Rapports sur le marché international du miel
- Gilles Ratia
- Auteur du sujet
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Dans la partie anglaise du site j'ai ajouté une option de menu permettant d'atteindre les excellents rapports de Ron Phipps concernant le marché international du miel. En les lisant on comprend mieux ce qu'il se passe et les répercussions ici même en France. Le lien direct :
www.apiservices.biz/en/international-honey-market-reports
Pour ceux qui n'entendent rien à la langue de Shakespeare, il y a toujours la possibilité de faire un copier depuis le fichier PDF présenté vers translate.google.com
Bonne lecture et n'hésitez pas à faire vos remarques constructives sur le sujet.
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- Aux ruchers du vexin
- Visiteur
ou l on voit qu'avec des moyens et des normes adéquats on pourrai si on voulait..bloquer ces miels qui ne sont pas des miels en fait..
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- gallus
- Visiteur
La production de miel est une industrie totalement mondialisée.
J'en ai fait moi même l'expérience devant le rayon miel de Carrefour.
Il y a des gros consommateurs de miel, le gars en question prenait du miel de la marque Carrefour en 1 kilo.
Je lui dit, mais ce n'est pas du miel français et sur l'étiquette, il était écrit qu'il venait entre autre d'amérique du sud.
Il m'a répondu, "Ok c'est vrai, mais il est deux fois moins cher que le miel français"
Après çà, que répondre ?
La réponse est simple, il faut aller faire du miel en Ukraine, Bulgarie ou Roumanie.
Avoir plusieurs exploitations, manager des dizaines d'ouvriers, avoir une vision européenne et les moyens d'investir.
Sauf que c'est pas mon truc, trop vieux et pas assez couillu.
L'an dernier, j'ai vendu du miel à un négociant très connu et en retour, j'ai eu des fûts vides, sur l'un deux, il y avait encore une étiquette indiquant que c'était du miel bio de tilleul de Roumanie.
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- maya730
- Visiteur
et puis on peut envoyer nos chômeurs aussi faire du miel dans des pays à bas cout comme ça ils payeront nos retraites avec du miel à deux balles avec des chauffeurs au volant de poids lourds qui polluent l'Europe entière et nous on nous interdit de rouler en ville !!!!!!!!!!!!!!
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- happy.bee
- Visiteur
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- gallus
- Visiteur
Le prix du miel à l'épicerie de mon quartier est influencé par le tonnage produit en Patagonie Orientale des ruches de Senior Ramirez.
Que veux tu y faire, c'est comme çà.
Est il possible de vendre du miel en pot, qui sera lui vendu 8€ TTC le kilo à Carouf ??
Parce que Monsieur Lambert, lui, il ne veut pas mettre plus cher que le miel produit par Senior Ramirez de Patagonie.
8 - 5,5%TVA - 20% marge Carouf = 6€3/kg pour Bibi français ( mise en pot, conditionnement, livraison,... )
En fait, c'est Monsieur Lambert qui nous fout dedans pourtant il nous trouve fort sympathique avec nos abeilles françaises.
Carouf qu'il vende Patagonie ou Berrichon, du moment qu'il fait sa marge, çà roule.
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- Aux ruchers du vexin
- Visiteur
1/ les chinois font des miels qui ne sont pas des vrai miels. édulcorés, pas murs et finis, en plus de contenir des produits comme des anti-bios, des pesticides .., ); avec des machines alors qu'ils contiennent 40/60 % d eau...ils filtrent et modifient ces miels avec des pollens d'autres pays.
2/ les négociants chinois, et d'autres derrière , font de faux papiers pour faire apparaître ce miel comme étant produit en ukraine ( dont les volumes passent de 7000 à 37 000 sans avoir plus d'apiculteurs ni de ruches); soit ne les mélangeant soit ne ne les mélangeant pas. même chose en Espagne, argentine et brésil et autres pays d'Asie.
ET ca il il y a des parades , grâce aux analyses. c'est là qu'il faut frapper.
les usa le font, et détruisent les stocks qu'ils trouvent ayant eu de faux papiers. ils parlent de petites quantités de 60 tonnes avec fausse provenance du vietnam qui était par exemple en provenance de chine!
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- Aux ruchers du vexin
- Visiteur
gallus écrit: Très intéressant à lire.
La production de miel est une industrie totalement mondialisée.
J'en ai fait moi même l'expérience devant le rayon miel de Carrefour.
Il y a des gros consommateurs de miel, le gars en question prenait du miel de la marque Carrefour en 1 kilo.
Je lui dit, mais ce n'est pas du miel français et sur l'étiquette, il était écrit qu'il venait entre autre d'amérique du sud.
Il m'a répondu, "Ok c'est vrai, mais il est deux fois moins cher que le miel français"
Après çà, que répondre ?
La réponse est simple, il faut aller faire du miel en Ukraine, Bulgarie ou Roumanie.
Avoir plusieurs exploitations, manager des dizaines d'ouvriers, avoir une vision européenne et les moyens d'investir.
Sauf que c'est pas mon truc, trop vieux et pas assez couillu.
L'an dernier, j'ai vendu du miel à un négociant très connu et en retour, j'ai eu des fûts vides, sur l'un deux, il y avait encore une étiquette indiquant que c'était du miel bio de tilleul de Roumanie.
tu vas pas aimer ce que je vais dire mais soyons réalistes.
de pays comme le nord de la Roumanie ; la Moldavie; lituanie ont des bio tops , des cultures vivrières n'uitilisant pas de produits de l agro chimie. pas étonnant que chez zeux on puisse faire des miels bios de mielleure qualité que chez nous ou il n'y a pas un seul endroit de propre!
s'ils sont malins dans quelques années ils feront tous les produits que mr Lambert veut pour se restaurer en bio, petites cultures, et les cultures intensives francaises vont s'écrouler faute de clients...francais. a oui j'oubliais l afrique va acheté? mais ne se mettent ils pas eux aussi à nous inonder de produits bios?
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- Aux ruchers du vexin
- Visiteur
maya730 écrit: ( La réponse est simple, il faut aller faire du miel en Ukraine, Bulgarie ou Roumanie )
et puis on peut envoyer nos chômeurs aussi faire du miel dans des pays à bas cout comme ça ils payeront nos retraites avec du miel à deux balles avec des chauffeurs au volant de poids lourds qui polluent l'Europe entière et nous on nous interdit de rouler en ville !!!!!!!!!!!!!!
oui Maya. c'est assez incroyable mais faire venir une palette de roumanie coute moins chers et prends moins de temps; ( pour 2500 km) que d en faire venir une de chez icko 850 km pour moi.
C'est comme dans la pub pour un super marché ..on est ma chef ..on est mal.
sur certains chantiers aujourd'hui on commence a trouver des entreprises chinoises..ca vous fait pas peur?
on ne parle plus de roumains ou de polonais, j 'ai bien dit des chinois, des turcs...qui eux vont avoir droit de circuler librement dans toute l 'europe.
vous croyez que c'etait fini? Ben non ca ne fait que de comencer.
merci les poly tocards.
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- Gilles Ratia
- Auteur du sujet
- Visiteur
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- ardecho
- Visiteur
je le vois sur les marchés où les gens passent, regardent, discutent mais n'achètent pas ou très peu. même chose pour les autres producteurs...
comme me disait un voisin de stand :
"les touristes font les courses à inter puis viennent ici pour se distraire en regardant les petits paysans du coin, nous sommes devenu des
attractions touristiques plus que des producteurs-vendeurs"
je crois bien qu'il a raison :S
on est là pour le décor, notre production qui coute 2 ou 3 fois plus cher que celle des pays du sud n'intéresse pas grand monde
faut s'accrocher...
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- Aux ruchers du vexin
- Visiteur
ardecho écrit: le problème c'est que chez nous beaucoup de consommateurs n'ont tout simplement plus assez d'argent pour acheter des produits de qualité.
je le vois sur les marchés où les gens passent, regardent, discutent mais n'achètent pas ou très peu. même chose pour les autres producteurs...
comme me disait un voisin de stand :
"les touristes font les courses à inter puis viennent ici pour se distraire en regardant les petits paysans du coin, nous sommes devenu des
attractions touristiques plus que des producteurs-vendeurs"
je crois bien qu'il a raison :S
on est là pour le décor, notre production qui coute 2 ou 3 fois plus cher que celle des pays du sud n'intéresse pas grand monde
faut s'accrocher...
Les consommateurs sont surtout trompés, ils ne savent pas ce qu'ils achètent.
si ils achètent un prix. la réalité nous sommes devenu un pays pauvre. Nos meilleurs miels s'exportent, à bon prix vers japon et usa; allemagne..à des prix ou les consomateurs francais n'imaginent pas de le payer.
on achete en france du miel de lavande Bulgare ou Hongrois; (si si faite une recherche su rle net) et on exporte nos miel de lavanda verae et de thym à 30€ le kilo!...
Nous sommes dans un monde de dupes; à ce jour il suffit de regarder les annonces ; les miels de chataigner d'Espagnes livrés sont par 300 kilo à 5.5 € le kilo..pour du chataigner ou du tilleuil, est ce que ca vaut le coup; le coût de le faire chez nous? il me revient plus cher à produire au kilo et avec beaucoup de difficultés vu les pluies incessantes de cette saison.
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- morgan
- Visiteur
Les gens changent de mentalité mais ils sont vite rattraper par le cout des dépenses , un rapide calcul pour un smicard fait qu'une fois payer le loyer(tres cher mensuellement), le cout de vie des gosses, voiture,edf,eau , assurance, et hop le salaire est brulé
Seul les gens qui ont un bon pouvoir d'achat, achetent vraiment ce dont ils ont envie et certains marginaux aux convictions gravés dans le marbre
A nous de vendre colza et tournesol pas cher, et marger sur les miels de crus
je ne fais pas de marché, mais pourquoi pas vendre du miel d'oranger ou tilleul de l'etranger en plus de votre gamme et proposer des produits qui redonne envie d'acheter sur les marchés
sur le marché de monpazier en dordogne une apicultrice joue de l'accordéon en meme temps qu'elle vend son miel , aucune MDD ne propose ça, a méditer
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- Aux ruchers du vexin
- Visiteur
morgan écrit: pour le consomateur acheter français est devenu un choix qui exige des sacrifices, certains choisissent de manger bio,local(engendre un surcout) et d'autres prefere tous mettre dans un forfait iphone, et credit belle voiture et manger de la boite industrielle et des pates
Les gens changent de mentalité mais ils sont vite rattraper par le cout des dépenses , un rapide calcul pour un smicard fait qu'une fois payer le loyer(tres cher mensuellement), le cout de vie des gosses, voiture,edf,eau , assurance, et hop le salaire est brulé
Seul les gens qui ont un bon pouvoir d'achat, achetent vraiment ce dont ils ont envie et certains marginaux aux convictions gravés dans le marbre
A nous de vendre colza et tournesol pas cher, et marger sur les miels de crus
je ne fais pas de marché, mais pourquoi pas vendre du miel d'oranger ou tilleul de l'etranger en plus de votre gamme et proposer des produits qui redonne envie d'acheter sur les marchés
sur le marché de monpazier en dordogne une apicultrice joue de l'accordéon en meme temps qu'elle vend son miel , aucune MDD ne propose ça, a méditer
et certains font d'une simple brioche, une attraction; et l'on attend des heures pour pouvoir en avoir une. ils sont au bon endroit au bon moment..
oui , il faut trouver des voies diverses sinon on ne nous attendras pas ...
je suis sûr que l'abeille est à elle seule une valeur qui peux nous sortir de la merde ou nous mettent les"pas polis mais très tocards", car eux décident des lois, des règles mais ne sont jamais impactés par celles ci.
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- max16380
- Visiteur
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- louiseluc
- Visiteur
la vente est un métier, j'ai vu un api vendre son miel aromatisé aux HE d'agrumes à 17€ les 230grs !
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- Aux ruchers du vexin
- Visiteur
louiseluc écrit: Bonjour,
la vente est un métier, j'ai vu un api vendre son miel aromatisé aux HE d'agrumes à 17€ les 230grs !
il en vendait beaucoup? ce n'est pas un record...
regardez le prix du miel de l opera; du grand palais etc..
on est dans ces prix là; 15€ les 125 grammes...
donc oui tout est une question d'image , de vendeur et bien sûr de l'envie que l on peu susciter.
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- louiseluc
- Visiteur
Je ne parle pas de record et à ce prix là, pas besoin d'en vendre beaucoup, c'est de la vente en direct en campagne, pas en boutique de produits de luxe à Paris, aucune comparaison possible.
Mon propos était qu'un bon vendeur fait toute la différence, et tout le monde n'est pas fait pour ça.
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- morgan
- Visiteur
Réservé aux plus motivés on est d'accord, mais je connais personne qui a réussi sans faire des heures et innover constament
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- gfass2
- Visiteur
L'échange de courriers entre la Fédération Française des apiculteurs professionnels et M. François GERSTER (Monsieur Abeille du ministère) d'une part et de M.Vincent MICHAUD (Président du syndicat français des miels)
www.apipro-ffap.fr/actualites-apicoles/158-inquietude-sur-le-marche-du-miel
Je me demande comment vous faites pour vous en sortir......
Et si la solution était de se répartir le gâteau .... On voit tous les jours des coop "PENSER LOCAL, AGIR LOCAL" il est pas beau ce slogan ? (pas de bol c'est pas moi qui l'ai trouvé.... mais il se comprend très bien)
www.tribune-orleans.fr/article665
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- louiseluc
- Visiteur
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- gfass2
- Visiteur
Excusez ma tenue, je suis plein de poussière, je remonte des archives pyrénéennes......
Décidément, le négoce du miel c'est pas une mince affaire.
Suite à un article dans le journal L'Eclair du 17 avril 2014, il est mentionné qu’il faut du miel français, que le négoce en manque . Je lis depuis plusieurs mois sur le forum qu’il y aurait eu plus de miel en 2015 qu’en 2013 et 2014 , c’est donc bien ce que demandaient les négociants . A la lecture de cet article (voir ci-dessous), il exprime bien cette volonté de s'approvisionner davantage en miel français.
Là où je ne comprend plus bien c'est à la lecture de ce deuxième article.
On va essayer d'agrandir les images pour les moins jeunes.... :woohoo:
S'approvisionner en miel français pour conquérir des marchés à l'export c'est super prometteur pour la filière. Moi, avec une info comme ça, je double mon cheptel...
Mais j'ai cru comprendre que pas mal d'api pro était un peu restés "assis sur le fût" l'an dernier. Il y a là une petite dissonance que je ne comprends pas bien.
Soit il s’agit d’une finesse commerciale qui m'échappe, soit il y a une certaine volonté d'imposer des prix. Pas cher je prends, plus cher que le miel d'importation....je laisse.
Si c’est le cas , comment le négoce peut il exprimer à la fois le désir d’aider la profession avec entre autre une fondation et d’autre part refuser le miel aux apis alors qu’il était souhaité ?
Expliquez moi.
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- cdsjo
- Visiteur
Elle nous dit et c'est certainement vrai qu'il existe un marché du miel français y compris à l'export et qu'elle souhaite y participer.
Nos sources ne viennent pas des médias mais de l'entreprise elle même et le discours est constant depuis ces dernières années ; notre production est appréciée à l'étranger c'est que nous bénéficions d'une bonne image quant à notre sérieux (au travers du produit présenté) et c'est tant mieux.
Il n'y a pas de contradiction entre le discours de l'entreprise et sa position quant au refus éventuel d'acheter du miel fin 2015.
Seulement un télescopage entre deux années déficitaires et une année extraordinaire (là c'est écrit).
Les deux premières ont provoqué
1 Une hausse significative des prix
2 L'absence de marchandise à proposer en GMS entre autres.
Ces deux éléments conjugués ont entraîné une perte de marchés conséquente.
Dans ce contexte la troisième année a apporté une quantité de miel inhabituelle et le négoce a acheté ce qu'il avait besoin (avec quelquefois des prix à la baisse) et s'est au moins en partie couvert pour l'année suivante.
Quelle que soit la volonté de développement de l'entreprise, elle n'achètera que ce qu'elle a besoin, sauf à avoir une santé financière insolente pour acheter tous les stocks restant qui seront vendus......on se sait quand. Tout cela est également dépendant de la production des années suivantes.
Pour moi, la situation est tout à fait normale puisqu'il en a toujours été ainsi: des années bonnes et d'autres moins, donc par moment des invendus immédiats.
Dans un monde un peu plus civilisé, il faudrait que le marché soit organisé de façon à pouvoir lisser la production et là vient la question: à qui appartient il de stocker?
Faute d'organisation, c'est la loi du marché où c'est généralement le plus faible qui trinque ; on voit bien cependant que cette situation est préjudiciable pour tout le monde.
C'est ma façon à moi de présenter les choses, parce qu'il y a longtemps que la question est posée.
Ce n'est pas un scoop, aujourd'hui les fournisseurs Michaud ont reçu un courrier qui expose la situation dont je fais part et milite pour une nouvelle Interprofession qu'apparemment il souhaite pour organiser la filière et répondre à certaines questions.
Je n'ai pas d'avis bien tranché sur la question, je voudrai bien savoir si par exemple, concernant le sujet qui nous préoccupe en ce moment, une réponse peut être attendue.
Nous avons déjà débattu sur les modes de commercialisation en gros, choix de l'opportunité ou pas, on est jamais gagnant à tous les coups.
Pour ta gouverne, les clients réguliers n'ont pas eu de problème pour écouler leur miel, ce sont aussi ceux qui fournissent toute leur production lorsqu'il y a pénurie ; nous avons opté pour la sécurité.
Lorsque le miel a manqué, nous aurions pu vendre ailleurs, plus cher, nous préférons travailler en confiance du moins tant que les prix proposés nous permettent de vivre.
Certains font d'autres choix, ces choix quels qu'ils soient, il nous faut en assumer les conséquences, c'est pas très glamour mais c'est la vie.
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- max16380
- Visiteur
imaginez vous acheteriez une voiture 2 ou 3 fois le prix parcequ'elle est francaise, moi je crois pas. donc comparer au reste du monde les tarifs sont correct.
et oui on est dans un pays avec plein d'acquis sociaux et c ca qui nous coute cher et qui fait qu'on gagne moins tous simplement mais voila nos avantages comparer au reste de nos concurrents qui eux sont moins chere certes mais ne vivent pas du tous comme nous sinon ils augmenterer leurs tarifs aussi et c ce qui risque d'arriver dans l'avenir car tous le monde voudraient vivre comme les francais. c juste une histoire de temps et de patience...
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- happy.bee
- Visiteur
Rien n'est certitude , surtout les relations commerciales.
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- du luy
- Visiteur
C'est donc bien à la notion de fidélité a laquelle vous faites référence . Cdsjo , tu nous a dit il y a un an , que tu avais vendu avec des collégues en Allemagne pendant plusieurs années et récément que tu vendais ton tilleul dans le sud est , c'est bien cela ou je me trompe . Nous aussi , nous sommes fidéles , mais lorsque l'on nous abandonne , il faut bien trouver des solutions ailleurs .
Pour la fidélité . Ce n'est pas faute d'en avoir parlé , j'ai proposé a maintes reprises a l'intérréssé de fidéliser les apporteurs en les fédérant .Mon idée maitresse était donc de fidéliser par un prix plancher ( ex: 4 euros ) ou donc l'api savait qu'il aurait au minimum cette somme et qu'en plus un complément de prix d'achat serait effectué en fin de saison au regard des volumes et des cours .
De plus , l'api qui était d'accord pour cette fidélisation pourrait avoir une cagnotte d'intérréssement bloquée sur 5 ans . Les apis apportaient donc ainsi du capital utilisable par la société acheteuse .
Donc , un prix plancher , une ristourne liée aux volumes et un intéréssement , c'était clair , sans danger et constituait un noyau dur pour l 'acheteur .
Méme si l'idée n'était pas retenue dans son ensemble , elle avait la vertu d'ouvrir des portes de discussions .
Maintenant un exemple concret. avec un miel de colza .En partant d'un prix plancher ( défini par circulaire de l'acheteur ) de 4 euros .
Donc 4 euros surs pour l'api . Pour les fédérés comme pour les non fédéres , il se trouve qu'en cours ou en fin de saison le prix d'achat de ce miel sera de 4,30 euros . Les non fédérés toucheront les 4,30 euros et les fédérés 4,25 euros , les 5 centines restants seront placés dans la société pendant 3 ou 5 ans avec un taux de rémunération lié à sa bonne santé financiére .
L'api qui décide au bout de 3 ou 5 ans d'acheter du matériel disposera ainsi d'un pactole utilisable .
L'api aura participé au capital de la société par l'intermédiaire de son argent placé et la société aura permis aussi à l'api de bénéficier d'un rendement financier .
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- cdsjo
- Visiteur
Je ne suis pas certain que les situations personnelles intéressent nos amis du forum, comme je vois que tu doutes toujours, je vais, uniquement pour toi faire un historique.
Lorsque l'exploitation s'est montée, étant distante de la société M de 2Kms, nous avons livré cette entreprise qui était alors beaucoup plus petite jusqu'à ce que les prix proposés ne nous permettent plus de faire de bénéfice.
Nous avons ensuite pendant près d'une vingtaine d'années fait partie d'une association d'apiculteurs qui s'est transformée en GIE.
En gros, c'est l'achat des appros en commun et la vente en commun (les membres étant libres d'apporter leur production), cela concerne les ventes dont j'ai pu parler par ailleurs auxquelles tu fais référence.
Lorsque le paysage a changé en raison de la montée des cours, les membres ont trouvé beaucoup moins d'intérêt aux contraintes de l'association et chacun a repris sa liberté.
Nous sommes donc revenus à la case départ et y resterons tant que la situation nous permettra de tirer un revenu de notre activité.
Quand je parle fidélité, je ne donne pas la même valeur que toi ; je ne parle pas de morale, mais de mode de fonctionnement.
Je ne dis pas que chacun doit lier des liens privilégiés, nous sommes en république chacun fait comme il veut, simplement je n'ai pas envie lorsque la saison est terminée de me mettre à boursicoter avec ma production.
Certainement que lorsque les cours s'élèvent je perds de l'argent à ne pas rechercher la meilleure proposition et je n'en gagne pas forcément quand ils baissent, en contre partie, j'ai une quasi garantie de vente et je peux passer à autre chose.
Ceux qui n'ont pas vendu font une autre choix, quand ça rigole c'est tant mieux pour eux et dans l'autre cas c'est tant pis.
Je n'ai bien sûr pas de chiffre mais je crois que ceux qui n'ont pas écoulé leur marchandise sont une infime minorité ; en tous cas des apis que je fréquente, il n'y en a pas, il faut donc relativiser.
Sur les propositions que tu fais, je remarque que cela ressemble beaucoup au fonctionnement de coopératives, il serait bon d'essayer d'analyser, sans porter de jugement, pourquoi cela n'a pas fonctionné.
Je mets de côté les grosses boîtes qui ressemblent à des entreprises lambda.
Je ne sais pas quelle est la part de captation de miel français de vrac par le principal conditionneur. Mais lui aussi,ce serait son intérêt, en lieu et place de se plaindre quand il manque de marchandise, trouver un système de paiement qui ressemble à ce que tu proposes ; la sécurité elle serait pour les deux parties.
Je ne sais pas si le fait que de nouveaux producteurs se mettent sur le marché va provoquer durablement une offre supérieure à la demande ; ce dont je suis certain c'est que dés qu'il manquera un peu de miel, le sujet qui nous occupe sera oublié.
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- Gilles Ratia
- Auteur du sujet
- Visiteur
Et comme son titre contient le mot "international", je viens de mettre deux articles dans la partie anglaise du site Apiservices qui nous aideront à prendre de la distance et à être un peu plus clairs dans nos raisonnements :
"A study of the causes of falling honey prices in the international market" (= Etude des causes de la chute des prix du miel sur le marché international) de mon ami le professeur Norberto Garcia vivant en Argentine, à :
www.apiservices.biz/en/articles/sort-by-popularity/944-study-causes-falling-honey-prices-international-market
Et le dernier "International Honey Market Report" d'août 2016 (je vous gâte, vous l'avez avant le reste du monde un mois à l'avance) du très informé Ron Phipps, à :
www.apiservices.biz/en/articles/sort-by-popularity/943-international-honey-market-report-august-2016
Bonne lecture !
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- du luy
- Visiteur
Perhaps , in french , it's possible !
Thanks
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- Gilles Ratia
- Auteur du sujet
- Visiteur
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