L'apiculteur de loisir a le vent en poupe
- gfass2
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""" Les apiculteurs amateurs sont de plus en plus nombreux. En France, on en dénombre 32.000. Une manière de préserver les abeilles qui sont de plus en plus en danger. Cette année, près de 300.000 colonies ont disparu. En Loire-Atlantique, un rucher école a vu ses inscriptions multipliées par 4. D’autres ont installé des ruches dans leur jardin partagé. L’intérêt : se lancer dans l’apiculture à plusieurs et partager un miel fait maison.""
Le lien.... TF1 (pardon pour la pub).
lci.tf1.fr/jt-20h/videos/2016/apiculture-32-000-amateurs-en-france-8752331.html
80% des ruches en France sont détenues par des apiculteurs de loisir..... et je pense que à force de sensibiliser sur le devenir de l'abeille... ça va progresser.
Avantages, inconvénients?
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- GRAVELLE
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de plus sur les brocantes on voit de plus en plus d'amateurs qui n'hésitent pas a brader leur miel (6.00€ par chez nous)
alors essaye d'expliquer aux clients réguliers que ces personnages ne paient pas de MSA ne déclarent rien aux impots et que pour eux c'est assez facile de casser les prix
bon courage
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- cdsjo
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Il y a effectivement une explosion du nombre d'apiculteurs amateurs mais également une progression significative de personnes se situant entre 100 et 200 ruches.
C'est peut être juste pour en vivre mais juste aussi pour l'étiquette d'amateur.
Ceci dit, c'est tant mieux.
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- L amiral
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"Il y a aujourd’hui un peu plus de 70 000 apiculteurs en France. Tous ne pratiquent pas l’apiculture de la même façon : 91 %d’entre eux sont des producteurs familiaux, possédant de 1 à 30 ruches. 5 %sont des apiculteurs pluriactifs (de 31 à 150 ruches), les 4 %restants sont des apiculteurs professionnels, avec plus de 151 ruches. Les apiculteurs professionnels produisent les deux tiers du miel français."
La notion de producteur "familial" pour ceux qui détiennent de 1 à 30 ruches me paraît stupide: Au delà de 10 ruches, il est évident que la production de miel va au-delà des besoins familiaux. Ce surplus se retrouve donc forcément en concurrence avec la production des professionnels.
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- gfass2
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GRAVELLE écrit: depuis que l'apiculture de loisir a le vent en poupe comme tu dis je me fais voler de plus en plus de ruches
de plus sur les brocantes on voit de plus en plus d'amateurs qui n'hésitent pas a brader leur miel (6.00€ par chez nous)
alors essaye d'expliquer aux clients réguliers que ces personnages ne paient pas de MSA ne déclarent rien aux impots et que pour eux c'est assez facile de casser les prix
bon courage
Ce sujet n'a pas vocation d'opposer les deux (loisir et pro). Chacun pourrait trouver à l'autre des sujets de critique.
Sur les vols de ruches, même si il y a une part de vérité dans ce que dit Gravelle, les vols les plus importants en quantité sont parfois et c'est tout aussi grave sinon plus, le fait de professionnels.
A partir du moment ou l'apiculteur de loisir possède un SIRET et déclare ses revenus, il est dans les clous. Le prix qu'il propose, c'est son affaire, l'offre et la demande. Quand aux fraudes si il y en a, ce sont l'affaire du "service des fraudes".
Après, à force de vouloir sensibiliser le public à la disparition de l'abeille comme c'est à la mode aujourd'hui....... il ne faut pas s'étonner que cela crée des vocations. En plus je trouve intéressant dans ce reportage de voir les apiculteurs de loisir mutualiser leurs moyens et se regrouper genre association. Un pro les guide sur les bonnes pratiques, tout cela fait un tout très cohérent ou la convivialité, l'amitié (qui manquent un peu dans la morosité ambiante) me plaisent bien.
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- gfass2
- Auteur du sujet
- Visiteur
cdsjo écrit: Je ne sais pas d'où tu sors ce chiffre de 80% de ruches détenues par l'apiculture de loisir, nous n'avons pas les mêmes sources, je lis fifty -fifty.
Il y a effectivement une explosion du nombre d'apiculteurs amateurs mais également une progression significative de personnes se situant entre 100 et 200 ruches.
C'est peut être juste pour en vivre mais juste aussi pour l'étiquette d'amateur.
Ceci dit, c'est tant mieux.
Le chiffre de 80% vient du fait que je l'ai entendu dans le reportage (donc pas fiable c'est sur, je te l'accorde) .... en revanche le fifty fifty donc 50% tu l'as lu où ?
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- cdsjo
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Il serait toutefois étonnant qu'ils aient évolué à ce point, je n'en sais pas davantage.
Si je regarde autour de moi, mais c'est une valeur relative, je vois des dizaines de personnes s'équiper chaque année d'une ou deux ruches et un plus que doublement d'apiculteurs qui s'installent, je n'arrive même plus à les connaître tous.
Ceci dit je suis beaucoup plus préoccupé par l'évolution des colonies cette année que de la situation apicole dont pour être honnête je ne pense rien de définitif ; l'époque que nous vivons voit partout des effets de mode, donc encore une fois: attendre et voir.
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- stf
- Visiteur
Ceci dit je suis beaucoup plus préoccupé par l'évolution des colonies cette année
toi aussi !!!......
je suis sur remerage sur remerage
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- max16380
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- dom25
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- stf
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rappels toi! le premier essaim que tu as mis en ruche..je suis sur que tu etais aussi bete
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- maya76
- Visiteur
Moi ce qui m inquiète c est le coté sanitaire,recrudescence de la loque, le varroa etc etc
c
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- gfass2
- Auteur du sujet
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cdsjo écrit: Ce sont les chiffres officiels ou officieux à peu prés constants, les derniers connus ; il se peut que les choses aient évolué puisque ces données arrivent toujours deux ou trois ans plustard.
Il serait toutefois étonnant qu'ils aient évolué à ce point, je n'en sais pas davantage.
Si je regarde autour de moi, mais c'est une valeur relative, je vois des dizaines de personnes s'équiper chaque année d'une ou deux ruches et un plus que doublement d'apiculteurs qui s'installent, je n'arrive même plus à les connaître tous.
Ceci dit je suis beaucoup plus préoccupé par l'évolution des colonies cette année que de la situation apicole dont pour être honnête je ne pense rien de définitif ; l'époque que nous vivons voit partout des effets de mode, donc encore une fois: attendre et voir.
Bon allez! , même en l'absence de la référence que tu demandais et que tu n'as pas non plus, je t'accorde de fifty fifty qui remonte à quelques temps. Aujourd'hui, il ne faut pas s'étonner que le battage médiatique (là le terme colle bien à la situation) ..... le battage médiatique qui a été fait au sujet du risque de voir disparaître l'abeille a nécessairement créé des vocations et donc que le chiffre recherché s'approche peu ou prou de celui avancé dans le reportage. . A qui la faute?
Dans le reportage, on voit même un type qui dit vouloir une ruche pour donner un logement à un essaim... tout simplement, sans chercher à prendre ou revendre du miel... Lui au moins ne va concurrencer personne, il a le sentiment de faire du bien à la planète... la faute à qui?
Que doit-on faire? Réglementer la possession de colonies.... c'est fait. Durcir cette réglementation.....avec quelle réalité objective des risques? Faut-il revenir sur la "propagande" qui montre l'abeille en voie de disparition et dire aujourd'hui que l'apiculture de loisir, la multiplication et la dispersion des colonies qu'elle implique, peut être pire que le mal.... (développement des maladies et parasites, dissémination de souches, danger pour les riverains).
Je pense qu'il faut être plus optimiste, on le voit dans le reportage, le regroupement associatif sous la houlette d'un pro doit permettre de limiter les risques, encore faut-il le faire savoir et éditer un code de bonnes pratiques au niveau national.... Qui va s'y coller?
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- delpe12
- Visiteur
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- cdsjo
- Visiteur
Ce sujet recoupe l'engouement pour l'apiculture.
De ce que je vois du fonctionnement de la société, c'est le souhait pour une partie des citoyens de ne pas perdre le contact avec la nature.
Cette année, j'ai vendu des ruches à une quinzaine de participants du rucher école, une trés large majorité sont des retraités ou adultes affirmés, aucun n'a moins de 30 ans.
Ce sont en majorité des gens, nés en campagne ou en banlieue qui on eu dans leur enfance un certain contact avec la nature, il y a un souhait de ne pas rompre et de rester en contact avec le milieu.
Dans le même esprit on voit le succès d'élevage de chevaux, de jardins , de verdure, en opposition aussi avec le mode de vie de notre époque, comme un échappatoire.
Il n'est pas certain que les générations suivantes, qui n'auront pas la même histoire suivent un chemin identique (je rappelle qu'il s'agit quand même d'une toute petite minorité).
Il y a aussi l'argument de produire son miel, aliment échappant encore un peu à l'industrie agro-alimentaire, traumatisés que nous sommes par les innombrables reportages de valeur inégale (qui souvent n'ont pas pour but de nous informer mais de nous faire peur ) (la aussi pour se vendre) de telle sorte que lorsqu'il y a vraiment lie de flipper il n'est pas possible au quidam de faire le tri.
Revenons donc à notre apiculteur en herbe.
Je dirai qu'un tiers va abandonner rapidement pour cause de lassitude ou de résultats décevants (pas de souci dans l'immédiat ils seront immédiatement remplacés, les marchands de matos ont quelques belles années devant eux), une partie restera le c.. entre deux chaises, et va rester un noyau de passionnés qui garderont leur ruches jusqu'au bout.
Parmi ceux là, une infime partie de ceux qui ont le temps devant eux viendront rejoindre les rangs de professionnels.
Chez ces derniers, il y en aura quelques uns qui monteront à une douzaine de ruches, voire un peu plus mais ceci, dans un intérêt économique.
Une bonne partie de ma vie passée au contact de l'abeille et des apiculteurs tant amateurs que professionnels (il y a 30 ans, je faisais partie du bureau du CA du syndicat départemental qui comptait à l'époque plus d'une centaine de membres) ma fait penser qu'il n'y a pas péril en la demeure.
A l'époque, les personnes étaient beaucoup moins versatiles qu'aujourd'hui, il y avait moins de renouvellement mais aussi plus de fidélité ce qui au passage en dit long sur notre évolution.
Donc on va voir apparaître et disparaitre qui seront remplacés, bref, la vie quoi, et sauf aussi que la rotation va s'accélérer, mais où est le problème?
Il y a deux ans, un retraité de mon village est venu me voir, il avait fabriqué (selon internet bien sûr) deux magnifiques ruches kenyanes et acheté deux essaims à 200e pièce (sur internet bien sûr).
L'un est mort au bout de trois mois et l'autre n'avait pas de reine. Je lui ai donné quelques bases pour conserver des colonies en vie (il ne souhaitait pas faire de miel mais uniquement voir voler les abeilles) mais il a abandonné depuis.
Alors faut il s'inquiéter parce qu'il y a un peu de surchauffe alors qu'il y a quelques années l'abeille n'intéressait à peu prés personne, alors que les exploitations pros trouvaient difficilement repreneur?
Je n'irai pas jusqu'à dire plus on est plus on rigole, mais sauf quand je dois attendre une demi heure chez le marchand de matos pour me faire livrer 200 hausses alors que la mamy devant moi se fait expliquer le fonctionnement de l'enfumoir ; je trouve ce mouvement d'une partie de la population très sympathique.
Pour ceux qui s'inquiètent de ruches abandonnés, qu'ils se rassurent, quand le tournesol est descendu à deux francs, c'était des ruchers de plusieurs dizaines de ruches qui ont pourri au milieu des ronces, et nous sommes toujours là, et vous aussi, alors pas de panique.
Pour les non convaincus, à l'époque, il y avait déjà la DSV, le GDS ou son ancêtre, les pourchasseurs de maladies contagieuses chargés par l'Autorité, l'arrivée du varroa, (le loup de l'époque se nommait la loque) on remarquera que cette maladie est moins à la mode, je dirai que le déclin de l'apiculture a été davantage causé par le contexte environnemental de l'abeille et des raisons économiques.
On notera mais cela peut faire l'objet d'un autre sujet que concernant l'apiculture de métiers, ces deux facteurs sont toujours présents et que sans crise économique et l'octroi d'aides massives créant une "bulle", le métier poursuivrait son lent déclin.
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- LAS87
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Hier, j'expliquais mes différentes production de miel. L'interlocuteur me disais vouloir ses ruches à le retraite comme m'expliquer qu'il en était aussi capable!!
Moi je n'attend pas de voir les autres ceux qu'ils font, je le fais par passion.
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- pascalaxe
- Visiteur
C'est certain que le phénomène de mode est là. On voit souvent sur le bonc... du materiel d'occas', deux ou trois ruches avec des dessins sur la façade. Ou alors, Vend pour cause déménagement, dans le lot il y a l'enfumoir et le lève_cadre enfin le truc qui tient pas de place dans la future cave.
Après, le commentaire des néo_apiculteurs qui me reviens souvent c'est l'attachement qu'on les gens avec les ruches familliales. J'entends souvent "mes ailleux avaient deux ruches. C'est vrai que çà rapproche de ses origines quand on s'inquiète de la météo, des floraisons, ou quand on observe la planche de vol. On partage les preocupations et les petits plaisirs de ses ancêtres. C'est je pense le même processus affectif qui fait qu'on a aujourd'hui deux poules dans le petits jardin. Quand je suis avec elles, je suis avec mes grand_mères.
Cordialement.
Pascal en Auvergne.
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- ardecho
- Visiteur
pour rejoindre ce que disait Cdsjo, il est vrai que l'Ardèche fait partie des lieux de prédilection pour ceux qui veulent faire
leur "retour à la nature"... il y a aussi beaucoup d'anciens qui ont des ruches parce que chez eux c'est comme ça, ils en ont de père en fils depuis
des générations.
quand je fais un marché, j'ai autant de gens qui viennent acheter du miel que de gens qui viennent me parler de leurs ruches et me demander des conseils :lol:
pas mal de demande aussi pour des essaims car ça meurt à tout va chaque hiver ou ça arriver bourdonneux et dépeuplé au printemps
ils ont même ouvert un rayon apiculture au libre-service agricole du coin !
tout ça est très sympathique en effet et ça fait plaisir de voir les gens s'interesser aux abeilles.
mais j'y vois tout de même des inconvénients :whistle:
de ce que j'entends et de ce que parfois je vois (il m'est arrivé d'aller je té un oeil pour aider), beaucoup de ces petits ruchers sont un peu abandonnés à eux-même.
sous prétexte qu'ils ne cherchent pas à produire de miel, certains laissent les ruches se débrouiller : peu ou pas de traitement varroa, peu ou pas de renouvellement des cadres, pas de renouvellement des reines non plus.
il en ressort un grand nombre de ruches pleines de varroa, avec des cadres noirs plein de cellules de mâles et de spores diverses
et donc il est difficile dans ces conditions, avec ce type de ruchers dispersés un peu partout, d'avoir des fécondations satisfaisantes et des colonies sans trop de varroa...
bon il faut dire que le rucher-école du coin est plus que complet et ces ruches ne sont pas déclarées pour la plupart.
c'est un peu dommage
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