Une autre maniére de voir l'apiculture
- morgan
- Visiteur
bonjour,
j'ai reçu aujourd'hui 15 mails de messages privés
j'ai essayé de répondre individuellement par mail mais ça ne marche pas ....
et ben t'as du succés dommage que ce ne soit pas de jolies apicultrices :lol:
moi l'apiculture j'essaye d'en faire le moins possible et d'en vivre convenablement, ce matin j'ai vu pas mal de collégue sur un gros marché chez moi, il se demande comment je fais pour prendre des vacances en été, je fais passé ma famille avant, voila tout, et les zazas je les adorent aussi
mais c'est une semaine fin juillet(aprés la récolte chataigner) et une autre fin aout(apres tournesol), sinon ma femme elle sort la massue (genre "city hunter")
voila il y a moyen de faire le boulot comme il faut sans y passer 10h par jour (j'ai que 200 ruches), mais bon chacun fais comme il veut
a chouchie,
moi les reines vierges avec paquet d'abeilles pour les nucs je trouve ça pas mal, il faut pas mettre de cire batie juste une amorce en plus
comme expliqué a l'anercea dans le gers, cette année ça ma bien dépanné en reine fécondée par la suite
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- th1164@gmx.com
- Visiteur
tu es en phase de transition dans ta vie.
Je t'invite a travailler une semaine a recolter le tounesol, chez un professionnel et tu auras un aperçu de ce que c'est de gagner sa vie par les abeilles.
Aprés ça, nous en discuterons sur le forum de tes ressentis sur le partage.
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- api69
- Visiteur
D'accord ou pas avec Brunel vous risquez de dégoûter les apis qui voudraient venir participer au forum.
Je prends toujours plaisir à venir régulièrement et à lire les conseils de tout le monde, libre à chacun de les appliquer et d'en juger la pertinence.
Ce forum permet de suivre l'évolution du métier, parce que oui je pense que c'est un métier. Je n'approuve pas certains propos de certains idéalistes ou d'autres qui se prennent pour les gardiens du temple mais je trouve aussi certaines réponses déplacées.
On pourrait penser que le débat fait avancer les choses, mais en l'occurrence je ne le trouve pas constructif. Effectivement Brunel devrait je pense venir sur certaines exploitations et se confronter à notre quotidien ( je suis pro ) mais à nous de l'inviter et de lui montrer sur le terrain que nous ne sommes pas tous "pourris" et que nous aimons nos abeilles autant que lui, et il pourrait peut être nous faire prendre conscience que parfois à trop avoir la tête dans le guidon nous commettons aussi involontairement des erreurs, qui sait ???
Arrêtons de nous affronter de grâce !
Bien à vous tous
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- ardecho
- Visiteur
je découvre que le sujet "une autre manière de voir l'apiculture" a été vérrouillé et que Brunel a été banni d'entrée de jeu.
Bon, soit, mais je trouve ça dommage même si le débat n'avait pas commencé de la meilleure manière qui soit et que Brunel
ne jouait pas complètement le jeu comme je le lui avait d'ailleurs reproché...
pourtant je trouve très dommage que l'on ne profite pas d'une particularité de l'apiculture qui est que c'est à la fois un loisir et
un métier. donc les amateurs peuvent nous faire prendre conscience de nos dérives et de nos excès et je trouve que c'est une très bonne chose.
la professionnalisation et la recherche de la rentabilité maximale à ses limites il me semble et il serait bon de refléchir à ce que les pratiques
intensives ont pu jouer comme rôle dans le déclin des abeilles et de l'apiculture :whistle:
Or je constate que dès que l'on touche à ce sujet (génétiques, importations, souches hybrides, nourrissements spéculatifs, traitements chimiques, transhumances à tout va...) on provoque la bagarre et on se heurte à des pros qui brandissent leur besoin de rentabilité comme arguments indiscutables.
bien sur, on peut le comprendre mais il me semble que si on veut trouver un avenir à notre métier et laisser une chance à nos enfants d'être à leur tour
apiculteurs(trices), il va falloir revoir notre copie... on voit bien aujourd'hui que l'apiculture intensive trouve ses limites.
pourquoi ne pas accepter la critique et s'en servir pour essayer de trouver un nouveau modèle, en prenant à droite à gauche des méthodes venues
pourquoi pas de chez des amateurs éclairés (et il y en a ! )
moi même, il m'arrive de regarder ce que ça donne chez eux pour le tester chez moi. par exemple cette saison la moitié de mes remérages et de mes EA
ont été fait naturellement sans intro de reine ou de CR... pour l'instant ça semble plutot prometteur, pourtant je ne jurai que par mes élevages de reines depuis
des années... mais voilà je voit qu'avec cette méthode et l'interruption de ponte qui va avec les colo ainsi conduites ont moins de varroa et je vais pouvoir
diminuer les traitements. c'est une piste...
bref, n'ayons pas peur de nous remettre en question avant de nous retrouver au pied du mur avec une fillière en faillite complète. pensons aussi au regard que porte et que portera le public sur notre activité et notre production (ce sont nos clients, ne l'oublions pas...)
n'ayons pas peur non plus de quelques chamailleries, forum = débat et donc toujours les quelques dérapages qui vont avec
en tous cas ce serait bien de garder ouvert un poste pour en discuter plutôt que de graver dans le marbre des pratiques qui peuvent et doivent sans cesse évoluer.
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- Gilles Ratia
- Visiteur
Il n'est pas facile de faire comprendre à certains que le forum n'est pas un lieu de catharsis collective, et qu'ils doivent mettre au second rang leurs egos et faire place aux astuces et techniques pour aller vers une meilleure apiculture. Car oui, l'apiculture française part en vrille et je pense avoir des références pour l'affirmer après avoir vécu plus de vingt ans dans 131 pays aux contact d'apiculteurs de toutes tailles et de nombreux scientifiques. Vous êtes-vous posé la question de savoir, hormis le grave problème des pesticides et aussi celui du varroa, pourquoi les colonies d'abeilles n'ont pas réagi comme les vaches, les pommiers, le blé ou le riz en termes de sélection, de reproduction puis de rendements ? Car maintenant il faut tout un tas de produits et pratiques time-consuming pour sustenter les colonies (contrairement à il y a 50 ans), comme pour les vaches, comme pour les pommiers, comme pour les grandes cultures, mais par contre le résultat en terme de kilogrammes de miel à la ruche n'est pas au rendez-vous. Colonies faibles, colonies bourdonneuses, colonies malades alors que nous avons une explosion exponentielle d'éleveurs de reines sur le marché (regardez les petites annonces des revues il y a 30 ans, celles de maintenant et voyez la différence); il y a quelque chose dans la sélection qui nous échappe jusqu'à ce jour. En parlant avec les généticiens cela ne semble pas être un problème de consanguinité, alors... ???
Pour en revenir aux trolls, on en a trop souffert dans le passé. Je préfère, et de loin, bannir une personne qui ne veut pas rentrer dans les clous (car il y en a, SVP relisez les règles de ce Forum) et laisser 100 apinautes apeurés enfin s'exprimer. Mais pour ce sujet Brunel n'a pas été banni, il s'est retiré de lui-même. Si on ne fait rien, je parle des modos, le forum peut partir en vrille facilement. Moi, quand je vais sur un forum, ce n'est pas pour mater les états d'âme des membres et me gargariser de leurs engueulades ou déconnantes, mais pour chercher des infos, des astuces, des conseils. J'ai sans doute fait une erreur il y a presque vingt ans en créant ce forum. Cela aurait dû être plutôt un Wikipédia apicole... Néanmoins le Forum Apiservices est devenu une référence et j'en profite pour vous remercier encore pour vos interventions courtoises et constructives. J'apprécie...
Le sujet "Une autre manière de voir l'apiculture" n'est pas là pour opposer les uns aux autres. Chacun fait ce qu'il lui plait et c'est encore heureux d'avoir cette liberté. C'est plutôt pour nous faire réfléchir sur certaines de nos - possibles - erreurs dans notre itinéraire technique, que l'on soit détenteurs d'abeilles ou pros.
L'apiculture de nos pères est différente de la nôtre et l'on peut en définir facilement les dissimilitudes. Celle de nos enfants sera différente de la nôtre aussi et pourquoi ne pas en parler un petit peu dès maintenant ?...
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- abeille64
- Visiteur
ardecho écrit: Bonjour,
apiculteurs(trices),
moi même, il m'arrive de regarder ce que ça donne chez eux pour le tester chez moi. par exemple cette saison la moitié de mes remérages et de mes EA
ont été fait naturellement sans intro de reine ou de CR... pour l'instant ça semble plutot prometteur, pourtant je ne jurai que par mes élevages de reines depuis
des années... mais voilà je voit qu'avec cette méthode et l'interruption de ponte qui va avec les colo ainsi conduites ont moins de varroa et je vais pouvoir
diminuer les traitements. c'est une piste...
.
d'après mon expérience le problème du remérage naturel c'est que le résultat est très hétérogène ,tu a un tiers de très bonne une tiers de moyenne et un tiers de très moyenne a mauvaise ,et a la fin de la deuxièmes année le même taux de perte par orphelinage que si tu ne fait pas de sélection ,je n'introduit maintenant que des reines fécondées dont la ponte aura été contrôlé au moins un mois ,et même si il y a orphelinage a la fin de la deuxième années la colonie aura été a son maximum de production , ce qui tue une exploitation c'est la non homogénéité du cheptel
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- happy.bee
- Visiteur
relis ce que viens d’écrire GILLES car comme il dit , il faut chercher une réponse qui pour l'instant n'est pas la genetique visiblement .
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- abeille64
- Visiteur
donc faire une comparaison des deux situations n'est pas a mon avis judicieuse , je parle du contexte actuel avec les deux méthodes ,élevage des reines et remérage naturel
je ne dit pas que c'est une mauvaise chose de laisser élever une reines sur leurs cadres ,ça fait des millions d'années quelles le font ,je dit simplement que la sélection ,même Massal , est un gros plus pour avoir une exploitation rentable , c'est d'ailleurs aussi ce que fait l'homme depuis la nuit des temps ...
ce que tu remet en question est l'utilité de la sélection (peut a raison ou bien a tord ????)
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- happy.bee
- Visiteur
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- Gilles Ratia
- Visiteur
relis ce que viens d’écrire GILLES car comme il dit , il faut chercher une réponse mais pour l'instant ce n'est pas la genetique visiblement .
Justement il faut relire encore une fois...
Je n'ai absolument pas dit que la génétique n'était pas en cause (je pense même le contraire). J'ai simplement dit qu'il n'y avait pas vraiment de problème de consanguinité (et cela n'est qu'une petite partie de la génétique de nos abeilles). Faites un tour dans certaines îles perdues au milieu des océans ne recevant du matériel génétique - en très petite quantité - qu'une fois tous les 50 ans et vous verrez qu'il n'y a pas de couvain en mosaïque...
Il faudrait plutôt se pencher sur la diminution de la variabilité génétique (ce qui n'est pas pareil).
Aller, moment de détente, une petite comparaison capillo-tractée : nos abeilles modernes sont comme les voitures modernes (pas de caisse à outils dans le coffre) et relativement fragiles sur les pistes du Kazakhstan. Les abeilles rustiques, sans sélection, sont (étaient ?) comme les premières voitures d'il y a presque un siècle : pas rapides, pas confortables mais munies d'une grosse trousse à outils, faciles à dépanner et pouvant ainsi aller très loin dans des contrées aux obstacles inconnus et variés (souvenez-vous des croisières noires, jaunes).
Le débat est de savoir si le fait de multiplier une souche ou deux à des dizaines (voire des centaines comme aux USA) de milliers d'exemplaires n'appauvrit pas la caisse à outils des colonies d'abeilles face aux nouveaux stresseurs (pesticides, parasites, prédateurs, changement climatique, apiculture intensive, etc.)...
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- chouchie
- Visiteur
itsap.asso.fr/recherche-meilleure-abeille/
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- happy.bee
- Visiteur
quand je disais il y a quelques temps que certains collègues achètent 5 reines inséminées et en élèvent plusieurs centaines pour leur exploitation et même en vendent , en sachant que les mêmes souches viennent du même sélectionneur et sont distribuées partout en France .
là oui cette genetique pour moi n'est pas la solution .
mais peut être que souvent je m'exprime mal
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- Gilles Ratia
- Visiteur
Il faut évidemment faire une grosse différence entre souches locales et souches importées.
Pourtant il y a plusieurs bémols à cela :
- l'environnement a changé dans un bon nombre de contrées (flore et climat) en peu de décennies. L'abeille locale est-elle vraiment toujours celle qui est la mieux adaptée ?
- a-t-on encore, dans certains biotopes, des souches locales "pures", vu les importations et transhumances tout azimut ?
- quand on a à faire avec des éleveurs de reines pros pour s’approvisionner, on se heurte à la même problématique décrite trois posts précédents : la variabilité génétique peut être aussi bien appauvrie avec des souches locales qu'avec des souches étrangères.
Bref, on nage dans le compliqué, dans le mouvant, pour ne pas dire parfois dans l'inconnu...
Mais l'élevage de reines n'est qu'une partie du gros sujet "Une autre manière de voir l'apiculture". Pour entrer plus dans les détails sur la partie génétique, on peut basculer sur le nouveau sujet du Forum :"Elevage de reines. Ses faiblesses ? Son futur ?". Par avance, merci.
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- gfass2
- Visiteur
Trois questions fort intéressantes. En ce qui concerne "mon secteur privilégié" ... je réponds oui à la première, notre abeille locale est toujours la plus adaptée aux particularités de notre région (secteur littoral nord-landais) qui n'a pas beaucoup changé.
Mais ici aussi, le risque existe. Il faut lutter contre la pollution génétique introduite par des apiculteurs de loisir, qui succombent à la promotion de ces "reines de Papouasie Orientale" (humour).
Heureusement, suite à deux ou trois expériences d'introduction volontaire de colonies de "tricots rayés" sur mon rucher.... les noires locales ont cette faculté étonnante d'étouffer la concurrence qui me laisse plein d'espoir.
Maintenant, le pro transhumant me reprochera sûrement de polluer ses souches à lui ......et il aura raison.
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- cdsjo
- Visiteur
Or j'ai le souvenir à l'époque déjà de ce que faisaient des collègues plus évolués que moi, caucasites, triples hybides, selon la mode du moment ; j'ai beaucoup de doutes quant au fait que cette marmaille n'ai pas laissé de rejetons.
Que l'on retrouve les caractères généraux de l'indigène, c'est vraissemblable ; qu'il ne reste rien de l'invasion.....peut être....
Je ne crois pas qu'un seul apiculteur transhumant soit assez mesquin pour reprocher une pollution sur place, comme je connais un peu, le souci du transhumant c'est l'état de l'intérieur de la hausse, et savoir s'il faut en rajouter.
Qui plus est avec la cadence de plus en plus accélérée du changement de reines, il n'y a aucun souci ; bon, je suppose que tu plaisantais.
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