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Frelons asiatiques en saison
- janilo
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C'est plutôt une pression frelons jamais rencontrée encore sur certains emplacements, surtout à proximité des villes ou villages, mais parfois aussi en pleine campagne....
Dans notre secteur, la canicule à fortement frappé et je ne crois donc pas à son influence. Par contre, on n'a pas eu de gelée forte au printemps avec en plus des mois consécutifs très doux voire chauds et donc propices au développement des frelons. Pas même 15j de pluie pour les ralentir dans leur développement
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- gfass
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- Ponte fraiche
La quasi disparition de velutina dans ma région est constatée non seulement par les désinsectiseurs et les apiculteurs mais également et surtout par les particuliers. Si, il est habituellement observé en cette saison devant les ruches, sur les fleurs de callistemon, bignogna, cotoneaster, les fruits (raisins, pommes, figues) où sur les saules à lécher le miellat des pucerons, sa raréfaction cette année pose question.
Les hypothèses avancées dans cette publication n'ont rien de scientifique, ça reste de simples observations posées là, à l’appréciation de vos commentaires auxquels je vais essayer de répondre.
Oui il y a des "années à guêpes" et d'autres pas. Cependant on peut dire que 2022 dans ma région en était une. Je l'évoque en parlant de la "résurrection" de crabro que je pense mieux adapté à notre climat, mais également à la moindre rivalité territoriale qu'il subit de velutina, ce que j'ai argumenté. Les nids de guêpes polistes, germaniques ou communes étaient elles aussi bien présentes, soulagées aussi je suppose de la pression de velutina.
Ne m'en veuillez pas mais quand on prend la peine de réfléchir, d'écrire ce que l'on en pense et d'en débattre, on éprouve une certaine satisfaction à voir ses idées partagées, aussi quand « lebretondelest » écrit « Il me semble que le FA vient originellement de zones asiatiques avec un climat subtropical plutôt stable sans jamais grands froids ni canicules, peut-être que les extrêmes dans un sens ou l'autre le défavorisent par rapport à notre frelon autochtone adapté à subir ces variations depuis des centaines de milliers d'années... » je dis … exactement !
J'ajoute juste que dans sa région d'origine, il y fait parfois plus froid que chez nous au point que les fondatrices peuvent survivre même entièrement gelées, la transition entre les saisons ne bégayant pas comme chez nous, quand c'est le printemps, c'est le printemps.
Cette année dans ma région, la précocité du printemps à fait croire à la végétation qu'elle pouvait se lancer, vous connaissez la suite.
Je suis allé visiter le site météo montrant le bilan climatique du mois d'avril 2022 en Bretagne
www.meteo.bzh/actualite/bilan-climatique-du-mois-d-avril-2022-en-bretagne-2022-05-02
pour répondre à Janilo.... Avec des printemps aussi doux lui permettant de se lancer, « t'es pas sorti de la berge !» L'intérêt de ton post pourrait permettre de supposer que la canicule seule ne serait pas de nature à nuire à son développement, ce dont je doute comme développé par la perte des constructions primitives mal protégées. Pour les constructions secondaires, je vais juste pondérer mon observation, les rares colonies mieux protégées ont évolué à peu près normalement dans un contexte d'une entomofaune appauvrie je pense. Quant à l'observation signalant une forte pression de velutina dans les zones urbaines, nous avons signalé ça il y a …. hum ! Bien longtemps déjà.
Pour répondre à berger 34 qui subit une forte pression « malgré un piégeage fructueux », j'ai souvent soutenu et écrit ici que le piégeage de printemps ne servait à rien et était même biologiquement contraire à une bonne gestion de velutina.
Ce faisant, en piégeant, on dézingue en même temps les fondatrices de cracro qui était le seul à s'opposer à velutina dans le cadre de la rivalité territoriale mais aussi on ne piège que les fondatrices proches du rucher. Les fondations abouties des alentours, en pleine maturité, pourront envoyer en automne dans cet espace bien nettoyé par le piégeage des centaines d'ouvrières se servir en toute quiétude sur le rucher bien nettoyé.
Pour ce qui est de l'agressivité des frelons sur le rucher vis à vis de l'apiculteur, je crois qu'il y une petite pointe de phobie là dessous. En effet, chez les vespide, pour l'instant, il n'y a ma connaissance que deux causes de piqûre. Mécanique (écrasement, contrainte, ingestion) ou résultant d'une attaque. L'attaque est déclenchée par la phéromone d'alarme émise par les ouvrières chargées du guet sur la colonie à la moindre vibration. Par exemple sur cette vidéo les frelons butinent, pas d'agressivité, mais risque de piqûre si je serre mes doigts..... non, je ne l'ai pas fait.
Je me demande pourquoi, après avoir si bien évolué depuis 120 millions d'années, ils n'ont toujours pas compris « pour l'instant » qu'une attaque concertée à la vue d'un loustic comme moi c'est 90 kg de protéine à se partager.
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- lebretondelest
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Bon le nid était assez petit, mais la combinaison enfilée, quelques coups d'insecticide au pyrèthre, un bâton, et en 10 minutes c'était réglé sans une seule piqûre ni même semblant d'aggressivité (j'avoue que j'étais prêt quand-même à abandonner l'opération si besoin et battre le record du 50 m).
Bref j'ai été surpris par l'absence totale d'aggressivité des bestioles qu'on décrit parfois comme particulièrement féroces, mais je ne l'aurais pas fait non plus pour un nid plus gros (celui-cei faisait environ le diamètre d'un gros ballon de hand).
Concernant l'origine du FA qu'on rencontre chez nous, on voit sur cette carte fr.wikipedia.org/wiki/Vespa_velutina#/media/Fichier:Known_distribution_of_the_different_colour_morphs_of_Asian_predatory_wasp_(Vespa_velutina)_across_south-east_Asia.png que la sous-espèce nigrithorax provient du sud-ouest de la Chine, où le climat j'imagine doit être globalement quasiment tropical et beaucoup plus humide que chez nous.
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- happy.bee
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Et effectivement cela amène à constater que les frelons sont moins présent,toutefois il y a toujours des lieux à forte pression.
Cette année,les vignes ont encore subi le gel tardif et malgré tout,fin août je m inquiétais d avoir plusieurs de mes ruchers avec la présence de nombreux frelons.
Et c,est la où je suis étonné, car depuis une quinzaine ils semblent êtres beaucoup moins nombreux ,dans ces lieux assez distincs géographiquement.
Et si la raison n était pas liée au printemps,ou à la canicule ni même au piégeage mais à une autre cause qui n attend que ton expertise Francis.
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- stf
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- happy.bee
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Il y a un massif de renouee du Japon près de ma maison,les vv traversaient mon chemin pour y aller ,depuis une semaine ils sont très rares,alors que les abeilles y butineur.
Au cun nid détruit de signalé dans le village.
Mais les quelques vv sur les poires me rappellent qu ils sont pourtant présents mais peut être en moins grand nombre .
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- stf
- Visiteur
ceci dit j'ai une question: savez vous si la taille des FA est liée a la quantité de nourriture reçu ?..
par bon sens je dirai que oui mais....je demande ca, car j'ai vu sur un rucher des FA a peine plus gros qu'une abeille ( encore plus petit que la première generation). j'ai voulu faire une phto mais je ne peux plus les approcher a moins de deux metres sans qu'ils se barrent. a ce demander si mettre un épouvantail ne pourrai pas etre la solution contre les FA ...
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- gfass
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- Ponte fraiche
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Oui, la taille du frelon est liée à la quantité de nourriture reçue par la larve. On le voit bien au printemps, les ouvrières de la première caste sont toutes petites, la fondatrice étant seule à pourvoir à l'apport de protéine. Au fil de la saison, l'effectif et le nourrissement qui en découle permet d'avoir des ouvrières plus grosses, pouvant chasser plus en s'aventurant plus loin etc.... Cependant, il y a plusieurs facteurs ou situations qui pourraient "expliquer" des ouvrières de petite taille en cette saison. Une fondatrice chassée plusieurs fois de son nid (jeu de chaises musicales pour ceux qui s'en souviennent) reconstruction répétées et donc le temps passant, petites ouvrières tard en saison. L’appauvrissement de l'entomofaune du secteur (gelées printanières, canicule ou autre). Enfin, une colonie qui rame.... pour cause de canicule par exemple. J'ai détruit cette année une colonie très exposée dont les ouvrières étaient anormalement petites, les plateaux parfaitement construits mais non pondus. Je me suis imaginé que ça ressemble un peu à ce que l'on voit dans nos ruches dans certains secteurs.
@ à tous,
Je lis les commentaires qui font suite à ma contribution et vous en remercie. Il faut bien retenir que c'est une simple observation partagée avec quelques collègues du Sud-Ouest. Il va de soit qu'il y a des situations particulières. La fondatrice qui aura profité du bon timing ( sites de diapause et de fondation bien protégés) sortant au bon moment pour éviter les pics de gelées va s'éclater de se retrouver toute seule dans un environnement totalement libre. C'est un peu comme si on avait piégé beaucoup beaucoup de fondatrices dans le secteur (pas sur la tête merci). J'en ai trouvé une comme ça cette année, elle était en pleine forme vous pouvez me croire mais bon, une seule.... (bon je crois que je vais finir par ouvrir une cagnotte).
@ et encore pour lebretondelest
Tu as raison, quand on connait un peu la bestiole, la destruction d'une colonie ne se passe pas comme dans les vidéos en ligne sur youtube, où il faut y voir avant tout du spectacle destiné aux followers. Mais bon, ça me fait passer de bons moments en lisant quelques commentaires de certains fans phobiques. Là c'est un peu la jalousie qui parle avec mes 425 abonnés, un mauvais aiguillage, manque de vision ou égarement passionnel?
Je m'équipe un peu je ferai une petite vidéo pour vous montrer ça.... en string... non je plaisante .... quoi que ça pourrait faire remonter l'audience.
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- gfass
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- Ponte fraiche
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Q.L'activité du frelon asiatique est très ralentie par les fortes chaleurs? ..Oui, mais, un petit rappel s'impose avant de développer. Les ouvrières (on ne traite pas des sexués qui restent planqués dans la colonie) doivent approvisionner le nid en cellulose pour bâtir et en protéine pour le nourrissement des larves. Pour leur besoin propre, il leur faut de l'eau et du sucre (carburant). Si on s'autorise à comparer, dans ma région la canicule a impacté mes abeilles comme jamais il ne m'a été donné de l'observer. Rien, pas de nectar, pas de miellée, pas de pollen rien! Ben!, j'ai tout lieu de penser que pour velutina c'est pareil en ajoutant pour son menu, pas d'insectes donc pas de protéine. Comme je l'ai écrit, cette année "chez moi", des colonies très petites, des plateaux pas ou peu pondus. Oui, je pense très fort que la canicule les a bien impacté... comme mes abeilles hélas.
Q. Pourquoi sont-ils en ce moment sur les saules. ?..Pour le miellat, essayer de sauver leur peau, récupérer quelques forces pour ensuite pouvoir collecter la protéine.
Q. Pourquoi ils ne viennent pas dans les pièges sucrés ?.... parce que ils ont peut-être assez de miellat ou de lierre. Cependant, il faut ajouter à l'équation qu'en cette période l'apogée des colonies n'est pas loin d'être atteint. (Je parle là pour les malchanceux qui ont une situation différente, avec des colonies de Vv qui n'ont pas souffert). Dans ces colonies, des milliers de larves excrètent une petite goutte d'un liquide sucré, protéiné, riche en acides aminés pour remercier les ouvrières du nourrissement qu'elles reçoivent. Franchement, en comparaison de la bière cassis, vin blanc.... y a pas photo.
On peut s'attendre à une montée en puissance devant les planches dans les jours qui viennent ce qui n'empêche pas de continuer à piéger de préférence avec du poisson frais à changer tous les deux jours dans des pièges à sec de type.... "machin truc" (je ne le site pas car il a été plus rapide que moi où plus malin pour déposer le brevet du système que j'avais montré).
Q. Pourquoi la résurrection de crabro cette année ?... J'ai déjà répondu, son adaptation à notre climat capricieux, mais comme j'aime bien enfoncer le clou, Crabro (je lui mets une majuscule du coup) était le seul à s'opposer à l'expansion de velutina suivant le principe de sa territorialité et de la lutte extra-spécifique qu'il livre à velutina. Le frelon à pattes jaunes peut remercier les syndicats apicoles de notre pays d'avoir encouragé le piégeage printanier qui l'a bien impacté et ce malgré la recommandation du MNHN, à tel point que les désinsectiseurs ne comptaient plus beaucoup sur lui pour gonfler leur chiffre d'affaire. Heureusement velutina a bien pris le relais.
Sans preuve scientifiques (en attendant que ça les intéresse) on peut "supposer" que l'affaiblissement de velutina occasionné par des conditions climatiques particulièrement défavorables dans ma région cette année, soit aggravé corrélativement par la résurrection de crabro.....
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- stf
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savez vous combien de temps un fa peut il vivre en dehors de son nid,?
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- Visiteur
C'est une question qui va rester sans réponse je pense stf car tous les frelons rentrent à la colonie à la tombée de la nuit. Pour preuve, quand on traite un nid, on le laisse en place et jamais le particulier ne rappelle, au matin plus rien ne bouge.... Mais la question mérite d'être posée pour répondre et conseiller un particulier qui aurait mal détruit un nid, à la vapeur par exemple et qui se demanderait pendant combien de temps il va devoir rester éloigné de ce coin de jardin où se regroupent les ouvrières sans abri. Sans traitement chimique du point de regroupement nocturne, je dirais ... au moins quatre jours, mais là c'est de mémoire suite à une piqure que j'avais ramassé sur le pif il y a un dizaine d'années.
Bon perso, je ne sais pas mais ce que je sais c'est que les larves d'une fondation orphelinée peuvent survire jusqu'à trois ou quatre semaines sans soins ni nourriture.
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- Visiteur
Heu! non, je n'ai pas été invité.... je sais pas pourquoi?
Tient tant qu'on est ensemble un petit quiz si vous voulez bien.
Pour connaitre le rayon d'action des ouvrières de Vv, on a encagé un nid et équipé quelques ouvrières récupérées à l'intérieur de la colonie de pastilles RFID (détection). On les lâche à différentes distances 500m, 2km, 5km et on détecte leur retour.
Question.....Peut-on alors publier "scientifiquement" après le test les pourcentages de retours observés. 500m 90% de retours, 2 km 62%, 5 km 5%.
Ne me laissez pas seul d'autant que vous connaissez tous la réponse.
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- lebretondelest
- Visiteur
En tout cas je confirme les observations déjà relayées ici, cette année la pression est extrêmement faible chez moi en Provence alors que la météo est idéale en ce moment et que d'habitude début octobre on est au max. Sur beaucoup de ruchers je n'ai aucun FA, sur les plus infestés d'habitude il y en a quelques-uns à peine qui ne posent aucun problème.
C'est impressionnant ! Par contre les frelons européens sont beaucoup plus nombreux il me semble (ce qui est une bonne chose).
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- Visiteur
Si je prélève un millier d'abeilles en secouant un ou deux cadres et que je les brosse à 1 km du rucher, est-ce que je peux espérer les voir rentrer toutes ou presque à la ruche.
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- happy.bee
- Visiteur
Seule celles qui auraient effectué un vol d orientation en seraient capables .
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- Visiteur
T'as capté l'erreur, tu aurais été un bon conseiller technique pour cet essai... à l'indexe 1.50
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- jackie
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Qu'en pensez-vous?
www.frelonarret.com/
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- Visiteur
Il faudrait suivre de près la pression ressentie sur son rucher dans quelques jours pour voir si il pipeaute comme beaucoup qui ont inondé les forum pour venir ensuite se plaindre d'une pression terrible ou disparaissent des radars la raquette de badminton à la main.
A suivre.
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- lebretondelest
- Visiteur
Politiquement c'est catastrophique : en tant qu'apiculteur utiliser ce genre de produits dont la toxicité pour les abeilles n'est plus à démontrer, et donc donner des gages à leurs fabricants, ça revient à se tirer une balle dans le pied.
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- stf
- Visiteur
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- stf
- Visiteur
..car j'ai ete mordu par un Fa sur l'avant bras ...!!.. enfin plutot j'ai ete gouté ....
(il devait avoir un truc appétant , pourtant j'etais avec l'epuisette , les gants de macons et pas entrain d'ouvrir les ruches..... ...)
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- Visiteur
Je te dis un grand merci car, au moment où le doute m'habite, (ne cherchez pas ce n'est pas une contrepèterie), rien n'est plus parlant, réconfortant mais aussi un peu inquiétant que de relire toutes ces lignes de questions réponses sur la problématique de velutina depuis pfffff ! Plus de quinze ans .... pour quel résultats ?
En utilisant le traducteur de Google j'ai décortiqué cette contribution catalane dugi-doc.udg.edu/bitstream/handle/10256/21734/PuigSegura.N%C3%BAria.pdf?sequence=1
Ce qu'ils appellent un jeu de rôle, c'est en quelque sorte un brainstorming où tout le monde contribue à alimenter la recherche et la réflexion, à apporter les observations, les idées, les expériences diverse sur cette problématique etc. A priori, vous me direz c'est ce que nous faisons sur ce forum depuis bien longtemps … La seule différence c'est que chez nous, les scientifiques passent ici pour lire (sans jamais contribuer), vérifier leurs erreurs de laboratoire et poursuivre leurs travaux de recherche sur le poids des testicules, la longueur des antennes, la vitesse de vol et j'en passe, c'est tellement pathétique.
Là, ce sont les chercheurs catalans qui sont demandeurs, c'est une exploitation positive de la science participative ou citoyenne dans la recherche scientifique, démarche qui semble tellement incompatible voire nuisible à l'ego des nôtres.
Mais il n'y a donc vraiment personne au plus haut niveau des ministères concernés, des syndicats d'apiculture, des organismes de crédit, pour commencer à se dire qu'il faudrait peut-être se mettre réellement au boulot et prendre exemple sur nos amis européens en matière de concertation.
Voyez la conférence organisée par l'ITSAP et le MNHN en octobre 2021 mise en ligne sur youtube... heu! il y a « un mois », ben oui, ils ont du boulot. Il faut se taper plusieurs heures de visionnage pour …. rien. A leur place, j'éviterai justement de rendre publique l'état de leurs recherches et surtout certains résultats. Si seulement on pouvait y prendre la parole.
Quand on voit, en regard des vidéos, le peu de commentaires et d'intérêt suscités par cette mise en ligne, il y a de quoi se poser des questions. Sur la consommation d'argent public pour des projets qui ne servent à rien dans la lutte, des projets qui ne seront jamais opérationnels sur le terrain comme la pince à sucre pour arracher les nids de frelons dans les arbres, le dispositif laser pour flinguer les frelons devant les ruches, la destruction à la vapeur, les interrogations persistantes depuis 18 ans sur la rivalité intraspécifique, la territorialité et j'en passe tellement c'est pathétique.
Faisant mon autocritique, je m'aperçois que mon jugement est cassant, entier semblant ne rien relever de positif.... c'est vrai, je suis tellement en pétard que j'assume. Si quelqu'un à un pote dans la recherche, dans un syndicat national, un ministère quelconque voire à la Cour des Comptes, je l'encourage à relayer et lui transmettre ce p'ti coup de gueule.
Vous savez quoi ? Je me demande, si on regroupait toutes les questions réponses contenues dans les archives du forum que j'ai remonté de la cave, on ne pourrait pas en faire un bouquin... surtout qu'à la relecture, il n'y rien à y changer ou pas grand chose.
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- happy.bee
- Visiteur
Car sur mon rucher ,on est en présence de plusieurs tailles.
Plusieurs origines?
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- Visiteur
La taille des (ouvrières, mâles, futures fondatrices) est étroitement liée à la quantité de nourriture ingérée par les larves en croissance. On observe ça pour les ouvrières de la première caste, au tout début de la fondation mais également sur des colonies plus avancées voire en phase terminale en saison. Ces individus de petite taille sortent souvent des cellules périphériques des plateaux, peut-être mal distribuées, plus froides?.
Mais pour répondre à ta question.... si aux abords de ton rucher il se trouve une colonie qui a beaucoup ramé (fondation tardive, intempéries etc...) tu peux aussi voir des petites ouvrières.
Donc on ne peut pas dire si il y a plusieurs origines. On est en octobre et c'est en octobre que j'avais trouvé le fameux nid contenant des Vv montrant une mutation, je ne sais pas si tu t'en souviens, il était gros comme un ballon de hand.
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- lebretondelest
- Visiteur
Ça n'avance pas vite ça ne fait aucun doute, mais le chercheur du MNHN intervenant est le premier à l'admettre dès le début.
Il faut dire qu'étudier une espèce déjà mal connue à la base, devenue exponentiellement invasive dans un milieu écologique et climatique à 10 000 km de son aire d'origine, avec une difficultée extrême à localiser les nids durant la saison de prédation, et avec le peu de moyens dont dispose la recherche, on se doute bien qu'on ne va pas trouver la solution miracle en quelques années sans compter la nécessité de diffuser ensuite des méthodes efficaces, non dangereuses pour les apiculteurs, les abeilles et le reste de la faune et les populations environnantes, faciles à mettre en oeuvre, et économiquement abordables.
La science ça prend du temps, et c'est normal vu la complexité du sujet. Beaucoup d'autres recherches n'avancent pas plus vite sur la question des espèces invasives.
Bref au lieu de jeter la pierre aux scientifiques, adressons plutôt nos critiques aux pouvoirs publics qui n'accordent pas au sujet l'importance économique et environnementale qu'il mérite. Les chercheurs font ce qu'ils peuvent comme ils peuvent il me semble, pour ma part je les remercie de leur travail.
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- stf
- Visiteur
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- Visiteur
Depuis près de 15 ans, j'ai beaucoup appris sur le forum d'Apiservices et pas seulement sur les abeilles. Je me suis enrichi comme beaucoup des conseils de ces grands professionnels qui venaient ici, en toute simplicité, pour échanger avec des apiculteurs de loisir, certains ignorants comme moi, mais surtout transmettre un savoir accumulé depuis 40 ans de métier voire sur plusieurs générations.
Grâce à eux et leurs conseils, je suis devenu un apiculteur de loisir et non pas un « amateur ». Je les en remercie chaleureusement, je regrette leur absence tout en sachant qu'ils continuent de lire.
Est-ce la pression de ces « amateurs débutants », BPREA d'apiculture en poche par exemple, venus contester, expliquer en ferraillant parfois avec eux, après à peine une année de présence sur le forum, ce que sont les bonnes pratiques apicoles qui a fait déserter les anciens ? Sûrement, je pense que la lassitude à batailler peut parfois éteindre la flamme, c'est dommage.
Je me suis permis cette introduction pour faire le lien avec la problématique Velutina.
Moi aussi j'aurais aimé passer un BPREA Frelon... pas de bol ça n'existe pas encore. La curiosité d'apprendre sur cette espèce où peu de choses étaient connues ma poussé à lire tout ce qui était écrit ou presque, sur le sujet. Étude, recherche, observations pointues, appelons ça comme on veut, le sujet m'a bien passionné et occupé ces quinze dernières années. C'est vrai qu'en retraite à 70 piges on a du temps (enfin il en reste encore un peu) et c'est que du bonheur.
En fin de compte, si on me suit toujours, j'ai dû en perdre en route, je me retrouve un peu aujourd'hui dans la situation de ces anciens d'hier. J'ai accumulé un « savoir » (je mets des guillemets pour bien montrer que je n'ai pas la grosse tête et que je sais rester à ma place) un savoir que j'aime à partager sur ce forum. Avec un peu de curiosité, on s’aperçoit et les archives témoignent pour moi (merci apiservices), je n'ai pas changé d'un iota sur le sujet depuis mes premières contributions, ce qui n'est pas le cas de certains scientifiques. Après avoir contesté de manière tellement pitoyable que s'en devient comique, ils en reviennent aujourd'hui à revoir leurs positions (piégeage, territorialité, rivalité intraspécifique, appât régulateur etc...) continuent de cautionner des projets de lutte subventionivores ?? qui ne seront jamais mis en œuvre sur le terrain. Tiens, je vais prendre un risque, un article devrait, je dis bien devrait, sortir prochainement dans le Journal-Sud Ouest pour témoigner de la quasi disparition de velutina dans notre région cette année. Les désinsectiseurs, les apiculteurs, les particuliers en témoignent... Je pense connaître la réponse des scientifiques....Suspens !
Pour finir, c'est mignon de les défendre gentiment comme tu le fais et au fond tu en as le droit, je respecte. Toutefois, mes racines basques me rappellent à la réalité de la vie. Si tu veux labourer ton champ avec des bœufs, c'est pas en leur caressant l'encolure ou leur sifflotant un air entraînant que tu vas les faire avancer, c'est pour cela qu'on met un aiguillon au bout du bâton. Je suis en quelque sorte l'aiguillon.
Si tu peux me dire, en regard des subventions d'argent public et autres, attribuées depuis 18 années, ce qu'ils ont découvert comme moyen de lutte, ça m'aiderait. Moi, je pourrais te dire à côté de quoi ils sont passés.
Pour conclure.... quant à l'utilisation de la phéromone d’alarme, aujourd'hui présentée comme une piste prometteuse, c'est très simple, c'est du pipeau, tout comme la phéromone sexuelle qui était étudiée précédemment en vue de réaliser le piégeage des mâles.
Avant d'oublier.....Il ne suffit pas de visionner la pathétique "présentation" de la conférence de l'ITSAP pour se faire une idée générale, il faut aussi se coltiner les 21 autres mises en ligne pour bien visualiser les impasses. Moi c'est fait. www.youtube.com/channel/UCcMBXxiaOVjRf3qr1_hUmfg/videos
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- lebretondelest
- Visiteur
On va monter un comité de soutien pour ta candidature aux prix Nobel dès l'an prochain (si ce n'est en biologie, a minima en littérature).
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- happy.bee
- Visiteur
Je vais ajouter une corde à ton arc francis.
Le gds de mon département,nous propose une réunion sur la connaissance du frelon ,avec l intervention de monsieur Éric DARROUSET
Et la ,en regardant les thèmes abordés ,je constate que ce c est un copié collé.
Je me pose alors ces questions .
Ces interventions ont elles un coût?
Et si elles se multiplient à de nombreux gds et organisations apicoles,ne risquent elles pas de rogner du temps à la recherche ?
Ce temps si nécessaire!
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- Visiteur
L'arc n'a qu'une corde et c'est fait pour la guerre, moi je préfère la musique et j'ai choisi la harpe (tu peux ajouter des cordes), d'autres c'est le pipeau.
Pour ta question, ben! j'en sais rien figure toi... Je pense qu'il a un peu de retard dans ses travaux mais bon (voir l'article), c'est lui qui gère, un jour il va trouver... saint-lo.maville.com/actu/actudet_-saint-lo.-des-recherches-prometteuses-pour-lutter-contre-le-frelon-asiatique_52668-4024943_actu.Htm
Ils sont marrants les gens, il fait ce qu'il peut avec le peu de subventions versées pour ses recherches par la région Centre Val de Loire plus ce que révèle cet article 95 000 € et d'autres, (je crois qu'il n'a reçu en tout et pour tout depuis le début qu'un petit million d'euros) ...un peu plus peut-être, mais c'est tout et c'est pas beaucoup quand on réfléchi à tout ce qu'il a découvert. Alors s'il peut se faire payer pour ses conférences, il a bien raison d'en profiter, moi à sa place.... Il a écrit un livre sur le frelon, il en prépare un autre sur la communication chez les animaux, il y a un an il s'est mis à l'apiculture et le mois dernier medisciences.univ-tours.fr/actualite/programme-conf faudrait pas non plus lui en demander trop quand même. Je suis pratiquement sûr qu'il verse ses dividendes à ses propres travaux.
En plus, mais là je trouve qu'effectivement il prend des risques (il s'est fait piquer) il collecte des nids de frelons sur le terrain. Comme il dit ça lui fait perdre beaucoup de temps et il se met en danger. Si j'habitais plus près de chez lui, c'est avec plaisir que je lui rendrais ce service ...mais bon il y a bien des désinsectiseurs dans le coin, je pense qu'ils sont prêts à l'approvisionner pour quelques euros.... là oui effectivement il gagnerait du temps.
Voilà, c'est fait j'ai fait de mon mieux, ....pfffffff! vous pouvez baisser votre arme? Mince le micro n'était pas coup.......
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