Quel candi bio ?
- ardecho
- Visiteur
en effet, contrairement aux autres éleveurs, nos bêtes sont en liberté et donc nous ne contrôlons pas leur alimentation.
donc à partir de ce moment, les choses se compliquent...
combien de foi, sur les marchés, j'ai entendu des gens me dire en ricanant (quand j'avais le label AB) "alors toutes les fleurs que vos abeilles butinent sont bio ?"
le grand public ne connait pas la problématique varroa, c'est là que ça coince.
mais même là, je trouve aussi que d'une certaine façon il y a tromperie pour le consommateur; je connais des apis conventionnels qui exportent en Suisse et en Allemagne et pour cela ils doivent fournir des analyses pointues (leurs clients se foutent des labels, ils veulent du résultats concret) et leur miel qui n'est pas bio, est très propres et pourrait sans problème passer un test d'analyse pour le bio.
donc s'il est des miels conventionnels largement aussi propres que les bio, pourquoi faire payer le bio 20 ou 30% + cher ? c'est là que c'est génant...
une autre chose qui me gène c'est qu'en bio on peut transhumer tant qu'on veut et mettre du sucre d'importation, ce qui n'est pas du tout écologique.
pour moi, vouloir calquer pour l'apiculture un cahier des charges copié sur ceux des autres élevages ne colle pas. un tel cahier des charges ne garantit rien au consommateur.
un miel AB peut être bourré de sucre de canne et de résidus divers attrapés par les abeilles sur des lieux de butinage que l'api ne maîtrise pas (dans un cercle de 3km de rayon il peut toujours y avoir, comme dit plus haut, un amateurs qui "pourris" son jardin, un grange avec 3 moutons et un traitement anti-mouches, etc...)
c'est pour ça que je pense qu'il devrait y avoir obligation de résultat et non obligation de moyen. n'importe quel api qui présente un miel propre; analyse à l'appui devrait pouvoir prétendre à un label "miel propre" ou je ne sais quoi...
enfin, un dernier truc illogique et qu'on ne retrouve pas avec les autres productions AB : souvent, il faut bien l'avouer (je l'ai vécu moi-même et j'ai vu pas mal de collègue le vivre) les apis AB subissent des hécatombe et doivent racheter des essaims (souvent importés) pour pouvoir maintenir leur cheptel et leur activité. je ne sais pas si l'apiculture bio pourrais se maintenir en totale autonomie, ce qui tout de même pose problème...
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- louiseluc
- Visiteur
Le probleme de ceux qui consteste ou critique est qu'ils aimeraient que le Bio soit à l'idée qu'il s'en font ! Ils suffit de lire les posts en amont pour deja y voir des contradictions, utopique d'imaginer une règle qui contente tout le monde !
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Eric30
- Visiteur
Je précise que je suis d'être contre le bio mais plutôt pur et dur en la matière. Il est évident qu'il faut privilégier le passage au bio mais il faudrait aussi comprendre le naturel de l'abeille et son fonctionnement , cela éviterait des coûts inutiles et rendrait le bio accessible a tous. La seule chose que je dénonce est le fait que le bio reste un produit de luxe a cause de ses coûts imposés et inutiles dans 98% des cas ( la peur du manque de rendement). Donc oui l'utilisation du terme Bio dans le candi et autres produits de traitements ne me semble pas approprié.
Si j'ai blessé quelqu'un dans mes propos je m'en excuse se n'était pas mon intention .
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- louiseluc
- Visiteur
Pour les négociants, j'en connais un (et je suis très loin de tous les connaitre) de très rigoureux, avec lequel des apis ont vu leur futs revenir, malgré leur professionnalisme pour produire un miel de qualité, donc ça existe même en France !
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Eric30
- Visiteur
Effectivement ça ne peut pas faire que des heureux .Avant on produisait sur un hectare la même quantités de raisins que l'on produit aujourd'hui sur trois Il me semble que cela s'appelle le progrès . En clair si certains veulent produire plus il faut aussi s'investir sur les emplacements de ruches en fonction du potentiel de nourritures. Un bon vélo avec une remorque et vous verrez vos coûts diminuer (humour)
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- benoitmc
- Visiteur
Si un arboriculteur ou un céréalier décide de passer au bio, vous lui refusez car ces voisins continuent en conventionnel et il pourrait y avoir des résidus sur ces produits ou bien vous l'encouragez dans sa démarche en consommant quand même ces produits, à un prix qui valorise mieux les efforts que demande le passage au bio.
Autre chose tous les apis bios n'ont pas des pertes tous les ans, et ne sont pas condamnés à racheter des essaims tous les ans, on dispose aujourd'hui de protocole très efficace en bio notamment l'encagement qui donne d'excellents résultats et qui sont probablement aussi efficace que les traitements conventionnels voire peut être même plus cette année, vu ce que l'on entend à droite à gauche .
Pour le nourrissement, on trouve aujourd'hui du sucre de betterave bio, on est pas forcément obliger de le faire venir du brésil.De plus le nourrissement ne sert souvent pas à nourrir les ruches de production qui selon leurs circuits et les années peuvent souvent s'en passer, mais à faire fonctionner l'atelier d'élevage et de production d'essaim.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- mathieua
- Auteur du sujet
- Visiteur
Et c'est pas sur des tomates.
:whistle: :whistle: :whistle:
Le bio n'est pas une tromperie, il y a un cahier des charges, le consommateur peu librement le consulter.
Le bio ce n'est pas un produit qu'on consomme pour sa santé, c'est une façon de voir l'agriculture et la société...
...mais en ces temps individualistes, il y aurait de la pédagogie a faire...
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- ardecho
- Visiteur
louiseluc écrit: Ardecho, comment peut tu dire qu'il y a tromperie si l'api respecte le cahier des charges donc la loi ? Quant au reconstitution de cheptel, tu dois savoir que c'est aussi règlementé.
Le probleme de ceux qui consteste ou critique est qu'ils aimeraient que le Bio soit à l'idée qu'il s'en font ! Ils suffit de lire les posts en amont pour deja y voir des contradictions, utopique d'imaginer une règle qui contente tout le monde !
voilà ce que j'appelle tromperie :
imagine un marché avec un stand de miel AB et un stand de miel conventionnel.
sur le stand bio le miel est à 24€ le kilo, sur l'autre à 18€ le kilo.
l'api conventionnel travail consciencieusement et son miel est très propre (il fait des analyses de temps en temps pour vérifier)
donc les 2 miels sont de qualités équivalentes.
que se dit le client ? ils pensent en toute logique que le miel AB plus cher est de meilleure qualité. donc s'il veut du bon miel propre il ira acheter du bio, pensant que le surcout paye la meilleure qualité. alors qu'en réalité il va payer le cout d'un label et un travail un peu plus chronophage.
donc de ce point de vue il y a tromperie.
concernant la reconstitution de cheptel, là aussi je ne dénonce pas des pratiques illégales je dis que ça pose question le fait que l'apiculture bio ne puisse pas maintenir son cheptel sans devoir aller chercher des essaims à droite à gauche.
quant aux lots AB refusés par un négociant, je connais l'histoire, il s(agit de miels contenants plus ou moins de colza ou de tournesol (interdits en bio) et non pas de lots pollués par des produits chimiques.
après je m'en fiche un peu du label bio, je m'en passe très bien. la seule chose qui me dérange c'est cette idée que la miel de celui qui a le label serait forcément meilleur que le miens.
par exemple, toutes mes ruches passent l'année dans les Cévennes ardéchoises, dans d'immenses zones sauvages sans aucune urbanisation ni agricultures. je pense qu'il est très possible que mon miel soit donc moins "pollué" que le miel AB produit dans des régions avec beaucoup plus de cultures et de zones urbaines.
d'où l'idée de s'en tenir aux analyses plutôt qu'à un cahier des charges un peu tordu et avec lequel il est facile de frauder sans se faire prendre...
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Eric30
- Visiteur
Ardécho je suis entièrement d'accord avec vous, car même sans être AB il y a des producteurs soucieux de la qualité du produit vendu.
Benoitmc : vous comparé un céréalier a un Apiculteur ? Je n'ai jamais vu des céréales se déplacer. Les efforts pour créer un bilan carbone? ou pour essayé de travailler pour vivre et non vivre pour gagner de l'argent?
Mathieua: Pour la tomate je ne l'ignorais pas mais j'ai juste donné un exemple des pratiques du jardinier amateur vous auriez peut être préféré les Roses avec un traitement chimique contre le mildiou ou le puceron oups! Je m'en tiendrais au rosier sauvage (aubépine qui décore certain jardin Parisien)
Vous pouvez respecter ci sa vous amuse un cahier des charges complexes mais il me semble que le bon bon sens et l’honnêteté suffirait.
Un nourrissement de colonie faible ou a cause d'une division de ruche pour améliorer son rucher je l'entends et le conseille , mais se ne peut pas être du bio. Donc si il existe dans votre cahier des charges cette option , c'est la porte ouverte a tout et n'importe quoi et effectivement c'est de la tromperie pure et simple.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Calluna
- Visiteur
Il n'existe pas que le cahier des charges européen.ardecho écrit: pour les contradictions j'ai trouvé plus simple, j'ai arrété le label, on engraisse déjà assez de parasites comme ça...
pour moi le Bio c'est simple, ça devrait être un truc public.
pas de cahier des charges, tu fais analyser un échantillon de tes produits par un labo agréé, c'est clean, tu as ta certification pour l'année, délivrée par un service de l'état.
laisser à des boites privées la certification des agriculteurs c'est une hérésie. il y a conflit d'intéret et en plus il y a déjà assez de monde qui fait son beurre sur le dos des agriculteurs
Viens chez Nature & Progrès et tu comprendras que personne n'est engraissé, nous sommes tous bénévoles, qu'il y a des analyses, des dérogations, des retraits de mention, etc. Les enquêtes sont faites par des producteurs et des consommateurs. Nous sommes bien plus stricts que les OC accrédités par l'INAO, et qui en effet coûtent cher au producteur vu la qualité du contrôle; Pfff !
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Eric30
- Visiteur
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- louiseluc
- Visiteur
Le prix de ton miel comprend le produit, ton travail ainsi que les charges et investissements et autres... je ne vois pas où est la tromperie de vendre plus chère un produit qui a un coût de production plus élevé :dry: (d'ailleurs le miel bio est il systématiquement plus chère que le conventionnel ? autre débat)ardecho écrit:
voilà ce que j'appelle tromperie :
imagine un marché avec un stand de miel AB et un stand de miel conventionnel.
sur le stand bio le miel est à 24€ le kilo, sur l'autre à 18€ le kilo.
l'api conventionnel travail consciencieusement et son miel est très propre (il fait des analyses de temps en temps pour vérifier)
donc les 2 miels sont de qualités équivalentes.
que se dit le client ? ils pensent en toute logique que le miel AB plus cher est de meilleure qualité. donc s'il veut du bon miel propre il ira acheter du bio, pensant que le surcout paye la meilleure qualité. alors qu'en réalité il va payer le cout d'un label et un travail un peu plus chronophage.
donc de ce point de vue il y a tromperies
Désolé mais pour les futs refusés, tu ne me sembles pas suffisament renseigné, on peut pas être informé de tout
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- ardecho
- Visiteur
le prix du miel est fixé par l'offre et la demande, comme dans toute économie de marché. c'est pour cela qu'avec la concurrence internationale, les prix de gros sont bas. ils ne reflètent pas les couts de production et de salaire en France.
si les miel bio est plus cher (chez moi en tous cas c'est le cas) c'est parce que la production est faible par rapport à la demande (les magasins bio dans mon coin ont le plus grand mal à s'approvisionner en miel AB français) cela vient du fait que la production bio est insuffisante. trop peu de producteurs, des récoltes trop faibles...
pour les futs refusés j'ai des amis à qui s'est arrivé, c'était à cause du tournesol. mais en effet je ne connais pas tous ceux à qui s'est arrivé.
@Calluna : j'ai un ami qui fait de la production et transfo de fruits sous label N&P et qui l'a vivement conseillé ce label.
ça à l'air bien plus sérieux en effet mais ce qui me pose question c'est l'aspect commercial. si je prend un label c'est uniquement pour marketing, mais il me semble que la plupart des clients ne connaissent pas N&P et cherchent uniquement le célébrissime label AB vert pomme...
en même temps, plus je vends en direct, plus je constate que ce qui compte c'est l'aspect local. bien plus qu'un label.
quand j'aurais du mal à écouler le stock j'y penserais...
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- louiseluc
- Visiteur
Pour les magasins bio, ce qui n'etait pas pour moi le sujet au départ, dans mon coin y sont blindés, avec du local ou .....pas, ça dépends de leur politique. Certains ne veulent clairement pas acheter en direct, sans doute plus interessant de traiter avec UN négociant qui leur offrira une belle pallette de miel d'importation avec tous les arrangements commerciaux style "marge arrière" qui vont bien ! Pour les autres les rayons sont pleins !
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- ardecho
- Visiteur
si t'es tout seul à vendre du miel et que la clientèle est là tu peux te lâcher sur les prix.
s'il y a 12 concurrents sur chaque marché et peu de clients, tu vas devoir brader ton miel pour vendre.
chez moi les magasins bio m'appellent pour me demander si depuis le temps je n'ai pas repris le label :lol:
il y a bien quelques producteurs AB dans le coin mais ces dernières années récoltes en berne pour cause de sécheresse. et comme ici le bio ça cartonne
(il s'ouvre un nouveau magasin AB tout les 6 mois) les apis bio n'arrivent pas à fournir. problème : le bio d'import sen vends moyen...
je récupère même des client s qui préfèrent du pas-bio local plutôt que du bio qui a fait 5000km.
en tous cas ravis de débattre, :silly:
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Calluna
- Visiteur
Nature & Progrés, c'est le cahier des charges précurseur du Bio en France (1964). Il a été détrône par le label AB quand il s'est monté en France (1993). Autant, chez nous dans les Pyrénées N&P a dû mal a faire sa place chez une clientèle jeunes, mais les anciens connaissent. Chez toi, tout le monde (hormis les touristes) connaissent N&P, nombreux sont les paysans qui y sont adhérents. Il y a pas mal de département du sud-est où N&P est bien représenté.ardecho écrit: @Calluna : j'ai un ami qui fait de la production et transfo de fruits sous label N&P et qui l'a vivement conseillé ce label.
ça à l'air bien plus sérieux en effet mais ce qui me pose question c'est l'aspect commercial. si je prend un label c'est uniquement pour marketing, mais il me semble que la plupart des clients ne connaissent pas N&P et cherchent uniquement le célébrissime label AB vert pomme... .
Je ne te crois pas quand tu écris "si je prend un label c'est uniquement pour marketing", tu as une forte éthique, bien plus que certains api-bio qui passent par là .
Nature & Progrès ne s'intéresse pas qu'aux pratiques de l’apiculteur. Nous recherchons également le lien à la terre, le lien social, les démarches cohérentes, l’éthique, etc. Exemple, nous avons refusé de créer et certifié la production de Spiruline, qui n'a aucun lien à le terre, et qui ne peut être autonome.
Le fait que ce soit des producteurs et des consommateurs (au travers du SPG Système Participatif de Garantie) qui attribue la mention, nous rend bien plus regardant sur les pratiques et l'étique de certains producteurs. Du coup, c'est plus compliqué pour ceux qui spéculent sur le bio d'adhérer et surtout de perdurer chez N&P.
Les différents cahiers des charges N&P sont bien plus rigoureux et strictes que les cahiers des charges bio européens qui ne font que s'alléger ....pffff !
Pour info, les SPG sont en place dans de très nombreux pays, partout sur la planète, il n'y a que dans certains pays industrialisés que l'on paie un Organisme Certificateur pour venir nous auditer, ce qui est en effet une vaste supercherie.
Nous, nous ne sommes pas chez N&P pour faire du business, mais parce que le cahier des charges et l'éthique correspond à ce que nous attendons d'une production agricole sociale et solidaire.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- louiseluc
- Visiteur
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Calluna
- Visiteur
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Eric30
- Visiteur
Il me semblais aussi que si l'on ne cloisonnait pas une ruche pour obliger les abeilles a monter dans la hausse, elles pouvaient arriver a faire leurs réserves pour l'hivers et de ce fait supprimer un coût non négligeable (gestion de l'écosystème d'une ruche, je dois certainement me tromper).
Si votre façon de voir le bio se conforme a des textes créer dans d'autre régions , libre a vous d'y croire. S'est bien ce qui me cause un problème avec le bio tel que vous me le présentez, et si vous permettez la comparaison : quant j’achète un fruits bio Espagnol est il aussi bio que le fruits acheté au producteur local qui est en lutte résonné? Quant vous achetez du sucre de betterave ou de canne tenez vous compte du bilan carbone, ou simplement des obligations a respecter un texte?
Nous sommes tous d’accord sur le fait qu'il faut changer les mentalités en matière de consommation pour le bien de notre environnement, mais doit on réserver se changement simplement a une caste?
Quoi qu'il en soit l'abeille reste un insecte semi-sauvage et vouloir la nourrir ne pérennisera pas son existence (point de vu personnel)
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- mathieua
- Auteur du sujet
- Visiteur
Il serait constructif je pense d'aller travailler ou au moins visiter et causer avec des agris en bio et conventionnel, afin de se faire une idée un peu plus objective de ce que ça implique.
Qui plante les haies qui nourrissent nos abeilles?
Qui fait un effort sur la limitation drastique, voire totale pour certains des produits phyto?
Qui est soucieux du bien être des salariés ?
Je connais bien le monde agricole et quand je vois tout ce mépris envers les personnes qui se cassent le cul a vous procurer un environnement correct pour vos bestioles je me dit que le monde des idées n'a rien a voir avec le monde réel.
Bio ou pas bio c'est une question secondaire, mais la réalité est bien loin de vos délires de "tromperies" ou de "marketing"...
Si le consommateur n'a rien compris a ce qu'est le bio il n'y a pas tromperie, il y a paresse intellectuelle, ça n'a rien a voir.
Et pour le marketing, oui, ça existe, hé bien aller en causer avec les producteurs, vous constaterez qu'on les a repéré depuis longtemps ceux la...
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- louiseluc
- Visiteur
...hormis la phrase sur "la tromperie" (avec laquelle je suis d'accord) pour le reste je comprends pas le rapport avec ce qui a été ecris, si tu pouvais precisermathieua écrit: L'abeille était autonome quand le pays était recouvert de forêts...
Il serait constructif je pense d'aller travailler ou au moins visiter et causer avec des agris en bio et conventionnel, afin de se faire une idée un peu plus objective de ce que ça implique.
Qui plante les haies qui nourrissent nos abeilles?
Qui fait un effort sur la limitation drastique, voire totale pour certains des produits phyto?
Qui est soucieux du bien être des salariés ?
Je connais bien le monde agricole et quand je vois tout ce mépris envers les personnes qui se cassent le cul a vous procurer un environnement correct pour vos bestioles je me dit que le monde des idées n'a rien a voir avec le monde réel.
Bio ou pas bio c'est une question secondaire, mais la réalité est bien loin de vos délires de "tromperies" ou de "marketing"...
Si le consommateur n'a rien compris a ce qu'est le bio il n'y a pas tromperie, il y a paresse intellectuelle, ça n'a rien a voir.
Et pour le marketing, oui, ça existe, hé bien aller en causer avec les producteurs, vous constaterez qu'on les a repéré depuis longtemps ceux la...
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- ardecho
- Visiteur
et puis pour le coup on ne peut pas se comprendre, là où je bosse il n'y a aucun agriculteur, ni de haie, personne qui entretienne le paysage...
sinon je suis aussi d'accord sur la dernière phrase sur la tromperie, c'est vrai que c'est plus de l'ignorance de la part des consommateurs.
mais je maintiens que, lorsqu'ils sont mal informés, c'est tout de même un peu limite de leur faire payer 14 ou 15€ un pot de 500gr (vu chez moi en AB) sachant qu'ils sont prêts à payer plus pour avoir un produit plus propre et qu'ils y crois, et qu'on leur laisse croire bien volontier (alors que c'est loin d'être évident).
beaucoup de gens veulent du bio pour leur santé (et celle de leurs gosses) et non pas pour soutenir des pratiques agricoles (en ce qui nous concerne choisir entre ceux qui mettent un pesticide chimique dégueu dans leurs ruches et ceux qui balancent de l'acide sur leurs abeilles après les avoir stressé pendant un mois en empêchant la ponte:pinch: )
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- happy.bee
- Visiteur
Le bio est une démarche qui est soit lié a l'éthique soit le marketing .
Difficile de s'y retrouver dans ce monde d'agro business .
Avant Le bio n'existait pas! le monde était bio !.
Le développements des activités humaines est le seul problème et mettre une rustine ne suffira pas pour réparer ce qui demain sera irréparable .
Je consomme du bio, non pas parce-que c'est du bio ,mais pour encourager les producteurs .Ce sont les consommateurs d'aujourd'hui et de demain ,qui ont les moyens de faire opposition a cette folie destructrice du productivisme et de la mondialisation.
Redonner a notre planète sa place de mère nourricière et tous les candis redeviendrons bio.
Pourquoi varroa est il la , n’était t'il pas très bien avec cerenae ?
A qui profite le commerce internationale et ses conséquences et a qui nuit-il ?
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- mathieua
- Auteur du sujet
- Visiteur
Regardez les mortalités du temps béni imaginaire de la '"terre nourricière "...
Ça va en calmer plus d'un!
Je tenais juste a souligner que tirer sur le bio quand on est apiculteur c'est quand même un peu fort... Rapport aux services que ça rend.
Prendre un label ça peut se concevoir comme un soutient a un type d'agriculture...
Ensuite le prix moi ça passerait avec un miel a 18€/kg.
Aujourd'hui je suis a 16€/kg...
C'est un choix.
Mais après le côté marketing d'une boîte comme biocoop m'énerve aussi, mais j'y vais parce qu'ils font du vrac, ça me permet de d'éviter les emballages...
Bref c'est pas tout blanc ou tout noir, mais sachons raison garder...
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Eric30
- Visiteur
:blush:
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- ardecho
- Visiteur
je dénonçais les non-sens du bio appliqué à l'apiculture, pour d'autres productions ça n'a rien à voir.
pour les fruits et légumes bien sur que le bio est salutaire on est d'accord.
le projet de société et les projets de vie respectueux de l'homme et de la nature, pour moi c'est pas suivre un cahier des charges qui interdit telle ou telle pratique.
c'est un ensemble qui inclus plus de sobriété, plus de solidarité, moins de transport de marchandises, moins d'exigeance de profit, etc... le bio n'a rien à voir avec ça.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- benoitmc
- Visiteur
je ne vois pas bien le non sens du bio appliqué à l'apiculture, si l'on compare la ruche à un sol, les pratiques de l'apiculture conventionnel laissent des résidus notamment dans la cire, comme du glyphosate ou autre pesticide marquerait un sol... Donc je ne vois pas pourquoi on ne devrait pas faire d'efforts pour améliorer la situation. Je me vois mal attendre du copain maraicher/arbo ou autre qu'il respecte son environnement par des pratiquent biologiques de l'agriculture et de mon côté continuer à utiliser des molécules qui ont également une rémanence dans les colonies.
Et pour le côté marketing ou business, je pense qu'on est nombreux à vendre à des prix assez similaires à ceux du conventionnel ,16à18€ le kilo pour ma part, je ne crois pas que se soit assassiner le consommateur. Après que l'on retrouve du miel assez chère en magasin bio, je dirai que c'est normal car ils nous le payent à la base à un juste prix, donc bien sûr ils font leur marge, il faut que tout le monde puisse vivre.
Pour moi le bio, c'est essentiellement un investissement dans l'avenir, pour que l'environnement s'améliore, que les conditions de vie et de travail des paysans s'améliorent, et que les paysages changent et redeviennent propices à la biodiversité. Pas grand chose à voir avec le business...
bonne soirée
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- happy.bee
- Visiteur
Jusqu'aux annees 70, la campagne était belle ,les haies en abondance , les campagnards heureux et les citadins aussi .
Mais peut être que beaucoup sont trop jeunes pour l'avoir vu .
Ma nostalgie me fait dire des conneries.
Désolé .
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- stf
- Visiteur
pour chez moi les paysagistes de ma campagne ( comme le dit la ffnsa). c'est arrachage, intensification et epandage a l'arrache.
c'est pas, avec le cours du porcs actuel que ca va changer, surtout avec cette catégorie d'agriculteur. ...et c'est clair que deja avec les riverains ils en ont rien a ....alors les avettes je vous laisse imaginer...
je crois qu'il faut arreter de voir les exploitants agricoles comme nos bons vieux paysans des années 70. se sont maintenant de chefs d'entreprises,ou l'amour de la terre et du vivant a du mal a rentrer dans un tableau excel...
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- ardecho
- Visiteur
et pourtant : prenons un api labellisé AB, qui donc traite à l'AO mais booste ses essaims et ses ruches de production avec des litres de sirop de canne à sucre venu d'Amérique latine (avec le bilan carbone qui va avec), qui transhume toute la saison sur de grandes distances (avec la pollution qui va avec) qui utilise des éléments de ruches en plastoc, qui achète des tonnes de candy industriels AB livrés par camion... est-ce qu'il pratique une apiculture écologique respectueuse de l'environnement ? pourtant il respecte le cahier des charges AB. à l'inverse, un api conventionnel, qui ne nourris qu'en cas de famine, qui ne transhume pas ou sur de très courte distance, qui prend du sucre local, qui fabrique ses ruches avec du bois local, qui fabrique son candy si besoin, cela lui là on dira que sa pratique n'est pas écolo parce qu'il utilise 100 ou 200 grammes de pesticides par an.
et on pourra se demander (je n'ai pas la réponse) ce qui est le plus nuisible à la nature, les gaz d'échappement et les poussières de pneu des transhumances ou les 200 gr de pesticides; la production polluante du sucre de betterave ou le transport intercontinental du sucre de canne ?
pour un maraicher, un viticulteur ou un arboriculteur les choses sont simples : la seule différences sont est-ce que ces traitements sont à base de produits naturels ou de pesticides chimique. pour le reste, le boulot est le même.
pour nous, c'est autre chose, il y a une somme de facteurs qui rendent nos pratiques écolo ou non.
évidemment, on va me dire qu'on peut avoir une pratique apicole écolo et des traitements AB, j'en conviens. je l'ai fait pendant des années et j'espère y revenir quand j'aurais plus de temps à consacrer aux abeilles. mais j'avoue que les abeilles crevardes et les récoltes minables ça va un peu. sans encagements, ici ou ça pond souvent en hiver, l'AO et l'AF c'est la porte ouverte aux surpopulation de varroa et tout ce qui va avec et c'est dur de voir souffrir ses abeilles (et de ramasser des caisses mortes)
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.