Abeilles non noires interdites en Ardèche
- Risson
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Il faut replacer les choses dans leur contexte et dans le contexte de l'époque :
Vers 1916 une épidémie d'acariose (acarien des trachées) a décimé 98 % du cheptel d'abeilles locales en Angleterre. Le Frère Adam a constaté que les rares colonies survivantes dont il s'occupait à l'Abbaye de Buckfast étaient métissées avec des abeilles italiennes. De là lui est venue l'idée de voyager en Europe et en Afrique pour se procurer des reines d'espèces différentes pour tenter de "construire" une abeille qui serait résistante à cette parasitose, et de repeupler son secteur où l'abeille avait disparu, ce qui est une intention fort louable.
Or, en France il n'y a pas eu de problème de parasitose, et les abeilles n'avaient pas disparu comme en Angleterre. On peut se demander pourquoi, au vu du mode de reproduction des abeilles, des tierces personnes ont importé tant d'abeilles provenant de son élevage sans se préoccuper des conséquences, puisque les cheptels français étaient intacts.
Je suppose qu'il a été "victime" de son succès puisqu'il a créé une excellente abeille pour repeupler l'Angleterre, et qu'il devait être loin de se douter que sa trouvaille serait pareillement propagée au détriment des souches locales.
D'où le fait, lorsqu'il s'est rendu compte de l'importance du problème (causé tant par les importations des abeilles étrangères que de son abeille Buckfast) qu'il ait attiré l'attention sur la nécessité de bien conserver les abeilles locales.
A présent, on peut se poser les questions suivantes : le Frère Adam était-il si "marrant" que ça ? Ou sont-ce plutôt tous les apiculteurs de France et d'Europe qui ont procédé et procèdent toujours à ces importations massives d'abeilles sans se soucier des abeilles locales de leurs voisins ? Pourquoi polluer la génétique des abeilles d'un pays dont le cheptel apicole était intact et ne nécessitait pas d'être repeuplé ?
Retour au sujet : si certains apiculteurs voient d'un mauvais œil la venue d'abeilles non noires, ça peut se comprendre.
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- concors
- Auteur du sujet
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Enfin bon je connais des buck fasteurs.
Des rusticas.
Des caucasitiens.
Des carnikiens.
Des caucasiens.
Et le brassage génétique de tout ça est très bien.
Ont pourrait peu être arrêter et faire comme les italiens avec la ligustica.
Mais si un jour l'acariose fait comme dans les années 20 ou 40 en Angleterre, cad décimer toute la lignée du pays sauf les étrangères ?
En restant sérieux c'est possible de faire comme les italiens mais il faut que tout le monde jou le jeux donc il faut une loi !!! Une obligation pour chacun au niveau national.
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- gfass
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- happy.bee
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La sélection des critères est plus à remettre en question.
Surtout si le caractère commercial de la démarche domine sur le résultat.
La grande demande à été le facteur du n importe quoi en matière de sélection.
Il y a du bon et du mauvais ,mais le mauvais en grand nombre pollue le bon.
Il faut parfois revenir en arrière pour s en apercevoir.
J en ai fait l expérience et je ne le regrette pas ,
mais c est difficile de convaincre ....,tant pis!
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- jww
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Tu rigole ou quoi la race c'est important c'est des facteurs génetiques d'adaptation au milieu des jaunes qui viennent faire du camping en Eté et repartent en Provence ça n'a rien avoir avec des colonies locales qui doivent se geler six mois et auront pas de nectar avant la floraison de l'aubepine début Avril.
Les jaunes que j'ai eu sont toujours toutes mortes et c'est sur les noires sont beaucoup plus vives et piquent generalement plus ( quoi que j'ai deja eu des colos de bucks bien africanisés aussi) tu peux pas dire tiens je vais bosser sur celle la ca depend des jours t'est obligé de suivre leur humeur de refermer revenir a l'ancienne en plus elles se transhument moins bien ... tu peux pas faire trois clics pour des reines etc
La vraie ardéchoise est noire de toute maniére quand tu fais tes reines sur CR tu t'en rends vite compte elle va pas vers le jaune aprés les mâles c'est compliqué donc .....
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- happy.bee
- Visiteur
Quand je dis que la race n à pas le plus d importance et que c est plus les critères de sélection qui comptent ,c est justement en pensant à l adaptation.
Il y a 40 ans dans ma région quelques pros des départements voisins ,venaient sur les colza. Ils nous apportaient des centaines de ruches .
Il y avait de tout .
L hybridation avec les nôtres étaient visible et cela pouvait donner du bon ou du mauvais ,mais nous ne multiplions pas la même souche par des centaines .
Les effets d heterosis d une année qui s effondrent celle d après ,n étaient pas multipliés.
Cela n est plus le cas aujourd hui ,des milliers de reines commercialisées ne sont que des multiples de quelques sélectionneurs.
Et comme dans tout croisement il y a du bon et du mauvais , ce bon que l on peut retrouvér avec une abeille bien noire ,qui pourtant un moment a rencontré un mâle caucasien,carniolien ou même jaunes ...
Le frère Adam selectionnait la combinaison des caracteres ,mais il travaillait beaucoup sur leur fixation et son abeille était adaptée à sa region.
Et c est la ,je pense que nous avons du travail.
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- jww
- Visiteur
Avoir des abeilles et pas sa propre génetique c'est travailler pour quelqu'un d'autre sans le savoir ça n'apporte rien aux abeilles elles ont aucune possibilité d'être en adaptation de leur milieu ou biotope.
Quand je divise sur CR ou cadre ouvert j'espére que un pourcentage de mâles sauvages ameliore mes reines pas un bidouilleur dans un labo avec une seringue a sperme.
Mettre des hybrides sur du colza ça me dérange pas même sur la lavande ou de la luzerne blanche mais dans des zones a peu prés naturelle je vois vraiment pas l'interêt d'user du fioul pour ça voila.
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- happy.bee
- Visiteur
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- gfass
- Visiteur
On dira peut-être un jour que celui qui à fait le plus de mal à l'abeille c'est le frère Adam, en revanche il aura bien aidé le développement et la résistance de varroa. C'est l'abbé Warré qui à mon avis, aurait dû gagner la compét.... mais bon, on va attendre encore un peu. Avec l'arrêt des néonicotinoïdes il n'y aura bientôt plus de betteraves et donc une forte augmentation du sucre. Le sirop va coûter aussi cher que le miel en gros.... il va donc falloir retrouver une abeille économe, peu gourmande résistante, au varroa un peu comme était la "presque noire". "pas sur la tête"
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- chouchie
- Visiteur
Si on arrive pas à préserver des souches locales maintenant, ce sera la même chose plus tard. Les bucks peuvent aussi très bien être sélectionnées pour être tardives et faire de grosses réserves.
Et vous oubliez aussi que la douceur change complètement le metier, y'a pas que le sucre.
De toute façon il va falloir du dialogue et du compromis, et vu mes diverses expériences, c'est pas gagné. Tout le monde n'en fait qu'à sa tête, pros ou pas. L'apiculture c'est une activité de têtes de cons, en + français Avec des conditions économiques et environnementales qui se durcissent, ça va être le far-west.
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- chouchie
- Visiteur
Sur ces notes d'optimistes, je vais allez voir mes abeilles
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- apiledoux
- Visiteur
Concernant Warré,ci-joint une petite carte postale de ma collection .....
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- mariearmelleniels
- Visiteur
Avec des conditions économiques et environnementales qui se durcissent, ça va être le far-west.
De toute façon il va falloir du dialogue et du compromis, et vu mes diverses expériences, c'est pas gagné. Tout le monde n'en fait qu'à sa tête, pros ou pas. L'apiculture c'est une activité de têtes de cons, en + français
+1... Là, t'as vraiment pas tout faux
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