Qualité des faux-bourdons
- Apis53
- Auteur du sujet
- Visiteur
Une colonie retrouvée bourdonneuse au printemps peut-elle être conservée momentanément à profit pour les premières fécondations de reines ?
Cette question m’a amené à m’en poser une autre : les mâles de ces colonies sont-ils d’aussi bonne qualité, du point de vue de la fécondation et des lignées produites, que ceux issus d’une colonie ordinaire ?
La relecture du livre “l’élevage des reines“ (Gilles Fert), m’a donné une réponse.
Cependant, une phrase me laisse dubitatif : “on considère que les mâles ne sont plus féconds au-delà d’un mois après leur naissance“ (p.69). Est-ce une certitude ? Des études ont-elles confirmé cette affirmation ?
Merci pour vos retours sur l’utilisation des colonies bourdonneuses en début de printemps.
Patrick
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- thom49
- Visiteur
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Prune
- Visiteur
tu as posé une question qui rejoint celle que j'ai aussi posé dans le post : "faux bourdons ", mais à laquelle , je n'ai toujours pas de réponse .
tu sembles avoir trouvé la réponse :
peux-tu la communiquer ? merci .La relecture du livre “l’élevage des reines“ (Gilles Fert), m’a donné une réponse.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- richard86
- Visiteur
Pour avoir une bonne fécondation, il faut une saturation de mâles "compétitifs".
Dans la nature les conditions de ce scénario sont réunies à partir de la mi Avril pour atteindre un maximum vers la mi Mai.
On pourra toujours observer un cas isolé de réussite ... sauf que derrière, on ne mesure pas forcément la qualité de la fécondation...
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Ludo6224
- Visiteur
Apis53 écrit: Bonjour,
Une colonie retrouvée bourdonneuse au printemps peut-elle être conservée momentanément à profit pour les premières fécondations de reines ?
Cette question m’a amené à m’en poser une autre : les mâles de ces colonies sont-ils d’aussi bonne qualité, du point de vue de la fécondation et des lignées produites, que ceux issus d’une colonie ordinaire ?
La relecture du livre “l’élevage des reines“ (Gilles Fert), m’a donné une réponse.
Cependant, une phrase me laisse dubitatif : “on considère que les mâles ne sont plus féconds au-delà d’un mois après leur naissance“ (p.69). Est-ce une certitude ? Des études ont-elles confirmé cette affirmation ?
Merci pour vos retours sur l’utilisation des colonies bourdonneuses en début de printemps.
Patrick
Bonjour,
je viens de lire par hasard ce sujet ouvert depuis plusieurs années et traitant de la qualité des mâles issus d'une colonie bourdonneuse. Un doute m'a poussé à consulter une nouvelle fois le livre de "Gilles Fert" cité dans ce sujet.
Pour répondre précisément aux deux questions de Patrick :
1) Non, les mâles "pondus" dans une colonie bourdonneuses n'ont pas les qualités nécessaire pour féconder une reine. Les mâles issus des "ouvrières pondeuses" n'ont que peu d'intérêt.
2) Par contre, une colonie bourdonneuse s'avère être très performante pour élever "un grand nombre de mâles" (Une colonie normale élève 1000 à 1500 mâles maximum alors qu'une colonie bourdonneuse peut élever que des mâles).
Ce qu'il faut faire : Il faut donc orpheliner une colonie, puis lui insérer régulièrement des cadres de couvain de mâles fraichement pondus prélevés dans une autre colonie normale (non orpheline). Les quelques cellules de couvain d'ouvrières présentes sur ces cadres renforceront le nombre de nourrices pour l'élevage de tous ces jeunes mâles. Important, à chaque visite hebdomadaire, il conviendra de détruire les cellules royales.
Pour info, l'utilisation des cadres à mâles ou des cadres d'une hausse pour une ponte importante de mâles est idéal.
(Voir le livre de Gilles Fert page 68 et 69.)
Je ne doute pas des connaissances des apiculteurs ayant participé à répondre à ce sujet, mais pour la compréhension des "api-débutants", j'ai souhaité rentrer dans les détails.
Amicalement
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.