà, tout est dit: la fnsea encourage l'apiculture; mais laquelle? :whistle:
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- BARTO
- Visiteur
Pour ma part je pense que le soleil brille pour tout le monde, et que dans le temps Dieu (Ou le diable qui sait ? :evil: ) reconnaîtra les siens,
Amitiés apicoles a tous et toute (Surtout a Bosdarros d'ailleurs...°
Du respect et de la considération altruiste pour tout le monde !
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- BARTO
- Visiteur
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- apipaca
- Visiteur
j'en étais presque à me demander si je ne m'étais pas trompé de forum ???
Vous ne croyez tout de même pas, avec tous vos beaux discours et constatations encourageantes que l'apiculture (actuelle supposant des résultats) c'est d'une facilité déconcertante et que ça serait pourquoi pas accessible à tout le monde et du jour au lendemain, tout comme se décider d'acheter un vélo pour faire de la bicyclette, non ??
regardez plutôt un peu autour de vous et les choses en face et vous comprendrez rapidement pourquoi l'engouement dont on parle ici et qui donnerait cette impression, ne représente finalement rien du tout en rapport des nombreux apis "pros" qui réduisent la voilure pour faire une autre activité ou ceux qui disparaissent carrément chaque année !!!
de quoi faut il parler en chiffres ?? des quelques centaines ou du millier de nouveaux (apis de loisir) venus à l'apiculture récemment, mais qui en moyenne ne possèdent même pas ou tout juste une 1/2 douzaine de caisses et dont la moitié (quand ce n'est pas plus) sont des non valeurs en sursis, (ce qui pour une grande majorité se résumera rapidement à une expérience), en comparaison des quelques centaines d'apis pros qui tirent la grille chaque année et qui eux pourtant avaient quelques centaines de colos et qui produisaient ???
vous n'allez quand même pas croire ou laisser penser ici, sur sans doute le forum le plus fréquenté par la profession, que ce sera cet engouement en question qui devra redorer ou relancer l'apiculture de demain ?? soyons un peu sérieux !!!
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- chouchie
- Visiteur
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- stf
- Visiteur
en tout cas ceux qui ont bien compris cette engouement qui touchent les classes moyennes: ce sont bien les vendeurs car vu le prix qu'ils affichent ...il vaut mieux jouer au golf
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- BARTO
- Visiteur
Il n'est pas très positif d'opposer des vrais et des faux, chacun son niveau, et chacun son engagement, moi je pense que l'apiculture peut se relancer avec des nouveaux venus ! Dans tous les cas les vieux ont bien été remplacés par des nouveaux, et pas que dans l'apiculture, bien que le métier soit complexe et difficile !
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- Campagnard
- Visiteur
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- cdsjo
- Auteur du sujet
- Visiteur
L'apiculture de loisir est un loisir pour une majorité de ceux qui en font la démarche.
Dans tout loisir, il y a des gens chez qui ça perdure et d'autres qui abandonnent, donc rien que de très normal jusque là, je t'accorderai que l'on est sur du vivant et que du point de vue du professionnel, laisser une colonie à son sort n'est pas très glamour ; pour autant, il n'est pas raisonnable de généraliser.
Il y a des amateurs qui prennent autant soin de leur colonies que des professionnels.
Quand à l'installation et surtout à la réussite de ceux qui s'installent, je l'ai dit, toi aussi, il faut respecter un certain nombre de valeurs et ce qui m'interroge, c'est que ces valeurs ne sont pas forcément celles que véhicule la société d'aujourd'hui, quitte à passer pour un vieux grincheux, n'est ce pas Bartho?
De toute façon, le ménage se fait tout seul ; je persiste quand même à croire que ce mouvement n'a aucune raison de cesser, certains se détourneront et seront remplacés par d'autres, contrairement à une époque où nous étions tellement peu que nous nous connaissions tous par notre prénom.
Et au travers de cette activité, de plus en plus de personnes qui ne seraient pas encore convaincues vont prendre conscience du milieu dégradé dans lequel nous et nos abeilles vivent, on se sentira moins seuls.
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- jc
- Visiteur
@ apipaca
Tu fais une comparaison qui me rappelle des souvenirs, quand tu dis : si tout le monde décidait d'acheter un vélo.
Figures toi que dans las années 75 il y a eu un gros engouement pour le vélo . Beaucoup de gars de la trentaine ou plus se sont mis a faire du vélo, voire de la compétition chacun entrainant dans son sillage son collègue de travail ou son beau frère etc. Evidemment certains ont remisé le vélo au grenier car c'était trop dur et cela ne correspondait pas à leur tempérament. Mais beaucoup ont continué à des niveaux différents et même formé des jeunes et continuent encore à ce jour de faire vivre ce sport. Je fais partie de ceux-là avec encore 8 à 10000km/an et je pense que le phénomène d'engouement pour l'apiculture est comparable .Du moins je l'espère et le souhaite car au final ceux qui résistent sont les passionnés et automatiquement ils transmettront leur passion à un fils, un petit fils ou un voisin et il en restera toujours quelque chose.
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- Thierry71
- Visiteur
je pense qu'il vaut mieux être passionné pour faire quelque chose de constructif en apiculture, et c'est pas parce que l'on a un "diplôme" que l'on est capable de s'en sortir ,loin de la et ce n'est pas en dénigrant les amateurs non plus que l'on ce grandit , et si certain pro mettent la clé sous la porte comme dans tous les métiers il y a une raison , et ce n'est pas forcément la faute a l'environnement qui est je le conçois de moins en moins favorable a la pratique de l'apiculture,il y a des gugus qui ne doute de rien , la productivité baisse mais c'est pas grave on investi , le prix était porteur on en remet une couche et après on ce tape une année de m...e et on bouffe tout , logique ,et c'est la banque qui ce frotte les mains
comme dans tous les métiers de la terre il faut savoir garder les pieds sur terre et les envies de grandeur ne font pas bon ménage avec ces métiers quand on démarre ,il faut savoir rester humble et faire le gros dos quand c'est dur
sur ce , bonne journée
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- gfass2
- Visiteur
Campagnard écrit: Pour les apis pros qui disparaissent, est ce que ce sont des apis pros installés depuis longtemps ou des personnes qui se sont lancés en grand trop rapidement sans vraiment connaître leur métier sur le bout des ongles ?
Bonne question.... Des pros qui réussissent à vivre bien de leur travail il y en a, heureusement (certains diront de moins en moins et je pense que c'est pas faux). Des pros qui transmettent leur entreprise à leurs enfants il y en a (hein les anciens?), c'est qu'ils ont quand même un peu "confiance" dans l'avenir.
Je pense que ces pros là se sont joué la peur plusieurs fois dans leur carrière mais qu'ils ont su aussi se battre et prendre les bons chemins au bon moment. Pour rester dans l'engouement actuel pour l'apiculture, je ne serais pas étonné qu'il ne concerne pas trop l'entreprise professionnelle.
On aimerait bien avoir des chiffres, si quelqu'un peu en communiquer....
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- Nyko0894
- Visiteur
je ne suis qu'a moitié d'accord avec toi. Ce qui est sur c'est qu'il y a beaucoup de pro qui pense comme toi et pour ma part je ne suis d'accord qu'à 50%.
Tu as raison il n'est pas normal que certains apiculteurs amateurs vendent sur les marchés si il n'ont pas de numéro de siret etc, mauvaise voir pas de déclaration, pour ceux-là ok. Par contre pour ceux qui ont plus de 10 ruches déclarent correctement et ont bien un numéro de siret, ceux là sont dans leur droits et personne ne peux dire le contraire...
Maintenant si les pro qui sont contre les api amateurs qui vendent leurs miel où que ce soit maintiennent leurs propos moi je dis ok PAR CONTRE on retire toutes les subvention, aides etc et là on va voir qui paie le plus... car subvention pour la transumence, pour l'achat de materiels, pour le nourrissement des abeilles et j'arrete la car la liste est longue!
A bonne entendeur!!!
De tout de façon aujourd'hui la plus part des pro vendent au grossistes à 5€ le kilo car ils n'ont pas le courage et l’envie d'aller rencontrer leurs clients
(les vrai mangeur de miel) sur les marchés.
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- cdsjo
- Auteur du sujet
- Visiteur
J'ai relu un peu plus attentivement ton message avec un paragraphe qui me laisse interrogatif.
Tu travailles dans une région dont le climat semble très favorable à l'apiculture et qui par ailleurs de par son bassin de population et sa fréquentation touristique devrait donner un maximum de chances à qui a les capacités d'exercer ce métier.
Or tu fais état de défaillances.
Nous sommes dans une région où si l'on peut encore faire du miel en courant beaucoup, il n'y a rien de comparable quant aux débouchés.
Et je ne vois pas ces défaillances.
Je ne doute pas de tes connaissances dans le milieu, il ne reste donc comme explication à des éventuels échecs qu'un problème de compétences.
Si tu fais la maille dans le métier, même si au départ, la formation n'est pas complète et l'expérience est à acquérir pour qui ne dispose pas d'un tuteur ; ça peut être un peu plus laborieux au départ mais fonctionner quand même.
Il y a des aides non négligeables pour atténuer les problèmes de trésorerie.
Un problème qui reste constant est celui d'être seul, de n'avoir personne pour te dire que tu prends des décisions incorrectes et de ne l'apprendre lorsque c'est trop tard.
Totalement d'accord avec le fait que n'importe qui ne peut pas faire de l'apiculture, mais est-ce un métier plus compliqué qu'un autre ?
Il a ses particularités et il se peut qu'elles soient mal appréhendées par les postulants.
Pour autant c'est quand même plus fun que de passer sa vie à livrer des pizzas ; c'est un avis personnel.
A Thierry 71
Bien sûr qu'on peut s'installer et réussir sans formation mais avec un peu plus de difficulté, donc cela demande d'être encore plus "carré"
Pour moi l'inconvénient est la perte de temps qui te fait tâtonner et perdre des années, ce que l'on a de plus précieux.
Quand mon gosse s'est installé, nous avons souhaité qu'il aille à Hyères alors qu'il aurait pu bosser directement avec nous et se faire un peu de monnaie au lieu d'en dépenser.
Ces formations théoriques sont loin d'être complètes, mais ce qu'il a appris, nous n'étions pas capable de le faire.
Ses parents ont appris sur le tas, il y a des choses qui manquent toujours, et nous avons perdu beaucoup de temps.
Quand on te donne un cadre de travail, tu peux avoir une idée de sur quoi t'appuyer, quand tu es seul, tu apprends tout de façon empirique, le but étant de ne pas partir et "on verra après.
Tu peux aussi simultanément garder un boulot pour assurer la trésorerie et prendre le temps d'apprendre, c'est un bon principe ; mais si tu aimes l'apiculture pourquoi perdre 5 ou 10 ans de ses plus belles années à ne pas faire quelque chose dont on a envie.
Cordialement.
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- cdsjo
- Auteur du sujet
- Visiteur
Comme toi, je ne connais pas les chiffres officiels, mais au niveau de la région c'est visible et je ne crois pas à un mouvement migratoire.
Pour le moment, c'est de la tentative d'installation, ou de l'installation.
On en connaît les difficultés.
Quand les exploitations qui stoppent ne sont pas reprises, ce n'est pas forcément que l'affaire n'est pas viable mais il y a souvent un problème d'immobilier qui rend très difficile l'acquisition. Bâtiments en habitations à proximité ne laissent place qu'à de gros budgets d'investissements alors qu'une majorité des personnes qui veulent s'installer n'ont pas de fonds.
Pour le volet "professionnel" de l'engouement, je reste dubitatif quant au pourcentage de réussite de ceux qui tentent, comme d'habitude la conjoncture aura son importance.
Quand on voit que dans l'agriculture, parce que l'offre ne correspond pas à la demande, les meilleurs souffrent, on n'a pas le droit de se plaindre de notre "niche" mais attention ce n'est qu'une niche.
Aux pétitionnaires: il est rare que l'apiculture ait enrichi ceux qui la pratiquent, ça se saurait ; il est possible d'en vivre correctement surtout tant que l'offre correspondra à peu prés, il n'y aura pas de place pour tout ceux qui y aspirent.
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- chouette
- Visiteur
je pense personnellement qu'il n'y a pas de chemin obligatoire pour se monter en apiculture à par la passion des abeilles....
La formation forme autant qu'elle déforme. :woohoo:
On peut prendre son temps ou foncer selon sa personnalité et son parcours de vie.
La chance est aussi un facteur que l'on ne peut ni ignorer ni contrôler.
Tout est bon seulement plus on est audacieux et ignorant plus il faudra de chance!
Au ruchers du vexin: Pour la commercialisation tu as malgré tout la chance d'être près de paris et donc de très nombreux clients.....!.
Ta remarque est étrange au vu de la clientèle possible là ou tu produis. Il ne faut pas non plus je trouve se tromper "d'ennemi". Les apiculteurs restent nos confrères et s' ils vendent sur les marchés sans siret c'est que la ddpp ne fait pas son boulot. C'est elle la fautive qui ne contrôle pas les lois complexes qu'elle édite.
On ne devrait pas se tirer dans les pattes entre apiculteurs..... :blink:
Sinon, c'est mal parti! Cherche d'autres marchés, d'autres mode de commercialisation.......toi qui t'installe.....soit imaginatif......on compte sur toi.
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- ardecho
- Visiteur
cdsjo écrit: A apipaca
J'ai relu un peu plus attentivement ton message avec un paragraphe qui me laisse interrogatif.
Tu travailles dans une région dont le climat semble très favorable à l'apiculture et qui par ailleurs de par son bassin de population et sa fréquentation touristique devrait donner un maximum de chances à qui a les capacités d'exercer ce métier.
Or tu fais état de défaillances.
Nous sommes dans une région où si l'on peut encore faire du miel en courant beaucoup, il n'y a rien de comparable quant aux débouchés.
Et je ne vois pas ces défaillances.
Je ne doute pas de tes connaissances dans le milieu, il ne reste donc comme explication à des éventuels échecs qu'un problème de compétences.
Si tu fais la maille dans le métier, même si au départ, la formation n'est pas complète et l'expérience est à acquérir pour qui ne dispose pas d'un tuteur ; ça peut être un peu plus laborieux au départ mais fonctionner quand même.
Il y a des aides non négligeables pour atténuer les problèmes de trésorerie.
Un problème qui reste constant est celui d'être seul, de n'avoir personne pour te dire que tu prends des décisions incorrectes et de ne l'apprendre lorsque c'est trop tard.
Totalement d'accord avec le fait que n'importe qui ne peut pas faire de l'apiculture, mais est-ce un métier plus compliqué qu'un autre ?
Il a ses particularités et il se peut qu'elles soient mal appréhendées par les postulants.
Pour autant c'est quand même plus fun que de passer sa vie à livrer des pizzas ; c'est un avis personnel.
Salut,
perso j'ai vu plusieurs jeunes faire faillite (je leur ai racheté du matos, c'était pas la grosse ambiance )
certains c'étaient lancé après un BPREA et quelques stages, d'autres après plusieurs années de pratiques en amateur + saisons chez des pros. ont-ils échoué à cause d'un manque de compétences...?
par rapport à l'aspect favorable d'une région je metterai un bémol :
ces dernières années rien n'a été favorable ou presque.
ma région est exempte de cultures intensives, riche d'une flore variée car à cheval sur plusieurs zones climatiques, très ensoleillée et remplie de touristes de juin à septembre.
vu comme ça le tableau est idyllique... sauf que : printemps 2012 et 2013 froids et pluvieux comme jamais
(de nombreux records sont tombés !) le printemps 2014 historiquement sec, les non-hivers sans même une petite gelée en janvier se sont succédés avec des ruches sans arrèt de ponte même à 600m d'altitude et donc difficulté avec le varroa, des pluies cévénoles exceptionellement intenses et nombreuses ( j'ai eu des ruches noyées et d'autres emportées par une coulée de boue...), sans compter le cynips qui oblige à trouver de nouveaux emplacements sur chataignier pour conserver la productivité de cette miellée cruciale en Cévennes.
pour finir, moi qui fait des marchés de producteurs en été, j'ai bien vu une baisse très sensible du pouvoir d'achat des touristes. il y a encore quelques années, ils prenaient plusieurs miels différents; en 2014 et surtout en 2015, ils se contentent souvent d'un seul pot... on sent bien que le prix du miel les rebute. heureusement il reste les allemands !
bref ma recette marchés de l'été a baissé de 50% en 3 ans et mes voisins de stand observent tous la même tendance.
tout ça pour dire que depuis 3 ou 4 ans, il faut non seulement être compétent mais aussi et surtout super motivé pour s'en sortir. et encore... perso je me suis posé des question au vu du rapport quantité de boulot/argent gagné
si 2016 ressemble à 2012 et 2013 je me reposerai la question...
à savoir que quand on est parti de zéro et qu'on s'est lancé dans les années 2000, c'est tout de même pas la même chose que pour ceux ayant déjà un gros cheptel et du matos amorti depuis bien longtemps (sans compter l'expérience en plus qui pèse lourd lorsque les choses se compliquent...)
sans ma passion intacte pour les abeilles je ne sais pas si je continuerai, c'est ainsi, je pense, que certains ont abandonné en cours de route ces dernières années.
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- L amiral
- Visiteur
Moi aussi, je me sent concerné par ce post, ayant débuté l'apiculture de loisir en 2012 et me limitant à 7-8 ruches avec la conscience du risque conflictuel dont il est question ici.NicoAlsace écrit: Bonjour à tous
Je fais aussi parti de cette vague d'engouement de l'apiculture. J'ai commencé en 2012. Les apiculteurs de mon syndicat sont très accueillant et bienveillant malgré un taux de passage éclair important.
C'est super de voir de nouveaux apiculteurs se lancer. C'est très positif sachant que les amateurs font une bonne proportion de la production de miel
De fait, je m'interdit de faire les marchés (pas le temps, de toute façon) et limite mon "commerce" à mon cercle familial, amical et professionnel.
Je suis d'ailleurs choqué par le comportement d'un "semi-pro" qui profite de sa récente mise à la retraite de l'industrie pour développer son cheptel et écumer les marchés pour prendre des parts de marché aux pros du coin encore actifs.
Quand à moi, j'ai suivi une formation d'une semaine chez un pro et je me fourni en matériel dans la succursale locale de ma coopérative apicole tenue... par un pro, avec la satisfaction de contribuer à son développement.
Amateurs et pros peuvent être complémentaires, bien heureusement.
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- melilot
- Visiteur
Il y a bien un engouement pour l'apiculture et aussi le jardinage mais par des retraitées essentiellement!
Il en vas de même pour les apiculteurs pro qui on en moyenne l'age de la retraite... L'apiculture comme l'agriculture et les autres métiers manuelles manques de repreneur car ce sont des métiers ou il faut avoir la tête sur des épaules solides...
Aimer le gout de l’effort, être bon gestionnaire et être ordonnée... bref des valeurs que l'on apprend pas à l'école mais sur le terrain!
L'engouement des amateurs et une bonne chose qui montre un intérêt, un retour vers la nature et c'est bien!
Malgré cela; au vus de là conjoncture actuel, j'ai bien peur que l'engouement des api pros tombent à l'eau...
Des jeunes motivé qui s’installeront il y en auras c'est sure, et ils profiterons du "malheur" de la situation car un jour il manquera du miel Français face à une grande demande de celui ci, j'en suis certains...
Ceci dit je conseil aux jeunes comme moi de rester humble et d’acheter du matos en proportion de ce que tu gagne sur les dernières années en référence!
Un 4x4 neuf par exemple n'a jamais fait gagner d'argent à un jeune installée...
Bon courage à tous pour cette saison qui commence fraichement...
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- du luy
- Visiteur
Depuis combien de temps es tu rentré en France . Les retraités ont toujours fait du jardinage .
Aussi pour la téte et les épaules , je pense que ta souris a croisé un chat , il vaudrait mieux dire une téte solide sur les épaules .
Voilà pour l'humour
Aussi , ceux qui achétent beaucoup de matos avec cette bonne année 2015 , vont trés vite déchanter en 2016 et je sais trés bien pourquoi .Mes prévisions de juillet 2015 s'avérent exactes à ce jour . Beaucoup de stocks , peu de vente ( hiver doux ) , 1ere chute de prix , récolte 2016 , 2éme chute qui se produira en 2016 avec une poursuite des imports . Tu vois ce que je veux dire .
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