Apiculteur depuis ma plus tendre enfance, j'ai toujours eu des ruches, plus ou moins nombreuses, plus ou moins proches...
Et puis, la vie m'a éloignée de mes belles. Il y a 2 ans ma dernière colonie à rendu l'âme, seule, désœuvrée et loin des regards. Et je n'étais pas là pour elle. Glooops.
Ce printemps, j'ai décidé de relancer la danse trop difficile de me passer de ces si exquises petites douleurs aux chevilles, la sueur qui perle dans les yeux et que l'on ne peux pas essuyer, les mains toujours collantes, être vêtue d'une tenue immaculée telle la parure d'une jeune mariée au grand soir et que l'on dégueulasse dés la première ouverture de caisse et cette si suave fragrance de chiffon brûlé qui colle aux fringues sur le chemin du retour.
Ah, la nostalgie de devoir expliquer que son affreuse gueule de boxeur défait au quinzième round ne vient en fait que d'une seule piqûre au bout du nez, et de s’entendre dire :"N'empêche, qu'est-ce qu'il t'a mis ! J'espère, au moins, qu'elle en valait le coup !".
Mon banquier s'inquiétait de ne plus me voir effectuer trop de mouvements sur mon compte. Le voilà rassuré, j'ai repris l'apiculture.