Résultats de recherche (Recherche de : varroa)
- mathieua
31 Mar 2025 08:54
Réponse de mathieua sur le sujet Varroa l'auto infestation des gros ruchers ... une piste de réflexion pour tous.
Désolé je ne me base que sur ce que tu écris.
La communication est un art difficile et il devient quasiment impossible si on se base sur les intentions supposées de son interlocuteur et non sur ce qu'il dit réellement.
Donc sur le sujet dont nous parlons (dont tu ne parles pas dans ce dernier message tout en disant qu'il serait bon de ne parler que de cela, encore une subtilité que j'ai du mal à saisir), tu disqualifies une étude dont les résultats ne semblent pas te convenir, en qualifiant l'un de ses auteurs de "militant" et de "gourou" (je n'interprète pas ce que tu pourrais penser, je ne fais que recopier tes mots).
Voilà qui me semble de l'ordre de la subjectivité totale, et certainement pas un argument recevable.
Lorsque que j'en appelle à parler réellement du sujet, en t'invitant à plutôt critiquer l'étude sur son protocole, ses biais éventuels...etc... j'ai pour réponse des éléments réthoriques, mais rien sur "sur le sujet" comme tu l'appelles de tes voeux.
Alors concentrons nous sur le sujet, puisque nous sommes manifestement d'accord là dessus.
Qu'est-ce qui te semble problématique dans cette étude?
La communication est un art difficile et il devient quasiment impossible si on se base sur les intentions supposées de son interlocuteur et non sur ce qu'il dit réellement.
Donc sur le sujet dont nous parlons (dont tu ne parles pas dans ce dernier message tout en disant qu'il serait bon de ne parler que de cela, encore une subtilité que j'ai du mal à saisir), tu disqualifies une étude dont les résultats ne semblent pas te convenir, en qualifiant l'un de ses auteurs de "militant" et de "gourou" (je n'interprète pas ce que tu pourrais penser, je ne fais que recopier tes mots).
Voilà qui me semble de l'ordre de la subjectivité totale, et certainement pas un argument recevable.
Lorsque que j'en appelle à parler réellement du sujet, en t'invitant à plutôt critiquer l'étude sur son protocole, ses biais éventuels...etc... j'ai pour réponse des éléments réthoriques, mais rien sur "sur le sujet" comme tu l'appelles de tes voeux.
Alors concentrons nous sur le sujet, puisque nous sommes manifestement d'accord là dessus.
Qu'est-ce qui te semble problématique dans cette étude?
- lebretondelest
28 Mar 2025 14:41 - 28 Mar 2025 14:51
Réponse de lebretondelest sur le sujet Varroa l'auto infestation des gros ruchers ... une piste de réflexion pour tous.
Nous sommes au moins d'accord sur un point : je ne suis pas convaincu non plus par tes arguments sur le fond du sujet et cela n'est en effet pas un problème, mais je te remercierai en revanche de ne pas tenter d'interpréter ce que je pourrais penser ou pas sur la base de suppositions psychologiques de comptoir et de comparaisons absconses. Je n'ai pas fait d'interprétations à ton sujet personnel ne le fais pas non plus à mon encontre stp, le sujet c'est l'apiculture.
- mathieua
28 Mar 2025 08:23 - 28 Mar 2025 08:25
Réponse de mathieua sur le sujet Varroa l'auto infestation des gros ruchers ... une piste de réflexion pour tous.
@lebretondelest L'apiculture est un élevage, c'est un fait.
Que tu puisse être vexé qu'on compare l'élevage des abeilles et des poulets, c'est quelque chose qui t'appartient.
Mais cela ne signifie pas que la comparaison soit péjorative! C'est ton interprétation et si on s'en tient aux mots et qu'on ne cherche pas à leur faire dire ce qui n'est pas dit.... Il n'y a rien de péjoratif (à moins de détester les éleveurs de poulets.. ce qui n'est pas mon cas)...
En apiculture moderne, on utilise l'abeille comme n'importe quel animal d'élevage, il n'y a aucune honte à avoir!
J'ai des poules, je les exploite pour leurs oeufs, je ne vois aucune insulte à ce qu'on me dise que je suis "éleveur de poules"! Il est même possible que je tue de temps à autre un coq pour le manger... Et je n'ai pas de honte à le dire!
Mais je ne vais pas dire que je respecte la liberté des mes poules, puisque par définition je les élève dans le but d'en tirer profit.
Mais je ne peux pas dire que j'observe mes oiseaux dans leur milieu naturel", ou que je "respecte les rythmes naturels de mes oiseaux", ce serait malhonnête.
Cela ne veut pas dire que je ne les aime pas et que je ne m'investis pas dans leur bien-être. Je leur cause et les caressent le matin en ouvrant le poulailler, je leur donne le maximum d'espace que je peux...etc...
De même pour les abeilles, dire qu'un élevage est différent de l'observation des insectes, c'est une évidence. Cela ne veut pas dire que l'éleveur n'aime pas ses abeilles, loin de là.
Je connais bien "Abeilles et Liberté" que tu cites ici, puisque j'ai régulièrement écrit dedans. Je ne vois pas bien en quoi l'existence d'un magasine sur le sujet des abeilles à l'etat sauvage peux te gêner. Les magasines d'apiculture moderne il y en a pleins, et tu as de quoi lire ailleurs si ça ne t'intéresse pas. Ils propose un autre regard et ça ne peut être que constructif de se poser des questions.
On a pas besoin d'être d'accord pour discuter sinon ce serait ennuyeux.
Le rapport à l'animal c'est une question de point de vue, de culture, et il y a souvent des paradoxes chez les uns et les autres, comme vouloir manger du miel sans en récolter ou aimer les abeilles et écraser des reines. Chacun a ses raisons pour avoir ses incohérences, et il n'y a pas de honte à avoir.
Maintenant, tenter de disqualifier une étude parce que son auteur pense différemment de toi... Je trouve ça malhonnête. Pour disqualifier une étude, on peut relever des biais dans le protocole, on peut mettre en face des études réalisées qui apportent de la contradiction, tout cela est parfaitement recevable. Mais en revanche, douter du résultat parce qu'un des auteurs a fait une comparaison qui t'as vexée... Bof, pas très scientifique, désolé mais ça ne me convaincra pas!
Et dans l'ambiance actuelle de "post-vérité" (on devrait dire mensonge généralisé), ou les scientifiques sont considérés comme de simples "militants" et le mépris de leur travail dans les médias est quotidien, encore une fois je ne trouve pas que ça nous emmène sur la bonne pente.
Que tu puisse être vexé qu'on compare l'élevage des abeilles et des poulets, c'est quelque chose qui t'appartient.
Mais cela ne signifie pas que la comparaison soit péjorative! C'est ton interprétation et si on s'en tient aux mots et qu'on ne cherche pas à leur faire dire ce qui n'est pas dit.... Il n'y a rien de péjoratif (à moins de détester les éleveurs de poulets.. ce qui n'est pas mon cas)...
En apiculture moderne, on utilise l'abeille comme n'importe quel animal d'élevage, il n'y a aucune honte à avoir!
J'ai des poules, je les exploite pour leurs oeufs, je ne vois aucune insulte à ce qu'on me dise que je suis "éleveur de poules"! Il est même possible que je tue de temps à autre un coq pour le manger... Et je n'ai pas de honte à le dire!
Mais je ne vais pas dire que je respecte la liberté des mes poules, puisque par définition je les élève dans le but d'en tirer profit.
Mais je ne peux pas dire que j'observe mes oiseaux dans leur milieu naturel", ou que je "respecte les rythmes naturels de mes oiseaux", ce serait malhonnête.
Cela ne veut pas dire que je ne les aime pas et que je ne m'investis pas dans leur bien-être. Je leur cause et les caressent le matin en ouvrant le poulailler, je leur donne le maximum d'espace que je peux...etc...
De même pour les abeilles, dire qu'un élevage est différent de l'observation des insectes, c'est une évidence. Cela ne veut pas dire que l'éleveur n'aime pas ses abeilles, loin de là.
Je connais bien "Abeilles et Liberté" que tu cites ici, puisque j'ai régulièrement écrit dedans. Je ne vois pas bien en quoi l'existence d'un magasine sur le sujet des abeilles à l'etat sauvage peux te gêner. Les magasines d'apiculture moderne il y en a pleins, et tu as de quoi lire ailleurs si ça ne t'intéresse pas. Ils propose un autre regard et ça ne peut être que constructif de se poser des questions.
On a pas besoin d'être d'accord pour discuter sinon ce serait ennuyeux.
Le rapport à l'animal c'est une question de point de vue, de culture, et il y a souvent des paradoxes chez les uns et les autres, comme vouloir manger du miel sans en récolter ou aimer les abeilles et écraser des reines. Chacun a ses raisons pour avoir ses incohérences, et il n'y a pas de honte à avoir.
Maintenant, tenter de disqualifier une étude parce que son auteur pense différemment de toi... Je trouve ça malhonnête. Pour disqualifier une étude, on peut relever des biais dans le protocole, on peut mettre en face des études réalisées qui apportent de la contradiction, tout cela est parfaitement recevable. Mais en revanche, douter du résultat parce qu'un des auteurs a fait une comparaison qui t'as vexée... Bof, pas très scientifique, désolé mais ça ne me convaincra pas!

Et dans l'ambiance actuelle de "post-vérité" (on devrait dire mensonge généralisé), ou les scientifiques sont considérés comme de simples "militants" et le mépris de leur travail dans les médias est quotidien, encore une fois je ne trouve pas que ça nous emmène sur la bonne pente.
- petit ours
-
28 Mar 2025 08:02 - 28 Mar 2025 08:12
Réponse de petit ours sur le sujet Varroa l'auto infestation des gros ruchers ... une piste de réflexion pour tous.
Père ton analyse ,même si elle est évidente aussi,passe à côté de certains détails.
Le milieu dans lesquels les animaux évoluent.
La notion de volume (pour éviter le stress )
La notion de qualité de la nourriture( pour éviter les carences )
L apport d antibiotiques pas toujours bons pour l immunité
Les conditions climatiques (chauffage en cas de hors sol)
Et puisque tu parles de darwinisme l adaptabilité dans un environnement donné avec les conséquences de tout les facteurs cités.
Une petite question pourquoi ,lors de comptages varroas,de nombreuses ruches ,montrent des résultats différents?
Certains raisonnements sont parfois contestes ,a cause la génétique,l adaptabilite du ou des individus ou comme nous l avons constate avec certains insecticides,les conditions environnementales qui ont des influences négatives sur la réponse des animaux ,face aux agressions de toutes sortes.
Le milieu dans lesquels les animaux évoluent.
La notion de volume (pour éviter le stress )
La notion de qualité de la nourriture( pour éviter les carences )
L apport d antibiotiques pas toujours bons pour l immunité
Les conditions climatiques (chauffage en cas de hors sol)
Et puisque tu parles de darwinisme l adaptabilité dans un environnement donné avec les conséquences de tout les facteurs cités.
Une petite question pourquoi ,lors de comptages varroas,de nombreuses ruches ,montrent des résultats différents?
Certains raisonnements sont parfois contestes ,a cause la génétique,l adaptabilite du ou des individus ou comme nous l avons constate avec certains insecticides,les conditions environnementales qui ont des influences négatives sur la réponse des animaux ,face aux agressions de toutes sortes.
- lebretondelest
27 Mar 2025 17:53 - 27 Mar 2025 18:59
Réponse de lebretondelest sur le sujet Varroa l'auto infestation des gros ruchers ... une piste de réflexion pour tous.
En effet si ce n'est qu'il considère manifestement les apiculteurs comme des "éleveurs de poulets" (ce qui d'ailleurs en soit n'a rien de honteux mis à part que dans sa bouche ça a l'air fortement péjoratif), sinon le bonhomme a vraiment l'air de beaucoup apprécier la profession. Ou alors il est d'un naturel peu expansif et a un peu de mal à exprimer ce qui relève en réalité d'un compliment.
C'est exactement le même état esprit qu'on retrouve dans le magazine "Abeilles en liberté" (rien que le titre déjà tout est dit), cette ambiguïté permanente envers l'apiculture professionelle qui est assommante quand on connaît l'amour de leur métier et des abeilles qu'ont la majorité des pros du secteur.
Maintenant si ça te convient libre à toi, mais en partant de ces bases tu permettras à d'autres d'exercer leur esprit critique même envers un "scientifique reconnu par ses pairs".
C'est exactement le même état esprit qu'on retrouve dans le magazine "Abeilles en liberté" (rien que le titre déjà tout est dit), cette ambiguïté permanente envers l'apiculture professionelle qui est assommante quand on connaît l'amour de leur métier et des abeilles qu'ont la majorité des pros du secteur.
Maintenant si ça te convient libre à toi, mais en partant de ces bases tu permettras à d'autres d'exercer leur esprit critique même envers un "scientifique reconnu par ses pairs".
- mathieua
27 Mar 2025 09:24
Réponse de mathieua sur le sujet Varroa l'auto infestation des gros ruchers ... une piste de réflexion pour tous.
Je ne saisi pas en quoi étudier l'abeille à l'état sauvage (le travail de Seeley depuis 50 ans), en fait un "militant", ou un "gourou".
Peux tu expliquer la relation?
Les études de Seeley ont amené de nombreux apiculteurs a améliorer leurs pratiques, que ce soit en terme d'intégration des protéines dans l'alimentation des abeilles, de gestion de l'isolation plus performante, et même sur les problématiques varroa et VSH.
Ce n'est pas parce que l'on étudie l'abeille à l'état sauvage que l'on est un "ennemi" des apiculteurs. Au contraire, les études scientifiques profitent à tous.
Du coup j'ai du mal à saisir ou tu veux en venir...
Peux tu expliquer la relation?
Les études de Seeley ont amené de nombreux apiculteurs a améliorer leurs pratiques, que ce soit en terme d'intégration des protéines dans l'alimentation des abeilles, de gestion de l'isolation plus performante, et même sur les problématiques varroa et VSH.
Ce n'est pas parce que l'on étudie l'abeille à l'état sauvage que l'on est un "ennemi" des apiculteurs. Au contraire, les études scientifiques profitent à tous.
Du coup j'ai du mal à saisir ou tu veux en venir...
- lebretondelest
26 Mar 2025 19:07 - 26 Mar 2025 21:43
Réponse de lebretondelest sur le sujet Varroa l'auto infestation des gros ruchers ... une piste de réflexion pour tous.
Des arguments assez solides ont été apportés ci-dessus, mais on a aussi tout à fait le droit de choisir de ne pas en tenir compte sans pour autant faire des amalgames douteux. Quant à la conception de l'apiculture de T. Seeley, elle est de notoriété publique et il semble bel et bien être devenu une sorte de gourou pour les tenants d'une apiculture revendiquée "naturelle" manifestement plus dogmatique que consensuelle :
www.lemonde.fr/series-d-ete/article/2021/08/13/thomas-seeley-l-homme-qui-chuchote-a-l-oreille-des-abeilles_6091314_3451060.html
Extraits de l'article :
Ce discours s’adresse aux amateurs éclairés. « Une petite minorité, plus soucieuse d’aider les abeilles que de les exploiter, admet Thomas Seeley, interrogé par Le Monde. Je les envisage comme des tuteurs d’abeilles plutôt que des apiculteurs ; la différence entre les deux groupes étant la même qu’entre ceux qui observent les oiseaux et les éleveurs de poulets. »
« Son concept est un peu délirant à manier pour les professionnels et j’en connais qui ne sont pas du tout emballés par ses thèses, dit-il. En fait, Seeley est moins intéressé par les apiculteurs que par l’abeille et ses interactions. » (Yves Le Conte, directeur de recherche à l'INRAE).
De plus rien n'empêche un scientifique réputé d'être aussi un militant, ce n'est pas le sujet ou alors au contraire c'est justement le sujet.
Extraits de l'article :
Ce discours s’adresse aux amateurs éclairés. « Une petite minorité, plus soucieuse d’aider les abeilles que de les exploiter, admet Thomas Seeley, interrogé par Le Monde. Je les envisage comme des tuteurs d’abeilles plutôt que des apiculteurs ; la différence entre les deux groupes étant la même qu’entre ceux qui observent les oiseaux et les éleveurs de poulets. »
« Son concept est un peu délirant à manier pour les professionnels et j’en connais qui ne sont pas du tout emballés par ses thèses, dit-il. En fait, Seeley est moins intéressé par les apiculteurs que par l’abeille et ses interactions. » (Yves Le Conte, directeur de recherche à l'INRAE).
De plus rien n'empêche un scientifique réputé d'être aussi un militant, ce n'est pas le sujet ou alors au contraire c'est justement le sujet.
- mathieua
26 Mar 2025 12:57
Réponse de mathieua sur le sujet Varroa l'auto infestation des gros ruchers ... une piste de réflexion pour tous.
Peut-être faudrait-il, avant de se poser en juge ou critique d'une étude ou d'un scientifique, lire l'étude en question?
On y trouvera le protocole, les méthodes de suivi et de comptages croisés, les lieu et époques d'expérimentation... et bien d'autres choses.
On peut bien entendu, ne rien lire et affirmer que ces personnes très diplômées et reconnues par leurs pairs dans les universités du monde entier depuis 50 ans, sont des "militants", et refuser d'étudier la question.
Les climatosceptiques font cela sur toutes les chaînes depuis bien longtemps, avec un certain succès il faut l'admettre.
Le populisme et les "experts" autoproclamés ont de beaux jours devant eux.
Pour ceux que la science intéresse et pour qui la discussion est plus motivante que les insultes, il y a toujours l'étude en lien ici : link.springer.com/article/10.1007/s13592-015-0361-2
Et ici une traduction (imparfaite mais qui a le mérite de rendre l'article accessible à tous) réalisée par Léandre suite à un débat sur le sujet : drive.google.com/file/d/1rQbolZepziq4ea7yvpT9i3ZZUlGfVqrN/view
Soyons constructifs, merci d'argumenter, et de laisser de côté les allégations de partialité supposée, sans apporter le moindre élément pour valider ces suppositions...
On y trouvera le protocole, les méthodes de suivi et de comptages croisés, les lieu et époques d'expérimentation... et bien d'autres choses.
On peut bien entendu, ne rien lire et affirmer que ces personnes très diplômées et reconnues par leurs pairs dans les universités du monde entier depuis 50 ans, sont des "militants", et refuser d'étudier la question.
Les climatosceptiques font cela sur toutes les chaînes depuis bien longtemps, avec un certain succès il faut l'admettre.
Le populisme et les "experts" autoproclamés ont de beaux jours devant eux.
Pour ceux que la science intéresse et pour qui la discussion est plus motivante que les insultes, il y a toujours l'étude en lien ici : link.springer.com/article/10.1007/s13592-015-0361-2
Et ici une traduction (imparfaite mais qui a le mérite de rendre l'article accessible à tous) réalisée par Léandre suite à un débat sur le sujet : drive.google.com/file/d/1rQbolZepziq4ea7yvpT9i3ZZUlGfVqrN/view
Soyons constructifs, merci d'argumenter, et de laisser de côté les allégations de partialité supposée, sans apporter le moindre élément pour valider ces suppositions...
- Péré
23 Fév 2025 07:56
Réponse de Péré sur le sujet Varroa l'auto infestation des gros ruchers ... une piste de réflexion pour tous.
Bonjour à tous.
Cette étude ainsi que sa conclusion (évidente) coule de source. C'est toujours mieux d'avoir une étude plutôt que de seulement fonctionner avec des aprioris. En entreprenant une telle démarche on ne peux qu'être à peu près sur à l'avance de la conclusion. Sur les différentes autres pathologies apicoles on en arrive vite aux mêmes évidences (avec ou sans études plus ou moins "scientifiques").
Dans les différentes espèces d'animaux élevés par les humains il en est de même : par exemple les bêtes en plein air intégral se défendent mieux que celles qui sont confinées dans des hangars. Quand une pathologie aiguë comme la fièvre aphteuse apparaît chez les bovins c'est tout l'élevage est impacté alors que dans les élevages voisins il ne peut rien se passer.
La proximité favorise et accélère la diffusion des parasites et pathogènes. Nos ancêtres peut après s'être sédentarisés ont du se protéger de leurs concurrents en se barricadant derrière des fortifications qui ont provoquées de terribles épidémies. Les épidémiologistes s'accordent pour dire que les enfants dans les écoles sont un facteur important de la diffusion des maladies virales humaines. Et pour ce qui est des parasitoses regardez un peu quand c'est toute une école qui est atteinte par les poux.
Mais ceci dit je ne sens pas que cela remette en cause nos pratiques de l'apiculture en ruchers. Sinon il nous faudrait alors redevenir des pêcheurs chasseurs cueilleurs et nomades de surcroit. Mais la population humaine serait bien réduite.
Mais comme tout ce qui vie doit s'adapter (Darwin) les abeilles devraient évoluer aussi dans les conditions de leur existence pour peu que nous le leur permettions.
Cette étude ainsi que sa conclusion (évidente) coule de source. C'est toujours mieux d'avoir une étude plutôt que de seulement fonctionner avec des aprioris. En entreprenant une telle démarche on ne peux qu'être à peu près sur à l'avance de la conclusion. Sur les différentes autres pathologies apicoles on en arrive vite aux mêmes évidences (avec ou sans études plus ou moins "scientifiques").
Dans les différentes espèces d'animaux élevés par les humains il en est de même : par exemple les bêtes en plein air intégral se défendent mieux que celles qui sont confinées dans des hangars. Quand une pathologie aiguë comme la fièvre aphteuse apparaît chez les bovins c'est tout l'élevage est impacté alors que dans les élevages voisins il ne peut rien se passer.
La proximité favorise et accélère la diffusion des parasites et pathogènes. Nos ancêtres peut après s'être sédentarisés ont du se protéger de leurs concurrents en se barricadant derrière des fortifications qui ont provoquées de terribles épidémies. Les épidémiologistes s'accordent pour dire que les enfants dans les écoles sont un facteur important de la diffusion des maladies virales humaines. Et pour ce qui est des parasitoses regardez un peu quand c'est toute une école qui est atteinte par les poux.
Mais ceci dit je ne sens pas que cela remette en cause nos pratiques de l'apiculture en ruchers. Sinon il nous faudrait alors redevenir des pêcheurs chasseurs cueilleurs et nomades de surcroit. Mais la population humaine serait bien réduite.
Mais comme tout ce qui vie doit s'adapter (Darwin) les abeilles devraient évoluer aussi dans les conditions de leur existence pour peu que nous le leur permettions.
- lebretondelest
20 Fév 2025 10:11 - 20 Fév 2025 10:13
Réponse de lebretondelest sur le sujet Varroa l'auto infestation des gros ruchers ... une piste de réflexion pour tous.
Je rajouterais que l'auteur principal Thomas Seeley est clairement un militant de cette tendance pour une apiculture dite "naturelle" (je mets des guillemets parce que ça veut dire tout et n'importe quoi), qui part du présupposé que l'apiculture professionnelle "conventionnelle" est par principe néfaste aux abeilles et responsable d'une bonne partie de leurs maux ;
une démarche scientifique assez orientée donc, qui réduit considérablement la portée de ces travaux. On peut être militant, on peut être scientifique, mais à un moment il faut choisir.
une démarche scientifique assez orientée donc, qui réduit considérablement la portée de ces travaux. On peut être militant, on peut être scientifique, mais à un moment il faut choisir.
- petit ours
-
18 Fév 2025 13:26 - 18 Fév 2025 19:54
Réponse de petit ours sur le sujet Varroa l'auto infestation des gros ruchers ... une piste de réflexion pour tous.
Je prendrais cette étude avec des pincettes
Nous savons que les varroas sont capables de passez d une abeille à l autre pendant le butinage
Nous savons aussi que toutes les colonies,n ont pas le même comportement face au parasite et bien que la dérive engendre des colonies très fortes sur les extrémités,qui par conséquent élevént davantage et généré plus d acariens cette différence de comportement peut fausser les resultats
Et si ce rapport avait pour but, de dédouaner encore une fois, le rôle environnemental dans les mortalites hivernales.
Nous savons que les varroas sont capables de passez d une abeille à l autre pendant le butinage
Nous savons aussi que toutes les colonies,n ont pas le même comportement face au parasite et bien que la dérive engendre des colonies très fortes sur les extrémités,qui par conséquent élevént davantage et généré plus d acariens cette différence de comportement peut fausser les resultats
Et si ce rapport avait pour but, de dédouaner encore une fois, le rôle environnemental dans les mortalites hivernales.
- gfass
-
17 Fév 2025 10:54
Varroa l'auto infestation des gros ruchers ... une piste de réflexion pour tous. a été créé par gfass
Une étude scientifique très intéressante qu'il serait amusant de corréler avec certains débats "très animés" que nous avons eu ici même .....
Le surpeuplement des colonies d'abeilles dans les ruchers peut accroître leur vulnérabilité à l'ectoparasite mortel Varroa destructor
link.springer.com/article/10.1007/s13592-015-0361-2 Thomas D. SEELEY, Michael L. SMITH Département de Neurobiologie et du Comportement, Université Cornell, Ithaca, NY, USAReçu le 12 août 2014 – Révisé le 20 février 2015 – Accepté le 9 mars 2015Résumé – Lorsque les humains sont passés de la chasse aux colonies d'abeilles vivant dispersées dans la nature à leur élevage dans des ruches regroupées dans des ruchers, ils ont peut-être considérablement augmenté la transmission des maladies entre les colonies. Les effets du regroupement des colonies ont été étudiés. Deux groupes de 12 colonies, avec des ruches regroupées ou dispersées, ont été établis dans un environnement commun et laissés sans traitement contre les acariens. Les mâles ont commis de nombreuses erreurs de retour au nid dans le groupe regroupé, mais pas dans le groupe dispersé. Au début de l'été, dans les deux groupes, les colonies qui n'ont pas essaimé ont développé des populations d'acariens élevées, mais les colonies qui ont essaimé ont maintenu des populations d'acariens faibles. À la fin de l'été, dans le groupe regroupé mais pas dans le groupe dispersé, les colonies qui ont essaimé ont également développé des populations d'acariens élevées. Toutes les colonies avec des populations d'acariens élevées à la fin de l'été sont mortes pendant l'hiver ; toutes les colonies avec de faibles populations d'acariens à la fin de l'été ont survécu pendant l'hiver. Il est évident que l'essaimage peut réduire la charge d'acariens d'une colonie, mais lorsque les colonies sont regroupées dans les ruchers, cette réduction de la charge d'acariens est annulée car les acariens se propagent par dérive et pillage.
Le surpeuplement des colonies d'abeilles dans les ruchers peut accroître leur vulnérabilité à l'ectoparasite mortel Varroa destructor
link.springer.com/article/10.1007/s13592-015-0361-2 Thomas D. SEELEY, Michael L. SMITH Département de Neurobiologie et du Comportement, Université Cornell, Ithaca, NY, USAReçu le 12 août 2014 – Révisé le 20 février 2015 – Accepté le 9 mars 2015Résumé – Lorsque les humains sont passés de la chasse aux colonies d'abeilles vivant dispersées dans la nature à leur élevage dans des ruches regroupées dans des ruchers, ils ont peut-être considérablement augmenté la transmission des maladies entre les colonies. Les effets du regroupement des colonies ont été étudiés. Deux groupes de 12 colonies, avec des ruches regroupées ou dispersées, ont été établis dans un environnement commun et laissés sans traitement contre les acariens. Les mâles ont commis de nombreuses erreurs de retour au nid dans le groupe regroupé, mais pas dans le groupe dispersé. Au début de l'été, dans les deux groupes, les colonies qui n'ont pas essaimé ont développé des populations d'acariens élevées, mais les colonies qui ont essaimé ont maintenu des populations d'acariens faibles. À la fin de l'été, dans le groupe regroupé mais pas dans le groupe dispersé, les colonies qui ont essaimé ont également développé des populations d'acariens élevées. Toutes les colonies avec des populations d'acariens élevées à la fin de l'été sont mortes pendant l'hiver ; toutes les colonies avec de faibles populations d'acariens à la fin de l'été ont survécu pendant l'hiver. Il est évident que l'essaimage peut réduire la charge d'acariens d'une colonie, mais lorsque les colonies sont regroupées dans les ruchers, cette réduction de la charge d'acariens est annulée car les acariens se propagent par dérive et pillage.
- f38ob
16 Fév 2025 19:07
Réponse de f38ob sur le sujet La fin du varroa ?
Un petit retour sur cette année écoulée. Je n'ai fait que des dégoutement et il n'a semblé qu'il était un peu plus long d'arriver au 0 varroa/24h (en particulier sur une colonie particulièrement forte). Je ne pourrai dire, si c'est le fait de la technique d'administration, le protocole qui doit être plus strict ou simplement une année météorologiquement parlant assez favorable pour le parasite. Année par contre très mauvaise pour la récolte, 2 X moins de l'année précédente qui n'était déjà pas extraordinaire. J'ai du mettre un peu de candi dans certaine ruches, chose qui ne m'était pas arrivé depuis bien longtemps.
- f38ob
27 Aoû 2024 20:45
Réponse de f38ob sur le sujet La fin du varroa ?
Cette année, j'ai commencé la récolte et les traitements avec 15 jours de retard (début aout) pour environ 2 X moins de miel que l'année dernière.
Je voulais faire un essai avec des bandes de carton glycérinées mais j'ai pas eu le temps de rassembler le matériel pour cette année.L'année prochaine j'aurai plus de temps.
Cette année je ne fais pour l'instant que des dégoutement. J'en suis au 3eme sur 6 de mes 8 ruches ce qui devrait suffire.
Sur 2 ruches je n'avais que très peu de chute avant traitement et un seul dégoutement a suffit pour l'instant.
Il faudra bien sur en refaire un pour toutes les ruches cet hiver hors couvain.
Voici une nouvelle études qui confirme l’intérêt du lithium, notamment en dégoutement et précise comment celui-ci est éliminé après le traitement.
apiculture.com/files/29/Other-articles/1278/Lithium-concentrations-in-honey-bees.pdf?preview=1
(A éventuellement traduire avec l’extension qui va bien dans votre navigateur)
Je voulais faire un essai avec des bandes de carton glycérinées mais j'ai pas eu le temps de rassembler le matériel pour cette année.L'année prochaine j'aurai plus de temps.
Cette année je ne fais pour l'instant que des dégoutement. J'en suis au 3eme sur 6 de mes 8 ruches ce qui devrait suffire.
Sur 2 ruches je n'avais que très peu de chute avant traitement et un seul dégoutement a suffit pour l'instant.
Il faudra bien sur en refaire un pour toutes les ruches cet hiver hors couvain.
Voici une nouvelle études qui confirme l’intérêt du lithium, notamment en dégoutement et précise comment celui-ci est éliminé après le traitement.
apiculture.com/files/29/Other-articles/1278/Lithium-concentrations-in-honey-bees.pdf?preview=1
(A éventuellement traduire avec l’extension qui va bien dans votre navigateur)
- Péré
17 Aoû 2024 09:09
Réponse de Péré sur le sujet Lutte varroa en saison
A Lebretondelest : pour moi laisser des colonies mourir à petit feu sous les varroas il n'en est pas question. Je choisis en toutes connaissance une stratégie gagnante qui m'évite les inconvénients cités. Ce qui compte c'est d'avoir des abeilles en bon état toute l'année. On peut obtenir ce résultat de différentes manières et c'est selon sa situation géographique et personnelle que l'on adapte cette stratégie. Si on est un retraité dynamique ou un enseignant en vacances d'été avec une centaine de ruches on peut envisager de passer du temps au mois d'aout sur ces ruchers. Un pro avec 3 ou 400 ruches travaillant seul et commercialisant en direct ses miels de montagne dans une région touristique ne pourra pas dégager du temps en aout pour encager. S'il le fait en septembre en débordant sur octobre il prend le risque d'une reconstitution insuffisante en abeilles car en montagne les abeilles d'hivernage se font à partir de juillet.
La stratégie justement est à adapter : un encagement en Provence après un mois de septembre et octobre favorable et les colonies s'en remettent la plupart du temps car avec des bucks il est assez fréquent de ne pas observer d'interruption de pontes naturelles dans ces endroits.
Si on peut être assuré d'obtenir avec sa génétique et ses conditions d'hivernage une interruption de reproduction de 4 ou 5 semaines sur plus de 90% des colonies : le traitement en hiver va se révéler d'un très bon rapport entre temps passé et efficacité. Le traitement d'été n'est considéré que comme un traitement d'attente ou de "déverminage partiel" .
J'habite une région de moyenne montagne ou l'interruption de ponte dans des ruchers bien exposés n'est pas assurée tout les hivers surtout si on travaille avec des abeilles du genre buck et je connais un de mes collègues qui encage fin novembre début décembre. La stratégie est donc de s'assurer que les colonies n'élèvent pas du tout avant le traitement hivernal. Et comme naturellement elles sont censées regorger d'abeilles d'hiver il n'y aura pas de problèmes par la suite. Ce collègue fait comme moi l'été : bandes d'AO. L'inconvénient de cette approche c'est qu'il faut intervenir à des moments ou la colonie mériterait qu'on la laisse tranquille quand les températures ne sont pas adaptées à des ouvertures.
J'ai remarqué en faisant des sondages qu'il y a quelques colonies qui n'arrêtent pas comme la quasi totalité du reste. En général ces colonies ont des problèmes et elles cherchent avant tout à se refaire (l'instinct de survie peut-être) Je considère alors que je ne perds que des colonies déjà condamnées par leur mauvais état général.
La stratégie justement est à adapter : un encagement en Provence après un mois de septembre et octobre favorable et les colonies s'en remettent la plupart du temps car avec des bucks il est assez fréquent de ne pas observer d'interruption de pontes naturelles dans ces endroits.
Si on peut être assuré d'obtenir avec sa génétique et ses conditions d'hivernage une interruption de reproduction de 4 ou 5 semaines sur plus de 90% des colonies : le traitement en hiver va se révéler d'un très bon rapport entre temps passé et efficacité. Le traitement d'été n'est considéré que comme un traitement d'attente ou de "déverminage partiel" .
J'habite une région de moyenne montagne ou l'interruption de ponte dans des ruchers bien exposés n'est pas assurée tout les hivers surtout si on travaille avec des abeilles du genre buck et je connais un de mes collègues qui encage fin novembre début décembre. La stratégie est donc de s'assurer que les colonies n'élèvent pas du tout avant le traitement hivernal. Et comme naturellement elles sont censées regorger d'abeilles d'hiver il n'y aura pas de problèmes par la suite. Ce collègue fait comme moi l'été : bandes d'AO. L'inconvénient de cette approche c'est qu'il faut intervenir à des moments ou la colonie mériterait qu'on la laisse tranquille quand les températures ne sont pas adaptées à des ouvertures.
J'ai remarqué en faisant des sondages qu'il y a quelques colonies qui n'arrêtent pas comme la quasi totalité du reste. En général ces colonies ont des problèmes et elles cherchent avant tout à se refaire (l'instinct de survie peut-être) Je considère alors que je ne perds que des colonies déjà condamnées par leur mauvais état général.
- lebretondelest
16 Aoû 2024 19:11 - 16 Aoû 2024 19:15
Réponse de lebretondelest sur le sujet Lutte varroa en saison
J'encage fin octobre juste avant l'arrivée du froid chez moi dans le sud, à cette période la population d'abeilles d'hiver est déjà largement constituée ça ne pose absolument aucun souci. Dans d'autres régions plus au nord ça peut même être fait vers la mi-octobre. Toutes les colonies encagées en novembre redémarrent ensuite mars comme des bombes, sans varroa.
Il s'agit juste de recréer une rupture de ponte qui devrait normalement de toute façon subvenir naturellement à peu près à cette période avec des hivers "normaux", d'ailleurs il est même préférable que les colonies ne s'épuisent pas à continuer à élever du couvain dès que la fraîcheur commence à arriver en fin d'automne.
Il s'agit juste de recréer une rupture de ponte qui devrait normalement de toute façon subvenir naturellement à peu près à cette période avec des hivers "normaux", d'ailleurs il est même préférable que les colonies ne s'épuisent pas à continuer à élever du couvain dès que la fraîcheur commence à arriver en fin d'automne.
- bloker92@yahoo.fr
16 Aoû 2024 18:40
Réponse de bloker92@yahoo.fr sur le sujet Lutte varroa en saison
Merci pour ces retours !
Les lanières d'AO offre une action prolongée ce qui doit être appréciable.
On a effectivement plus de temps pour encager l'automne mais cela veut dire que vous compter sur une ponte fraîche en décembre ? Et suffisante pour la survie de la colonie pour l'hiver ? Cela semble un peu court/juste non ?
Les lanières d'AO offre une action prolongée ce qui doit être appréciable.
On a effectivement plus de temps pour encager l'automne mais cela veut dire que vous compter sur une ponte fraîche en décembre ? Et suffisante pour la survie de la colonie pour l'hiver ? Cela semble un peu court/juste non ?
- lebretondelest
16 Aoû 2024 18:09 - 16 Aoû 2024 18:35
Réponse de lebretondelest sur le sujet Lutte varroa en saison
Pour ma part en plus du traitement de fin d'été je pratique depuis deux ans l'encagement hivernal ou plutôt de fin d'automne, de fin octobre à fin novembre avec dégouttement d'AO, avec les petites cages chinoises.
Concernant l'éthique il est infiniment plus moral d'encager la reine quelques semaines pour débarrasser la colonie de ses varroas plutôt que de laisser cette dernière mourrir à petit feu pendant de longs mois d'hiver... Idem pour le griffage de couvain, se poser la question relève pour moi de la science-fiction si on se préoccupe réellement du bien-être de ses abeilles.
Le résultat est absolument excellent, cette année début mars sur 85 comptages de 300 abeilles au sucre glace j'ai trouvé 8 varroas au total soit un taux d'infestation de 0,03 %. Du coup le traitement en saison devient largement suffisant puisqu'on démarre la saison à 0.
À cette période c'est très vite fait, avec des reines marquées je mets environ 6 mn par colonie pour encager + quelques minutes pour le décagement et le traitement 30 jours plus tard, soit au total environ 10 mn par colonie. Par contre j'ai déjà testé l'encagement estival, c'est en effet très chronophage et à faire à une période de pleine chaleur dans des conditions pénibles, personnellement j'ai abandonné.
Se dire aussi que faire des essaims au printemps pour combler les pertes et gratter des caisses vides, ça prend largement plus de temps que ces quelques jours de boulot à une période où on a du temps... Sans compter la tranquillité d'esprit jusqu'au printemps !
Concernant l'éthique il est infiniment plus moral d'encager la reine quelques semaines pour débarrasser la colonie de ses varroas plutôt que de laisser cette dernière mourrir à petit feu pendant de longs mois d'hiver... Idem pour le griffage de couvain, se poser la question relève pour moi de la science-fiction si on se préoccupe réellement du bien-être de ses abeilles.
Le résultat est absolument excellent, cette année début mars sur 85 comptages de 300 abeilles au sucre glace j'ai trouvé 8 varroas au total soit un taux d'infestation de 0,03 %. Du coup le traitement en saison devient largement suffisant puisqu'on démarre la saison à 0.
À cette période c'est très vite fait, avec des reines marquées je mets environ 6 mn par colonie pour encager + quelques minutes pour le décagement et le traitement 30 jours plus tard, soit au total environ 10 mn par colonie. Par contre j'ai déjà testé l'encagement estival, c'est en effet très chronophage et à faire à une période de pleine chaleur dans des conditions pénibles, personnellement j'ai abandonné.
Se dire aussi que faire des essaims au printemps pour combler les pertes et gratter des caisses vides, ça prend largement plus de temps que ces quelques jours de boulot à une période où on a du temps... Sans compter la tranquillité d'esprit jusqu'au printemps !
- Péré
16 Aoû 2024 14:15
Réponse de Péré sur le sujet Lutte varroa en saison
Bonjour : je partage entièrement tes remarques à propos des inconvénients de la lutte contre la varroase que certains appliquent ou préconisent tel que encagement des reines ou et griffure des couvains. Il y a le temps qui est considérable à un moment ou on est débordé par le travail de récolte et d'extraction de nourrissage ect.. Il est nécessaire d'avoir des abeilles douces avec des cadres pas trop collés à la propolis et très peu de pillage. Sur le plan de l'éthique et de la cause respect animal il y aurait aussi à dire car la destruction d'abeilles même sous la forme de couvain s'apparente à une interruption de grossesse forcée (si je fait de l'anthropomorphisme) Quand à l'enfermement de la reine dans une prison !!
Pour ma part j'utilise les bandes AO glycérine faites maison (après récolte) Ce n'est pas légal mais je suis pour l'usage libre de l'AO en apiculture et j'avais il y a 3 ou 4 ans signé une pétition pour cela en m'autodénonçant.
Pour ma part j'utilise les bandes AO glycérine faites maison (après récolte) Ce n'est pas légal mais je suis pour l'usage libre de l'AO en apiculture et j'avais il y a 3 ou 4 ans signé une pétition pour cela en m'autodénonçant.
- bloker92@yahoo.fr
15 Aoû 2024 12:09
Lutte varroa en saison a été créé par bloker92@yahoo.fr
Bonjour,
Comme pour beaucoup je pense, le seul traitement hivernal ne suffit plus pour varroa.
De ce qu'il ressort des études le plus efficace serait plusieurs traitement avec acide oxalique en saison, or cela n'est efficace qu'en l'absence de couvain.
Je vois partout qu'il faut donc encager les reines, griffer le couvain... Sur le papier c'est très bien mais je vois mal comment faire cela sur des centaines de ruches.
Quelles méthodes utilisez vous ? Pas le choix que d'y passer des dizaines d'heures et de manipulations avec en prime le risque d'abimer les reines ?
Merci d'avance
Comme pour beaucoup je pense, le seul traitement hivernal ne suffit plus pour varroa.
De ce qu'il ressort des études le plus efficace serait plusieurs traitement avec acide oxalique en saison, or cela n'est efficace qu'en l'absence de couvain.
Je vois partout qu'il faut donc encager les reines, griffer le couvain... Sur le papier c'est très bien mais je vois mal comment faire cela sur des centaines de ruches.
Quelles méthodes utilisez vous ? Pas le choix que d'y passer des dizaines d'heures et de manipulations avec en prime le risque d'abimer les reines ?
Merci d'avance
- lebretondelest
27 Mai 2024 18:04 - 27 Mai 2024 18:09
Réponse de lebretondelest sur le sujet Sélection de colonies résistantes à varroa
Sur le sujet voir cette conférence de l'automne dernier de Randy Oliver à l'ADA Occitanie, qui explique de quelle façon il est parvenu à des colonies résistantes à varroa :
En partant d'une seule colonie sur 300 (!!) de mémoire de son cheptel, et au prix d'un travail de sélection absolument monstrueux sur des années et des années, il est en effet parvenu à des colonies résistantes... du moins tant que les colonies ne remèrent pas au bout de quelques années.
La conclusion est que tout cela est bien beau sur le papier et sur le plan expérimental mais totalement irréaliste sur le plan pratico-économique et à échelle mondiale, sans compter les énormes risques pour l'espèce liés à un tel goulot d'étranglement génétique dans un contexte changeant à grande vitesse... On peut oublier cette piste qui n'a sans doute pas grand avenir ou alors d'ici quelques siècles.
En partant d'une seule colonie sur 300 (!!) de mémoire de son cheptel, et au prix d'un travail de sélection absolument monstrueux sur des années et des années, il est en effet parvenu à des colonies résistantes... du moins tant que les colonies ne remèrent pas au bout de quelques années.
La conclusion est que tout cela est bien beau sur le papier et sur le plan expérimental mais totalement irréaliste sur le plan pratico-économique et à échelle mondiale, sans compter les énormes risques pour l'espèce liés à un tel goulot d'étranglement génétique dans un contexte changeant à grande vitesse... On peut oublier cette piste qui n'a sans doute pas grand avenir ou alors d'ici quelques siècles.
- mathieua
27 Mai 2024 08:38
Réponse de mathieua sur le sujet Sélection de colonies résistantes à varroa
Bonjour Istérios, je suis curieux d'obtenir les sources de tes "données scientifiques".
Voilà quelques sources sur le sujet, qui donnent des résultats plus ou moins éloignés de tes suppositions.
Sur l'existence des colonies sauvages :
- La démographie des abeilles mellifères vivant à l’état sauvage, Vincent Albouy (L'étude a par la suite suivi plusieurs centaines de colonies mellifères sauvages sur plusieurs années)
- IRSTA Des cavités d'arbres pour préserver les colonies d'abeilles sauvages (80 000 colonies mellifères sauvages suivies en Europe)
- Abeilles mellifères à l'état sauvage, Vincent Albouy livre très intéressant sur le sujet.
- L’abeille à miel – la vie secrète des colonies sauvages Thomas Seeley Dans ce livre que les apiculteurs et naturalistes connaissent bien, Thomas Seeley étudie depuis 50 ans des colonies vivant à l'état sauvage, et prouve via analyse ADN des butineuses qu'elles ne sont pas issues des colonies exploitées environnantes, entre autres choses intéressantes.
Pour ma part j'ai pu observer des colonies vivre à l'état sauvage durant 8 à 10 ans sans aucune intervention, ce qui est exceptionnellement long. En effet, selon les statistiques établies après 50 ans de recherche sur la question, Thomas Seeley arrive à la conclusion qu'à l'état de nature, une colonie après essaimage décline dans 20% des cas (pb de remérage le plus souvent), alors qu'un essaim à 1/3 de chances de survivre (famine dans de nombreux cas). Il n'est donc pas étonnant que les colonies meurent et que d'autres viennent s'installer, il en a toujours été ainsi. Mais cela ne veut pas dire qu'elles n'existent pas.
Sur les résistances à varroa, on les constate et on commence même à les expliquer après plusieurs expériences :
J'ai eut la chance de rencontrer il y a peu Joss Guth qui travaille depuis de longues années sur la résistance varroa des abeilles d'élevage. Actuellement il ne traite plus ses colonies, mais cela demande un travail permanent de sélection, avec beaucoup d'insémination artificielle, donc inimaginable de démocratiser la pratique. Ils sont plusieurs à obtenir des résultats de ce type mais c'est très compliqué à stabiliser dans le temps.
Voilà quelques sources sur le sujet, qui donnent des résultats plus ou moins éloignés de tes suppositions.
Sur l'existence des colonies sauvages :
- La démographie des abeilles mellifères vivant à l’état sauvage, Vincent Albouy (L'étude a par la suite suivi plusieurs centaines de colonies mellifères sauvages sur plusieurs années)
- IRSTA Des cavités d'arbres pour préserver les colonies d'abeilles sauvages (80 000 colonies mellifères sauvages suivies en Europe)
- Abeilles mellifères à l'état sauvage, Vincent Albouy livre très intéressant sur le sujet.
- L’abeille à miel – la vie secrète des colonies sauvages Thomas Seeley Dans ce livre que les apiculteurs et naturalistes connaissent bien, Thomas Seeley étudie depuis 50 ans des colonies vivant à l'état sauvage, et prouve via analyse ADN des butineuses qu'elles ne sont pas issues des colonies exploitées environnantes, entre autres choses intéressantes.
Pour ma part j'ai pu observer des colonies vivre à l'état sauvage durant 8 à 10 ans sans aucune intervention, ce qui est exceptionnellement long. En effet, selon les statistiques établies après 50 ans de recherche sur la question, Thomas Seeley arrive à la conclusion qu'à l'état de nature, une colonie après essaimage décline dans 20% des cas (pb de remérage le plus souvent), alors qu'un essaim à 1/3 de chances de survivre (famine dans de nombreux cas). Il n'est donc pas étonnant que les colonies meurent et que d'autres viennent s'installer, il en a toujours été ainsi. Mais cela ne veut pas dire qu'elles n'existent pas.
Sur les résistances à varroa, on les constate et on commence même à les expliquer après plusieurs expériences :
- Résistance des abeilles à Varroa destructor (Yves Le Conte INRA)
- Les abeilles «résistantes» à Varroa destructor : Une solution d'avenir? (CARI, Victoire Miette, Kim Jouffroy, Benoît Muylkens Unité de Recherche Vétérinaire Intégrée, Narilis, Université de Namur)
- Swarming in honey bees (Apis mellifera) and Varroa destructor population development in Sweden (Ingemar FRIES et al)
- Survival of mite infested (Varroa destructor) honey bee (Apis mellifera) colonies in a Nordic climate (Ingemar FRIES et al)
- Possible host-parasite adaptations in honey bees infested by Varroa destructor mites (Ingemar FRIES, Ricardo BOMMARCO)
- Characteristics of honey bee colonies (Apis mellifera) in Sweden surviving Varroa destructor infestation (Barbara Locke, Ingemar Fries)
- Natural Varroa mite-surviving Apis mellifera honeybee populations (Barbara Locke)
- Rapid parallel evolution overcomes global honey bee parasite (Melissa Oddie et al)
- Breeding for resistance to Varroa destructor in North America (Thomas E. Rinderer et al)
- Resistance to the parasitic mite Varroa destructor in honey bees from far-eastern Russia (Thomas E. Rinderer et al)
- Elevated recapping behaviour and reduced Varroa destructor reproduction in natural Varroa resistant Apis mellifera honey bees from the UK (George Peter HAWKINS, Stephen John MARTIN)
- Assessing virulence of Varroa destructor mites from different honey bee management regimes (Travis L. DYNES)
- Crowding honeybee colonies in apiaries can increase their vulnerability to the deadly ectoparasite Varroa destructor (Thomas D. SEELEY, Michael L. SMITH)
- Does a remote Brazilian island hold the key to Varroa tolerance? (STEPHEN J. MARTIN)
J'ai eut la chance de rencontrer il y a peu Joss Guth qui travaille depuis de longues années sur la résistance varroa des abeilles d'élevage. Actuellement il ne traite plus ses colonies, mais cela demande un travail permanent de sélection, avec beaucoup d'insémination artificielle, donc inimaginable de démocratiser la pratique. Ils sont plusieurs à obtenir des résultats de ce type mais c'est très compliqué à stabiliser dans le temps.
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