Urgence écologique (et plus) - Que faire en tant qu'apiculteur ?
- happy.bee
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Leurs mettre le dérèglement climatique sur le dos, c est oublier que tous nous participons à les enrichir.
Apiculteurs,agriculteurs ,ouvriers ,artisans nous participons en utilisant tout les jours des outils sur lesquels ils ont des intérêts financiers.
La seule chose que nous pouvons faire à notre échelle pour lutter,c est bien de changer de philosophie et de réduire notre consommation.
L exemple des vaches est très bien choisi. La sécheresse très stressante pour les éleveurs,qui manquant de nourriture à leurs donner,compensent en achètant des protéines venues d Amazonie .
C est le chien qui se mord la queue.
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- lebretondelest
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Quelle que soit la pollution astronomique générée par des milliardaires, elle ne pèse sans doute rien face à celle des milliards de têtes de bétail à la surface de la planète pour produire la bidoche de mauvaise qualité dont on se gave à l'excès (nb : je ne suis pas du tout végétarien).
Mais bon c'est sûr que c'est plus facile de taper sur quelques milliardaires que tout le monde déteste, en 2022 avec un bon vieux populisme de gauche ou de droite on est sûr de séduire, plutôt que de remettre en cause ses propres comportements.
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- cerise11
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l Espagne qui est plus au sud que nous , donc plus chaude , produit 30 000 Tonnes de miel !!!
Je pense que le probleme de la production de miel en France n a rien a voir avec le rechauffement !
C est le manque d apiculteurs et de ruches qui fait qu on ne produit pas assez de miel pour arriver a l autosuffisance , pas la chaleur !
faut il supprimer les vaches qui polluent en " pétant " , pour que des touristes ( dont beaucoup de retraités ) puissent aller se " reposer " a l autre bout de la planete ??
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- lebretondelest
- Visiteur
Ouf finalement on se fait peur pour pas grand-chose !
On a failli s'inquiéter.
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- abeille64
- Visiteur
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- cerise11
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ca les empeche pas de produire 30 000 Tonnes de miel ??
je n ai pas les chiffres de production du sahara ...!!! mais ceux d Espagne oui !
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- Calluna
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Que le bon sens paysan refasse surface et soit notre ligne directrice !Ne pas se laisser tenter par la DJA, les aides France Agri Mer, etc. ceux sont des cadeaux empoisonnés.
Les Chambres d’Agriculture font la course à qui installera le plus de jeunes (de futurs esclaves) en pipeautant les chiffres des PDE, tout cela avec la connivence des établissements bancaires, dont un très bien connu du monde agricole, qui spécule sur le dos des agri en finançant des projets qui sont rouges sang et emprunts aux larmes de nombreuses familles.
Les gars de la Chambre, des établissements bancaires, des magasins apicoles, eux ils ont tous leurs WE, tous les jours fériés, de belles vacances au soleil et ce, au détriment des agri/api qui mettront en péril leur famille pour payer les annuités.
Quand je vois des jeunes s’installer en faisant des emprunts entre 100 et 400 000€ alors qu’ils n’ont pas encore produit un kg de miel et qu’ils ont appris l’apiculture sur Youtube …. quel délire ! La banque est les autres peuvent se targuer d'avoir un avenir assurés !En dépensant seulement l’argent que nous avons, nous sommes assurés que les intérêts d’emprunts ne seront pas utilisés pour financer des mines de diamants ou d’uranium en Afrique. Le summum étant de faire confiance à La Nef par exemple, où là vous êtes certains que vos maigres économies seront utilisées pour financer des projets responsables.
L’apiculture est un métier où l’on dépend des pratiques des autres. Pourquoi ne pas devenir un peu plus acteur de votre métier ? Beaucoup d’api pestent car il y a un manque de fleurs, de diversité florale, que des forêts sont coupées au profit de monocultures de résineux, de maïs, de betteraves, que les haies bocagères sont arrachées, etc.
Mais qu’est ce que vous attendez pour acheter du foncier et planter, planter, semer … au lieu d’attendre que ce soit les autres qui le fassent à votre place !L’entraide est vraiment une denrée rare en apiculture, les mielleries collectives (voir plus haut) sont quasi inexistantes de notre hexagone. Et pourtant, seul on va plus vite, ensemble on va plus loin, nous l’oublions trop souvent en apiculture.
En mutualisant nos outils (extraction, transhumance, fécondation, etc,) cela permet d’être moins dépendant du consumérisme ambiant.Maîtriser ses charges (en se faisant sa propre compta, pas en refourguant ses factures à un cabinet comptable), fabriquer son matériel, l’entretenir, le faire durer le plus longtemps possible, fabriquer son candi/sirop, investir dans des outils de productions et pas dans des machines qui fonctionnent 2h/an (mais qui épatent les collègues), il y a encore bien des choses que nous pouvons réaliser pour rendre notre métier plus vertueux avant d’aller écrire : pourquoi devrais-je réduire mon train de vie, alors que les autres ne le font pas !
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- lebretondelest
- Visiteur
Personnellement je suis persuadé que la rentabilité peut venir autant de charges faibles que d'un CA élevé, avec plus d'écologie et moins de stress au passage.
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- happy.bee
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Limiter les distances à parcourir entre la miellerie et les ruchers, rouler avec un véhicule léger quand les visites ne demandent pas de gros matériels,élever avec des souches économes en sirop,utiliser du bois pour pouvoir réparer ,extraire rapidement pour éviter de passer par la chambre chaude .......
Le tout en calculant les marges et cela fonctionne .
Et je crois que c,est bien je minimum que l,on peut faire a notre niveau pour notre planète.
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- simple
- Visiteur
Vous n'avez pas réagi à ma suggestion de bannir au plus possible le plastique, assez facile à mettre en oeuvre. Suis-je hors sujet ? On parle pourtant d'écologie.
Certes effort marginal mais si tout le monde s'y met, peut-être - exemple, simple exemple - qu'abandonner les matières plastiques (ruches, hausses, cadres, fonds, nourrisseurs, maturateurs, pots de miel, etc.) serait un p'tit effort de colibri... Sinon à quoi cela sert de râler sur les pollutions plastique à tous les niveaux : océans, nourriture, eau potable, sang humain ?
Le sujet est si vaste qu'en plus de nos pratiques apicoles il faudrait rajouter nos autres activités de citoyen. Est-ce que l'on veut créer la disruption raisonnée ou préfère-t-on attendre et la subir irraisonnée à l'insu de notre plein gré ?
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- Gilles Ratia
- Auteur du sujet
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Concernant les déplacements, avez-vous lu l'article de Lorenzo Pons ?
apiculture.com/files/26/Autres-origines/1090/Optimiser-les-deplacements---Lapiculture-pro-de-2022.pdf?preview=1
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- mathieua
- Visiteur
Je crois qu’on pese très mal le poids des solutions, et qu’on mets du sparadra sur une facture ouverte.
Si on veut être efficaces, il faut commencer par faire un bilan réaliste.
Nous avons besoin, sur une terre limitée’ de produire bouffe, énergies, métaux, terres rares pour vos téléphones, bagnoles etc.... et sans oublier que si on veut que les divers insectes pollinistaurs survivent, nous devons accepter d’en laisser un peu en ensauvagement...
C’est juste impossible.
Donc il faut faire des choix, et rapides.
Un végétarien a une empreinte sur le sol d’environ 1200 mètres carré par an pour sa nourriture, un omnivore en a besoin de 4000 minimum, plus de 5000 s’il consomme beaucoup de viande ( chiffres ademe).
Voilà du concret.
Le plus coûteux en énergie dans le retraitement de l’eau sont les pesticides divers et les eaux des toilettes : on arrête les phytos et on passe en toilettes seches partout ou c’est possible. Voilà du concret.
La voiture, electrique ou non, est un objet du passé, ce n’est objectivement pas possible de continuer à l’utiliser! Que ce soit à la production ou dans sa vie, la bagnole utilise beaucoup trop d’énergie. Il va falloir choisir entre manger et rouler en bagnole! Le vélo électrique semble un bon compromis en attendant que les commerces se rapprochent des villages...
Les terres rares utilisées dans les smartphones sont issus de la destructions de milieux naturels, et au passges par des gamins esclaves... un truc a arrêter d’urgence, pour commencer sa transition....
Nous avons besoin de concret, pas de savoir comment économiser 3 litres de gazoil en transhumance....
Et en tant qu’apiculteur? Comme de nombreux métiers, il va sûrement disparaître dans sa forme actuelle... ce métier est apparut avec le développement des énergies fossiles et disparaîtra avec elles... ce qui ne nous empêchera pas de produire du miel pour notre village, avec nos quelques ruches.
la période est compliquée, mais se bercer d’illusions ne la rendra pas meilleure!
Rassurez vous on peut être heureux sans smartpjone, sans bagnole, sans viande, et en chiant dans la sciure!
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- happy.bee
- Visiteur
Et là ,à voir déjà les divergences sur 10 apinautes,ça risque d être dur sur 10 milliards
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- cdsjo
- Visiteur
C'est à dire que personne ne répond à la question posée.
En lieu et place de suggestions poste par poste sur l'apiculture pour sa contribution à l'urgence écologique, il nous est répondu comment modifier notre comportement de citoyen, selon l'idée de chacun.
Peu être intéressant mais hors sujet.
Pourtant, pour surfer sur la vague les études récentes (encore des études) estiment une population mondiale de 4 milliards en 2100 contre plus du double envisagé il y a peu ; raison avancée une moindre appétence pour le nombre d'enfants.
Il y aurait là une solution tout aussi efficace que de se mettre à la diète, en plus elle est indolore ; ne dispense pas de modifier notre comportement actuel mais aide à la compréhension que puisque tout est limité l'espèce humaine va se réguler toute seule.
Sur le sujet maintenant :
Certains pensent (ou voudraient) qu'une apiculture autre que celle qu'ils pratiquent disparaisse ou soient régulée, d'autres que le métier soit éradiqué limitant les choses à la possession d'une ruche au fond du jardin ; c'est une possibilité mais pas une probabilité.
Si on veut tout balayer il faut poser la question de savoir si l'apiculture telle quel est à une utilité pour l'espèce humaine, et là, la réponse est différente.
Si on considère que non, le problème est réglé.
Mais si on considère que oui, ce sujet demande des réponses.
La mienne (mais comme d'autres bourrés de certitudes je peux me tromper) est qu'elle peut et doit perdurer.
Son état futur sera parallèle au développement des activités necessaires à la vie de l'humain mais que rien n'est écrit, que l'intelligence de l'homme va modifier les choses comme nous sommes incapables de l'imaginer, par conséquent à ce jour et pour répondre un peu plus à la question posée :
L'apiculteur devrait se comporter dans son activité comme le citoyen, il y sera largement aidé (ou pas) par la situation économique qui peut découler du facteur écologique, et qui pour le moment régit ce monde.
Précisons que ces quelques lignes n'ont pas le but de plaire, encore moins d'aller dans le sens de la mode mais d'exposer des questions et un point de vue participant à la réflexion.
PS: Aux déclinistes de tous poils :
Notre Histoire nous a fait passer de la marche à pied à la domestication du cheval, puis aux chevaux vapeur et engins électrifiés ; il y a un sérieux effort intellectuel à faire pour penser qu'on reviendra en arrière.
Peut être qu'il s'agit uniquement de faire le distinguo entre le pessimiste et l'optimiste , l'avenir dira, s'il y en a un bien sûr.
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- mathieua
- Visiteur
En revanche si on regarde les solutions viables existantes, alors il y a moyen d’être optimistes, a condition d’accepter que l’organisation sociale actuelle n’est pas le seul horizon.
Nous autres vieux boomers, n’auront d’ailleurs bientôt plus grand pouvoir de décision la dessus, place aux jeunes!
Quand a savoir si les autres feront ceci ou cela... je ne crois pas qu’attendre que les autres s’y mettent soit une solution, puisque eux, attendent que les autres, dont de leur point de vue tu fais partie, s y mettent. Si on a des solutions à proposer et les moyens de les appliquer, on le fait, et c’est ca de pris. Outre qu’élaborer des solution soit un domaine riche et passionnant.
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- chouchie
- Visiteur
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- cdsjo
- Visiteur
Il y a X et X types de pratiques apicoles dans notre pays : des qui consomment et produisent peu parce que la région et le climat ont leurs limites, des qui produisent plus sans consommer davantage parce que c'est possible ; et, ceux qui consomment de l'énergie, produisent du miel en quantité ou pas toujours selon les mêmes critères.
Mais l'apiculture elle va s'adapter aux besoins ; que veut la société, que demande le citoyen ou le consommateur, que peut on lui apporter et à quels coûts (économique et environnemental)?
Il faut commencer par faire un audit de cette activité, savoir si elle est en corrélation avec les besoins du citoyen, qu'apporte t elle ? ; je veux dire tous les apports ; qu'elle est son impact ?
Venant d'une époque, d'une région et d'une famille où la pauvreté était le quotidien mais où l'indispensable était acquis grâce au travail aussi harassant fut il ; il est assez facile de hierarchiser les besoins de l'individu, et donc pour faire court de situer la place de l'apiculture dans une société (pays dits développés) où les gens attendent surtout des loisirs....c'est là que ça coince.
Nous avons toujours fait en sorte de ne pas gaspiller, non pas par vertu mais par vécu.
Et donc ceci s'applique à notre métier : cela nous pose un tas de questions techniques par exemple pour ce qui est de l'empreinte laissée :
Est il préférable de consommer du gasoil, produire du miel correspondant aux besoins du citoyen tout en assurant des provisions à la ruche et une harmonie de la colonie ou laisser les abeilles sur place, récoltant ce que la nature veut bien donner tout en leur donnant du candi pour les garder en bonne santé avec tout ce que cela implique en terme de fabrication, emballage, transport, etc...? ? ?
Selon les situations la variabilité doit être importante donc les réponses différentes selon les situations, la réponse devrait être une question de bon sens, encore un terme vintage.
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- mathieua
- Visiteur
Le modèle proposé par Chouchie semble tout à fait faisable!
Et sur le nourrissement des abeilles, il y a fort à parier que dans un environnement varié (4 fois moins de céréales au bas mot si on élimine l'élevage dédié à la viande uniquement), avaec moins de phytos et plus de variété... Et du réensauvagement cerise sur la gâteau... On aura sans doute bien moins besoin de nourrir!
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- lebretondelest
- Visiteur
Mais l'élevage même uniquement destiné à la viande, qu'on en mange (comme des milliers de générations d'ancêtres Homo sapiens grâce à qui on est en train d'en discuter) ou pas, favorise dans de nombreuses régions françaises des milieux ouverts diversifiés et de prairies, parfaitement favorables à l'apiculture.
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- stf
- Visiteur
j'en connais qu'ils nous parleraient de bon sens ou peut etre plutot: dans leurs sens ...
pour moi le maitre mot de l'ecologie c'est la decroissance et tant que l'appliquera pas je ne vois comment ca peut marcher
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- cdsjo
- Visiteur
Ce n'est pas que l'écologie soit sans intérêt, simplement ce n'est pas le sujet ou pour ne froisser personne : Si nous sommes à peu près tous en accord sur le fait que ce que va nous imposer la nature va représenter un obstacle à notre façon
de vivre, peut être, au pire, un obstacle à la vie humaine tout court ; dans quelle mesure, l'apiculture qui a sa part de responsabilité, positive et négative est elle en mesure de s'adapter à une perspective du "durable" ???
A savoir :que puis je modifier dans mes pratiques apicoles pour diminuer l'impact de cette activité ?
Par exemple : cesser mes transhumances, bon.
Chez moi en sédentaire la moyenne sur 10 ans est de 10Kg/ruche maxi à mettre en face des 40kg/ruche en transhumance ; soit 4 tonnes au lieu de 16.
Actuellement ce miel produit est distribué dans toute la France, ou l'Europe voire hors continent pour certaines qualités ; on laisse de côté l'empreinte laissée parce qu'on ne peut pas tout développer ici et on se recentre sur notre exploitation.
Donc pour garder une existence économique avec 4T de production, il faut tout vendre au détail bien sûr sauf que dans ce secteur on va immédiatement saturer la région et je ne parle pas de tous les pros du coin qui doivent faire de même.
A côté de ça, il y a des régions qui, du fait de leur population et du manque de potentiel mellifère sont très déficitaires donc il faudrait expédier des pots, à notre niveau aux 4 coins de l'hexagone, pour résumer produire beaucoup moins et changer totalement notre mode de distribution.
Si, en supprimant la transhumance (ce n'est qu'un exemple) je produis 4 fois moins et qu'il en est de même pour tous les transhumants nous produirons au mieux deux fois moins de miel.
Donc nous invitons les Français à consommer deux fois moins de miel (dont le prix doublera pour que l'entreprise reste en équilibre) et tous les apiculteurs de la planète devront faire la même chose sans quoi remplacer notre miel par un autre qui viendrait du Canada ou d'Argentine rendrait la démarche ridicule.
Bel exemple de décroissance au passage , oui, manger deux fois moins serait vertueux au moins pour ceux qui mangent à leur faim.
Personnellement, à ce jour, impossible de me projeter dans ce scénario.
Ce qui ne m'absous pas de me sentir co-responsable de ce bordel et de voir qu'est ce que je peux faire pour subsister sans saborder l'exploitation.
J'envisage de limiter voire de supprimer nos transhumances dans le Gers (mais là, c'est l'économie qui nous botte le c..l), ce qui représente près de la moitié du C.A. et 10000kms de moins à parcourir.
On donc produire beaucoup de miel à bas coût et essayer de compenser une partie du C.A. par un peu plus de miel de cru produit en montagne toute proche, peut être même augmenter légèrement le nombre du ruches parce que l'incontournable reste la viabilité de l'exploitation.
On s'écarte du dogmatisme mais on active les méninges pour trouver des solutions durables, pour la planète et du coup pour nous mêmes.
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- happy.bee
- Visiteur
Déjà dans ma région,certaines miellees sont affectée par le réchauffement .
Le châtaignier par exemple ne supporte pas les 40 degrés que nous atteignons de plus en plus.
Les tournesols et les sarrasins ayant besoin d hygrométrie ne sont plus vraiment mellifère et je ne parle du trèfle blanc ,luzerne .......
On parle de lavandin en Beauce avec des rendements qui vont transformer chateaudun en valensol ,mais à coup d irrigation et de ses conséquences à long terme.
Enfin tout ça pour dire que ce que nous pouvons faire en tant qu apiculteur c'est de se mobiliser avec tout les autres citoyens pour le redevenir en arrêtant de penser qu à son ego et avoir une pensée pour nos petit enfants.
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- mathieua
- Visiteur
Si on parle de l avenir des exploitations, il est difficile de le faire sans causer de comment evoluera le reste!
Il y a du boulot quand on voit qu’a l’annonce d’éléments factuels tels que la différence de surfaces nécessaires aux différents régimes alimentaires possibles, on est taxé de propagandiste!
Peut-on évoquer la production de co2 ou la pollution des eaux par les effluents d’elevage sans se faire insulter? Hâte de voir!
Une chose est certaine, le territoire n’est pas infini, et si jamais nos esclaves chinois ou brésiliens décident de ne plus tout casser chez eux pour qu’on puisse vivre sur leur dos, il nous falloir faire des choix rapides et judicieux, car il faudra bien rogner sur quelque chose!
Bon courages aux rêveurs libéraux, plus dure sera la chute!
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- lebretondelest
- Visiteur
Comme déjà dit, on pourrait aussi évaluer le bilan écologique positif de l'élevage extensif dans certaines régions françaises, qui a un impact très vertueux pour la biodiversité locale et dont les apiculteurs locaux profitent sans aucun doute largement.
Bref devenir tous végétariens pour améliorer le bilan écologique de l'apiculture, là pour le coup j'ai l'impression qu'en termes de pragmatisme il y a peut-être plus efficace (nb : je mange moi-même très peu de viande pour des raisons principalement écologiques, mais j'essaye de ne pas faire de mon cas une généralité).
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- Kramer
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Tout se régulera et se relocalisera à l’extrême malgré nous, les régions où les transhumances sont presque indispensables et où les colonies sont sous perfusion inter-miellées et dès le mois de septembre seront les premières à plonger. Seul Gilles subsistera avec son engin
La diversification des exploitations sera surement indispensable pour être viable. Et pour ceux qui l'auront bien préparée, la chute sera plus douce.
Finalement on peut quand même essayer de garder espoir, je vais peut-être bien faire un ou deux gosses tiens !
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- stf
- Visiteur
il a ete dit a la radio que le covid 1 a représenté que 50% de ce que on devait faire pour que notre existence soit préservé. je ne sais pas pour vous mais ca ma laissé songeur ....
sur ce je vous laisse je dois atteler mon bourricot pour une transhumance, en meme temps faire une livraison , ramasser le crottin pour chauffer ma chambre chaude , mettre mémé a pédaler pour la grue ainsi que pepe pour la chaine d'extraction et les gosses ca sera pour l'ordi et le defigeur ...
bonne journée a vous
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- Gilles Ratia
- Auteur du sujet
- Visiteur
Bon après quelques digressions, rentrons plus dans le vif du sujet : "bien préparé", tu penses à quoi exactement ? Des pistes, des solutions (bien que chaque exploitation soit différente)...... Et pour ceux qui l'auront bien préparée, la chute sera plus douce...
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- stf
- Visiteur
c'est de : ! fermer les forums apicoles !
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- Gilles Ratia
- Auteur du sujet
- Visiteur
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- mathieua
- Visiteur
Alors, qu'on ait des prairies, c est très bien, on pourra produire des œufs, du lait, et un peu de viande, mais certainement pas autant qu aujourdhui surtout si on ne garde que la prairie pour nourrir le bétail (je suis fils d eleveurs de vaches en bio et tout herbe, je vois a peu près ce que ça représente en terme de surface...)
Il ne serait pas idiot je pense de se demander quel territoire nous obtenons en fonction de nos modes de vie... et au passage, je n ai pas dit que j etais végétarien... tu peux respirer bretondelest...
Si l acces aux énergies se fait plus complexe, ainsi que celui aux métaux et cie... soit on les produit chez nous à défaut d autre chose, soit on fait sans, et avec la possibilité de mettre le curseur ou l on souhaite.
Lire sur le sujet Philippe Bihouix, "l age des low techs" je ne ferais pas mieux que lui.
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