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Frelons asiatiques en saison
- gfass
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Gilles Ratia écrit: Un très récent article d'Eric Darrouzet :
www.apiservices.biz/fr/articles/2568-frelon-asiatique-derangeant-predateur
gfass, ta réaction ?...
Je vais faire très court.
C'est une synthèse de la situation au travers de ce qu'il appelle une publication "scientifique"... moi j'ajoute "scientifique à la français" . En résumé ça ne vole pas haut. Rien de nouveau que des pistes qui n’aboutiront jamais.
Après tout ce qu'il nous a promis depuis 16 années passées, à consommer de l'argent public, sans produire un seul moyen de lutte efficace contre velutina, voilà qu'il se lance sur une autre piste.
L'argument du sans biocide avec le traitement vapeur, sert l'idée pour plus d'écologique et j'ai dit ce que j'en pensais. C'est un peu le coup des avions renifleurs (avec cette réflexion, je me demande si les jeunes savent de quoi je parle... coup de vieux).
france3-regions.francetvinfo.fr/centre-val-de-loire/indre-loire/tours/tours-chercheurs-irbi-decouvrent-comment-lutter-pesticide-contre-proliferation-du-frelon-asiatique-1881944.html
Quand vous aurez la preuve (dans deux ans) qu'il s'agit d'une nouvelle couillonnade pour obtenir encore plus de subventions, occuper ses équipes de chercheurs et autres thésards, déboucher éventuellement sur un brevet etc, j'espère que vous commencerez à bouger et interpellerez vos syndicats pour qu'ils posent les bonnes questions aux bonnes personnes.
Si je reste seul à m'insurger, je plie, je me rends et j'attends.....:whistle: .
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- ro_muald
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N'ayant aucune légitimité (compte tenu de ma faible expérience sur VV) pour répondre ; j'attendais que tu répondes....
Quelle perte de temps...Que des redites qui ne servent à rien....
Etant confronté cette année pour la première fois à VV, même si la prédation reste faible, j'aimerais savoir si quelqu'un a déjà essayé les muselières avec pièges à bec. Il y a quelques vidéos qui tournent dont certaines dans le fil de ce sujet.
Bon week end à tous.
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- abeille64
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Ce qu'il dit, d'une part.
"Une solution qui n'est évidemment guère satisfaisante, à la fois dangereuse pour la santé humaine et pour les autres animaux, insectes et oiseaux notamment. Le nid traité peut se transformer en "bombe environnementale", selon les termes d'Eric Darrouzet, chercheur à l'IRBI."
Et ce qu'il montre, en choisissant bien sa photo ...
Travail plus merdique que l'intervenant photographié ci-dessous je crois que ce n'était pas facile à trouver..... Mais bon, il l'a trouvé. On se demande d'ailleurs ce qu'est ce booster rouge qu'il semble seul à utiliser dans le monde des désinsectiseurs en France.
france3-regions.francetvinfo.fr/image/EDaYxjuvKY7CNrLIMnR7EG1wmDQ/930x620/regions/2020/10/08/5f7ed5d349ae5_maxnewsworldfour942152-5032956.jpg
Photo "La destruction, à l'aide de pesticides, d'un nid de frelons asiatiques • © Maxppp / Jérémie Fulleringer"
Ce qu'il n'a pas trouver pour pouvoir en prendre connaissance je pense, c'est la fiche de sécurité des pyréthrinoïdes et autres larvicides dont la DL50 nous autorise avec ses 20mg max de laisser beaucoup d'oiseaux indemnes.
Le terme "bombe environnementale" sert autant son discours que lorsqu'il s'exprime dans sa conférence (voir plus avant) supposant qu'une ouvrière de vv ayant capté une boulette imprégnée de larvicide pourrait très bien ne pas rentrer directement au nid avec son morceau de bombe environnementale. C'est sur, elle doit sûrement se baller un peu à droite à gauche et se souvenir tout à coup quelle avait du boulot.
Un peu comme ce passage ou frelon badigeonné de fipronil à qui on coupe une patte (je ne sais plus si il préconise la gauche ou la droite) rentre dare-dare à la colonie pour se faire chouchouter par ses copines?? Non mais écoutez c'est parole de scientifique.... certes qui ne sort pas trop de son bureau, je ne le répéterai jamais assez.
NOUS, sur le terrain, on travaille, on cherche, sensibles à l'environnemental, on invente ou adapte en coulisse de manière concrète fort de notre connaissance de la problématique sur ce qui serait utile de développer.
Au lieu (je vais me répéter) de dépenser des fortunes à la recherche de choses qui ne servent à rien d'autre que ...... (autocensure).
Voilà ma contribution de cet été, un contre exemple de la photo volontairement "grossière" présentée ci-dessus. Le prix de revient "zéro balle" efficacité "100%" "faisabilité, diffusion application, libre de droit (vous allez voir qu'ils vont nous déposer un brevet à l'IRBI).
Attendez je change de main pour la suite
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- happy.bee
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Rire!
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- Visiteur
C'est un prototype d'embout de canne (de 0 à 20 m). Le principe, un morceau de latex (gant de caoutchouc même ayant déjà servi ou un préservatif même ayant...:oops: non, neuf de préférence). Sous la pression, 1kg donné par la poudreuse "vide", l'éclatement propulse "10 mg de permethrine" (oui oui, vous avez bien lu 10 mg et c'est amplement suffisant à l'intérieur de la colonie.
www.dropbox.com/s/76zupc86m3ksysj/20200813_184309.mp4?dl=0
Seul inconvénient, ça fait aboyer les chiens du quartier. :silly:
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- Eric30
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Pour les nids il serait intéressant et en fonction de leur emplacement d’utiliser le principe du piège. Le frelon rentre au nid mais ne peut plus ressortir. Au lieu de chercher un produit chimique ou une poudre de perlimpinpin peut être que les scientifiques devraient se pencher sur se type de lutte.
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- Visiteur
J'ai décidé de m'adresser à l'organisme de recherche ayant bénéficié de subventions dédiées à la recherche parmi les plus importantes, l'IRBI Université de Tours - Institut de Recherche sur la Biologie de l'Insecte
irbi.univ-tours.fr/version-francaise/personnel en m'adressant à son référent frelon national, tout du moins au plan médiatique, le Maître de conférences Eric Darrouzet sur sa chaîne de diffusion.
A la suite de l'une de ses vidéos (suivre le lien), je lui ai posé deux questions en mon nom personnel "Francis Ithurburu" sur deux procédés que je connais assez bien. Je sais que le second (poulet en croissance) est anecdotique car il n'intéresse que l'apiculture de loisir mais le premier (appât régulateur) pour lequel j'avais en son temps déposé un brevet d'invention est à mon sens une voie de recherche prometteuse. J'ai abandonné ce brevet au public faute d'avoir suscité l'adhésion de beaucoup d'organismes contactés (politique, syndical, scientifique etc) qui n'ont jamais répondu. Et pourtant elle tourne!
Suivant les réponses apportées par le scientifique, on sent bien que la question du financement des recherches est la clé. Je me pose alors la question, pourquoi l'étude sur la vitesse de vol du frelon, la sarracenia, des déplacements en Chine pour connaître l'origine de la souche colonisatrice, la phéromone attractive couplée avec la phéromone répulsive ou la toute nouvelle invention, comment détruire les colonies de vv sans pesticide.... à la vapeur??
Ces deux dernières inventions ne verront jamais le jour et ne seront pas utilement développées, je l'écris ici aujourd'hui en attendant demain en pleurant déjà les sommes qui seront consacrées à leur développement.
En revanche si on me disait que l'on va chercher à synthétiser cette formidable molécule émanant du poisson frais pour en glisser des pastilles imprégnées dans les pièges bouteilles autour des ruchers, je suis prêt à faire un don.
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- BERGER34
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peut etre a t'on beaucoup trop de "chercheur" et pas assez de trouveur !! et ce que les gens sur le terrain font remonter d'informations est souvent regardez du coin de l'oeil ou alors apres bien trop de temps les "chercheurs" se penchent enfin dessus
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- Laurent37370
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En Chine, le nid de frelon asiatique constitue un plat d’exception très recherché et très cher. Du coup, comment font-ils là-bas pour neutraliser les nids afin que ces derniers restent toujours comestibles ? L’usage de pesticides doit être certainement exclu afin de ne pas nuire à la qualité de ce mets. Ça me turlupine... Quelqu’un a une idée là-dessus ?
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- Jo19
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En Chine le VV est peut-être une espèce protégée. A tout hasard, le prélèvement du couvain doit réguler l'espèce.
@gfass,
Je suis d'accord avec toi pour la phéromone, sauf qu'une caractérisation et ensuite une synthétisation de phéromone, quelle qu'elle soit, sont plus que relativement couteuses et qui veut investir, pour quelles retombées car une fois de plus, c'est "le nerf de la guerre".
Un temps, une piste avait été évoquée: l'utilisation de nématodes parasites d'insectes et entomopathogènes -méthode propre, sans dégâts collatéraux, avec la ou les bonnes souches- (je connais bien le sujet). Sans lendemain, et c'est fort dommage.
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- tony37
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je crois qu'ils utilisent l'aspirateur ou des sacs poubelles pour choper les nids, quand c'est trop haut, ils les font tomber tout simplement.
ils consomment les larves, c'est plus simple
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Alors, si tu connais bien le sujet, on va s'associer car moi j'ai mis au point le moyen de les faire transporter tout ça au nid... c'est à disposition du public et ça ne m'a coûté que quelques insomnies ....Jo19 écrit: @gfass,
Un temps, une piste avait été évoquée: l'utilisation de nématodes parasites d'insectes et entomopathogènes -méthode propre, sans dégâts collatéraux, avec la ou les bonnes souches- (je connais bien le sujet). Sans lendemain, et c'est fort dommage.
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- Visiteur
www.20minutes.fr/societe/2890591-20201021-morbihan-petard-apiculteur-lache-1500-frelons-asiatiques-devant-mairie
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- Laurent37370
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Du coup, quel a été le résultat au niveau de la pression des VV ? Tu le fais tous les ans ?
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- happy.bee
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Du coup je suppose que cela ,facilite grandement la validation de ce procédé avec des capsules remplies d,un insecticide.
Sur des frelons originaires d un nid test .
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Quand on utilise un larvicide sur du poisson par exemple, suivant un protocole rigoureux mais somme toute pas si contraignant (du poisson frais présenté pendant une journée ou deux (fraîcheur oblige) tous les 8 jours pendant un mois, soit 3 présentations), on impacte la colonie prédatrice qui perd beaucoup de son effectif de relève. C'est pour cela que depuis heu! 10 ans, je qualifie le procédé de "régulateur". On ne tue pas la colonie faute de toucher la reine, on limite son développement. Ceci dit, on a beau insister sur le terme "régulation", il y a toujours un type qui vient nous parler de pesticide dans la nature, d'empoisonnement d'oiseaux et autres dégâts collatéraux sur les guêpes et crabro en nous proposant rien si ce n'est une perche à vapeur et autres couillonnades.On a beau leur dire que c'est pareil pour eux (guêpes frelons), ils sont régulés et non détruits rien n'y fait. Bon, le truc mais il ne faut pas le répéter, c'est qu'une colonie qui ne monte pas à l’apogée de son développement ne produira jamais de futures reines.
Bref, sur les photos jointes, on peut voir l'effet du larvicide sur un nid implanté. On observe un comportement des ouvrières que je ne vois jamais dans les colonies détruites ailleurs sur mon secteur. Les ouvrières, sentant l'effectif de la colonie diminuer faute de naissances, se mettent à cantonner la reine dans un espace correspondant à l'effectif d'ouvrières disponibles pour subvenir à l'élevage (je pense). Pour ce faire, elles occultent les alvéoles avec la même cellulose utilisée pour la construction. Plus beau encore à observer, la reine est tellement contrainte qu'elle se met à pondre plusieurs œufs dans une seule alvéole.
Voilà, que dire de plus que de demander à nos amis scientifiques chinois de venir à notre secours pour approfondir ce procédés.
Pour ce qui est des gélules, j'en suis au stade ou je cherche (seul dans mon coin). Je montre le dispositif qui pourrait être utilisé comme je le disais pour porter un parasite, un virus, un champignon entomopathogène, une balise où un réflecteur. Un insecticide puissant pouvant occire la reine serait l'idéal.
Sachant que c'est en août, septembre que l'on est souvent le plus impacté par de grosses colonies distantes, c'est l'appât régulateur qui est le plus efficace mais consommateur de poisson. En revanche, en début de saison, sur des colonies primitives en développement et plus proches, il serait plus intéressant de toucher la fondatrice avec un insecticide tout en sachant que l'on peut aussi la réguler pour peut-être occuper "mollement" le territoire.
Aller à la pêche une fois par semaine je ne suis pas contre mais si un scientifique pouvait nous inventer la matière qui combine (protéine/arôme/larvicide) ce serait bien... sinon, j'aime bien la pêche alors!
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- Laurent37370
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- louiseluc
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louiseluc écrit: et le larvicide avec un cheval de Troie n'est pas envisageable parce qu'il en faut beaucoup et régulièrement, c'est ça ?
Le larvicide doit être ingéré par les larves. Pour ce faire il doit donc être présent dans la nourriture que les ouvrières leur rapportent.
La boulette de poisson rapportée naturellement par l'ouvrière est bien plus pratique que de chercher à l'équiper artificiellement d'un morceau d'appât. Comme on le voit sur ces vidéos, elles ne demandent que ça et le font très bien. www.dropbox.com/s/x1ymw93xmjz5kx0/20150908_153300.mp4?dl=0
www.dropbox.com/s/j8qn5vmxh9fpgql/20170928_140341.mp4?dl=0
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Vous noterez au passage que la "toxicité", évoquée par certains ayatollahs en ce qui concerne cette famille de biopesticides, peut-être l'alibi de ceux qui ne veulent pas trouver trop rapidement une solution et surtout pas explorer des idées avancées par des non-scientifiques de surcroît. Quand on compare, sur ce qui suit, le grammage utile à l'hectare en agriculture au milligrammes introduits dans une cible précise et hermétique. Si on ajoute que la rémanence de ces produits est négligeable, tout comme la dangerosité pour les animaux à sang chaud, on peut se poser des questions.... et c'est mon cas.
Biopesticides
Les biopesticides, ou pesticides de «troisième génération», regroupent un ensemble de nouvelles substances: régulateurs de croissance, analogues d'hormones, antihormones, préparations bactériennes,... qui ont l'avantage sur les insecticides classiques de n'avoir qu'un faible impact sur l'environnement. Parmi ces nouveaux produits, les régulateurs de croissance semblent pouvoir s'insérer à court terme, dans des programmes de traitements, compte tenu de leur grande sélectivité. Plusieurs produits se trouvent déjà sur le marché.
- régulateurs de croissance
" Téflubenzuron (CME 134, Nomolt®) (30 à 45 g/ha).
" Fenoxycarb (Insegar®) contre les cochenilles des arbres fruitiers ( 10 g/hl).
" Chlorfluazuron (AIM®) contre les larves de Lépidoptères et de Coléoptères phyllophages (10 à 30 g/ha).
" Cyromazine (Tricard®) contre les larves de Diptères (10 à 30 g/ha).
" Diflubenzuron (Dimilin®) contre les noctuelles défoliatrices (74,25 g/ha). Ce produit est le plus ancien et commence à être commercialisé dans les pays tropicaux, notamment dans le sud-est asiatique.
- préparations bactériennes
" Bacillus thuringiensis (Bactospéine®) contre les chenilles défoliatrices (6 g de p.c/ha).
- préparations virales entomopathogènes
" Baculovirus «Heliothis» (contre Heliothis armigera).
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- Visiteur
Oui, dans cette manoeuvre c'est effectivement l'amateurisme de l'intervenant qui me choque, sans m'étonner vraiment. Au plan technique, il va quitter les lieux (trois heures après) en laissant un site non sécurisé pour un éventuel passant. Au plan scientifique, il laisse échapper beaucoup de futures reines qu'il n’attrapera jamais dans son filet à papillons.
Beaucoup d'entre vous avaient sûrement une conception plus intellectuelle de la collecte sans être un scientifique. Par exemple, le joli bidon blanc que l'on voit sur la vidéo relié a un tube souple d'un diamètre adéquat fixé à l'orifice d'entrée de la colonie. Ben, c'est pas le cas, "comment faire simple quand on peut faire compliqué".
Pour le fun, un aspirateur aurait très bien fait l'affaire mais le problème qu'il aurait rencontré ici, (comme nous plus tard pour la "bouillotte") où trouver la prise de courant?
Certains me taxeront surement d'être un peu excessif dans la critique. J'accepte, malheureusement c'est un peu la seule façon de mettre en évidence les carences observées dans la recherche sur la problématique velutina.
Mon commentaire avant qu'il ne disparaisse:
Bonjour, l'idée ne vous est pas venue de ....planter votre bouteille à l'entrée du nid mais de la laisser alors que tout ce petit monde est bien au calme comme on le voit au début de votre vidéo, puis de frapper délicatement sur l'enveloppe externe de façon à déclencher la sortie des ouvrières (phéromone d'alerte). Ainsi faisant, vous pouvez sans risque et surtout beaucoup plus aisément remplir une ou plusieurs bouteilles. L'intérêt premier, à mon sens aurait été de collecter les futures fondatrices dont nous savons depuis plusieurs années qu'elles sont les premières à s'échapper à la moindre menace.
J'ai une conception plus intellectuelle de la collecte sans être un scientifique. Par exemple, le joli bidon blanc que l'on voit sur la vidéo relié a un tube souple d'un diamètre adéquat fixé à l'orifice d'entrée de la colonie.... "comment faire simple quand on peut faire compliqué".
Il y avait aussi la possibilité d'utiliser un aspirateur puissant pour aspirer proprement toute la colonie. La seule limite à ce procédé c'est, où est la prise de courant? Et là, je serais tenté de faire la petite blague..... au même endroit que celle où on branchera la perche à vapeur haute pression.
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- jackie
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Premières constatations: A: les abeilles ont du mal à sortir bien que la maille soit de 10 mm x 10 mm (grillage plastique): mais cela je le savais déjà car j'ai une muselière classique avec ce même maillage. Par contre beaucoup rentrent par l'espace situé face au niveau de la planche d'envol. B: les abeilles cherchant à sortir vont de haut en bas et de la droite vers la gauche et arrivent donc dans les bouteilles: heureusement il y a une grille à reine pour s'échapper (je vais aussi faire des échappatoires sur les côtés de la bouteille). C: après 2 nuits: 5 à 6 abeilles sont mortes car se sont noyées (un peu d’eau dans le bouchon) dans le bas de la bouteille alors qu'il n'y avait pas de liquide (je n’en n’avais pas mis), sauf que la nuit, avec l'humidité,……… Il y avait un sphynx tête de mort dans la bouteille de gauche: il est donc rentré par le bas de la muselière comme prévu pour le frelon et est sorti par le piège bouteille. Le sphynx a été libéré car il était en vie: pas assez d'eau pas de noyade. E: un frelon asiatique dans la bouteille de droite ainsi qu'un frelon européen (que j'ai libéré). F: ce piège fonctionne donc mais je pense qu'il faille (pour mon cas du moins) réfléchir à la taille de la maille et laisser impérativement une échappatoire aux abeilles qui pourraient malencontreusement se retrouver dans les bouteilles.
Il ne me reste plus de grillage 25 x 14 mais dès que j'en ai, j'en refais une avec ce grillage.
Il ne reste quasiment plus de frelon sur mon rucher, avoir donc pour l'année prochaine.
@eric 30: en as-tu fais une et si oui quelles sont tes observations?
Jackie
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- stf
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ceux ci dit depuis le temps tu lui en veux toujours...??
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- happy.bee
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- Visiteur
stf écrit: pour la prise electrique il y a les groupes electrogeznes
ceux ci dit depuis le temps tu lui en veux toujours...??
Sacré stf... Tu n'as pas lu jusqu'au bout; j'écrivais en autocritique ....
"Certains me taxeront surement d'être un peu excessif dans la critique. J'accepte, malheureusement c'est un peu la seule façon de mettre en évidence les carences observées dans la recherche sur la problématique velutina".
Aujourd'hui, il y a des lanceurs d'alerte pour tout, les pesticides, le miel chinois, moi c'est velutina.
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- stf
- Visiteur
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- Visiteur
stf écrit: frelonasiatique.univ-tours.fr/ projet .html
Ta réponse mériterait presque un remerciement stf, même moi j'aurais pas osé. :evil: :whistle:
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- Visiteur
Quand je relis l'encadré de la page 200 "Évaluation de l’efficacité de molécules insecticides et de champignons entomopathogènes sur les larves de V. velutina", là, je dis bravo à Juliette POIDATZ, ça c'est de la recherche opérationnelle, bon boulot. (comme quoi, je ne suis pas un anti-scientifiques forcené).
Je ne peux pas m’empêcher quand même d'ajouter que si dans notre pays on acceptait, comme c'est le cas dans beaucoup d'autres pays, de faire une petite place à ce qu'il est convenu d'appeler "la science participative", ces mêmes expériences pouvaient être faites, dès 2009. Il n'y a plus qu'à espérer que la mise en forme ne tarde plus trop maintenant.
Nota: Pour ceux qui s'interrogent (Diflubenzuron) F=(Fenoxycarb) S=(Spinozad).
ATTENTION: Ces trois insecticides ne bénéficiant pas actuellement d'une AMM spécifique pour cet usage, il est formellement interdit de les utiliser
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- Eric30
- Visiteur
L'herbe n’empêche pas le frelon d'attaquer une ruche et il arrive que ça lui serve de planque. La muselière a au moins l'avantage de l’empêché de se poser sur la planche d'envol et de faire un carnage. La nouvelle muselière piège a un atout supplémentaire et pas des moindres : les abeilles vont beaucoup plus vite pour rentrée et sortir. Pour le Frelon peut de pression sur mon secteur mais le piège est en place. J'ai déjà vu deux asiatique se faire tuer par mes abeilles dans la muselière traditionnelle.abeille64 écrit: aussi efficace que ses fameuse "muselières" quand on a la possibilité ,laissé l'herbe pousser devant les ruches
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