Bonjour, je vais être un peu long je sais mais dans ma vie on ne me l'a pas toujours reproché
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La quasi disparition de velutina dans ma région est constatée non seulement par les désinsectiseurs et les apiculteurs mais également et surtout par les particuliers. Si, il est habituellement observé en cette saison devant les ruches, sur les fleurs de callistemon, bignogna, cotoneaster, les fruits (raisins, pommes, figues) où sur les saules à lécher le miellat des pucerons, sa raréfaction cette année pose question.
Les hypothèses avancées dans cette publication n'ont rien de scientifique, ça reste de simples observations posées là, à l’appréciation de vos commentaires auxquels je vais essayer de répondre.
Oui il y a des "années à guêpes" et d'autres pas. Cependant on peut dire que 2022 dans ma région en était une. Je l'évoque en parlant de la "résurrection" de crabro que je pense mieux adapté à notre climat, mais également à la moindre rivalité territoriale qu'il subit de velutina, ce que j'ai argumenté. Les nids de guêpes polistes, germaniques ou communes étaient elles aussi bien présentes, soulagées aussi je suppose de la pression de velutina.
Ne m'en veuillez pas mais quand on prend la peine de réfléchir, d'écrire ce que l'on en pense et d'en débattre, on éprouve une certaine satisfaction à voir ses idées partagées, aussi quand « lebretondelest » écrit « Il me semble que le FA vient originellement de zones asiatiques avec un climat subtropical plutôt stable sans jamais grands froids ni canicules, peut-être que les extrêmes dans un sens ou l'autre le défavorisent par rapport à notre frelon autochtone adapté à subir ces variations depuis des centaines de milliers d'années... » je dis … exactement !
J'ajoute juste que dans sa région d'origine, il y fait parfois plus froid que chez nous au point que les fondatrices peuvent survivre même entièrement gelées, la transition entre les saisons ne bégayant pas comme chez nous, quand c'est le printemps, c'est le printemps.
Cette année dans ma région, la précocité du printemps à fait croire à la végétation qu'elle pouvait se lancer, vous connaissez la suite.
Je suis allé visiter le site météo montrant le bilan climatique du mois d'avril 2022 en Bretagne
www.meteo.bzh/actualite/bilan-climatique-du-mois-d-avril-2022-en-bretagne-2022-05-02
pour répondre à Janilo.... Avec des printemps aussi doux lui permettant de se lancer, « t'es pas sorti de la berge !» L'intérêt de ton post pourrait permettre de supposer que la canicule seule ne serait pas de nature à nuire à son développement, ce dont je doute comme développé par la perte des constructions primitives mal protégées. Pour les constructions secondaires, je vais juste pondérer mon observation, les rares colonies mieux protégées ont évolué à peu près normalement dans un contexte d'une entomofaune appauvrie je pense. Quant à l'observation signalant une forte pression de velutina dans les zones urbaines, nous avons signalé ça il y a …. hum ! Bien longtemps déjà.
Pour répondre à berger 34 qui subit une forte pression « malgré un piégeage fructueux », j'ai souvent soutenu et écrit ici que le piégeage de printemps ne servait à rien et était même biologiquement contraire à une bonne gestion de velutina.
Ce faisant, en piégeant, on dézingue en même temps les fondatrices de cracro qui était le seul à s'opposer à velutina dans le cadre de la rivalité territoriale mais aussi on ne piège que les fondatrices proches du rucher. Les fondations abouties des alentours, en pleine maturité, pourront envoyer en automne dans cet espace bien nettoyé par le piégeage des centaines d'ouvrières se servir en toute quiétude sur le rucher bien nettoyé.
Pour ce qui est de l'agressivité des frelons sur le rucher vis à vis de l'apiculteur, je crois qu'il y une petite pointe de phobie là dessous. En effet, chez les vespide, pour l'instant, il n'y a ma connaissance que deux causes de piqûre. Mécanique (écrasement, contrainte, ingestion) ou résultant d'une attaque. L'attaque est déclenchée par la phéromone d'alarme émise par les ouvrières chargées du guet sur la colonie à la moindre vibration. Par exemple sur cette vidéo
les frelons butinent, pas d'agressivité, mais risque de piqûre si je serre mes doigts..... non, je ne l'ai pas fait.
Je me demande pourquoi, après avoir si bien évolué depuis 120 millions d'années, ils n'ont toujours pas compris « pour l'instant » qu'une attaque concertée à la vue d'un loustic comme moi c'est 90 kg de protéine à se partager.