Journée nationale des mortalités d'abeilles le 7 juin 2018
- stf
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ainsi beaucoup de media nationaux en on parler !.......
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- gfass
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switchie5.wordpress.com/tag/pollenisation/
www.ladepeche.fr/article/2000/10/24/104389-sus-aux-molecules-tueuses-d-abeilles.html
www.ladepeche.fr/article/2001/02/26/212279-pour-prevenir-l-abeille-folle.html
www.leparisien.fr/societe/l-inquietante-hecatombe-des-abeilles-11-09-2002-2003393008.php
www.leparisien.fr/societe/un-nouvel-insecticide-tueur-d-abeilles-le-regent-14-01-2003-2003731287.php
Juste quelques liens pour "montrer" que la sensibilisation à la problématique de la mortalité des abeilles ne date pas d'aujourd'hui. Le public sait maintenant que l'abeille souffre des pesticides et des conditions environnementales dégradées..... Il le sait depuis plus de 18 années que le battage médiatique le lui rappelle, l'alerte, lui fait peur pour son avenir et celui de ses enfants... Il le sait.......!!! .
Le plus difficile serait de trouver quelqu'un qui n'en soit pas informé. Et alors.... aujourd'hui, quoi de neuf, quoi de plus sinon d'avoir permis à Nicolas de prendre un peu l'air?
C'est pour cette raison et non par vice que je me permettais d'apporter mon appréciation quelque peu caustique à cette journée de sensibilisation que personnellement je n'hésite pas à qualifier de pathétique. Bien sur que ceux qui se sont déplacés ont le mérite de participer et d'essayer de faire "bouger les lignes"....Bien sur que j'ai beau jeu de tenir de tels propos sans y participer, mais c'est la cohérence avec ce que je pense de ce genre d'action redondante qui m'en empêche. Je ne cautionne pas. Franchement, relisez les articles du 6 et du 7 juin, regardez les photos qui les illustrent .... c'est pas un peu ce qui de fait depuis une vingtaine d'année.
Vu de ma fenêtre.... Dans vos syndicats et organismes de représentation, le moment est peut-être venu de remplacer les responsables chargés de la communication par des gens dont c'est le métier. En face, dans le lobby des empoisonneurs, y a longtemps qu'ils ont compris. Chez nous c'est plutôt le copain du copain qui occupe le poste, depuis parfois fort longtemps et qui essaie de faire de son mieux..... ce n'est pas opérationnel et si ça doit apporter un changement, nous ne vivrons pas assez vieux pour le voir.... enfin moi au moins.
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- gallus
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gfass écrit: Et alors.... aujourd'hui, quoi de neuf, quoi de plus sinon d'avoir permis à Nicolas de prendre un peu l'air?
Quoi de plus ???
Il s'est perdu près de 20000 ruches en bretagne cet hiver, du jamais vu.
Des apiculteurs professionnels ont vu leur cheptel dévasté, 2018 sera pour eux une année blanche.
Un apiculteur de ma région a mis fin à ses jours après avoir constater les ravages sur son cheptel.
Un autre de mes connaissances a perdu 80% de son cheptel.
Sinon en effet rien de plus.
On se renseigne avant de réagir.
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- gfass
- Visiteur
Tu conclues par "On se renseigne avant de réagir". Je te trouve un peu sévère mais je ne t'en veux pas, m’apercevant que tu n'as pas compris ce que je voulais dire.
Pour comprendre le sens de mon intervention, il aurait fallut non pas la tronquer mais l'appréhender dans son contexte.
Quand je dis quoi de neuf ou quoi de plus? .C'est pour faire suite à ce que j'écrivais ... "Le plus difficile serait de trouver quelqu'un qui n'en soit pas informé. Et alors.... aujourd'hui, quoi de neuf, quoi de plus sinon d'avoir permis à Nicolas de prendre un peu l'air?"
Dans son contexte, tout le monde avait compris je pense que je voulais parler de la "communication", de son efficacité, sa portée sur le public, pas de la situation actuelle de l'apiculture.
Je n'ignore pas que la situation s'aggrave, ni même qu'elle puisse continuer d'avoir des conséquences dramatiques pour l'abeille et pour ceux qui en vivent. Ce que j'observe, constate et critique c'est que depuis des années la l'information du public s'appuie sur une communication redondante qui fait que tout le monde sait aujourd'hui que l'abeilles est en danger et l'acceptent comme une fatalité. Ce n'est ni les manifestations du 7 ni les informations rapportées dans ton message qui vont faire avancer les choses malheureusement.
Alors quoi faire, car on va me dire que c'est facile de critiquer. Dire aux gens que l'abeille et les insectes disparaissent, on peut continuer d'enfoncer le clou sauf que quand un clou est enfoncé, il n'avance plus.
Pour qu'on ne dise pas que ne suis qu'un beau parleur, puisque rien ne bouge et si j'avais le pouvoir de communiquer au niveau national, j'appellerais au boycott de la consommation de tous produits à base de tournesol et de colza pour commencer.
Juste pour info quant à la médiatisation de la journée du 7 juin, je voudrais rappeler pour ceux qui ne le savent peut-être pas qu'en matière de communication la procédure est simple. L'émetteur (exemple l'UNAF) adresse un courrier à l'AFP pour lui annoncer la nouvelle. Si ce jour là il n'y a pas un tremblement de terre ou autre événement particulier, les médias se servent de l'info disponible et la relaient tous azimuts. C'est pour cette raison que beaucoup de quotidien régionaux on relayé l'information qui...... fait déjà partie du passé, alors qu'un boycott, ça peut durer longtemps.
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- mathieua
- Visiteur
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- gfass
- Visiteur
mathieua écrit: Sauf que le but n'était pas d'alerter le "grand public", mais de demander un soutient en urgence a l'État.
Plus précisément de demander à l’Etat et au Président de la République en particulier :
- de déclencher de toute urgence un plan de soutien exceptionnel aux apiculteurs français ;
- de restaurer un environnement viable pour les colonies d’abeilles et les pollinisateurs.
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- stf
- Visiteur
Madame, Monsieur,
Un Observatoire des Mortalités et des Affaiblissements de l'Abeille mellifère (OMAA) a été mis en place en région Bretagne dans le cadre d’une phase expérimentale qui se tiendra jusqu’au 31 juillet 2019.
Les objectifs de l’OMAA sont de mieux recenser les événements de santé observés dans les ruchers de la région. Les données collectées feront l’objet d’une analyse globale permettant de caractériser l’état de santé du cheptel apicole et d’émettre des alertes en cas de recrudescence dans le temps et/ou dans l’espace de troubles anormaux. Ce dispositif devrait contribuer à la compréhension des affaiblissements et des mortalités, tant à l’échelle individuelle que collective.
Cet observatoire, financé par l’État et élaboré dans le cadre de la Plateforme nationale de surveillance épidémiologique en santé animale, permettra de simplifier et de standardiser la procédure de déclaration et de réponse fournie aux apiculteurs lorsque des événements de santé sont observés dans les ruchers. Un guichet unique régional est mis en place pour l'ensemble des troubles avec un numéro d’appel et une adresse mail uniques.
Ainsi, tout apiculteur constatant une mortalité ou un affaiblissement de ses colonies sur un de ses ruchers localisé en Bretagne (quels que soient l’événement de santé et le nombre de colonies touchées) est invité à le déclarer au guichet unique régional par téléphone, au numéro suivant : 02 44 84 68 **, ou par mail : declaration-omaa@
Tout au long de l’année, un vétérinaire diplômé en « Apiculture - Pathologie apicole » réceptionne et enregistre les déclarations pour l’OMAA et répond aux apiculteurs. Il note les informations relatives au rucher concerné, consigne les signes cliniques observés par l'apiculteur et oriente la déclaration vers le réseau d’investigation adapté pour déclencher une visite du rucher.
Quel que soit l’événement de santé, une visite des colonies peut être réalisée :
- Pour une suspicion de maladie réglementée de première catégorie[1] ou lorsqu’un rucher est victime de mortalité massive aiguë (avec notamment suspicion d’intoxication) : une visite est conduite par/ou à la demande de la DDPP (Direction Départementale en charge de la Protection des Populations), avec éventuellement l'appui de la DRAAF (Direction Régionale de l’Agriculture de l’Alimentation et de la Forêt). Le coût de la visite, des analyses et des mesures sanitaires est pris en charge par l’État.
- Pour les autres troubles de santé : une visite du rucher par un vétérinaire reconnu compétent en apiculture et/ou un TSA (Technicien Sanitaire Apicole) peut être effectuée dans le(s) rucher(s). Elle est réalisée à la demande de l’apiculteur et financée par l’État dans la limite d'une visite par an et par apiculteur. Les frais d'analyses de laboratoire restent, eux, à la charge de l'apiculteur.
En plus du recensement des facteurs d’affaiblissement ou de mortalité observés lors de ces visites, des comptages de Varroa destructor seront utilement réalisés (dans la mesure du possible) afin de préciser la pression parasitaire présente sur le territoire régional.
L’apiculteur est informé de l’avancée de son dossier en relation avec les services instructeurs. À l'issue de la procédure, un retour sur l'évènement de santé touchant ses colonies lui est adressé.
Les données recueillies feront l’objet d’une analyse collective par l’OMAA. Une synthèse anonymée des déclarations et investigations sera présentée chaque année aux organisations sanitaires apicoles impliquées, dans le respect de la confidentialité des données individuelles.
Vous êtes donc invité(e)s à participer activement à ce dispositif, destiné à vous aider à expliquer les troubles qui touchent vos colonies, mais aussi, à partir de vos constatations de terrain, à améliorer les connaissances sur les différents facteurs qui impactent actuellement l’état de santé du cheptel apicole français.
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- gallus
- Visiteur
- OMAA dispositif expérimental concerne aussi les Pays de Loire
- si les causes de mortalités ne rentrent pas dans les cases administratives prévues, on ne saura rien ou alors il faut payer soi même pour savoir: infection virale, intoxication non aigue par exemple
- la casse hivernale a été très forte en Bretagne et OMAA n'a semble t il pas détecter grand chose, si bien que les enquêtes de mortalités sont à reprendre
- les organisations apicoles n'ont pas accès aux informations brutes, il faut attendre que cela soit traité, digéré
Les premiers échos de couloir que j'ai eu: pas assez d'infos ou infos contradictoires pour tirer des conclusions.
Mais çà n'a pas empêcher les pertes hivernales d'arriver, alors ???
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- mathieua
- Visiteur
Peu de vétos formés, quasi pas de techniciens formés... Et zéro budget pour les analyses.
Tant qu'il n'y aura pas les moyens de mit on aura ce genre de résultats : 90% de mortalités dont la cause est inconnue...
Les gdsa en Bretagne c'est pipo et molo font du ski. Quand l'apiculteur attrape une grippe ils disent que c'est a cause du varroa.
Tout ça manque de sérieux, on arrivera a rien comme ça.
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- stf
- Visiteur
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- max16380
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- mathieua
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Oui ils travaillent sur un système d'indemnisation pour tout le monde.
Et tu sais quoi? Ce travail la ils ne te demanderont pas un centime, ils le font gratis.
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- ardecho
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sérieusement c'est très bien leur truc, comme on dit mieux vaux tard que jamais, mais c'est vrai que ça fait un peu mal aux fesses :
des hécatombe il y en a eu avant et rien ne se passait.
fin 2016 en Ardèche par exemple, entre 50 et 80% pour la plupart et que dalle, ici même on me disait que j'avais qu'à mieux soigner mes ruches, mettre du nozevit, etc...
et je parle même pas des collègues d'Ariège et Pyrenées-orientales il y a quelques années avec 5000 caisses par terre, ils attendent toujours...
et là les bretons on tout qui crève et c'est le branle bas de combat, un peu vexant.
pourtant quand ça nous est arrivé, l'info est bien remonté au GDSA et syndicat, perso j'en ai parle aux élus, j'ai été reçu par ma députée de l'époque et rien.
ou si, elle m'a gentiment fait comprendre qu'à Paris, ils n'en avaient rien à carrer des abeilles et des ptites fleurs...
maintenant l'omaa c'est super mais c'est tout de même un peu tordu.
on le sait pourquoi les abeilles déclinent, pour les même raisons que tout les autres insectes...
et alors ils vont dire vos ruches sont mortes à cause des produits toxiques + virus et parasites des 4 coins du monde. et après on fait quoi ?
si on nous indemnise, on pourra plus rien dire, on aura plus qu'à déclarer nos pertes et la fermer et on pourra continuer sur le même modèle agricole mortifère avec des apiculteurs sous perfusion et bien dociles car payés par le contribuable.
je vois peut-être tout en noir mais il me semble que c'est un peu ça quand même...
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- mathieua
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Ce n'est pas une question de chauvinisme...
Les syndicats on bossés pour ça... Quand tu vois l'investissement des gens en pleine saison pour faire entendre leurs collègues dans la mouise, les dons d'essaims et même de futs de miel...
Moi je respecte ça.
Alors oui on peut rester a regarder les abeilles crever en disant que "c'est pas juste"... mais si on donne des moyen a l'omaa et que dans 5 ans on constate que sur 75% des mortalités on trouve des molécules a l'analyse, on fermera quelques grande bouches qui l'ouvrent un peu trop aujourd'hui.
Pour moi l'objectif est plutôt là.
Tient au passage si la cotisation interpro sert a ça aloès pourquoi pas (mais je n'ai pas d'illusions s...)
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- chouchie
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Il n'y a pas eu que des pertes hivernales en bretagne. D'autres en ont tout perdu sur le colza après une sortie d'hivernage ok, d'autres ont eu des claques sur des ruchers en pleine miellée au mois de Mai, d'autres rien du tout. C'est complexe quand même ! (et pas très joyeux). Et oui, certains (beaucoup) ont eu des pertes qui sont surement dû aux varroas mal géré.
Après niveau concurrence déloyale ont peu aussi dire que les apis qui se sont installés dans les années 70 sont avantagés par rapport aux autres. Que les fils d'apiculteurs aussi etc. etc.
Mais après je suis d'accord avec ardecho, indemniser les pertes et c'est tout, ça ne sert à rien sur le long terme à part maintenir l'apiculture sous perfusion. Le problème et plus profond et global. Et de toute façon, il n'y aura plus beaucoup de monde pour toucher des indemnités sous peu !
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- gallus
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chouchie écrit: Bonjour,
Il n'y a pas eu que des pertes hivernales en bretagne. D'autres en ont tout perdu sur le colza après une sortie d'hivernage ok, d'autres ont eu des claques sur des ruchers en pleine miellée au mois de Mai, d'autres rien du tout. C'est complexe quand même
Ce n'est pas complexe si on est bien organisé.
- l'apiculteur signale au GDSA ses difficultés
- le GDSA constate et fait les tests si nécessaires
- une veille sanitaire démarre de juillet à octobre
- on compile tout çà en fin de saison pour faire le bilan
Sinon on réagit toujours trop tard sans avoir les bons réflexes et au fil des années, on tourne en rond comme on le constate.
Collectivement, nous sommes les premiers responsables de ces situations.
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- mathieua
- Visiteur
Sur le papier, oui, ça devrait se passer comme ça.
Sauf que parfois ça se passe comme ça :
-L'apiculteur signale au GDSA
-Le GDSA lui dit que c'est varroa
Fin de l'histoire.
Il n'y a pas de moyens, même dans le département pilote de l'OMAA!!!!
Alors ailleurs...
Et je ne parle même pas de la DGAl qui se déplace mais ne suit pas le protocole : refus de prélever et congeler entre autres!
Depuis la nuit ds temps les GDSA sont des assos très diverses... Il serait temps que tout ça se professionnalise un peu... Je sais que c'est en cours mais je doute du résultat...
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- chouchie
- Visiteur
(et dire que l'on est les premiers responsables de la situation, tu y vas un peu fort de café ...)
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- bzh.bull
- Visiteur
Les ruches sont en souffrance totale (bourdonneuse en pagaille, développement des colonies avec aucun dynamisme, hausse vide). Ca promet pour la mise en hivernage dans un 1mois et demi. Remarque l'avantage, on ne va pas etre emmerdé pour la récolte!! On pourra aller en vacances, si il reste de la monnaie. (ironie)
[...propos supprimés par la modération qui propose à l'auteur de relire les règles de ce Forum...]
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- du luy
- Auteur du sujet
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- gallus
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www.gie-elevages-bretagne.fr/admin/upload/20180427_Etat_des_lieux_du_cheptel_apicole_breton_en_sortie_d_hivernage_2018.pdf
Enquête faite sur 50 api pro, mortalité moyenne 28% mais avec des écarts énormes: grosses pertes pour certains.
D'autre part et c'est le fond du problème, on ne dispose en l'état d'aucune analyse permettant de comprendre ce qui s'est passé.
Opinion toute personnelle, ceci met en avant l'absence de méthode et de sérieux des organismes apicoles en charge du sanitaire.
Et donc rien n'empêche que ce type de scénario se reproduise, comme cela s'est aussi produit en 2016/27 dans le sud-est.
A part çà, lisez le dossier proposé par du Luy: pleurs et lamentations auprès de l'état alors que c'est chez nous les apis qu'il y a un gros ménage à faire dans nos structures.
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- gfass
- Visiteur
Le SNA (syndicat national apiculture) demande à notre Président de la République et ses collaborateurs.
- Modification de la « Mention abeilles » étendue à toutes les familles de pesticides. Une mesure simple, efficace, peu coûteuse, permettant de réduire l’emploi des pesticides avec une meilleure efficacité en traitant par pulvérisation, les cultures en fin de journée, hors présence de pollinisateurs.
Mention abeilles chez Bayer
www.bayer-agri.fr/fileadmin/bayer/Dossier_1/ACTUALITES/2013_novembre/Fiche_Mention_abeille_nov_2013.pdf
Et juste deux exemples
DECIS PROTECH appartient à la famille des pyréthrinoïdes et se caractérise par son large spectre d'activité sur les insectes nuisibles, il est également doté d'une excellente persistance d'action.
PROTEUS est un insecticide multiculture associant 2 substances actives aux propriétés différentes et complémentaires :
- le thiaclopride agissant au niveau du système nerveux des insectes, par contact et par ingestion. Il se caractérise par une systémie ascendante et une activité translaminaire, qui lui procurent une très bonne persistance d'action. Le thiaclopride appartient à la famille chimique des néonicotinoïdes et à la classe 4 des modes d'action IRAC.
- la deltaméthrine, agissant au niveau du système nerveux des insectes par contact et ingestion. Elle procure un très bon effet choc ainsi qu'un effet répulsif. La deltaméthrine appartient à la famille chimique des pyréthrinoïdes et à la classe 3 des modes d'action IRAC.
Donc le lendemain matin..... quand les abeilles reviennent sur les fleurs traitées la veille pour remplir leurs corbeilles de ce bon pollen il se passe quoi?
Comment le SNA peut-il demander une telle mesure? Si il fallait demander quelque chose à notre Président, ce serait d'imposer aux firmes et aux laboratoires qu'ils marquent sur le paquet que le produit est "Inoffensif pour les abeilles ET le couvain".
Pour finir, il est souvent avancé que les pyréthrinoïdes ont un effet "répulsif" sur les insectes.... c'est faux! Dès qu'un insecte touche un pyréthrinoïdes c'est sur qu'il s'éloigne...pour crever ! Faites l'expérience. :sick:
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- du luy
- Auteur du sujet
- Visiteur
www.acta.asso.fr/fileadmin/ressources/Editions_ACTA/catalogue_acta_editions_2018-_web.pdf
L'Acta participe aussi à Interapi .
Il y a toujours eu un gros doute sur les expérimentations plein champ , ruches , régions , vent , pluie , froid et surtout quels sont les apiculteurs qui participent à ces recherches pour classifier les produits .
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- gallus
- Visiteur
Personne de compétent ne remet en doute la nocivité des pesticides. En faire des tonnes sur le sujet ne sert qu'à noyer le poisson.
Pour info, les vétos sont à notre/votre service, vous pouvez leur demander toutes les analyses possibles.sur le terrain: nosema, virus, phytosanitaire
( evidemment, il faut payer, mais combien coute une hécatombe de ruchers ? )
Si les néonicotinoides ont fini par être interdit, c'est que leur nocivité a été démontrées de manière scientifique, par un long travail de laboratoire. ( suite aussi aux remontées de terrain par les apis )
Là, on est sur le terrain avec des interactions complexes et si on se donne la peine de faire des mesures, alors on va voir des choses intéressantes.
( et on en voit...... )
Mais avant tout, c'est aux apiculteurs, au travers de leurs organisations de se prendre en charge, l'Etat ne peut pas être compétent à notre place, c'est un arbitre.
Si on veut qu'il agisse, il faut lui en donner les moyens avec le maximum d'éléments objectifs, pas des opinions.
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- gfass
- Visiteur
du luy écrit: Il y a toujours eu un gros doute sur les expérimentations plein champ , ruches , régions , vent , pluie , froid et surtout quels sont les apiculteurs qui participent à ces recherches pour classifier les produits .
Moi j'en connait au moins un : www.apiservices.biz/fr/articles/2119-evaluation-larvicide-bacillus-thuringiensis
J'ai même observé qu'étant invité au débat qui suivait la projection du documentaire ... www.france.tv/france-5/le-monde-en-face/523699-le-petit-peuple-des-champs.html il a parlé de la problématique "pesticide et mortalité" mais il a omit de parler de l'effet de certains larvicides. Pourtant, ces insecticides qui tuent le couvain à retardement sont de plus en plus à la mode et très répandus (même en Bretagne) sur beaucoup de cultures maraîchères et fruitières. Alors un oubli, une conviction ou une certaine retenue puisqu'il avait prêté son concours à l'expérimentation d'un larvicide utilisé pour la démoustication, dont les conclusions étaient plus que favorable à son innocuité sur les abeilles.
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- louiseluc
- Visiteur
Aie chouchie tu me chiffonnes, j'avais l'habitude de tjrs lire un optimisme contagieux, j'espère que tu vas te reprendre...!chouchie écrit: Moi ça y'est j'ai rejoins le club d'ardecho, on va tous crever ! Franchement la situation en bretagne c'est un désastre, pour moi il est déjà trop tard.
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- chouchie
- Visiteur
Et j'ai que des echos négatifs divers et variés de partout. C'est pas folichon. Je pense qu'en fin de saison il y aura un peu + de recul. Par contre pour ma part, les ruches qui vont bien cartonnent, on a eu une super météo (est-ce lié ?). Voilà, à suivre. Mais pour ma part je constate, je ne connais pas tout les apiculteurs et ça dépend vraiment des secteurs je pense.
Mais moi là le projet c'est de bouger. Ou si je reste pas/peu de ruches, trop risqué (mais ça m'embête !).
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- chouchie
- Visiteur
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- ardecho
- Visiteur
(et des oiseaux et batraciens)
c'est un problème de politique, de lobbies, de société... savoir que tel rucher est mort à cause de telle molécule et tel autre à cause de tel effet coktail ça ne change rien, même si c'est instructif. c'est comme vouloir sauver les atolls du pacifique en mesurant la montée des eaux avec une règle.
et c'est pas une etude qui prouve ceci ou cela qui changera les choses, c'est pas une question de preuve, c'est une question de lobbiyng, de poids de la finances et des actionnaires dans les affaires publiques et les réglementations.
c'est avec nos caddies et nos bulletins de vote qu'il faut agir, pas avec nos structures apicoles.
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- gallus
- Visiteur
ardecho écrit: savoir que tel rucher est mort à cause de telle molécule et tel autre à cause de tel effet coktail ça ne change rien, même si c'est instructif.
C'est instructif en effet et çà change tout.
Car çà te donne un pouvoir de négociation, un moyen de médiatisation, de pression.
Ce sont actuellement les arguments du ministère face aux apis bretons et syndicats apicoles:
- quelles preuves avez vous sur la cause des mortalités ?
- prouvez nous chiffre à l'appui, l'ampleur du problème ?
Et dans les deux cas, sans rentrer dans les détails, c'est loin d'être facile pour répondre.
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