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Frelons asiatiques en saison
- gfass
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- BERGER34
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- Gilles Ratia
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Oui mais encore... peut-on avoir plus de développement, pourquoi es-tu consterné ?Consternation...
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- gfass
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Le document sur lequel je donne mon sentiment, est la trame de la conférence introductive présentée lors du 1er séminaire scientifique et technique du réseau «lutter contre le frelon asiatique » du 8 et 9 novembre dernier.
inpn.mnhn.fr/uploads/actus/docs/Colloque-virtuel-ITSAP-MNHN_FRELON_Programme-2021-11.pdf
Elle est présentée par Denis THIERY, Directeur de Recherches à INRAE Nouvelle Aquitaine.
Ce qui me désole, c’est que ce même chercheur en 2013 faisait paraître un article dans le journal Sud-Ouest www.sudouest.fr/2013/05/05/la-predation-du-frelon-asiatique-ne-faiblit-pas-1044392-1386.php?nic . Sous la photo ce commentaire " Denis Thiéry a mis 24 femelles en cage pour mieux les observer. Révélation : elles ne se battent pas entre elles" (ne pas rire).
Cette parution contredisait la publication faite peu de temps avant dans ce même journal par votre serviteur qui commençait à déranger semble t’il en avançant .... le principe de territorialisé et de la lutte intraspécifique qui en découle entre les fondatrices au printemps. www.sudouest.fr/2011/04/26/frelon-contre-frelon-381173-3307.php?nic
Aujourd'hui sur ces points précis et primordiaux de la biologie de l’insecte (territorialité et lutte intraspécifique) et si je lis bien le document de la conférence, pour les scientifiques, le doute persiste toujours puisque ponctué d'un "peut-être". Ma seule remarque si c’est peut-être... on progresse, aussi je les invite à venir se nourrir de certitudes sur le terrain.
En revanche, là où je fais un bond sur mon siège (oui j'ai mis un p'ti coussin car à force de sursauter) ...Au chapitre de la recherche sur la mise œuvre d'un "appât empoisonné" que j'appelle moi "appât régulateur" depuis plus de dix années, nos scientifiques rencontrent des difficultés.(ne pas rire).
Dixit * on ne sait pas où est le nid de frelon contaminé, donc où faire les mesures?
J'aimerais leur dire, si il n'y a que ça, venez chez moi!, c'est pas loin... www.dropbox.com/s/0nletpdqgme8xq8/Technique%20du%20sachet.jpg?dl=0 .
La technique d'implantation d'une colonie en vue d'étude est maîtrisée depuis 2010. Voilà le type de constat qui m’oblige à dire et redire que la recherche reste jalousement dans son pré carré sans s’ouvrir ou s’intéresser aux observations et solutions tentées sur le terrain. Attendons encore, il n’y aurait que 30 % du cheptel français au tapis, on peut continuer à bricoler.
Si vous intellectualisez l’éventuelle disponibilité d’un tel appât et reprenez point par point toutes les pistes voire les impasses dans lesquelles se disperse la recherche (détection, localisation, destruction en aveugle, protection des ruchers, régulation des colonies empêchant la production de sexués en masse, avortement des colonies au printemps etc). Alors, concentrons les moyens matériels et financiers « sérieusement » sur cette solution.
Quand on décortique un peu plus.
Trouver un appât à base de larvicide, je ne vais pas me répéter au risque de lasser ayant suffisamment écrit sur le sujet, mais, il est où le danger pour la biodiversité avec un tel appât ?
Par ailleurs, aujourd’hui ITSAP et MNHN incitent à piéger, après l’avoir déconseillé depuis le début. Ce qui jette une fois de plus le doute sur les compétences c’est ... piéger en automne ? N’aurait t’on pas encore compris qu’en cette saison, on n’a aucune chance de capturer les futures fondatrices.
Voilà, ma critique, je peux me tromper et accepte bien volontiers la controverse.
Si la solution n’est pas rapidement trouvée en France, je sais qu’elle va venir de l’étranger.... encore.
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- happy.bee
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La reponse est souvent sous nos yeux ,l observation et la communication ne se partagent pas toujours malheureusement.
Les mésanges elles doivent communiquer ,car en ce moment; lors de mes promenades matinales, je les vois dechiquetant tous les nids par le dessous .
Toutes ensembles ! sans distinctions !
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- happy.bee
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- happy.bee
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J'ai fait une vidéo à l'automne 2013, j'aurais pu et dû en faire d'autres car celle-ci n'est pas de bonne qualité. Peut-être le signe d'une passion qui s'estompe, car trop peu partagée .
Je maintiens le commentaire qui l'accompagne (appuyer sur "plus" pour le dérouler).
A part une ou deux photos d'accouplements hors du nid d'autres vespa et quelques suppositions non prouvées scientifiquement dans des thèses et publications qui ne font que répéter sans vérifier et prouver.... c'est le grand flou.
Bon, tout est dit dans le commentaire. Jusqu'à preuve du contraire, je pense que la fécondation des jeunes reines se fait dans le nid.
Il y a bientôt deux ans, j'avais donné ici même mon avis sur ces recherches de phéromones (attractive/répulsive) etc... et dit que c'était bidon. C'est marrant cette info sort tous les deux ans (comme l'attribution des subventions) pour nous dire que ça va sortir. Le principe est utilisé dans l'arboriculture et le maraîchage depuis assez longtemps pour avoir un recul suffisant de leur efficacité relative. On se sert essentiellement des phéromones sexuelles disposées sur des pièges à glu pour indiquer le moment du traitement biocide le plus opportun.
Voilà 18 ans que velutina massacre l'apiculture de loisir et pompe inutilement les subventions allouées à la recherche. Évoqué depuis 2008, un appât larvicide régulateur aurait pu être développé et diffusé aux apiculteurs dans des délais très courts.
L'apiculture de loisir en zone urbaine est moribonde, elle représente.... heu! représentait 50% du cheptel apicole français et la moitié des subventions européennes attribuées au professionnels.
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- Gilles Ratia
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Sources ?...L'apiculture de loisir en zone urbaine est moribonde, elle représente.... heu! représentait 50% du cheptel apicole français et la moitié des subventions européennes attribuées au professionnels.
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la situation n'est pas aussi catastrophique que ça.
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- stf
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mais apres une lecture en diagonale je vois rien sur l'api urbain !?!
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- lebretondelest
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Effectivement on peut légitimement se demander si c'est une plaisanterie
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- f38ob
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- Laurent37370
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Je souhaite juste partager mon observation à propos du frelon asiatique et de la canicule. Depuis les dernières très fortes chaleurs que j’ai eu par chez moi (Nord 37), et, alors que je commençais à avoir une présence assez régulière de FA dans mes ruchers cette année, ces derniers ont totalement disparu depuis presque une semaine… Pourtant, il n’y a pas eu de signalement de destruction de nid de FA selon les mairies où sont implantés mes ruchers. A part la canicule, je ne vois pas d’autres raisons pour expliquer sa disparition malgré des températures revenues à la normale.
Avez-vous également observé ce phénomène ?
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- jackie
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- lebretondelest
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Idem ici dans les Bouches-du-Rhône avec les mêmes conditions climatiques très chaudes et sèches depuis des mois, je commence à observer des frelons asiatiques devant les ruches alors que normalement c'est plutôt début août, au plus tôt.
Je crois que les conditions printanières beaucoup plus chaudes que la normales sont très favorables aux frelons (asiatiques et européens), et donc personnellement je m'attends à une saison difficile à ce niveau surtout à partir de la fin d'été où la prédation explose de façon exponentielle généralement.
Bref j'ai plutôt tendance à penser que la canicule serait, à l'inverse, favorable au frelon asiatique dont le climat d'origine est d'ailleurs plus chaud que le nôtre il me semble.
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- Péré
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Chez moi je commence à en voir. J'ai aussi observé que les années à guêpes étaient aussi des années à frelons et aussi des années à fruits. Cette année je vois pas mal de guêpes et il y a des fruits alors méfiance.
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- AWEL
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- BERGER34
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- lebretondelest
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Comme les besoins du FA à l'automne sont surtout protéiques pour l'élevage des gynes je me demandais si les appâts à base de poisson par exemple (sardines, thon) ne seraient pas plus efficaces, quelqu'un a-t-il déjà testé ? Avec la contrainte logistique tout de même (trimballer des sardines à l'huile toute la journée dans le véhicule, pas top).
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- cerise11
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les filets de poisson blancs congelés ont l air de convenir ... mais mes resultats restent mitigés !!!
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- Gilles Ratia
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apiculture.com/files/26/Autres-origines/1215/Frelon-Asiatique-20-ans-de-lutte.pdf
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- abeille64
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- Yoann
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Il avait fin 46° à l'ombre ce 28 juin, et je crois que les frelons avait bien souffert.
Ceci dit, on les voit quand même de plus en plus tard l'hiver.
Ils s'adaptent pour sûr...
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- happy.bee
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Là où il sont là pression est déjà très gênante.
Je me rassure car suite à un petit week-end end à Nantes et au croisic ,je me suis aperçu que la bas les frelons s y plaisent,au point d embarquer avec nous pour traverser la Loire.
Bien sur c est une anecdote ironique,mais j imagine les ruchers dans le rayon de ces ville.
Je pense que le frelon a ses cycles comme les guêpes d'ailleurs (nombreuses aussi cette annee) et qu il faut faire avec.
A moins que dame nature de par sa mystérieuse et grande complexité,ne nous trouve une solution autre que par un dérèglement generalise
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- jc
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Ce qui marche trés bien, c'est une caisse avec une entrée conique et une grille a reine au dessuspour l'échappement des abeilles et des opercules à l'intérieur .
Je pense également le froid printanier à eu son influence .
Personnellement, cela fait 2 ans que je piège bien en début de printemps ,avec beaucoup de prises .
Je ne sais pas dire qui du froid, ou du piégeage a eu de l'influence, surement les 2 , mais cela fait 2 ans que j'en ai beaucoup moins et pratiquement pas sur 2 ruchers
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- lebretondelest
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Depuis, peu de FA devant les ruches globalement, peu de FA dans les pièges (mais plus de crabros)...
L'article qui vient d'être posté est intéressant, la piste de cet été beaucoup trop chaud me paraît plausible. Il me semble que le FA vient originellement de zones asiatiques avec un climat subtropical plutôt stable sans jamais grands froids ni canicules, peut-être que les extrêmes dans un sens ou l'autre le défavorisent par rapport à notre frelon autochtone adapté à subir ces variations depuis des centaines de milliers d'années...
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- BERGER34
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je ne sais pas si le climat a une quelconque influence sur les frelons asiatiques , car ici , malgre secheresse et tres fortes chaleur , (au nord de Beziers) et bien je peux vous dire que cette année est assez rude cote frelons , et pour ma part je les trouve meme agressif en vers moi en venant visiter les quelques ruches dont je m'occupe au point d'avoir parfois quelques craintes en m'y approchant ..et ce malgré un piegeage du printemps fructueux ..
soyons humble et comme toujours observons ce qui se passe ..
par contre avec la secade , les abeilles depuis pas mal de temps ont des ressources tres limitées , ajoutons la presence des frelons qui les stressent jusqu'a les empecher de sortir ..on en a pas fini et cela jusqu'a fin decembre ici , ...si les abeilles arrivent a resister !!
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- Yoann
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Le piégeage sert-il vraiment à quelque chose ?
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- LE DOEUFF Louis
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Pour moi le piégeage permanent est efficace. J'ai beaucoup moins de frelons depuis que je maintiens des pièges tout au long de l'année. Bien sûr il y a une absence de frelon entre décembre et février mais je maintiens quant même les pièges en place et je les réactive dès février. Il suffit de voir les fondatrices piégées en début de saison pour s’apercevoir de l’efficacité des pièges. Il y a aussi des emplacements de piégeage meilleurs que d'autres à déterminer par chacun. Malgré tout il peut y avoir un nid à proximité du rucher pour être ennuyé mais la probabilité est moindre si on a piégé au max les fondatrices dans l'environnement du rucher.
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