Reportage ce jour à 14h00 FR2
- Carnica22
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juste un message pour vous prévenir que dans moins de trente minutes il y aura un reportage sur la porudction de miel en France sur France 2.
Bon visionnage !
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- samdu47
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- dom75020
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- gallus
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- lebruant
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Cela peut mettre le projecteur sur l'abeille , tant mieux.
De l'émission j'ai retenu : production de miel en ville , multiplié par CINQ !
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- maya
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C'est une fumisterie ce reportage, depuis quaNd Mr Aletru et Delaunay représente la profession apicole?? dans quel syndicat et dans quelles instances siègent ces messieurs??
même s'ils n'ont pas dit que des conneries, le discours et encore une fois des plus simpliste!!
Y'a bien que Bayer dans l'histoire pour nous faire rigoler!!
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- Frank Alétru
- Visiteur
Je suis Frank Alétru. Pour information à ceux du forum qui ne me connaîtraient pas,je suis apiculteur professionnel en Vendée(2000 ruches production de miel, reines,et essaims) - depuis 30 ans, après avoir été apiculteur amateur.
En 1997, j'ai créé avec mes collègues la "Coordination des apiculteurs de France" pour lutter contre les effets du Gaucho sur nos abeilles. Cette coordination fédérait tous les syndicats apicoles.J'en ai été le porte parole durant 9 ans. J'ai ensuite créé en 2005 le Centre vendéen de recherche et de sélection apicole; nous travaillons avec le CNRS et le MNHN. En 2006,j'ai réactivé le Groupe Abeilles/pesticides - sous l'égide de la Dgal - qui a pour mission de rédiger les protocoles des tests manquants, en y intégrant des apiculteurs/apidologues, pour une évaluation plus pertinente des effets délétères des pesticides que ceux actuellement mis en oeuvre (l'idéal serait bien sur une agriculture sans pesticide). Je suis aussi Vice-président de l'ONG Terre d'Abeilles .Je ne compte plus mes rendez-vous au ministère de l'agriculture, à Bruxelles, à l'ANSES...etc, ni les nombreuses contributions écrites déposées par l'ONG dans de multiples instances pour la défense des abeilles... encore moins les milliers d'heures de travail bénévole dans l'intérêt général de l'apiculture !
L'équipe d'"Envoyé Spécial" était venue en Vendée en 2003, au coeur de la controverse chez les apiculteurs qui étaient à l'avant scène du combat à cette époque. Elle y est revenue 10 ans plus tard, pour faire un bilan chez les mêmes apiculteurs. Le reportage dit bien que si nous ne perdons plus de butineuses de façon massive lors du butinage sur le tournesol, nous nous heurtons à d'autres formes d'intoxications provoquées soit par les cocktails soit par les perturbateurs endocriniens que peuvent être les fongicides, les herbicides, les régulateurs de croissance...etc. Il est regrettable que la journaliste n'ait pas relayé toute la richesse et l'importance de l'argumentaire relatif à la faillite de l'évaluation des pesticides... pour laisser place à un discours grand public. Mais nous ne maîtrisons jamais le contenu médiatique final des émissions auxquelles nous sommes invités à participer. Je ne crois pas y avoir été présenté comme représentant exclusif de la problématique apicole française. J'étais encore jeudi dernier au colloque de l'ANSES où j'ai pris la parole pour y défendre une fois de plus les intérêts de la filière.
Profitez de ce forum - outil complémentaire d'union et d'information de notre filière, pour faire progresser la défense de nos intérêts !
Bien cordialement.
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- ZAYA_26740
- Visiteur
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- maya76
- Visiteur
Bonne synthèse . Discours constructif
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- Carnica22
- Auteur du sujet
- Visiteur
J'ai beaucoup apprécié la première partie du reportage, même si cette dernière est un peu trop synthétique comme tu l'as évoqué.
Par contre ce qui me révolte c'est le point de vue de Bayer sur nos pratiques, notre mauvaise connaissance des problèmes etc ...
De plus je ne suis pas certain que le reportage a bien mis l'accent sur les bons arguments en parlant de l'abeille en ville, citant des chiffres faux ( production multipliée par 5, 10 kg de moyenne à la campagne) ...
Il aurait été bien plus intéressant que tu viennes nous parler de tes actions !!!
Merci encore et très bonne continuation à toi !
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- maya
- Visiteur
En ce qui me concerne je n'ai rien a redire sur ton intervention dans ce reportage, sauf qu'il a été trés orienté et que des heures de tournages se réduisent a quelques minutes ou a pas du tout car jugées non cohérentes avec le sujet, c'est ainsi que de nombreux sujets non pas été abordé et beaucoup de chose ont été édulcorée.
Que va t'on retenir de ce reportage, qu'il n'y a plus de problème sur le tournesol??
que l'on fait plus de miel en ville?
Je n'ose pas imaginé que les téléspectateur et apiculteur de ce forum, retienne que varroa est responsable de la situation!!
Il faut parfois prendre beaucoup de recul pour y voir clair et certains chiffres sont parlant:
arrivée du varroa en 1984 quel était la production de miel et le nombres de ruches??
arrivée de néonic et enrobage de semences; quel a été l'incidence sur la production de miel et le nombre de ruches??
je vous laisse chercher et faire vous même votre propre opinion.
A propos la rémanence dans les sols de ces traitement en enrobage, ca vous dis quelque chose, dommage que l'on en ai pas parler dans ce reportage!
Pour ce qui est de la représentation de la profession: aucun élus syndical interviewer? ni la conf, ni la FFAP, ni le SPMF, ni l'UNAF?? Quid de l'ITSAP?
tout cela est vraiment réducteur, c'est dommage car les problèmes de l'apiculture ne sont pas multifactoriels comme on veut nous le faire croire, mais complexe et pluriels, ce qui est trés différent.
pourquoi ne pas avoir parler des travaux de Luc Belzunces ou Jean Luc Brunet??
trop dérangeant sans doute.
c'est vrai que les agris il vaut mieux ne pas trop les froisser en ce moment!!
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- Carnica22
- Auteur du sujet
- Visiteur
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- dcouzanais
- Visiteur
Merci
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- lebruant
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4.500 apiculteurs disparaissent chaque année ...
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- maya
- Visiteur
Étonnant non cette dissonance??
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- Pierrolefou
- Visiteur
c est du gigantisme que l on retrouve dans d autres secteurs, pour l apiculture y a un engoument des citadins de posseder une ruche et pas mal de débutants aussi je vois ca a la demande croissante d essaims chez moi.
et ensuite il y a un fossé qui se creuse entre le bricolo qui fait de la démerde et les pro a qui il faut de plus en plus de ruches pour maintenir leur chiffre d affaire et la fiscalité qui te pousse au Q aussi, alors il faut de plus en plus de matos pour eviter de prendre des salriées a cause de la rentabilité et t en trouve pas non plus pour bosser dans ce milieu.
il y a aussi la concurence entre eux .....a savoir le plus petit se fera bouffé par le plus gros et ca au niveau des prix.
il faut fabriquer ou importer en grande quantité pour avoir des prix
on en a l exemple frappant depuis des décennies avec la grande distribution et les petits commerces.a+
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- maya
- Visiteur
mais quelque fois aussi en prenant du recul on voit d'autres choses.
le programme "abeille sentinelle de l'environnement, et son parallèle des ruches dans les villes, a par exemple eu le mérite de sensibiliser l'opinion public, mais quand on connait le CA réalisé par le syndicat porteur et tous les autres oportunistes qui louent des ruches aux bobos urbains, on est en droit de se poser la question: a qui le profit et par conséquence: qu'elle réalité derriére??.
les ruches des villes rapportent beaucoup d'argent mais produisent trés peu de miels de surcroit de qualité doutable..
Ca c'était pour l'exemple et j'ai choisi le plus facile
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- lesruchersnimois
- Visiteur
Et le nombre de marchands apicoles s'est accru considérablement dans le grand Sud.
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- franz88
- Visiteur
il semble qu'en effet un nombre croissant de "jeunes" apiculteurs "de tous âges" aparaissent, pour remplacer toute une génération d'apis qui prend sa retraite, contraints et forcés à 70 ou 80 ans ou plus...
++maya,
les opérations de sensibilisation, si elles induisent l'effet précédemment cité, ont aussi vu s'engouffrer des "officines" plus que douteuses qui font essentiellement du pognon sur le dos des niais, "écolos-bobos" de préférence...qu'il faut dénoncer!!!
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- lebruant
- Visiteur
certainement pas , l'abeille est en danger , j'enfonce les portes ouvertes et l'opération " sentinelle de l'environnement" a sensibilisé la population au problème de cette disparition.
Tous les ruchers écoles de ma région affichent complet , durée d'attente deux ans , tant mieux .
Maintenant cet afflux remplacera t il les " sortants" ? à voir , d'autant que les mauvais résultats de ces dernières années n'encourageront pas ceux qui sont venus à l'apiculture-mode bobo avec peu de conviction. Ceux là partiront aussi.
Quant au mercantilisme de ceux qui surfent sur la vague ...bof , il y a toujours des" marchands du temple".
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- apipaca
- Visiteur
et si je peux rajouter une chose, si la valeur n'attend pas le nombre des années, le nombre de ruches n'a jamais donné la valeur de l'apiculteur, mon père et moi n'en avons pas la moitié, mais ça suffit amplement pour très bien savoir ce qui ne vas pas dans l'apiculture et entre autre quand la météo des deux années écoulées, ne permettent pas de faire des volumes normaux, sans aller chercher des réponses dans des reportages aussi QQ que celui là.
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- maya
- Visiteur
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- apipaca
- Visiteur
par contre les troud Q qui nous gonflent avec leurs miels des villes, eux on sait d'ou ils viennent, c'est les bobos qui racontent faire plus de 120 Kgs en sédentaires sur les toits parisiens !
c'est pas difficile, celui qui me fait voir comment il fait 7 hausses sur une caisse dans paris intra-muros, moi je lui fait analyser son miel, et ensuite, comme ça, les bobos qui trouvent ce miel délicieux, ils sauront ce que c'est qu'il trouvent si bon ?
je n'ai pas inventé l'eau chaude, mais pour me faire avaler des couleuvres, il faut se lever tôt, et j'ai la modeste prétention de pouvoir savoir dire quand on essaie de me prendre pour un couillon, mon grand père transhumait déjà quand le telephone et la télévision n'existait pas encore, et je sais ce que c'est de réussir de faire 40 kgs sur une seule récolte de transhumance, mais là, par exemple, il faut être au milieu de 100 hectares de lavandes, ce qu'ils n'ont pas encore (que je sache) sur les champs élysées !
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- ZAYA_26740
- Visiteur
A mon sens le message à faire passer, ce n'est pas la production de miel en ville, c'est simplement que dans un environnement exempt de pesticides, les abeilles se portent bien, et même très bien. A quand l'interdiction des pesticides dans nos campagnes?
@+
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- apipaca
- Visiteur
ce qu'il faut dénoncer, alors et dans ce cas précis (le reportage)et que certains n'ont pas bien saisis non plus, cette équipe de guignoles, qui racontent faire des exploits pour démontrer que l'abeilles se porterait bien (ou mieux) en ville, ils séduises des branques en mal de sauver la planète, pour leur forguer des caisses (en location) pour s'en foutre plein les poches, voila à qui ça profite au lieu de servir l'apiculture ce genre de reportage!
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- lebruant
- Visiteur
c'est Géant ....
MA RUCHE EN VILLE
Premier guide pratique d’apiculture urbaine.
Le livre est destiné à accompagner l’essor de l’apiculture urbaine de loisir, une activité écologique, familiale et peu onéreuse.
Grâce aux conseils de Nicolas Géant, l’apiculteur des toits de Paris, vous produirez de 30 à 50 kilos de miel par an et par ruche.
MA RUCHE EN VILLE
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- greguy
- Visiteur
lebruant écrit: à ajouter :
4.500 apiculteurs disparaissent chaque année ...
Je pense qu'on ne peut pas se fier au chiffre officiel du nombre d'apiculteurs déclarés, en effet beaucoup de "petit" apiculteur ne se sont pas déclarés quand il a fallu prendre un numagrit ou siret.
Je pense au contraire qu'il y a de plus en plus d'apiculteurs et de ruches en France, le business très fleurissant des marchands apicoles le montre bien...
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- Cathy
- Visiteur
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- gallus
- Visiteur
Si on note une diminution des déclarations, c'est qu'il y a baisse du nombre d'apiculteurs.greguy écrit: Je pense au contraire qu'il y a de plus en plus d'apiculteurs et de ruches en France, le business très fleurissant des marchands apicoles le montre bien...
D'autant que je vois autour de moi des amateurs qui ne traitant pas correctement leurs ruches, les perdent en invoquant les pesticides.
Je vois d'autres amateurs qui ont des ruches qui ne récoltent pas de miel et qui découragés abandonnent.
Pour ce qui est des ruches en ville, bonjour pour gérer les essaimages ou les ruches qui se mettent brusquement à devenir agressives.
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- lebruant
- Visiteur
Les municipalités ont surfé sur la vague de l'engouement de l'abeille , souvent ce sont les mairies elles m^mes qui les installent et les gèrent avec leurs services"techniques" .
Quant à la presse , un essaim en centre ville fait l'objet d'un article dans le journal sans inquiéter qui que ce soit.
Les règlements municipaux sont plutôt tolérants (juge et partie) ou bien s'adaptent à la demande comme je l'ai constaté déjà.
Maintenant les probabilités de piqûres sont relativement faibles ..à force de mettre parapluies et parasols on ne fera plus rien , ce qui explique AUSSI le nombre d'apiculteurs amateurs non déclarés, c'est l'esprit français.
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