Soyez constructifs et... courtois ! Par avance merci pour les apinautes qui dialoguent avec vous ou qui simplement vous lisent
Couvain plâtré
- dom25
- Auteur du sujet
- Visiteur
01 Avr 2016 20:06 #110921
par dom25
Couvain plâtré a été créé par dom25
En retirant les plaques de mes fonds Nicot ,il y avait de nombreuses lave dur et meme certaines noir : pas de doute couvain platré
Je n'ai toujours pas fait la visite de printemps car les températures reste basse aujourd'hui 8 maxi
La meteo annonce pour demain 17 et je souhaiterai pouvoir observer mes cadres ,mais est ce raisonnable , cela va t'il pas accentuer ?
De plus que me conseillez vous pour résoudre ce probleme
Merci pour vos réponses
Je n'ai toujours pas fait la visite de printemps car les températures reste basse aujourd'hui 8 maxi
La meteo annonce pour demain 17 et je souhaiterai pouvoir observer mes cadres ,mais est ce raisonnable , cela va t'il pas accentuer ?
De plus que me conseillez vous pour résoudre ce probleme
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- du luy
- Visiteur
01 Avr 2016 20:16 #110923
par du luy
Réponse de du luy sur le sujet Couvain plâtré
à dom ,
Ne t'inquiétes pas pour le moment , c'est toujours une constante à cette période de l'annee , froid , humidité , il y a toujours des ruches qui y sont sujettes .
Par contre si dans un ou deux mois , le phénoméme persiste , change la reine de cette ruche .
Ne t'inquiétes pas pour le moment , c'est toujours une constante à cette période de l'annee , froid , humidité , il y a toujours des ruches qui y sont sujettes .
Par contre si dans un ou deux mois , le phénoméme persiste , change la reine de cette ruche .
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- richard86
- Visiteur
01 Avr 2016 20:30 #110924
par richard86
Réponse de richard86 sur le sujet Couvain plâtré
+ 1 avec Du Luy.
je rajouterai, si possible d'avoir des ruches bien exposées (éviter le couvert), donner une bonne pente pour l'écoulement de l'eau de condensation en interne (point de rosée).
Pour les couleurs de larves momifiées, il y a des variantes entre le noir et le blanc, tout dépend de la nature des spores (mâles et femelles).
je rajouterai, si possible d'avoir des ruches bien exposées (éviter le couvert), donner une bonne pente pour l'écoulement de l'eau de condensation en interne (point de rosée).
Pour les couleurs de larves momifiées, il y a des variantes entre le noir et le blanc, tout dépend de la nature des spores (mâles et femelles).
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- happy.bee
- Visiteur
01 Avr 2016 20:42 - 01 Avr 2016 20:42 #110926
par happy.bee
Réponse de happy.bee sur le sujet Couvain plâtré
parfois le manque de miel dans la ruche (donc d'isolant )crée des amplitudes thermiques favorables .
un bon gros nourissement au sirop chaud fait des miracles
un bon gros nourissement au sirop chaud fait des miracles
Dernière édition: 01 Avr 2016 20:42 par happy.bee.
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- nuck
- Visiteur
01 Avr 2016 21:20 #110927
par nuck
Réponse de nuck sur le sujet Couvain plâtré
@dom25
Certains emplacements favorisent l'apparition des mycoses. Éviter l'humidité. Les ruches à même le sol, etc.
Blanches = mycélium. Zones noirâtres = "fructification" des asques.
Des lignées et des "races" montrent une sensibilité plus marquée que d'autres. Éviter de reproduire si beaucoup de larves atteintes.
Avec une bonne élimination des souches sensibles, on améliore facilement et grandement ce pb dans un cheptel.
Resserrer la colonie entre partitions chaudes si possible. Éviter stress et déstabilisation de la grappe (refroidissement).
Comme Du Luy, si c'est persistant, changer la reine (= change la souche), c'est le meilleur conseil pour l'avenir, et comme Happy-bee : un p'tit pourrissement tiède, mais concentré (éviter d'augmenter le taux d'humidité intérieur).
Certains emplacements favorisent l'apparition des mycoses. Éviter l'humidité. Les ruches à même le sol, etc.
Blanches = mycélium. Zones noirâtres = "fructification" des asques.
Des lignées et des "races" montrent une sensibilité plus marquée que d'autres. Éviter de reproduire si beaucoup de larves atteintes.
Avec une bonne élimination des souches sensibles, on améliore facilement et grandement ce pb dans un cheptel.
Resserrer la colonie entre partitions chaudes si possible. Éviter stress et déstabilisation de la grappe (refroidissement).
Comme Du Luy, si c'est persistant, changer la reine (= change la souche), c'est le meilleur conseil pour l'avenir, et comme Happy-bee : un p'tit pourrissement tiède, mais concentré (éviter d'augmenter le taux d'humidité intérieur).
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- gallus
- Visiteur
01 Avr 2016 22:15 #110929
par gallus
Réponse de gallus sur le sujet Couvain plâtré
C'est curieux car j'observe ce phénomène plutôt mi-aout par exemple.
Est ce contagieux ?
Est ce contagieux ?
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- richard86
- Visiteur
01 Avr 2016 22:25 #110930
par richard86
Réponse de richard86 sur le sujet Couvain plâtré
Pour le développement du mycélium, il faut de la chaleur et de l'humidité. En fin d'hiver, la remontée de la chaleur de la grappe et la condensation par effet de rosée sont très favorables.
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- nuck
- Visiteur
02 Avr 2016 14:51 #110946
par nuck
Réponse de nuck sur le sujet Couvain plâtré
L'ascosphérose (mycose des larves) est peu contagieuse.
En fait il s'agit davantage d'une "maladie" de type opportuniste. Dans toutes les ruches il y a présence de spores de ce champignon microscopique (et en grande quantité). C'est une espèce répandue dans le monde entier.
Ce sont les conditions biologiques et environnementales (de la colonie, à l'intérieur surtout) qui vont favoriser l'émergence du caractère pathogène. Et puis, il y a des souches plus sensibles que d'autres. Par ex. certaine souches noires présentent une sensibilité marquée aux maladies du couvain.
L'observation de beaucoup de larves mycosées sur le plancher, à l'entrée ou dans le couvain doit interroger l'apiculteur sur le pool génétique qu'il utilise et sur la conduite des colonies.
Il conviendra, dans ce cas de s'interroger sur les points suivants :
Est-ce que j'ai réalisé des manips susceptibles d’entraîner :
- un refroidissement de couvain comme par ex. visites trop longues, (pour un débutant, surtout par météo fraîche) ou l'intercalation d'une cire au milieu du couvain (en temps inopportun) ;
- un rapport abeilles adultes/couvain trop faible en réalisant une division par ex. ;
- un excès d'humidité et une fragilisation du système digestif par nourrissement avec un sirop de saccharose raffiné très dilué (le fameux 50/50 par ex.) ;
- d'accroître la quantité de spores, soit par des rayons trop vieux non changés, soit par l'apport de rayons de colonies déjà bien riches en spores (ex. répartir les couvains d'une colonie faible dans d'autres alors que la faiblesse provenait d'une mycose mal reconnue).
Je vous dirai, que j'ai connu plusieurs colonies plus ou moins "plâtrées" et parfois en nombre conséquent sur des ruchers importants (une centaine de col.) en hivernage et sortie d'hiver, il y a bien longtemps. Jusqu'au jour où j'ai pris décision draconienne d'éliminer la moindre colonie sur laquelle j'observais des couvains avec qqs larves en début de mycose ou même simplement une larve éjectée, gisant sur la planche d'envol. Avec les années, on arrive à déceler un couvain légèrement mosaïqué dont la cause sont des larves mycosées inobservables parce que les abeilles nettoient. A ce stade, c'est bon signe, on est sur la bonne voie d'amélioration sanitaire du cheptel. Les colonies ont un bon comportement hygiénique. C'est déjà une bonne chose.
La contamination s’effectue par la dissémination des milliers de spores (des deux "sexes" + et -) des momies noirâtres. Les larves s'infectent par ingestion de nourriture ou de débris (cires, poussières) contaminés et par voie trans-cutanée. L'impact des varroas est, dans ce dernier cas, non négligeable. Le binôme varroa + mycose doit alerter l'apiculteur.
La forme spore est très résistante. Plusieurs dizaines d'années sur une larve momifiée noire, plusieurs années sur du matériel et des produits de la ruche (cire, miel) et qqs années en milieu extérieur. Désinfection du matériel obligatoire (flamme, Javel).
La forme mycélium (momies blanches) est peu résistante.
Surtout, ne pas multiplier ces colonies. Quand on dit, changer la reine, on veut dire changer la génétique de la colonie. Donc, il ne s'agit pas simplement de supprimer la reine et de laisser élever. Il faut une autre reine issue d'une souche sans aucune suspicion de sensibilité à la mycose du couvain. Examinez les larves de mâles. C'est par là que s'annonce les symptômes de sensibilité. Surtout celles en bas de cadres, les plus exposées au refroidissement en cas de rétractation de la grappe ou de déficit de soins lors des épisodes de rafraîchissement météo au printemps.
En fait il s'agit davantage d'une "maladie" de type opportuniste. Dans toutes les ruches il y a présence de spores de ce champignon microscopique (et en grande quantité). C'est une espèce répandue dans le monde entier.
Ce sont les conditions biologiques et environnementales (de la colonie, à l'intérieur surtout) qui vont favoriser l'émergence du caractère pathogène. Et puis, il y a des souches plus sensibles que d'autres. Par ex. certaine souches noires présentent une sensibilité marquée aux maladies du couvain.
L'observation de beaucoup de larves mycosées sur le plancher, à l'entrée ou dans le couvain doit interroger l'apiculteur sur le pool génétique qu'il utilise et sur la conduite des colonies.
Il conviendra, dans ce cas de s'interroger sur les points suivants :
Est-ce que j'ai réalisé des manips susceptibles d’entraîner :
- un refroidissement de couvain comme par ex. visites trop longues, (pour un débutant, surtout par météo fraîche) ou l'intercalation d'une cire au milieu du couvain (en temps inopportun) ;
- un rapport abeilles adultes/couvain trop faible en réalisant une division par ex. ;
- un excès d'humidité et une fragilisation du système digestif par nourrissement avec un sirop de saccharose raffiné très dilué (le fameux 50/50 par ex.) ;
- d'accroître la quantité de spores, soit par des rayons trop vieux non changés, soit par l'apport de rayons de colonies déjà bien riches en spores (ex. répartir les couvains d'une colonie faible dans d'autres alors que la faiblesse provenait d'une mycose mal reconnue).
Je vous dirai, que j'ai connu plusieurs colonies plus ou moins "plâtrées" et parfois en nombre conséquent sur des ruchers importants (une centaine de col.) en hivernage et sortie d'hiver, il y a bien longtemps. Jusqu'au jour où j'ai pris décision draconienne d'éliminer la moindre colonie sur laquelle j'observais des couvains avec qqs larves en début de mycose ou même simplement une larve éjectée, gisant sur la planche d'envol. Avec les années, on arrive à déceler un couvain légèrement mosaïqué dont la cause sont des larves mycosées inobservables parce que les abeilles nettoient. A ce stade, c'est bon signe, on est sur la bonne voie d'amélioration sanitaire du cheptel. Les colonies ont un bon comportement hygiénique. C'est déjà une bonne chose.
La contamination s’effectue par la dissémination des milliers de spores (des deux "sexes" + et -) des momies noirâtres. Les larves s'infectent par ingestion de nourriture ou de débris (cires, poussières) contaminés et par voie trans-cutanée. L'impact des varroas est, dans ce dernier cas, non négligeable. Le binôme varroa + mycose doit alerter l'apiculteur.
La forme spore est très résistante. Plusieurs dizaines d'années sur une larve momifiée noire, plusieurs années sur du matériel et des produits de la ruche (cire, miel) et qqs années en milieu extérieur. Désinfection du matériel obligatoire (flamme, Javel).
La forme mycélium (momies blanches) est peu résistante.
Surtout, ne pas multiplier ces colonies. Quand on dit, changer la reine, on veut dire changer la génétique de la colonie. Donc, il ne s'agit pas simplement de supprimer la reine et de laisser élever. Il faut une autre reine issue d'une souche sans aucune suspicion de sensibilité à la mycose du couvain. Examinez les larves de mâles. C'est par là que s'annonce les symptômes de sensibilité. Surtout celles en bas de cadres, les plus exposées au refroidissement en cas de rétractation de la grappe ou de déficit de soins lors des épisodes de rafraîchissement météo au printemps.
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