Cheptel paralléle
- du luy
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Il y a plusieurs solutions de remplacement de ruches perdues en automne et hiver . Une d'entre elles est la constitution d'un cheptel de ruchettes autonomes . Ces ruchettes ne seront que des pourvoyeuses d'essaims sans trop de frais puisque autonomes . Elles serviront à la production d'essaims hivernés avec reine fécondée , sans etre trop nourries et avec une laniére en fin d'été .
Le principe est simple . Il faut donc avoir des ruchettes avec des reines fécondées au départ , bien entendu pour la premiére année . En général ces ruchettes sont sur deux corps ( de ruchettes en fin d'année ) avec ses réserves de miel ( puisque pas de récolte à faire ) . L'année suivante , il suffit d'enlever le corps du haut avec reine et couvain et de remettre une cel ou une reine fécondée dans le corps du bas . Pas ou peu de nourrissement nécessaire avec les miéllées à venir et pose d'un corps de ruchette pour la ponte et les apports de la nouvelle reine .
Le nombre de ruchettes est à calculer par rapport aux pertes enregistrées les années précédentes soit 5, 10 , 20 % du cheptel .
Les essaims ainsi obtenus serviront à renflouer des colonies sur lesquelles il faudra tuer la reine et introduire l'essaim ou les introduire dans de nouvelles ruches propres si elles sont définivement mortes . Pas de stress hivernal pour l'api .
Les avantages : Pas de pertes de reines car pas d'intro , pas de reines défaillantes car ponte observée pendant plusieurs mois , pas ou peu de nourrissement ( autarcie ) .
Les inconvénients : Avoir des ruchettes , faire des cels ou acheter des reines , gestion de ce cheptel en plus .
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- cdsjo
- Visiteur
La perfection ne sera jamais atteinte, le but est de chercher et si possible de trouver une solution à un problème écologique et économique auquel nous sommes confrontés.
A notre niveau, beaucoup de choses ont été essayées, aucune n'est restée en l'état, soit parce que le ressenti est que la méthode n'est pas durable, soit parce que l'on espère qu'elle peut être améliorée.
Aujourd'hui, on est est toujours là, avec une pratique certes, mais dans l'incertitude quant à sa fiabilité sur le long terme ; bref, c'est la pratique actuelle qui n'est pas celle d'hier et peut être pas celle de demain.
Nous, je, sommes à la recherche d'un "tour de main" qui nous permette, avec un minimum d'intervention et un coût acceptable par l'exploitation de répondre au maintien d'un cheptel de qualité voire de son augmentation. (tout ceci dans l'attente que la nature reprenne ses droits, moment à partir duquel nous pourrons passer un peu plus de temps à regarder les abeilles au lieu de les emme.....r, ce qui va demander de la patience).
Pour résumer notre dernière façon de faire:
Renouvellement en deux étapes: moitié en août (un rucher est sacrifié, les ruches cassées en deux, chaque moitié est équipée d'une reine et hivernée dans une ruchette.
moitié fin mars (c'est fait pour cette année) par prélèvement de trois cadres sur une colonie qui occupe toute la ruche soit deux provisions et un couvain fermé avec les abeilles respectives, le tout dans une ruchette 6 avec au bout de quelques jours (c'est fait aussi) introduction d'une reine d'amérique du sud.
Dans le premier cas nous avons une colonie avec une reine d'un an qui entrera en production sur l'acacia vers le 1er Mai.
Dans le second cas nous avons une colonie avec une reine de l'année qui entrera en production vers la mi juin.
La première solution est validée sans problème depuis longtemps, la seconde est en cours de validation , j'y vois l'avantage de ne pas à avoir à hiverner, le développement se faisant presque seul avec un printemps favorable.
Il y a encore des observations à faire pour péréniser, ou pas.
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- Apinoires
- Visiteur
cdsjo écrit: Ce qui suit n'a aucune valeur d'exemple,
La première solution est validée sans problème depuis longtemps, la seconde est en cours de validation , j'y vois l'avantage de ne pas à avoir à hiverner, le développement se faisant presque seul avec un printemps favorable.
Il y a encore des observations à faire pour péréniser, ou pas.
3 Oui, c’est certainement une formule vu que tu n’élèves pas, (en parallèle) comme l'indique Du luy, sinon quand on a un cheptel à peu près constant, je ne vois pas du tout le désavantage, (plutôt l’inverse) d’hiverner selon les besoins approximatifs à prévoir pour l’année d’après et sans budget supplémentaire de reines puisque produites, ?, ou toujours dans le cas d'achat, à une époque ou le choix ne manquera pas même en France, ?, :lol:
ce qui permet entre autre: 1/ de ne sacrifier aucune ruches ni ruchers et 2/ surtout de ne perdre absolument aucun jour ni miellée, !!
En théorie, je dis bien en théorie, avec des automnes normaux et arrière saison dites "normales", pour des régions comme les nôtres, un essaim tardif hiverné, (5/6 cadres de fin de saison), doit pratiquement passer en caisse avant la Toussaint, ou au pire, se retrouver sur 7/8 cadres partitionnés, ce qui non seulement ne posera absolument aucun soucis d’hivernage, mais dans la majeure partie des cas, pourront se retrouver full ou quasi, dès l’après reprise, soit fin février, voire courant mars ??
(même plutôt fin mars cette année)
Ce qui ne change rien au timing et donc pour recevoir par réunion toute simple les éventuelles colonies jugées déficientes en sortie d'hivernage, ou encore mieux, dès la première miellée désignée comme significative, pendant ce moment là ou même plus tard, ?? (mais toujours en miellée) !!
Si ça peut te donner une idée comparative, dont l'intérêt est certainement de conserver au maxi le potentiel en caisses performantes ??
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- dom25
- Visiteur
Pour Du luy
Est il possible de pratiquer la méthode de ruchette superposée avec du dadant 6 cadres, question volume des ruchettes ou de partitionné a 4 ou 5 cadres
Merci pour la réponse
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- du luy
- Auteur du sujet
- Visiteur
Tu peux hiverner ces ruchettes en Dad sur 5 en bas et 5 en haut . Pas de probléme , tu obtiendras donc une dix cadres mais verticale . Et au printemps tu enléves la ruchette du haut avec le couvain et la reine fécondée . Ensuite en bas , tu introduis une cel ( si rien ne presse ) ou une reine fécondée .
Pour vous guider , je vais mettre un numéro devant les messages d'apis qui décrivent leur maniére de faire pour remonter les cheptels en début d'année , ce sera plus clair . Ce sujet n'est pas un concours de plus et de moins et nous ne sommes pas des doctorants . Que chacun exprime clairement sa maniére de faire pour le bonheur de tous .
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- cdsjo
- Visiteur
Rien, mais rien de tout ça.
C'est un choix économique.
Nous sommes producteurs de miel en volume, l'objectif à partir de ce modus operandi est de faire 20t et on y parvient bon an mal an.
Les nucléis sont pleins et on élève mais:
Ce n'est pas le pilier de l'exploitation et c'est un choix délibéré parce d'une part l'environnement (présence de ruches partout sur la commune) n'est pas favorable à un élevage de qualité et d'autre part, lorsque la saison débute, rien ne doit venir polluer l'emploi du temps, transhumance - récolte - extraction - transhuimance ceci à quatre reprises minimum, et bien sûr temps de récupération.
C'est un choix personnel qui est également pratiqué par bon nombre de collègues, il fait ses preuves.
Pour autant, il ne me viendrai pas à l'idée de critiquer d'autres façons de procéder dont la tienne.
Si je prends la peine de préciser que ce n'est pas un exemple, c'est en français dans le texte ; ta pratique ne me va pas mais je ne la commenterai pas.
Qui plus est pour pouvoir dire qu'une façon de travailler est bonne ou ne l'est pas, elle peut l'être pour certains et pas pour d'autres et ce qui marche à un endroit n'est pas forcément valable ailleurs.
Je pense à ceux qui lisent içi et qui sont intéressés non pas par un modèle, qui, parce qu'on le pratique, serait universel ; mais par plusieurs façons de travailler.
Peut être que si j'étais dans l'Est, je ferai comme toi, mais j'ai horreur du vent, donc tout va bien ; j'espère bien que d'autres que toi ou moi nous exposeront leur façon de travailler ; je suis plus attaché à savoir ce que font les autres, on n'en sait jamais assez.
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- Apinoires
- Visiteur
cdsjo écrit: A apinoires
Rien, mais rien de tout ça.
C'est un choix économique.
Nous sommes producteurs de miel en volume, l'objectif à partir de ce modus operandi est de faire 20t et on y parvient bon an mal an.
Les nucléis sont pleins et on élève mais:
Ce n'est pas le pilier de l'exploitation et c'est un choix délibéré parce d'une part l'environnement (présence de ruches partout sur la commune) n'est pas favorable à un élevage de qualité et d'autre part, lorsque la saison débute, rien ne doit venir polluer l'emploi du temps, transhumance - récolte - extraction - transhuimance ceci à quatre reprises minimum, et bien sûr temps de récupération.
C'est un choix personnel qui est également pratiqué par bon nombre de collègues, il fait ses preuves.
Pour autant, il ne me viendrai pas à l'idée de critiquer d'autres façons de procéder dont la tienne.
Si je prends la peine de préciser que ce n'est pas un exemple, c'est en français dans le texte ; ta pratique ne me va pas mais je ne la commenterai pas.
Qui plus est pour pouvoir dire qu'une façon de travailler est bonne ou ne l'est pas, elle peut l'être pour certains et pas pour d'autres et ce qui marche à un endroit n'est pas forcément valable ailleurs.
Je pense à ceux qui lisent içi et qui sont intéressés non pas par un modèle, qui, parce qu'on le pratique, serait universel ; mais par plusieurs façons de travailler.
Peut être que si j'étais dans l'Est, je ferai comme toi, mais j'ai horreur du vent, donc tout va bien ; j'espère bien que d'autres que toi ou moi nous exposeront leur façon de travailler ; je suis plus attaché à savoir ce que font les autres, on n'en sait jamais assez.
Ne déforme rien Csdjo, je n’ai absolument pas critiqué ton choix pour ta formule si cette dernière te conviens ? je t’ai indiqué une autre manière de pratiquer tout aussi simple, ce qui peut d'ailleurs profiter à d'autres ici ?... et en te précisant bien à la fin de mon post et dans ce but uniquement:
Si ça peut te donner une idée comparative, dont l'intérêt est certainement de conserver au maxi le potentiel en caisses performantes ??
Ce qui ne doit, aucunement pénaliser les récoltes, puisque pratiqué en fin de saison pour en disposer à souhait dès la reprise ?
Et certainement tout aussi économique, si ce n’est plus, car il me semble que ce soit chez toi ou chez moi et pratiquement partout, en fin de saison plus personne n’est en miellée de récolte ?, ce qui permet d’en avoir le temps sans amputer sur rien d’autre ??
Quand à créer la centaine d’essaims dont tu as besoin, (et dans ton cas sans élever tes reines) ce n’est tout de même pas Cayenne, ?? :lol:
pour exemple, j’en ai un peu plus de 700 à sortir pour les 2 mois prochains (et avec production reines) ça se fait très bien et même si je suis ton cadet que de quelques années, ça ne me rajeuni pas de trop non plus ??
Quand à parler de volumes, ce qui concerne désormais plutôt mon fiston, il nous arrive aussi de tourner très correctement et même si avec ses 350 colos il n’est pas forcément nécessaire de tourner à 50/ caisses comme toi, puisque nos créneaux sont très différents et avec des prix aux antipodes, surtout quand je vois ceux que vous subissez chez Mimi, ce dont je me passe bien volontiers !! :lol:
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- cdsjo
- Visiteur
Le coût du renouvellement de cheptel est de maximum 3% du CA et tu ne trouveras pas trace de doléances quant aux prix de miel de gros ; ce n'est jamais trop mais pour le moment le travail est rémunéré, c'est le but.
Donc l'intervention à pour but de décliner sa façon de maintenir un cheptel en état et non pas de faire des comparaisons avec ce que font les autres .
Par contre tu peux toujours créer le sujet : Est ce que quelqu'un travaille aussi bien que moi ?
Et pour ce qui me concerne, je suis certain qu'il y en a.
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- pppswing
- Visiteur
Avec des si, on mettrait Paris dans une vessie.
C'est déjà bien compliqué de renouveler ses reines correctement. J'imagine pas faire des essaims pour faire "au cas où", et souvent cette politique est préjudiciable pour la profession sur le long terme.
Au début d'année, les apis font leurs visites et au lieu d'éliminer les merdes, ils les revendent.
Résultat, une sélection génétique averse, les merdes sont multipliées par les amateurs et ceux qui s'installent.
On voit le résultat quelques dizaines d'années après.
C'est bien de faire des ruchers pour combler des pertes,
C'est moins bien de revendre les essaims merdiques et c'est malheureusement souvent le cas !
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- cdsjo
- Visiteur
Ce sujet est au coeur de notre métier ; au vu de l'usure prématurée du potentiel de ponte des reines, comment faites vous ?
Laissez vous la reine vieillir en remerciement de services rendus, envisagez vous une mesure de remplacement lorsque vous constatez une diminution de la surface de ponte, ou est ce que vous n'attendez pas que cela se produise et alors procédez vous à un changement systématique ; et dans ces deux derniers cas comment opérez vous sachant que s'offrent à nous de nombreuses possibilités.
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- ardecho
- Visiteur
(presque plus de problèmes d'essaimage depuis que je fait comme ça)
et les reines je les élève moi-même en greffant sur les quelques très belles colonies dont les reines ont la vie sauve.
sauf en fin de saison où j'achète des reines fécondées pour introduire sur essaims tardifs.
puisque en toute fin de saison, je coupe de grosses colonies en 2 pour monter le cheptel avant l'hiver (pour remplacer les futures pertes hivernales), je leur met une RF et je les hiverne dans une ruche partitionnée sur 5 ou 6 cadres.
en saison je change les reines les plus faiblardes dès que je peux (des mâles qui sortent) les autres sont changés sur la miéllée chataignier/ronce, comme ça la rupture de ponte occasionnée ( j'introduit des CR ) ne pénalise pas trop la miéllée de bruyère de fin d'été, mais calme un peu les varroa.
bon il faut préciser que je fait ça avec un petit cheptel qui ne dépasse pas la centaine de caisse...
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- cerise11
- Visiteur
que fais tu des "vielles " reines d un an quand tu les changes ??
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- ardecho
- Visiteur
je sais c'est pas gentil mais même si elles pondent encore aussi bien, au printemps suivant, dès les premières chaleurs, elles ont tendance à essaimer même avec une hausse vide sur la tête. et j'ai passé l'âge de grimper aux arbres...
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