Transhumance Bonapi ou chenillard
- lesruchersdaubert
- Auteur du sujet
- Visiteur
Je suis à la recherche d'un système de transhumance. Pour le moment je suis parti vers la palettisation des ruches par 4, mais la question se pose sur le positionnement des ruches (dos à dos ou pas) et l'espacement entre les ruches.
j'hésites sur le moyen de bouger les ruches; entre le bonapi en 2 roues motrices ou un chenillard. Est ce que certains d'entre vous en utilise, quels sont leurs points forts et leurs points faibles?
C'est pour transhumer 400 ruches sur de faible distance.
Merci d’avance pour vos points de vu.
olivier
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- wLz
- Visiteur
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Apinoires
- Visiteur
wLz écrit: Bonjour, pas d'expérience sur les chargeurs car j'utilise une grue mais au sujet de la position sur les palettes, j'ai fait le choix d'utiliser les 4 directions différentes. Au final lorsque j'embarque (une par une) les colonies sélectionnées pour aller voir ailleurs, je me retrouve avec une grande majorité de ruches exposées vers le Nord sur le rucher d'hivernage (de départ). Rien de nouveau sous le soleil (c'est le cas de le dire) mais confirme que ce n'est vraiment pas optimal pour les abeilles. Du coup progressivement je les pivote du Nord vers l'Est
Comme je sais que tu es loin d'être idiot wLz, donc ne cherche pas toi non plus midi à 14 h, :lol: :lol:
si palettisées x 4 permet de penser d'en charger plus et donc d'aller plus vite, l'idéal sera toujours x 2 et à 90° l'une de l'autre, soit l'une à poser orientée plein Est et donc l'autre fatalement plein Sud, on pourra donc là aussi essayer de réinventer l'apiculture, mais même si cela peut paraître un peu moins rapide à charger, au niveau confort des abeilles, incidence sur les récoltes et nullité de la dérive, y'à pas photo !!
La palettisation x 4 ne sert (je crois) qu'à donner l'impression d'amortir l'achat des poids lourds, pour ceux qui pensent que 2 à 3 semaines d'utilisation soit 2 à 3 transu par an pourraient amortir un tel fardeau, ce qui (mathématiquement) est non seulement facile à chiffrer, mais représente toujours un GOUFFRE !! :woohoo: :woohoo:
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- wLz
- Visiteur
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- cdsjo
- Visiteur
Nous palettisons par 2, côte à côte bien sûr et toujours bien exposées quand le terrain le permet et qu'on ne perd pas le Nord.
De fait, il n'y a pas de bonne ou de mauvaise palettisation, il y a, si notre apiculteur est observateur et cartésien une palettisation adaptée à la configuration du terrain liée aux miellées que l'on souhaite faire.
Que ce soit le type de véhicule, 4X4, 3T5 poids lourd, c'est toujours le terrain qui devrait dicter le choix, ensuite, à partir du véhicule adapté et adopté, c'est l'appareil de manutention qui va en dépendre.
Il y a des régions où le choix semble évident et s'impose, d'autres où l'on a plusieurs possibilités, ce qui n'est pas forcément un avantage.
Pour donner un exemple:
L'endroit où on évolue dicte le nombre de miellées potentielles avec les volumes que l'on peut espérer (en moyenne toujours) à cela vient s'ajouter la distance à parcourir ainsi que l'accessibilité des emplacements.
Lorsqu'on a accès aux grandes cultures très mellifères qui supportent un grand nombre de ruches ou a devoir se déplacer sur de grandes distances, il est plus judicieux de transporter avec un poids lourd.
A l'opposé, quand il faut répartir de petits ruchers parce que les miellées sont discrètes dans un périmètre de quelques dizaines de kilomètres autour de l'exploitation et des accès aléatoires, un petit 4X4 suffit.
Où l'affaire se complique, c'est lorsque par besoin ou opportunité, on est appelé à jongler entre ces deux situations ; il faut quand même choisir et accepter qu'à un moment ou autre, on n'est plus dans l'optimisation complète.
Notre exemple qui n'en est pas un puisqu'il y a un moment dans la saison où on est pas performants.
Soit un cheptel de 400 caisses constitué de 10 ruchers de 40 ; ruches palettisées par 2 donc et portées par grue à l'arrière d'un 3T5 (avec à la clef un problème récurent de légalité à cause du poids).
4 miellées par saison normales (quelquefois 5) acacia distant de 80km, chataignier ou tilleul à la maison (donc à rapatrier ), tournesol à 150km puis callune de montagne à 80 km qui représente 150+200+80 soit huit heures de route.
On voit bien que le moyen de transport n'est plus efficace sur tournesol (35% du CA) ; la quasi totalité de mes collègues transhument en poids lourd sur grande culture avec 2 à 3 fois plus de ruches ; pour moi c'est transhumer plus tôt, finir plus tard en s'épuisant sur la route avec un coût maximum.
Par contre, hors culture, nos emplacements sont inadaptés aux poids lourds et même pour certains lieux en montagne impossibles aux 4X4 remorque (marches arrières trop longues et dangereuses.
Il en va de même pour le choix du bonapi ou du chenillard, ce sont les lieux qui doivent décider du type de matériel avec le ressenti de l'apiculteur.
En tous cas, pour ne pas se donner une raison supplémentaire de couler dans ce métier, lors de l'installation, il faut pouvoir cerner parfaitement le potentiel mellifère de sa région et en même temps (comme dirait l'autre) celui de la clientèle
A partir de ces deux bouts, il y a de temps en temps possibilité de petits choix mais:
Ce sont bien ces deux critères qui vont déterminer: le nombre de ruches, le type d'abeilles, le mode de conduite, les moyens matériels necessaires, transport des abeilles et travail du miel.
Toute incohérence ou erreur de choix dans ce tableau se paye cash ou amener à galérer ; il y a dans ce métier des impondérables qui nous échappent, il faut les accepter pour avancer mais pour les choix qui nous appartiennent, il faut viser juste.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.