Pénurie de sirop en 2023 ?
- Alexandre23
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Le titre du sujet est volontairement provocateur ! (Veuillez m'en excuser !)
Si un ou une membre du forum c'était amusé(e), il a un 2 ou 3 ans, à prédire une pénurie de sucre, de sirop, on aurait tous rigolé deux minutes, puis, on serait tous passé à autre chose de plus sérieux... Faut pas pousser non plus ! Une pénurie de sucre ?! Et pourquoi pas une pénurie de moutarde ou de semi-conducteurs !!
Hors, depuis quelques mois, nous avons tous fait l'expérience de pénuries diverses et variées ! Huile de tournesol, moutarde, papier toilette, carburant, etc...
Les causes en jeu ne sont pas toujours les mêmes : trop de pluie, ou pas assez, canicules, conflits, sanctions économiques, grèves, Covid, etc. Et puis, sans même aller jusqu'aux pénuries, il y a les prix des matières premières, l’inflation, et finalement la sobriété énergétique !
Il faut garder à l'esprit que le volume de l'activité économique (croissance du PIB) est directement lié à la quantité d’énergie disponible, et non l'inverse !
Bref, nous vivons une période assez particulière ! Et les certitudes d'hier se muent parfois en doutes pour demain.
Pour en venir au sujet qui nous intéresse, c'est à dire les abeilles ! Je me suis fait la réflexion suivante : Et si, il avait une pénurie de sirop ? Et si son prix était multiplié par cinq, par dix, par quinze ?
Comment la filière apicole française ferait-elle face ? Dans un pays ou la quantité de sucre destinée au nourrissement des colonies, est sensiblement la même que la quantité de miel produite, la question mérite d'être posée non ?
Au fait ? Comment fabrique t-on du sucre ? Allez jeter un petit coup d’œil sur le net si cela vous intéresse... Mais pour résumer, de la plante au morceau de sucre pour le mettre dans la café, il faut beaucoup, beaucoup de machines qui consomment beaucoup, beaucoup d'énergie (Carburant, électricité, gaz, etc.) !
Que peut-on faire ?
Chacun est libre de faire ses propres choix, et après tout, peut-être qu'il n'y a pas de raison de s'inquiéter...
Pour ma part, je continue d'essayer de conserver, de multiplier, de promouvoir, de défendre l'abeille noire, apis mellifera mellifera. N'est-elle pas une abeille sobre ? Une abeille de notre époque ?!
C'est la période des AG pour les syndicats apicoles, pour les associations, etc... C'est peut-être l'occasion de poser des questions, d'échanger, de réfléchir... et pourquoi pas, de plaider en faveur de notre abeille locale !
Au plaisir,
Alexandre, qui vous lit beaucoup, avec plaisir, mais qui poste peu.
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- chouchie
- Visiteur
une race comme la carnica est aussi économe que de la noire
les buckfasts sont des croisements variés, il est "facile" de les orienter sur des souches plus économes ou qui stock + dans le corps (ça se fait déjà)
dans l'optique d'un sirop qui fait x5, x10, il sera toujours plus rentable d'avoir une buck qui fait 5 hausses et de lui en laisser 2, qu'une noire qui en fait 2 et qui n'a pas besoin de nourrissement.
les années de merde, les noires il faut aussi les nourrir, pour faire des essaims aussi etc.
Pour moi quelle que soit la race, on gagnera moins d'argent avec un sirop qui augmente. Et si il faut vendre le miel 30€ le kilo, il y aura beaucoup moins d'apiculteurs, ou que des pluri-actifs et des retaités qui ne gagneront de l'argent que les bonnes années (et qui essaieront de ne pas en perdre les mauvaises). Je ne pense pas qu'il y ai de solutions miracle.
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- cdsjo
- Visiteur
C'est l'économie qui nous guide, donc c'est l'économie au travers du prix des appros, des transhumances, du prix de vente de notre miel qui fera que nous ferons comme ci ou comme ça.
Peut être donc qu'on changera notre façon de bosser, que certains feront autre chose ou rien du tout, bon, le pire n'est jamais certain, il y a déjà assez de sujets anxiogènes, on peut attendre un peu pour s'inquiéter.
Chacun a sa part de responsabilité, c'est sûr mais tout de bazar nous dépasse un peu.
Sinon, jusqu'ici, tout va bien mais jusqu'ici seulement.
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- chouchie
- Visiteur
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- happy.bee
- Visiteur
Même s il n est pas souhaite,ce cenerio est possible.
Mais tout s enchaîne, c est les conditions environnementales dégradées qui entraînent le nourrissement massif et c est aussi elles qui amènent le besoin et la spéculation.
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- Péré
- Visiteur
C'est très bien de se poser des questions au sujet de ce qui pourrait nous "tomber sur la g...." par ce que par les temps qui courent on a déjà commencer à donner un peu : le prix du gasoil des pots des fûts la sècheresse, la canicule, un hiver qui ne veut pas venir. Mais le pire est possible et les conséquences c'est des apis (pros) au "tapis" avec les drames qui vont avec. J'ai connu la période fin des années 80 quand les prix du miel ont divisés par deux ; pas mal de collègues ont jeté l'éponge.
Mais revenons au prix du sucre et à une pénurie possible , à quel prix pourrait-on vendre le miel par rapport au sucre si ce dernier venait à manquer ? Comment faire survivre les colonies en cas de disette et en l'absence de produit pour nourrir ?
La précaution ou solution d'Alexandre23 pour être plus autonome est l'abeille noire. Pourquoi pas si ces abeilles noires sont plus rustiques tout en étant assez productives pour que l'api puisse en vivre. Mais il faut bien se mettre dans la tête que ce n'est pas la couleur ou la race qui font que telle sorte va forcément convenir ou pas à un certain type d'apiculture. Il y a dans toutes les origines des abeilles fragiles sensibles aux virus et autre maladies peu économes faiblement productives et d'autres avec pas mal des qualités recherchées. Pour moi l'abeille noire au jour d'hui n'existe plus et c'est bien dommage. Ce ne sont pas les quelques apis
qui se proposent de fournir des noires qui vont ressusciter la race. Le point de non retour a été dépassé. Mais il ne faut pas se désespérer car selon moi retrouver des abeilles plus autonomes tout en étant assez productives me paraît tout à fait possible à condition d'aller chercher les gênes là ou ils se trouvent. Ces gênes recherchés il y en a dans toutes les origines plus ou moins. D'ailleurs il en reste pas mal de ces gênes de noires (recherchés) dans des exploitations plutôt extensives et certains petits producteurs qui n'ont pas succombé à l'attractivité de l'abeille soit disant "miracle". Ce sont des apis qui ont fait avec ce qu'ils ont eu sous la main. Les abeilles fortement métissées par les bucks ou autres de leurs voisins et bien ils s'en accommodent. Ce qu'il leur manque c'est de la diversité génétique et des voisins sur la même "longueur d'ondes".
Je suis donc un chaud partisan de la sélection massale. C'est à mon avis le seul moyen d'être autonome génétiquement parlant tout en pouvant se permettre de faire évoluer son cheptel en fonction des changements
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- Alexandre23
- Auteur du sujet
- Visiteur
Je suis très attaché à notre abeille noire et je trouve dommage que celle-ci ne bénéficie pas d'une plus grande attention, protection. C'est mon point de vue.Dans tous les cas, si le prix du sirop augmente les pratiques vont changer. Mais en ce qui concerne l'éternel débat de la race d'abeilles, pour avoir de la jaune, de la noire et de la bleu :
une race comme la carnica est aussi économe que de la noire
les buckfasts sont des croisements variés, il est "facile" de les orienter sur des souches plus économes ou qui stock + dans le corps (ça se fait déjà)
dans l'optique d'un sirop qui fait x5, x10, il sera toujours plus rentable d'avoir une buck qui fait 5 hausses et de lui en laisser 2, qu'une noire qui en fait 2 et qui n'a pas besoin de nourrissement.
les années de merde, les noires il faut aussi les nourrir, pour faire des essaims aussi etc.
Pour moi quelle que soit la race, on gagnera moins d'argent avec un sirop qui augmente. Et si il faut vendre le miel 30€ le kilo, il y aura beaucoup moins d'apiculteurs, ou que des pluri-actifs et des retaités qui ne gagneront de l'argent que les bonnes années (et qui essaieront de ne pas en perdre les mauvaises). Je ne pense pas qu'il y ai de solutions miracle.
Après, la situation n'est pas simple et chacun à le droit de vouloir trouver son compte dans ses pratiques apicoles (plaisir, production, rentabilité, commodité, etc..) Les Carnica, Buckfast, etc., sont de très bonnes abeilles dans leurs domaines d'excellences propres, je n'en doute pas.
Je suis amateur et ma vision est, par la force des choses, sans doute très différente que celle que peuvent avoir des professionnels. Professionnels pour lesquels j'ai beaucoup de respect.
En effet Chouchie, si un fort renchérissement du sucre devait avoir lieu, dans la durée, les pratiques changeraient sans doute, avec la contrainte... Souhaitons donc que mon titre (provocateur) ne se réalise pas de sitôt. Mon but est encore une fois, seulement de questionner, susciter la réflexion.
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- Alexandre23
- Auteur du sujet
- Visiteur
Je n'ai pas de statistique personnelle sur le sujet, mais si quelqu'un a des infos, elles m'intéressent !Et cette statistique de 1kg de sirop pour 1kg de miel me parait énorme. Pour 20kg de récolte d'une ruche , nourrir avec 20kg de sucre ça me parait éxagéré. Les moyennes que je connais sont plutôt aux alentours de 5kg par ruche, 10kg grand max.
J'ai plusieurs fois en effet, entendu / lu que la consommation de sucre par l'apiculture française était environ équivalente à la production de miel. Cela doit dépendre des années...
"Pour 20kg de récolte d'une ruche , nourrir avec 20kg de sucre ça me parait éxagéré."
Oui, ramené pour une ruche de production c'est exagéré, mais il a les élevages, la création des essaims, etc. qui prennent leur part de sirop, non ?
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- Alexandre23
- Auteur du sujet
- Visiteur
Ce scénario n'est évidement pas souhaitable. Mais pour moi, une sucrerie (usine) ça ressemble quand même à une belle "usine à gaz", sans mauvais jeu de mots ! Et le gaz, de nos jours...Le raisonnement d Alexandre n est pas utopique.
Même s il n est pas souhaite,ce cenerio est possible.
Mais tout s enchaîne, c est les conditions environnementales dégradées qui entraînent le nourrissement massif et c est aussi elles qui amènent le besoin et la spéculation.
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- Alexandre23
- Auteur du sujet
- Visiteur
Péré, je te rejoins grandement sur ta réponse. Le sujet de la préservation d'un maximum de diversité génétique est un enjeu crucial a mon avis ! Les abeilles auront peut-être besoin demain, de faire appel à des gènes qui sont en "sommeil" aujourd'hui dans leurs génomes. Si cette diversité génétique continu à s'éroder avec une certaine uniformisation de l'apiculture, alors certains gènes seront perdus à jamais ! Pour ma part, si en plus, cette diversité de gènes est préservée chez api mellifera mellifera, cest un plus ! Cette abeille, en 1 million d'année, a déjà connue deux glaciations et les périodes de réchauffement qui ont suivies... Se serait dommage de la perdre en 50 ans, surtout quand on a un climat qui devient instable...Mais revenons au prix du sucre et à une pénurie possible , à quel prix pourrait-on vendre le miel par rapport au sucre si ce dernier venait à manquer ? Comment faire survivre les colonies en cas de disette et en l'absence de produit pour nourrir ?
La précaution ou solution d'Alexandre23 pour être plus autonome est l'abeille noire. Pourquoi pas si ces abeilles noires sont plus rustiques tout en étant assez productives pour que l'api puisse en vivre. Mais il faut bien se mettre dans la tête que ce n'est pas la couleur ou la race qui font que telle sorte va forcément convenir ou pas à un certain type d'apiculture. Il y a dans toutes les origines des abeilles fragiles sensibles aux virus et autre maladies peu économes faiblement productives et d'autres avec pas mal des qualités recherchées. Pour moi l'abeille noire au jour d'hui n'existe plus et c'est bien dommage. Ce ne sont pas les quelques apis
qui se proposent de fournir des noires qui vont ressusciter la race. Le point de non retour a été dépassé. Mais il ne faut pas se désespérer car selon moi retrouver des abeilles plus autonomes tout en étant assez productives me paraît tout à fait possible à condition d'aller chercher les gênes là ou ils se trouvent. Ces gênes recherchés il y en a dans toutes les origines plus ou moins. D'ailleurs il en reste pas mal de ces gênes de noires (recherchés) dans des exploitations plutôt extensives et certains petits producteurs qui n'ont pas succombé à l'attractivité de l'abeille soit disant "miracle". Ce sont des apis qui ont fait avec ce qu'ils ont eu sous la main. Les abeilles fortement métissées par les bucks ou autres de leurs voisins et bien ils s'en accommodent. Ce qu'il leur manque c'est de la diversité génétique et des voisins sur la même "longueur d'ondes".
Je suis donc un chaud partisan de la sélection massale. C'est à mon avis le seul moyen d'être autonome génétiquement parlant tout en pouvant se permettre de faire évoluer son cheptel en fonction des changements
Je vais peut-être surprendre, mais de mon point de vue, c'est aux amateurs d'assurer cette réserve de diversité génétique ! Ce n'est pas que les professionnels ne savent pas ou ne peuvent pas faire leurs parts...mais les amateurs, par définition, n'ont pas d'impératif à rechercher la rentabilité, la productivité. Que le "pro" se procure des reines de telles ou telles caractéristiques pour les besoins de son entreprise, cela ne me choque nullement. Mais que des amateurs importent des reines sur catalogue pour faire "comme les pros", je trouve cela dommage ! Ils en ont le droit et peut-être que c'est moi qui suis trop idéaliste, mais il me semble que le danger guette.
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- Péré
- Visiteur
Le titre du sujet volontairement provocateur était fait par l'auteur pour provoquer un débat sur les choix en matière de génétique de nos abeilles et c'est aussi un plaidoyer en faveur de l'abeille originale de nos contrées. Ce débat fort intéressant mérite d'être poursuivi. Je n'ai pour l'instant pas le temps de créer un nouveau sujet sur le thème de quels choix génétiques pour une abeille plus résiliente. si quelqu'un veut s'en charger merci d'avance.
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- louiseluc
- Visiteur
Justement si c'est pour l'élevage, il n'y a pas lieu de le compter avec la production de miel, pour moi ce sont deux branches différentes. C'est tout le problème des statistiques et de leurs raccourcis . D'autres part les organismes qui les fournissent le font avec les chiffres qu'on leur donne, et les chiffres de ventes de sucre sont surement plus juste que ceux du miel.... allez savoir pourquoi !Oui, ramené pour une ruche de production c'est exagéré, mais il a les élevages, la création des essaims, etc. qui prennent leur part de sirop, non ?
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- Alexandre23
- Auteur du sujet
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Je suis d'accord avec ta remarque louiseluc. Après tout dépend de quoi l'on veut parler...
Justement si c'est pour l'élevage, il n'y a pas lieu de le compter avec la production de miel, pour moi ce sont deux branches différentes. C'est tout le problème des statistiques et de leurs raccourcis . D'autres part les organismes qui les fournissent le font avec les chiffres qu'on leur donne, et les chiffres de ventes de sucre sont surement plus juste que ceux du miel.... allez savoir pourquoi !Oui, ramené pour une ruche de production c'est exagéré, mais il a les élevages, la création des essaims, etc. qui prennent leur part de sirop, non ?
Si l'argument : "En France la consommation de sucre par l'apiculture est sensiblement équivalente à la production de miel" est utilisé pour faire penser que l'on fabrique du "miel de sucre", alors l'utilisation des statistiques (dont je ne dispose pas) est biaisé en effet, comme tu le souligne, car le sucre sert aussi à l'élevage, etc. D'ailleurs, là n'est pas mon propos.
Mon propos est d'utiliser cette argument : "En France la consommation de sucre par l'apiculture est sensiblement équivalente à la production de miel" pour pointer du doigt la dépendance d'une filière, dans son ensemble, à l'industrie du sucre. Ce n'est pas tout à fait la même chose. Sans la branche de l'élevage, quid de la branche production ?
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- happy.bee
- Visiteur
Le sujet risque d être brûlant,c est presque bien que tu n ais pas le temps.
Et en même temps dommage, car si on faisait de vraies statistiques, établis sur les marges au kg ,ça s equillibrerai peut être.
Les ressources disponibles autour des ruches et la meteo, là par contre sur la récolte et le nourrissement ,il y a matière à débat.
Mais il faudrait pas que ça s envenime.
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- jww
- Visiteur
Tout ce qui est elevé est nourri depuis la nuit des temps les veaux a la melasse les cochons au soja les volailles au mais les vaches aux cereales granulés sanders etc
Les abeilles sont egalement nourris dans certains cas proteines soja levure de biére (extrait sur malt) et bien sur sucre derivé soit de la bettrave, canne a sucre plus rare ou de ceréales telles que maïs glucosation.
Pour revenir au prix par example les turcs produisent du miel "sauvage" d'arbre (pour eviter les ours ca fonctionne pas toujours) dans des ruches en forme de tonneau (en peuplier uniquement) les abeilles sauvages non nourris produisent du miel peu 2~4 kgs tous les 2 ans voire plus certaines saisons rien le miel est revendu 80€ le kg dans des boutiques chics a Istanbul le nec le plus ultra de ces miels coûte d'ailleurs 5000€ le kg (d'aprés ce que je lis).
Donc evidemment si tu vends ton miel a 4.5 € le kgs en fût un certain nourissement est necessaire pour que ce soit rentable au niveau de l'apiculteur. Je parle pas des miels qu'on nous vend comme " chinois ou sud americains" qui figent jamais meme apres cinq ans ou la l'ajout de sirop de glucose dans une proportion certaine doit etre la norme si les prix sont du genre 2.5€ le kg. Les "vrais" bons miels chinois de qualité coutent egalement entre 18 et 35 € le kg d'ailleurs.
Pour en revenir au sujet le sucre a monté en prix 10 centimes par rapport a il y a trois ans soit plus de 11% (inflation) il faut du gaz et du petrole des engrais phyto etc... donc le miel coute plus cher a produire et tous ceux qui sont en dessous d'un certain prix ben c'est simple ils vont faire faillite ... je pense que le sirop même en gros va continuer egalement d'augmenter comme l'energie ca semble logique. Les ruptures de stock ca me semble temporaire par contre l'inflation la je pense pas que ca redescende au niveau des prix ou pas autant que les prix d'il y a 4 ans si ca repart a la baisse un jour.
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