Les journées doubles
- du luy
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Je crée ce sujet car j'ai vu et voit encore des adeptes de cette pratique qui consiste à refaire une deuxiéme journée de travail à la maison , un genre de pluriactivité , 8 heures de boulot à l'extérieur , les temps de trajet , et à nouveau le boulot à la maison . J'ai connu ces gens , certains sont morts , d'autres mal en point .
Pour changer de métier , prouver à l'entourage qu'ils vont y arriver , mais à quel prix . Sans entrer dans la notion de workaholism ( qui s'en approche ) , il conviendrait de dire que de se passer de vacances , de loisirs , voir peu ses enfants , ne pas terminer ses repas , abréger son sommeil et ne pas rencontrer ses amis , nuit à l'équilibre de l'individu .
Pour se monter en apiculture , il y a plein de solutions autres que celle d'abimer sa vie , surtout lorsqu'on est jeune .
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- Aux ruchers du vexin
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avec mes 4 petites années derrière moi et une 5 ieme bien entamée, il faut reconnaître qu'il faut avoir la foie, la force et le courage, un morale en béton armé avec toutes les misères qui nous arrive. :sick:
Maintenant, pour ceux qui veulent un boulot de fonctionnaire il faut oublier l 'apiculture.
Je suis au fait que je débutes et m'organise mal; mais faire le tour de 200 colos de prod, poser les hausses, déplacer les ruches; gérer 3 ruchers de production d essaims de 30 ruchettes, sans journées doubles, avec ls pluies qui nous pourrissent tout cette année, ben j'y arrive pas.
et si vous avez des solutions pour mieux m'organiser je suis preneur que ce soit ici ou ne MP! :lol:
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- dom25
- Visiteur
Mais je me met ou j'essaye de me mettre a la place d'un pro et je me demande comment il fait , de plus il est tributaire de la météo donc un élément qu'il ne peut controler
Je pense aussi que la rénumération n'est pas toujours a la hauteur du travail fourni , mais il faut garder le moral , c'est un beau métier et les abeilles savent nous procurer du bonheur
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- beberbee
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Je suis étudiant en alternance (je travaille 35 heures par semaine dans le secteur du juridique), j'ai une exploitation d'une centaine de ruches et je suis aussi trésorier du GDSA de mon département.
J'ai des ruches depuis maintenant 6 ans (depuis l'année de mon bac) et je vends la totalité de ma production en vente directe ou par le biais de revendeurs (commerçants).
Je suis assez partagé concernant cette activité. A la fois, l'apiculture m'a énormément apporté, j'ai fait énormément de rencontres d'apiculteurs, d'agriculteurs qui vendent leurs produits dans les mêmes circuits que moi, des commerçants. C'est aussi une entreprise à gérer avec de multiples choix ou décisions à prendre, qui obligent à se poser de multiples questions, qui sont quoiqu'il en soit toujours enrichissant.
Mais d'un autre côté, j'ai l'impression de n'en voir jamais la fin à 2 niveaux : d'une part, c'est une activité qui est hyper-chronophage : j'y consacre mes soirées et mes week-ends. D'autre part, j'ai commencé avec presque rien et j'ai réinvestis chaque année l'argent que j'ai tiré de mes ventes mais au final, j'ai toujours l'impression de repousser la date où l'apiculture me permettra véritablement de me tirer un revenu complémentaire. Surtout cette année ingérable où la météo ne nous permet pas de faire ce que l'on voudrait.
"Pour se monter en apiculture , il y a plein de solutions autres que celle d'abimer sa vie , surtout lorsqu'on est jeune ."
Du luy, je ne suis pas d'accord avec toi, tous ceux qui se sont lancés autour de moi sans avoir une véritable expérience en apiculture, au mieux un BPREA, avec une exploitation de 200 ruches, se sont tous cassés la gueule avec toutes les conséquences que cela peut avoir, financières mais bien souvent aussi familiales (divorce).
A l'inverse, tous ceux qui sont pros à l'heure actuelle autour de chez moi ont tous commencé progressivement avec une activité principale à côté.
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- Carnica22
- Visiteur
je suis très largement à la double journée de travail.
Je suis toujours au cœur de mes études de biologie et j'exploite une SMI niveau production de miel, sans compter les ruchers de fécondations (nucs) et ceux de ruchettes .
Je travaille au minimum 15 heures par jour, 7 jours sur 7.
J'ai tout de même une vie en dehors. Je suis encore jeune et ai une force de récupération il est vrai.
Tout ne tombe pas du ciel , il faut vraiment travailler pour parvenir à ce que l'on souhaite.
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- happy.bee
- Visiteur
le psychologique aide, tout comme la jeunesse ,mais on en a qu'une .
j'ai cinquante six ans, j'ai commence pluri-actif en 90 et ensuite ma femme s'est installe avec moi en 2000 ,nous avons 600 colonies en moyenne .
le bilan est simple la passion s'envole tout doucement ,remplacée par le besoin de maintenir son exploitation .
les enfants grandissent parfois sans nous, les étés surcharges nous laissent les jambes blanches.
l'avenir est dans des phrases ,l'age de la retraite s’éloigne comme la biodiversité d’ailleurs .
aux super-courageux je dit reparlons en dans quelques années .
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- morgan
- Visiteur
j'en ai fait des grosses journées mais a retaper des maisons, qui m'assureront une retraite, et au moins tu bosses pas pour rien, car pour ceux qui cherche a amasser des dollards c'est pas dans l'apiculture qu'il faut aller, n'importe quel job si l'on est qualifié paye 2 fois + et a faire - de 40 h /semaine
et contrairement aux agriculteurs la vente de l'exploitation apicole ne rapporte que tres peu(tout juste le prix d'un appart pour se faire un complément de retraite)
donc moi j'arrete de me crever pour rien et profite de la vie, et cette année la fin de saison risque d'etre calme, récolte d'acacia vite plier, mettre 2 hausses sur le chataigner et attendre que ça se remplisse, le tournesol vu les semis ne pissera pas chez moi
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- max16380
- Visiteur
apres respect pour tous ceux qui bossent grave, c beau mais de vous voir passer du temps avec vos enfants, c c la vie!
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- du luy
- Auteur du sujet
- Visiteur
La formation . Afin d'éviter des gestes ou taches inutiles , il conviendrait à chaque api désirant s'installer de faire plusieurs stages sur des exploitations qui tournent bien et ensuite faire une synthése de ce qu'il est possible de recopier pour s'installer .
S'il n'y a pas d'exploitation proche qui peut vous recevoir , allez voir plus loin sur d'autres départements .
Seconde solution , appartenir à un groupe d'apis pas forcément innovants mais qui font bien leur boulot .
Troisiéme solution , de bonnes reines dans les ruches , plutot que de belles peintures ou une miellerie a 40000 euros ou un 4x4 neuf . Tout ca , c'est aprés .
Quatriéme solution , gagner du temps dans les gestes , les trajetss( inutile d'aller 3 fois sur un méme rucher pour poser des hausses ) , les nourrissements inutiles.
En gros , c'est en voyant des apis que l'on progresse , ne pas faire l'économie d'infos réalistes .
Rester dans l'imparable logique chronologique du " penser , dire , faire " et ne pas trop chercher le mieux qui est parfois l'ennemi du bien , en courant dans tous les sens .
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- ardecho
- Visiteur
moi aussi je bossais 80 ou 90h/semaine... jusqu'à ce que j'ai des enfants :whistle: maintenant je me calme car je veux les voir grandir et avoir une place dans leur vies. ne pas être un père fantome qui ne fait que passer... il faut savoir se fixer des priorités.
pour ceux qui se lancent j'ajouterais une chose : bien penser que gagner assez pour faire vivre sa famille avec uniquement les abeilles (payer la maison, mettre de coté pour les enfants, leurs études etc...) ça demande une somme de boulot monstrueuse ! surtout de nos jours avec tout le temps et les efforts nécéssaires pour avoir un cheptel au top. c'est un vrai challenge surtout si l'on part de zéro (si on a pas un papa apiculteur :whistle: )
perso on se met à 2, ma femme a un boulot salarié à temps partiel, moi l'apiculture mais en me gardant du temps. du coup on a tous les 2 du temps pour les enfants, on fait des économies de nounou et on passe du temps ensemble
avec ma petite exploitation, seul je serais sous le seuil de pauvreté après les années 2012, 13, 14
un salaire fixe qui tombe ça permet de bosser l'esprit plus calme !
pensez-y les jeunes...
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- clem
- Visiteur
pour rebondir sur les priorités de la vie un petit conte.
Le vieux professeur et les cailloux (conte)
vendredi, 1er mai 2009 / Anonyme
Quelles sont vos priorités dans la vie ? comment les hiérarchiser ?
Un jour, un vieux professeur de l’École Nationale d’Administration Publique (ENAP) fut engagé pour donner une formation sur la planification efficace de son temps à un groupe d’une quinzaine de dirigeants de grosses compagnies nord-américaines.
Ce cours constituait l’un des 5 ateliers de leur journée de formation. Le vieux prof n’avait donc qu’une heure pour "faire passer sa matière ".
Debout, devant ce groupe d’élite (qui était prêt à noter tout ce que l’expert allait lui enseigner), le vieux prof les regarda un par un, lentement, puis leur dit : "Nous allons réaliser une expérience".
De dessous la table qui le séparait de ses élèves, le vieux prof sortit un immense pot de verre de plus de 4 litres qu’il posa délicatement en face de lui.
Ensuite, il sortit environ une douzaine de cailloux a peu près gros comme des balles de tennis et les plaça délicatement, un par un, dans le grand pot. Lorsque le pot fut rempli jusqu’au bord et qu’il fut impossible d’y ajouter un caillou de plus, il leva lentement les yeux vers ses élèves et leur demanda : "Est-ce que ce pot est plein ?".
Tous répondirent : "Oui".
Il attendit quelques secondes et ajouta : "Vraiment ?".
Alors, il se pencha de nouveau et sortit de sous la table un récipient rempli de gravier. Avec minutie, il versa ce gravier sur les gros cailloux puis brassa légèrement le pot. Les morceaux de gravier s’infiltrèrent entre les cailloux... jusqu’au fond du pot.
Le vieux prof leva à nouveau les yeux vers son auditoire et réitéra sa question : "Est-ce que ce pot est plein ?".
Cette fois, ses brillants élèves commençaient à comprendre son manège. L’un d’eux répondît : "Probablement pas !".
"Bien !" répondît le vieux prof.
Il se pencha de nouveau et cette fois, sortit de sous la table un sac de sable. Avec attention, il versa le sable dans le pot. Le sable alla remplir les espaces entre les gros cailloux et le gravier.
Encore une fois, il redemanda : "Est-ce que ce pot est plein ?".
Cette fois, sans hésiter et en choeur, les brillants élèves répondirent : "Non !".
"Bien !" répondît le vieux prof.
Et comme s’y attendaient ses prestigieux élèves, il prit le pichet d’eau qui était sur la table et remplit le pot jusqu’a ras bord.
Le vieux prof leva alors les yeux vers son groupe et demanda : "Quelle grande vérité nous démontre cette expérience ? "
Pas fou, le plus audacieux des élèves, songeant au sujet de ce cours, répondît : "Cela démontre que même lorsque l’on croit que notre agenda est complètement rempli, si on le veut vraiment, on peut y ajouter plus de rendez-vous, plus de choses à faire " .
"Non" répondît le vieux prof. "Ce n’est pas cela. La grande vérité que nous démontre cette expérience est la suivante : "Si on ne met pas les gros cailloux en premier dans le pot, on ne pourra jamais les faire entrer tous, ensuite".
Il y eut un profond silence, chacun prenant conscience de l’évidence de ces propos.
Le vieux prof leur dit alors :"Quels sont les gros cailloux dans votre vie ? Votre santé ? Votre famille ? Vos ami(e)s ? Réaliser vos rêves ? Faire ce que vous aimez ? Apprendre ? Défendre une cause ? Vous relaxer ? Prendre le temps... ? Ou... tout autre chose ?
Ce qu’il faut retenir, c’est l’importance de mettre ses GROS CAILLOUX en premier dans sa vie, sinon on risque de ne pas réussir... sa vie. Si on donne priorité aux peccadilles (le gravier, le sable), on remplira sa vie de peccadilles et on n’aura plus suffisamment de temps précieux à consacrer aux éléments importants de sa vie.
Alors, n’oubliez pas de vous poser à vous-même la question : "Quels sont les GROS CAILLOUX dans ma vie ?" Ensuite, mettez-les en premier dans votre pot (vie)".
D’un geste amical de la main, le vieux professeur salua son auditoire et quitta lentement la salle.
Auteur inconnu.
© Carole Braéckman - www.lhibiscus.fr - mai 2009
moi je développe tranquillement ma technique apicole et mon cheptel depuis trois ans et viens juste de déposer au CFE pour une exploitation en pluriactif apiculture et culture(je suis eclairagiste). l'idée n'ai pas d'augmenter la charge de travaille ,dans le spectacle on enchaine deja pas mal les journée de 15h mais de mieux le repartir dans l'année pour voir mon fils grandir
salutation
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- chouchie
- Visiteur
J'ai un autre boulot à coté où je suis indépendant qui permet de gérer mon temps donc ça va. Mais je ne sais pas comment font ceux qui se lance avec des centaines de ruches et 2 ans d'apiculture derrière eux. A part avec le soutien d'un pro, pour moi c'est voué à être une sacré galère ! Et quand tu te plantes, il faut attendre l'année d'après !
De toute façon, si j'avais à gérer 400 ruches je me retrouverait ruiné et célibataire assez rapidement je pense !!
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- abeille64
- Visiteur
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- Damien05
- Visiteur
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- maya79
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mais honnetement je n'ai jamais ete aussi bien dans un travail et mon portefeuille jamais aussi épais
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- chouette
- Visiteur
Je transposerai le sujet comme suit:
Beaucoup travailler (trop) ne peut être tenable que sur le court terme pour se monter ou en cas de difficultés.
Sinon, le choix devient vite le suivant:: Est ce que je veux vivre seul? En effet le temps passé aux travail est au détriment du temps passé avec ceux que l'on aime.
Ce choix de vie est personnel.
Enfin je pense que les personnes les plus courageuses et intelligentes sont ceux qui sont capables d'optimiser toutes "leurs vies" sans jamais en dépasser les limites et pas ceux qui travaillent le plus.....
Le choix de chacun est respectable. On a tous de toute façon les conséquences de nos actes (divorces, burn out ou vie heureuse en famille ou seuls...)
Choisissez et soyez heureux!
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- LP202595
- Visiteur
La pratique de l apiculture qui était au debut une nouvelle source de plaisir peut devenir une galère .
surtout quand on est seul , Merci a DULUY pour avoir ouvert cet aspect de l apiculture qui est aussi important que le reste apicoles , cela devrait faire parti de la formation . Merci a tous ceux qui ont témoigné cela me conforte dans l idee que je me suis faite de l apiculture .
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- cdsjo
- Visiteur
En apiculture on travaille en général davantage que lorsqu'on exerce un autre métier, encore que c'est beaucoup moins vrai par rapport à d'autres métiers indépendants, nous ne sommes pas les seuls.
On observera que le modèle qui s'impose au monde est le modèle capitaliste, et c'est celui qui petit à petit s'impose à nous.
Pour ceux qui ont eu la chance de voir ce qu'il se passe de l'autre côté de l'atlantique, les journées "doubles" deviennent un fait courant avec des doubles ou triple boulots ; donc la bonne nouvelle, c'est que nous apiculteurs, avons un temps d'avance.
On peut aussi penser, mais je veux me tromper, que notre pays est économiquement sous respiration artificielle et que le jour où il sera débranché, il faudra se mettre au travail avec des heures qui se rapprocheront de celles des apiculteurs, nous serions alors des précurseurs.
Bon, l'apiculture, c'est difficile (comprendre par rapport aux 35h), mais c'est un métier qui n'est imposé à personne et s'il faut s'échapper chaque foi que les choses sont difficiles on va crever de faim.
Je l'ai déjà écrit, l'apiculture comporte des valeurs qui vont à l'encontre de la société actuelle et il faut un petit côté marginal pour s'y trouver bien.
Le côté physique, le nombre d'heures, le décalage des heures d'activité par rapport à une société ou l'argent et les loisirs sont déifiés en font un métier vraiment à part.
On mettra entre parenthèse qu'une large partie de la population mondiale vit avec nos horaires et uniquement pour survivre, nous ne sommes donc pas des héros.
Je rejoins tout à fait l'analyse de Mathieu, ce métier est choisi donc on assume le positif et ce qui l'est moins, il faut arrêter de s'apitoyer sur notre sort, nous sommes loin d'avoir le monopole des emm....dements.
Un dernier mot pour ce qui est des conséquences sur la santé, il y a 70 ans on crevait au travail parce qu'on bossait trop, aujourd'hui, si on écoute le monde médical, on crève de ne rien faire ou pas assez avec les problèmes d'obésité et son cortège de conséquences ; avec l'apiculture on a une petite chance d'y échapper.
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- happy.bee
- Visiteur
nous avons un modèle, mais est-ce le bon ? Comparer la FRANCE en matière sociale a d'autre pays du monde, est courant en ce moment et a ce que je vois même en apiculture.
Elle ne va pas si mal que ça pour certains et peut être que si le mot partage existait a la place de l’égoïsme les journées doubles n'existeraient que pour les avares .
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- cdsjo
- Visiteur
Je comprends ce que tu dis, j'essaye de regarder ce qui se passe en évitant d'exprimer ce que j'en pense.
Il n'empêche la France selon ceux qui savent c'est 1% de la population - 2,5% des richesses et 15% du social.
Chacun en pense ce qu'il veut, y compris du miel de qualité qui arrive chez nous à 2e le kg.
Mais on est en France et la base de travail acceptable est de 35h, on n'est pas obligé de regarder de travers ceux qui bossent plus.
C'est le cas de beaucoup de travailleurs indépendants, lorsque l'entreprise necessite un capital pour fonctionner et que l'on n'a rien au départ, cela demande des efforts supplémentaires lorsqu'on est jeune, c'est à dire lorsqu'on est dans la possibilité physique de le faire, ensuite c'est selon où l'on place le curseur.
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- happy.bee
- Visiteur
Car en France la pompe a fric est juste derrière les entrées ce qui est moins le cas en Amérique du sud ,dans l'est ou en Chine.
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- cdsjo
- Visiteur
Est ce que lorsqu'on est arrivé (que l'on n'a plus de dette et qu'on possède son outil de travail) chose que l'on pourrait situer entre 40 et 50 ans selon les cas, il est encore necessaire de travailler davantage que les autres à niveau de vie égal?
Mon avis est que oui ne serait ce que parce qu'il faut anticiper les vieux jours, ne pas se trouver le bec dans l'eau devant le montant d'une retraite légale qui permet tout juste de vivre dignement.
Il y a dans ce cas beaucoup de professions où il est indispensable d'anticiper pour ne pas ajouter la misère à la vieillesse.
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- moulonnaise
- Visiteur
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- cdsjo
- Visiteur
J'ai transhumé de nombreuses années avec ma moitié et qu'elle que soit l'heure de retour, il fallait qu'elle prépare le repas alors qu'elle était aussi fatiguée que moi qui mettais les pieds sous la table.
C'est un peu tard pour culpabiliser; heureusement que les nouvelles générations se comportent mieux que......moi au moins.
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- ardecho
- Visiteur
moulonnaise écrit: oui bon ! je ne veux pas "polémiquer " mais quand on voit la vie d'une femme salariée ,il y a 38 ou 39 heures de boulot plus le temps de transport ,et...........quand on arrive a la maison ,il y a la deuxième journée qui commence et la différence est que quand elle prends sa retraite elle ne vends pas l'entreprise dans laquelle elle s'est ruiné la santé.
oui à ce propos je me demande toujours comment font les apis qui ne font QUE de l'apiculture en saison !
moi j'ai des tas d'obligations pour la maison et les enfants... jamais ma chérie n'accepterais de tout faire toute seule pendant 5 mois, même si je gagnais
beaucoup d'argent (ce qui en plus n'est pas le cas )
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