Essaims et ruches sauvages : que faut-il faire ?

Relevé dans l'actualité estivale, un sujet que l'on vient d'aborder sur un autre fil et qui aurait pu compléter les fils sur "l'abeille en ville" ou "une ruche dans son jardin".
www.ladepeche.fr/article/2017/08/16/2628394-essaims-et-ruches-sauvages-que-faut-il-faire.html

De plus en plus d'abeilles en ville c'est la mode. Je suis un peu dubitatif quant à la disponibilité des apiculteurs pour venir perdre une demi-journée à extraire des essaims implantés dans des cheminées et autres lambris d'avant-toit.
Maintenant le commandant du SDIS explique.... presque aussi bien que moi :woohoo:, quel est le rôle de chacun en la matière.

Reste que de plus en plus de particuliers, même si ils aiment naturellement tout ce qui touche à l'écologie et à l'abeille bien évidemment, n'ont peut-être pas envie de payer tous les quatre matins (*) pour faire détruire l'essaim implanté dans leur toiture. A terme, je ne suis pas sur que cette mode serve réellement l'apiculture.


(*) Je mets ce petit astérisque à cet endroit car on pourrait dire " pas tous les quatre matin quand même"? Eh bien, si figurez vous que lorsqu'un essaim s'est implanté à un endroit, soit l'endroit est le meilleur du monde, soit il laisse suffisamment de traces pour attirer les suivants.

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LADEPECHE Publié le 16/08/2017 à 03:49, Mis à jour le 16/08/2017 à 08:19
Essaims et ruches sauvages : que faut-il faire ?
Environnement
Les nids et essaims sauvages sont la cause de nombreux appels, chaque jour, au standard des pompiers. Mais ce ne sont pas forcément eux qui en ont la charge.

Tous les jours, le standard des pompiers (SDIS 47) est appelé pour des problèmes d'essaims d'abeilles, de frelons et guêpes, qui envahissent nos lieux de vie. Mais pour que les pompiers interviennent sur ce problème, il existe des critères bien particuliers. Il est à rappeler que les missions du SDIS sont d'agir en faveur de la sécurité des personnes, des biens et de l'environnement, des critères dans lesquels les problèmes d'essaims ne rentrent pas forcément.

Quels critères ?

Pour intervenir sur un essaim ou une ruche sauvage, il faut que celui-ci soit sur la voie publique, ou qu'il mette en danger la santé de personnes vulnérables (écoles, maisons de retraite, hôpitaux…). Car les pompiers n'ont pas forcément les effectifs ou les moyens pour intervenir sur tous ces cas, au risque d'être dépourvus de moyen si un accident grave ou un incendie devait survenir. Aussi, si vous découvrez un essaim sur votre propriété, le SDIS vous renverra vers une société privée de désinsectisation. Car si les pompiers interviennent, ce serait de la concurrence déloyal envers ces sociétés. «Si nous devons intervenir alors qu'il n'y a pas de caractère d'urgence, l'intervention sera facturée 99 euros. C'est bien plus cher que les entreprises privées, afin d'inciter la population à se tourner vers elles plutôt que vers nous», explique le commandant des pompiers, et apiculteur bénévole, David Gouzou.

L'abeille, un cas particulier
Il est important de faire la différence entre l'abeille, qui est bénéfique pour l'environnement, et les guêpes, frelons et frelons asiatiques, ce dernier tout particulièrement étant nuisible à l'environnement. «L'abeille est très importante pour nous, et nous en manquons cruellement. Beaucoup trop de gens, à la vue d'une ruche sauvage, décident de la détruire. Pour éviter cela, nous avons créé un partenariat avec le syndicat des apiculteurs, l'Abeille Gasconne. Une liste a été dressée des différents apiculteurs de la région. Dès que nous avons un appel pour des abeilles, nous mettons les particuliers en relation avec l'apiculteur le plus proche de chez eux, afin que celui-ci vienne les récupérer pour les réintroduire ou les utiliser dans des élevages».

Les guêpes, frelons et frelons asiatiques

Mais pour les autres espèces, aucune clémence : si le nid répond aux critères d'intervention, il sera détruit à l'insecticide puis évacué. Sachant que le frelon asiatique a droit à un régime spécial : comme son nom l'indique, cet insecte «étranger» est considéré comme invasif, dangereux et nuisible pour l'environnement. Un projet de décret est en place afin d'intervenir et d'éradiquer systématiquement les nids. En attendant rappelez-vous que ce sont les sociétés privées qui peuvent intervenir chez-vous, et non le SDIS. Sauf à payer le prix fort.

Victor Segal

Donc les guêpes et les frelons ne sont pas bénéfiques à l'environnement.
On en apprend tous les jours.

mathieua écrit: Donc les guêpes et les frelons ne sont pas bénéfiques à l'environnement.
On en apprend tous les jours.

@Mathieu permet moi de te faire observer qu'on ne parle ici que de guêpes et de frelons qui, pour des raisons de sécurité, "affectent les lieux de vie".
Je ne pense pas que cet article permette de déduire que guêpes et frelons ne sont pas bénéfiques à l'environnement et systématiquement détruits. Il suffit de s'intéresser un peu et simplement à l'écologie du jardin pour savoir que ce sont des auxiliaires précieux.
Pour ceux que cela intéresse, il existe un excellent forum de passionnés guepes-frelons.forumgratuit.org/ . Attention, il est de nature à vous amener à élever un nid de frelon européen ( espèce protégée en Allemagne), suivre le développement d'un nid de poliste dans un nichoir ou construire des hôtels à insectes etc. Des passionnés qui nous apprennent comment vivre avec sans avoir ce réflexe stupide de tout détruire autour de nous même quand ça ne présente aucun risque.

Je faisais ironiquement référence à l'article cité : "Il est important de faire la différence entre l'abeille, qui est bénéfique pour l'environnement, et les guêpes, frelons et frelons asiatiques, ce dernier tout particulièrement étant nuisible à l'environnement. "

Si je sais lire, on y comprend aisément qu'il faut faire la différence entre : abeilles=gentilles et guêpes et frelons=méchants.

Pour ma part, la seule différence que je vois entre les uns et les autres, c'est le commerce que l'on peut en faire. Leur utilité, si c'est à nous d'en juger sans humilité, est certainement au moins égale, tous les entomologistes le savent bien.

Ah! ok excuse moi, j'avais pas capté, il faut dire que j'ai un peu de mal avec l'ironie.....:S . Non je plaisante (je sais faire mais je comprends mieux la mienne) en relisant, je m’aperçois que j'avais pas capté... mais je cautionne à 100%.