Après avoir parcouru la planète de long en large, avoir vu tant de dégâts dans les ruchers dus aux pesticides, avoir discuté avec de nombreux scientifiques dans plus d'une quarantaine d'universités et centres de recherche apicole, assisté à plus d'une centaine de symposia et congrès, j'avais un rêve...
Un
GRAND rêve...
Et "ils" l'ont réalisé. Il faudrait leur élever des statuts sur les places publiques. Des noms ? Gerard Arnold, Jos Boesten, Frederic Delbac, Fani Hatjina, Gianni Gilioli, Robert Luttik, Simon More, Sophie Roelandt, Rob Smith, Cecilia Costa, Richard Sibly, Chris J. Topping, Simone Tosi, Giorgio Sperandio, Franz Streissl, Csaba Szentes et surtout Agnes Rortais.
Cette équipe a fait un travail formidable sur les modalités d'études d'impact des pesticides sur les abeilles. Voir le rapport de l'EFSA, que je viens de mettre dans la partie anglaise du site d'Apiservices (un scoop) : "A mechanistic model to assess risks to honeybee colonies from exposure to pesticides under different scenarios of combined stressors and factors" à la page :
www.apiservices.biz/en/articles/sort-by-popularity/962-efsa-report-mechanistic-model-risk-assesment-pesticides-2016
Ce pavé de 116 pages, si il est suivi et appliqué à la lettre, sans les habituels amendements manigancés par le lobbyisme de l'industrie phytosanitaire souhaitant des procédures AMM légères et biaisées, fera date et référence dans la protection des abeilles et pas que...
Les études DL50 avec quelques abeilles adultes en cage feront alors figure de procédé datant du crétacé jurassique.
Pour les apinautes qui ne maîtrisent pas la langue de Shakespeare, comme d'habitude vous avez la solution du copier/collé des textes dans
translate.google.fr/
. Faites-le au moins pour le résumé en page 1, les conclusions en page 65 et les recommandations en page 66 . Vous comprendrez ainsi l'importance du travail accompli et... la satisfaction d'un rêve accompli pour votre webmestre ;-)
