Résultats de recherche (Recherche de : varroa)

  • f38ob
27 Aoû 2024 20:45
Réponse de f38ob sur le sujet La fin du varroa ?
Cette année, j'ai commencé la récolte et les traitements avec 15 jours de retard (début aout) pour environ 2 X moins de miel que l'année dernière.

Je voulais faire un essai avec des bandes de carton glycérinées mais j'ai pas eu le temps de rassembler le matériel pour cette année.L'année prochaine j'aurai plus de temps.

Cette année je ne fais pour l'instant que des dégoutement. J'en suis au 3eme sur 6 de mes 8 ruches ce qui devrait suffire.
Sur 2 ruches je n'avais que très peu de chute avant traitement et un seul dégoutement a suffit pour l'instant.
Il faudra bien sur en refaire un pour toutes les ruches cet hiver hors couvain.

Voici une nouvelle études qui confirme l’intérêt du lithium, notamment en dégoutement et précise comment celui-ci est éliminé après le traitement.

apiculture.com/files/29/Other-articles/1278/Lithium-concentrations-in-honey-bees.pdf?preview=1

(A éventuellement traduire avec l’extension qui va bien dans votre navigateur)
  • Péré
17 Aoû 2024 09:09
Réponse de Péré sur le sujet Lutte varroa en saison
A Lebretondelest : pour moi laisser des colonies mourir à petit feu sous les varroas il n'en est pas question. Je choisis en toutes connaissance une stratégie gagnante qui m'évite les inconvénients cités. Ce qui compte c'est d'avoir des abeilles en bon état toute l'année. On peut obtenir ce résultat de différentes manières et c'est selon sa situation géographique et personnelle que l'on adapte cette stratégie. Si on est un retraité dynamique ou un enseignant en vacances d'été avec une centaine de ruches on peut envisager de passer du temps au mois d'aout sur ces ruchers. Un pro avec 3 ou 400 ruches travaillant seul et commercialisant en direct ses miels de montagne dans une région touristique ne pourra pas dégager du temps en aout pour encager. S'il le fait en septembre en débordant sur octobre il prend le risque d'une reconstitution insuffisante en abeilles car en montagne les abeilles d'hivernage se font à partir de juillet.

La stratégie justement est à adapter : un encagement en Provence après un mois de septembre et octobre favorable et les colonies s'en remettent la plupart du temps car avec des bucks il est assez fréquent de ne pas observer d'interruption de pontes naturelles dans ces endroits.
Si on peut être assuré d'obtenir avec sa génétique et ses conditions d'hivernage une interruption de reproduction de 4 ou 5 semaines sur plus de 90% des colonies : le traitement en hiver va se révéler d'un très bon rapport entre temps passé et efficacité. Le traitement d'été n'est considéré que comme un traitement d'attente ou de "déverminage partiel" .

J'habite une région de moyenne montagne ou l'interruption de ponte dans des ruchers bien exposés n'est pas assurée tout les hivers surtout si on travaille avec des abeilles du genre buck et je connais un de mes collègues qui encage fin novembre début décembre. La stratégie est donc de s'assurer que les colonies n'élèvent pas du tout avant le traitement hivernal. Et comme naturellement elles sont censées regorger d'abeilles d'hiver il n'y aura pas de problèmes par la suite. Ce collègue fait comme moi l'été : bandes d'AO. L'inconvénient de cette approche c'est qu'il faut intervenir à des moments ou la colonie mériterait qu'on la laisse tranquille quand les températures ne sont pas adaptées à des ouvertures.

J'ai remarqué en faisant des sondages qu'il y a quelques colonies qui n'arrêtent pas comme la quasi totalité du reste. En général ces colonies ont des problèmes et elles cherchent avant tout à se refaire (l'instinct de survie peut-être) Je considère alors que je ne perds que des colonies déjà condamnées par leur mauvais état général.
  • lebretondelest
16 Aoû 2024 19:11 - 16 Aoû 2024 19:15
Réponse de lebretondelest sur le sujet Lutte varroa en saison
J'encage fin octobre juste avant l'arrivée du froid chez moi dans le sud, à cette période la population d'abeilles d'hiver est déjà largement constituée ça ne pose absolument aucun souci. Dans d'autres régions plus au nord ça peut même être fait vers la mi-octobre. Toutes les colonies encagées en novembre redémarrent ensuite mars comme des bombes, sans varroa.

Il s'agit juste de recréer une rupture de ponte qui devrait normalement de toute façon subvenir naturellement à peu près à cette période avec des hivers "normaux", d'ailleurs il est même préférable que les colonies ne s'épuisent pas à continuer à élever du couvain dès que la fraîcheur commence à arriver en fin d'automne.
  • bloker92@yahoo.fr
16 Aoû 2024 18:40
Réponse de bloker92@yahoo.fr sur le sujet Lutte varroa en saison
Merci pour ces retours !
Les lanières d'AO offre une action prolongée ce qui doit être appréciable.
On a effectivement plus de temps pour encager l'automne mais cela veut dire que vous compter sur une ponte fraîche en décembre ? Et suffisante pour la survie de la colonie pour l'hiver ? Cela semble un peu court/juste non ?
  • lebretondelest
16 Aoû 2024 18:09 - 16 Aoû 2024 18:35
Réponse de lebretondelest sur le sujet Lutte varroa en saison
Pour ma part en plus du traitement de fin d'été je pratique depuis deux ans l'encagement hivernal ou plutôt de fin d'automne, de fin octobre à fin novembre avec dégouttement d'AO, avec les petites cages chinoises.

Concernant l'éthique il est infiniment plus moral d'encager la reine quelques semaines pour débarrasser la colonie de ses varroas plutôt que de laisser cette dernière mourrir à petit feu pendant de longs mois d'hiver... Idem pour le griffage de couvain, se poser la question relève pour moi de la science-fiction si on se préoccupe réellement du bien-être de ses abeilles.

Le résultat est absolument excellent, cette année début mars sur 85 comptages de 300 abeilles au sucre glace j'ai trouvé 8 varroas au total soit un taux d'infestation de 0,03 %. Du coup le traitement en saison devient largement suffisant puisqu'on démarre la saison à 0.

À cette période c'est très vite fait, avec des reines marquées je mets environ 6 mn par colonie pour encager + quelques minutes pour le décagement et le traitement 30 jours plus tard, soit au total environ 10 mn par colonie. Par contre j'ai déjà testé l'encagement estival, c'est en effet très chronophage et à faire à une période de pleine chaleur dans des conditions pénibles, personnellement j'ai abandonné.

Se dire aussi que faire des essaims au printemps pour combler les pertes et gratter des caisses vides, ça prend largement plus de temps que ces quelques jours de boulot à une période où on a du temps... Sans compter la tranquillité d'esprit jusqu'au printemps !
  • Péré
16 Aoû 2024 14:15
Réponse de Péré sur le sujet Lutte varroa en saison
Bonjour : je partage entièrement tes remarques à propos des inconvénients de la lutte contre la varroase que certains appliquent ou préconisent tel que encagement des reines ou et griffure des couvains. Il y a le temps qui est considérable à un moment ou on est débordé par le travail de récolte et d'extraction de nourrissage ect.. Il est nécessaire d'avoir des abeilles douces avec des cadres pas trop collés à la propolis et très peu de pillage. Sur le plan de l'éthique et de la cause respect animal il y aurait aussi à dire car la destruction d'abeilles même sous la forme de couvain s'apparente à une interruption de grossesse forcée (si je fait de l'anthropomorphisme) Quand à l'enfermement de la reine dans une prison !!
Pour ma part j'utilise les bandes AO glycérine faites maison (après récolte) Ce n'est pas légal mais je suis pour l'usage libre de l'AO en apiculture et j'avais il y a 3 ou 4 ans signé une pétition pour cela en m'autodénonçant.
  • bloker92@yahoo.fr
15 Aoû 2024 12:09
Lutte varroa en saison a été créé par bloker92@yahoo.fr
Bonjour,
Comme pour beaucoup je pense, le seul traitement hivernal ne suffit plus pour varroa.
De ce qu'il ressort des études le plus efficace serait plusieurs traitement avec acide oxalique en saison, or cela n'est efficace qu'en l'absence de couvain.
Je vois partout qu'il faut donc encager les reines, griffer le couvain... Sur le papier c'est très bien mais je vois mal comment faire cela sur des centaines de ruches.
Quelles méthodes utilisez vous ? Pas le choix que d'y passer des dizaines d'heures et de manipulations avec en prime le risque d'abimer les reines ?
Merci d'avance
  • lebretondelest
27 Mai 2024 18:04 - 27 Mai 2024 18:09
Réponse de lebretondelest sur le sujet Sélection de colonies résistantes à varroa
Sur le sujet voir cette conférence de l'automne dernier de Randy Oliver à l'ADA Occitanie, qui explique de quelle façon il est parvenu à des colonies résistantes à varroa :


En partant d'une seule colonie sur 300 (!!) de mémoire de son cheptel, et au prix d'un travail de sélection absolument monstrueux sur des années et des années, il est en effet parvenu à des colonies résistantes... du moins tant que les colonies ne remèrent pas au bout de quelques années.

La conclusion est que tout cela est bien beau sur le papier et sur le plan expérimental mais totalement irréaliste sur le plan pratico-économique et à échelle mondiale, sans compter les énormes risques pour l'espèce liés à un tel goulot d'étranglement génétique dans un contexte changeant à grande vitesse... On peut oublier cette piste qui n'a sans doute pas grand avenir ou alors d'ici quelques siècles.

 
  • mathieua
27 Mai 2024 08:38
Réponse de mathieua sur le sujet Sélection de colonies résistantes à varroa
Bonjour Istérios, je suis curieux d'obtenir les sources de tes "données scientifiques".

Voilà quelques sources sur le sujet, qui donnent des résultats plus ou moins éloignés de tes suppositions.

Sur l'existence des colonies sauvages :
- La démographie des abeilles mellifères vivant à l’état sauvage, Vincent Albouy (L'étude a par la suite suivi plusieurs centaines de colonies mellifères sauvages sur plusieurs années)
- IRSTA Des cavités d'arbres pour préserver les colonies d'abeilles sauvages (80 000 colonies mellifères sauvages suivies en Europe)
- Abeilles mellifères à l'état sauvage, Vincent Albouy livre très intéressant sur le sujet.
- L’abeille à miel – la vie secrète des colonies sauvages Thomas Seeley Dans ce livre que les apiculteurs et naturalistes connaissent bien, Thomas Seeley étudie depuis 50 ans des colonies vivant à l'état sauvage, et prouve via analyse ADN des butineuses qu'elles ne sont pas issues des colonies exploitées environnantes, entre autres choses intéressantes.

Pour ma part j'ai pu observer des colonies vivre à l'état sauvage durant 8 à 10 ans sans aucune intervention, ce qui est exceptionnellement long. En effet, selon les statistiques établies après 50 ans de recherche sur la question, Thomas Seeley arrive à la conclusion qu'à l'état de nature, une colonie après essaimage décline dans 20% des cas (pb de remérage le plus souvent), alors qu'un essaim à 1/3 de chances de survivre (famine dans de nombreux cas). Il n'est donc pas étonnant que les colonies meurent et que d'autres viennent s'installer, il en a toujours été ainsi. Mais cela ne veut pas dire qu'elles n'existent pas.

Sur les résistances à varroa, on les constate et on commence même à les expliquer après plusieurs expériences : Le souci pour les apiculteurs est que ces colonies ne peuvent pas produire de miel. Ce n'est pas parce qu'on ne les exploite pas qu'elles ne sont pas résistantes.

J'ai eut la chance de rencontrer il y a peu Joss Guth qui travaille depuis de longues années sur la résistance varroa des abeilles d'élevage. Actuellement il ne traite plus ses colonies, mais cela demande un travail permanent de sélection, avec beaucoup d'insémination artificielle, donc inimaginable de démocratiser la pratique. Ils sont plusieurs à obtenir des résultats de ce type mais c'est très compliqué à stabiliser dans le temps.
  • isterios
05 Avr 2024 09:36
Réponse de isterios sur le sujet Sélection de colonies résistantes à varroa
Ce qui est reproché aux personnes ne traitant pas le varroa, c'est qu'ils auraient tendance à envoyer des abeilles infestées dans les colonies voisines (notamment les mâles).

Pour la sélection de souches résistantes naturellement, il y a heureusement pas mal de professionnels qui travaillent sur le sujet (arista bee research), donc avec des expériences concrètes.

Mon expérience personnelle m'a plutôt montré que, concernant les abeilles "sauvages", elles finissent globalement toutes par disparaitre. C'est un affaiblissement progressif jusqu'à disparition. Je pense notamment aux ruches abandonnées, généralement les colonies n'y dépassent pas les 3 années (sans soins). Je connais également quelques rares cas de colonies qui survivent, et je pense que l'essaimage y est pour beaucoup (les abeilles contaminées partent avec leur varroa). 

L'abeille a globalement 100 millions d'années. Le varroa, lui, une quarantaine d'années. Vous imaginez bien que les abeilles européennes n'ont pas encore pu organiser de défense efficace. Et dire que les insectes s'adaptent toujours, bah non, chaque année des insectes/animaux sont éradiqués de cette planète et ne reviendront jamais.

Enfin pour ceux qui disent "oui mais dans la nature, les abeilles se débrouillent": sauf que dans la nature, il n'y a pour ainsi dire plus d'abeilles. C'est une donnée scientifique. Les essaims sauvages sont pour la grande majorité issus de ruchers d'apiculteurs voisins. Quand vous voyez une "colonie sauvage", généralement c'est qu'il y a un rucher à moins de 3 kms.
  • f38ob
20 Mar 2024 20:03 - 26 Mar 2024 11:49
Réponse de f38ob sur le sujet La fin du varroa ?
Juste pour vous donner quelques nouvelles de mes ruches. Pas de perte, ça rentre du pollen depuis un bon moments, les ruches s' alourdissent, ça à l'air de vouloir démarrer très fort ce printemps.
Cela fait maintenant 5 ans que certaines de ces colonies sont traité au lithium et uniquement au lithium pour cette dernière année.
Je vais pas tarder de faire l'inspection de printemps avec le nettoyage des plateaux.
  • f38ob
15 Jan 2024 22:30 - 16 Jan 2024 14:56
Réponse de f38ob sur le sujet La fin du varroa ?
Concernant une éventuelle AMM voici le document qui résume le temps nécessaires : www.persee.fr/doc/bavf_0001-4192_2011_num_164_3_9546
Pour une molécule nouvelle on est sur environ 9 ans. Pour le lithium les 5 ans minimum sont possible, c'est l'une des molécules qui a le plus été étudiée en santé humaine ces 50 dernières années, la plus étudiée en psychiatrie.
Plusieurs milliers d'études, des méta-analyses sur 390 études sur environ 6000 études publiées identifiés à travers le monde, par exemple, sur les effets secondaires... aucune molécule utilisée contre le varroa n'a bénéficié d'un tel acquis antérieur avant leur utilisation aussi bien quantitatif que qualitatif.
 
  • f38ob
15 Jan 2024 20:21
Réponse de f38ob sur le sujet La fin du varroa ?
Je ne dis que ce que les études semblent démontrer, rien de plus. Il suffit de les lire dans le détail. Je n'aurais jamais fait d'essais si elles n'avaient pas été publiées. A ma connaissance personne ne les remettent en cause.
  • lebretondelest
15 Jan 2024 18:29 - 15 Jan 2024 18:50
Réponse de lebretondelest sur le sujet La fin du varroa ?
Ma foi puisque tu sembles avoir déjà réponse à toutes les questions que la communauté scientifique internationale commence à peine à se poser, à quoi bon continuer à faire de la recherche sur le sujet ?

Dans une démarche scientifique rigoureuse partir de la réponse qu'on souhaite trouver à la fin et tout faire pour y parvenir - sans grande surprise donc - est toujours le prélude à pas mal de déconvenues et de railleries... au grand mieux.

Tout ça manque vraiment de sérieux et de recul et on peut se demander si au final ça ne risque pas d'être même contre-productif... Dommage.

Je reprends point par point ce qui me semble des approximations peu scientifiques :

1) Il y a bien un effet acaricide intéressant du chlorure de lithium, mais pas non plus exceptionnel par rapport à d'autres substances déjà utilisées
De quelques substances on parle ?, dans celles qui ont une AMM l'efficacité est très variable, certaines ont des résistances documentées.
Les études montrent une efficacité au moins équivalente à l'acide oxalique.

2) Il y a des risques avérés sur le développement du couvain
Oui mais c'est aussi le cas pour les acides... et avec en plus des risques pour tous les habitants de la ruche.

3) Des risques non-négligeables d'accumulation dans le pain d'abeilles
Oui mais c'est aussi le cas pour les acides et autres traitements.

4) Des risques d'accumulation dans le miel avec des effets potentiels pour la santé humaine, à des doses pas énormissimes
Le mot "accumulation" n'est pas le plus approprié, le dirais plutôt concentration temporaire, on sais d'en environ 15 jours à maxi 3 semaines cette concentration va revenir à la normale, normale du fait qu'il y a, à l'état naturel, du lithium dans le miel, comme dans les légumes, l'eau douce, l'eau de mer, la terre etc..
Après, il faut m'expliquer comment du lithium d'un traitement fait après récolte et jusqu'à la fin de l'année peu se retrouver dans une hausse ; dans la mesure ou même dans le corps de la ruche, en environ 15 jours à maxi 3 semaines, cette concentration temporaire va revenir à la normale...

Et quand bien même, imaginons faire un traitement de 2g de LiCl contre toutes recommandations en pleine miellée avec une hausse. Imaginons que vos abeilles soit un peu cachotières, elles ne vont pas consommer une seule goutte du traitement et tout stocker dans la hausse. Vous allez avoir environ 200mg de LiCl dans chaque cadre ou environ 200mg dans 1 à 1,5 kg de miel. En sachant que 2 cuillère à soupe font dans les 40g de miel (1/25eme du Kg) on aura environ 8mg de LiCl de consommé en 24h pour 2 cuillères. Pour finir, on regarde combien on trouve de lithium dans 1 litre d'eau minéral de Vichy : www.vichy-spa-hotel.fr/fr/vichy/station-thermale/tableau-composition-eaux  
On retrouve autour de 5mg de Li+ par litre. En sachant que dans le LiCl, le lithium ne représente qu'environ 1/6eme du poids (voir leurs masses molaires), il faut donc 30mg de LiCl pour avoir 5mg de Li+. Et donc manger 150 grammes de miel (7 à 8 cuillères à soupe) pour l'équivalant d'un litre d'eau de Vichy.
Bon, tout cela n'est que spéculation théorique sur une situation tout à fait improbable pour ne pas dire impossible... et malgré tout sans aucun danger pour le consommateur de miel.

Comme il est mis surtout en avant les "inconvénients" du lithium, je me permet de rajouter en plus des avantages que j'ai écrit dans mon message du 8 janvier :

5) Dans une étude, le lithium semble bien booster fortement le système immunitaire des abeilles contre les virus qui sont la véritable cause de l'effondrement des colonies.
Ici : www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC9510912/  
Pourquoi il n'en dit rien dans la vidéo ? c'est une info intéressante non?
  • f38ob
14 Jan 2024 23:30
Réponse de f38ob sur le sujet La fin du varroa ?
Ce WE j'ai donc fait un dernier comptage sur ces 6 derniers jours et par la suite un autre sur 24h.

Sur 6 jours:
D2 : 1 soit 0.16 sur 24h
D3 : 0
L4 : 0
D5 : 0
D6 : 1 soit 0.16 sur 24h
D7 : 0
D8 : 0
L9 : 3 soit 0.5 sur 24h

Puis sur 24h elles sont toutes à zéro chute.
C'est donc la 5eme saison ou je suis autour de zéro chute sur toutes mes ruches en début d'année en traitant au lithium.
  • f38ob
14 Jan 2024 23:20 - 14 Jan 2024 23:20
Réponse de f38ob sur le sujet La fin du varroa ?
Je reprends point par point ce qui me semble des approximations peu scientifiques :

1) Il y a bien un effet acaricide intéressant du chlorure de lithium, mais pas non plus exceptionnel par rapport à d'autres substances déjà utilisées
De quelques substances on parle ?, dans celles qui ont une AMM l'efficacité est très variable, certaines ont des résistances documentées.
Les études montrent une efficacité au moins équivalente à l'acide oxalique.

2) Il y a des risques avérés sur le développement du couvain
Oui mais c'est aussi le cas pour les acides... et avec en plus des risques pour tous les habitants de la ruche.

3) Des risques non-négligeables d'accumulation dans le pain d'abeilles
Oui mais c'est aussi le cas pour les acides et autres traitements.

4) Des risques d'accumulation dans le miel avec des effets potentiels pour la santé humaine, à des doses pas énormissimes
Le mot "accumulation" n'est pas le plus approprié, le dirais plutôt concentration temporaire, on sais d'en environ 15 jours à maxi 3 semaines cette concentration va revenir à la normale, normale du fait qu'il y a, à l'état naturel, du lithium dans le miel, comme dans les légumes, l'eau douce, l'eau de mer, la terre etc..
Après, il faut m'expliquer comment du lithium d'un traitement fait après récolte et jusqu'à la fin de l'année peu se retrouver dans une hausse ; dans la mesure ou même dans le corps de la ruche, en environ 15 jours à maxi 3 semaines, cette concentration temporaire va revenir à la normale...

Et quand bien même, imaginons faire un traitement de 2g de LiCl contre toutes recommandations en pleine miellée avec une hausse. Imaginons que vos abeilles soit un peu cachotières, elles ne vont pas consommer une seule goutte du traitement et tout stocker dans la hausse. Vous allez avoir environ 200mg de LiCl dans chaque cadre ou environ 200mg dans 1 à 1,5 kg de miel. En sachant que 2 cuillère à soupe font dans les 40g de miel (1/25eme du Kg) on aura environ 8mg de LiCl de consommé en 24h pour 2 cuillères. Pour finir, on regarde combien on trouve de lithium dans 1 litre d'eau minéral de Vichy : www.vichy-spa-hotel.fr/fr/vichy/station-thermale/tableau-composition-eaux  
On retrouve autour de 5mg de Li+ par litre. En sachant que dans le LiCl, le lithium ne représente qu'environ 1/6eme du poids (voir leurs masses molaires), il faut donc 30mg de LiCl pour avoir 5mg de Li+. Et donc manger 150 grammes de miel (7 à 8 cuillères à soupe) pour l'équivalant d'un litre d'eau de Vichy.
Bon, tout cela n'est que spéculation théorique sur une situation tout à fait improbable pour ne pas dire impossible... et malgré tout sans aucun danger pour le consommateur de miel.

Comme il est mis surtout en avant les "inconvénients" du lithium, je me permet de rajouter en plus des avantages que j'ai écrit dans mon message du 8 janvier :

5) Dans une étude, le lithium semble bien booster fortement le système immunitaire des abeilles contre les virus qui sont la véritable cause de l'effondrement des colonies.
Ici : www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC9510912/  
Pourquoi il n'en dit rien dans la vidéo ? c'est une info intéressante non?
  • Gilles RATIA
14 Jan 2024 18:58
Réponse de Gilles RATIA sur le sujet Sélection de colonies résistantes à varroa
Un nouvel article d'Abeilles & Cie du CARI sur le sujet :

La sélection d’abeilles résistantes à Varroa, une solution d’avenir ?
  • petit ours
13 Jan 2024 09:01 - 13 Jan 2024 09:44
Réponse de petit ours sur le sujet La fin du varroa ?
Je me pose une question,
comment une étude de terrain, pourrait dans un environnement comme le nôtre,démontrer une toxicite a peine perspectible .
j ai un exemple ,un traitement phyto sanitaire à réduit la durée de vie des abeilles ,juste avant un apivar,comment être sûr  que c est l un ou l autre le responsable.
Et  s il s agit de la sante humaine ne sommes nous pas dans le même contexte ,d'ailleurs le covid nous a bien démontre qu une AMM ça peut prendre beaucoup moins de temps
je ne suis pas favorable , aux acides plus qu au lithium et que ce soit l un ou l autre, je ne sais pas a lequel nos abeilles sont le moins sensibles
mais voyez vous, un ami qui avait de superbes colonies au moment du traitement apivar,les à retrouvé dans un état lamentable au moment du passage à l oxalique.
est ce du à l environnement ou au traitement apivar?
surtout  que sur un autre de ses ruchers,elles sont magnifiques 
 Pour le bien des insectes commençons par nous prendre la tête pour les bonnes raisons.

 
  • lebretondelest
12 Jan 2024 18:34 - 12 Jan 2024 18:36
Réponse de lebretondelest sur le sujet La fin du varroa ?
@f38ob Je t'invite de nouveau à (re)visionnier cet état des connaissances scientifiques par l'ITSAP fin 2022 :



1) Il y a bien un effet acaricide intéressant du chlorure de lithium, mais pas non plus exceptionnel par rapport à d'autres susbstances déjà utilisées
2) Il y a des risques avérés sur le développement du couvain
3) Des risques non-négligeables d'accumulation dans le pain d'abeilles
4) Des risques d'accumulation dans le miel avec des effets potentiels pour la santé humaine, à des doses pas énormissimes

En conclusion "son efficacité en conditions réelles est toute relative et le risque d'impact négatif sur la santé des colonies et les produits de la ruche est documenté" et "il est encore beaucoup trop tôt dans les connaissances et la démonstration de son innocuité pour les colonies".

 
  • gfass
12 Jan 2024 10:09
Réponse de gfass sur le sujet La fin du varroa ?
Une demande d'AMM c'est effectivement très long, mais il existe quand même la possibilité de déposer une procédure d'urgence qui permet de demander une autorisation temporaire d’utilisation (ATU) délivrée par le directeur général de l’ANSES. Cette autorisation est une dérogation à la procédure d’AMM qui permet sous certaines conditions de gérer une situation sanitaire particulière.
Par exemple, si il y à une quinzaine d'années "on" avait demandé le bénéfice de cette procédure pour le développement de l'appât régulateur contre le frelon asiatique aux abords des ruchers, l'état du cheptel apicole de loisir n'en serait pas là.
  • f38ob
12 Jan 2024 00:53
Réponse de f38ob sur le sujet La fin du varroa ?
Il est sûr que le lithium n'est pas une molécule miracle, et qu'elle demande, tout autant que les autres, une bonne connaissance du varroa pour l'utiliser efficacement. Pour autant, il y a eu un peu plus d'une demi-douzaines d'études sur l'efficacité du lithium et j'en ai vu aucune qui concluait à un manque d'efficacité. Si toutefois il en existait, je suis curieux de les consulter. Il n'y a donc rien de parcellaires ou contradictoires à ce sujet. D'ailleurs toutes les nouvelles études qui sortent cite en préambule ce point.
Pour la toxicité, sur l'humain, c'est un point qui à été étudié sous toutes les coutures dans plusieurs centaines d'études ces 50 dernières années. Sur l'abeille, les résultats des premières études sont conforment à ce qui était attendu en fonction de ce que l'en sait déjà depuis longtemps sur d'autres animaux et sur l'homme.

Il faudra effectivement un certain temps pour une AMM. L'AO a commencé a être étudié dans les années 1990 et n'a eu son AMM qu'en 2015. Mais la situation était un peu différente. A l'époque cet acide était très largement utilisé sans AMM en étant vendu en magasin d'apiculture et cela même jusqu'en 2020, au point que la DGAL et l'ANMV tape du point sur la table pour ordonner aux apiculteurs de n'utiliser que l'AO avec AMM.
Pour le lithium, c'est assez différent, on ne le trouvera jamais en magasin d'apiculture et quasi personne ne l'utilisera sans AMM alors qu'il est bien moins toxique pour l'abeille et pour l'apiculteur.

Entre la demande et l'obtention d'une AMM, un année suffit largement. En amont 5 ans d'études peuvent aussi suffire, mais encore faut il qu'un labo veuille bien s'y intéresser, pour eux ce n'est qu'un petit marché de niche.


 
  • lebretondelest
11 Jan 2024 11:57 - 11 Jan 2024 12:36
Réponse de lebretondelest sur le sujet La fin du varroa ?
Mon propos c'est que pour l'instant il n'y a que quelques rares études sur la toxicité et l'efficacité du chlorure de lithium, assez parcellaires et souvent contradictoires ;

Pour parvenir déjà à un éventuel consensus scientifique positif sur la question il va falloir encore beaucoup de travaux scientifiques et d'expérimentations, et si jamais on y arrive un jour ça ne sera sans doute pas avant 2030 ou plus probalement 2035 (c'est peu de temps à l'échelle de la science et comparé à un parasite présent depuis plusieurs décennies).

Ensuite partant de là pour développer un traitement qui soit efficace, facile d'utilisation, et économiquement abordable, il faudrait encore plusieurs années au mieux de développement, puis les demandes d'AMM qui prendraient encore quelques années de plus.

Bref si jamais il s'avère finalement que le chlorure de lithium peut être une solution pour traiter le varroa, et encore une fois ce n'est pas certain du tout qu'on y arrive un jour, un traitement ne sera sans doute pas disponible avant 2040 au mieux à vue de nez.

Du coup étant donné qu'on a déjà à disposition des acides organiques comme l'acide oxalique, dont on connaît désormais très bien l'utilisation et les effets et qui peuvent être extrêmement efficaces lorsqu'utilisés de certaines manières (rupture de ponte, encagement etc qui peuvent permettre d'atteindre des efficacités de l'ordre de 98 % ou 99 %), et qui en plus sont déjà largement utiisés dans le monde entier et connus de tous les apiculteurs au moins en théorie, on doute que beaucoup de scientifiques et/ou de laboratoires voient un grand intérêt à se diriger vers cette voie du lithium...

Il faut sans doute mieux ne pas compter dessus et poursuivre avec des produits déjà parfaitement efficaces, et surtout fixer comme priorité la formation des apiculteurs concernant le couplage avec des méthodes biotechniques etc. Combien d'apiculteurs, notamment des amateurs, ne font encore aucun traitement varroa ou presque et accusent ensuite le climat trop chaud, trop froid, trop humide, trop sec, trop de frelons asiatiques, l'influence négative de la 3ème lune de Saturne ou toute autre raison pour justifier la mortalité de 80 % de leur cheptel chaque année en diffusant au passage des milliers de varroas dans les colonies des alentours ? Et s'étonnent lorsqu'on fait un comptage avec eux de constater que ça alors, il y a bien des varroas dans leurs colonies ?

Maintenant s'il s'avère finalement que le chlorure de lithium se révèle être un produit efficace dans la lutte contre le varroa, évidemment personne ne s'en plaindra mais la chimie ne me paraît pas la plus prioritaire aujourd'hui au risque de tomber dans le piège de la "molécule miracle" ;-)
  • f38ob
10 Jan 2024 01:44
Réponse de f38ob sur le sujet La fin du varroa ?

Comme déjà dit ici par plusieurs parler d'une possibilité de traitement avec le lithium semble très prématuré pour le moment, notamment au vu de sa toxicité potentielle.

À ce sujet cette dernière étude publiée dans Nature fait état d'une perturbation significative du rythme circadien des abeilles et de leur activité locomotrice lorsqu'exposées au lithium : apiculture.com/files/29/Other-articles/1198/Effects-of-lithium-on-locomotor-activity-and-circadian-rhythm-of-honey-bees.pdf?preview=1 (d'ailleurs c'est apparemment déjà connu pour d'autres espèces d'insectes ou mamifères).

Bref on est encore loin d'un véritable consensus scientifique et l'utilisation des acides organiques semble pour le moment et pour sans doute encore longtemps une solution potentiellement très efficace et beaucoup plus sécurisée.
 
On peut effectivement voir les choses comme cela.
En parcourant cette étude, je ne relève rien de bien alarmant, les abeilles sont momentanément perturbées en sachant que les taux de lithium retombe à la normale en 15 jours maximum.
Si on nourrit avec du lithium en continu elle perdent quelques jours de vie, mais c'est la même chose si on nourrit uniquement avec du sirop en continu. On ne songe pas pour autant interdire le sirop en cas de besoin.
Pour les acides, on sait tous que si la dose est jute un peu trop importante, c'est la mort très rapide des abeilles ou même de la reine, par contre ce n'est pas le cas pour le lithium.
Et par ailleurs, à la bonne dose, ils sont également très perturbant, et cela on peut l'observer formellement sans observation très pointue.
  • Gilles RATIA
09 Jan 2024 12:50
Réponse de Gilles RATIA sur le sujet La fin du varroa ?
Avant d'aller sur Google, vous pouvez utiliser la fonction de recherche d'Apiservices :

apiculture.com/en/articles/search?q=Lithium&catid=12&ftags
  • lebretondelest
09 Jan 2024 09:51
Réponse de lebretondelest sur le sujet La fin du varroa ?
Comme déjà dit ici par plusieurs parler d'une possibilité de traitement avec le lithium semble très prématuré pour le moment, notamment au vu de sa toxicité potentielle.

À ce sujet cette dernière étude publiée dans Nature fait état d'une perturbation significative du rythme circadien des abeilles et de leur activité locomotrice lorsqu'exposées au lithium : apiculture.com/files/29/Other-articles/1198/Effects-of-lithium-on-locomotor-activity-and-circadian-rhythm-of-honey-bees.pdf?preview=1 (d'ailleurs c'est apparemment déjà connu pour d'autres espèces d'insectes ou mamifères).

Bref on est encore loin d'un véritable consensus scientifique et l'utilisation des acides organiques semble pour le moment et pour sans doute encore longtemps une solution potentiellement très efficace et beaucoup plus sécurisée.
  • f38ob
08 Jan 2024 22:36 - 08 Jan 2024 23:04
Réponse de f38ob sur le sujet La fin du varroa ?
Comme prévu, j'ai fait un bref comptage sur 24h ce Weekend.
Toutes les ruches sont bien à zéro chute.
Cela me conforte, après 5 saisons de ce type de traitement, dans l'idée qu'il serait souhaitable qu'un labo nous sorte un nouveau traitement à base de lithium.
Celui-ci à quelques avantages non négligeables par rapport aux acides.
-Pas de contrainte de température
-Pas de contrainte de toxicité comme avec les acides
(obligation d'un dosage très précis, nombre de traitement limité, surtout sur les abeilles d'hiver, risques pour la reine)
-Pas de toxicité pour l'apiculteur
-Efficacité au moins aussi bonne
-Possible toute l'année en dehors de la pose des hausses
-Possible sans encagement des reines
-Pas d'accoutumance ou de résistance possible (uniquement en comparaison des lanières)
-Le prix devait (en théorie) être assez modique

A la vu du froid prévu cette semaine, j'ai laissé les plateaux avec toutefois suffisamment d’aération.
Cela me permettra de faire un contrôle supplémentaire sur 6 jours.
  • f38ob
25 Déc 2023 21:09
Réponse de f38ob sur le sujet La fin du varroa ?
ICI : link.springer.com/article/10.1007/s00436-023-08084-y  

(éventuellement à traduire avec l’extension qui va bien dans le navigateur)

C'est la toute dernière étude de l'Institut de recherche sur les abeilles de l'Université de Hohenheim à Stuttgart en Allemagne sur l'utilisation du lithium avec du sirop ou du candi.

Certains points sont très intéressants, notamment sur la pratique de l'encagement des reines pour un maximum d’efficacité et l'utilisation du candi.

La confirmation que le lithium par sa toxicité sur le couvain provoque l'équivalant d'une certaine forme de rupture de ponte temporaire, le temps du traitement.
Cette interruption temporaire du couvain, comme pour l'encagement des reines, entraine par la suite un redémarrage intensif de production de couvain ce qui au final n'a pas incidence sur la force des colonies pour l'hivernage. A condition bien sur que le traitement soit fait juste après la récolte d'été.

Je vous met juste quelques passages et la conclusion:

"L'efficacité de diverses applications du chlorure de lithium (LiCl) pour éradiquer l'acarien Varroa dans les colonies d'abeilles mellifères a été étudiée, avec un accent particulier sur son impact sur le développement du couvain.

Dans les colonies sans couvain (3 semaines après la mise en cage de la reine), l'efficacité la plus élevée de 98 % a été obtenue avec un traitement de 9 jours de 2,5 kg de candi enrichis de 50 mM de LiCl.

Un traitement plus court de 5 jours avec 2 kg de candi LiCl 50 mM a abouti à une efficacité de 78 %. Dans les colonies avec couvain, une application répétée à court terme de 4 × 0,5 kg de candi LiCl 50 mM a donné une efficacité de 88 %.

Le traitement au LiCl a conduit à l'élimination du premier lot de couvain élevé après le lâcher de la reine. Cependant, aucun effet à long terme sur la croissance des colonies n’a été observé et les colonies ont hiverné avec succès.
De plus, l’étude a démontré que le lithium se distribue rapidement parmi les abeilles d’une colonie en 2 jours, mais que seules de faibles concentrations ont été détectées dans les échantillons de nourriture stockés.

Cela suggère que les abeilles absorbent et distribuent efficacement le lithium au sein de la colonie.

Le miel récolté au printemps suivant a révélé une concentration de lithium de 0,1 à 0,2 mg/kg, ce qui est inférieur aux niveaux de lithium naturellement présents dans le miel.

Sur la base de ces résultats, le LiCl peut être considéré comme un acaricide efficace et facile à appliquer dans les colonies sans couvain, et même dans les colonies avec couvain, il avait une bonne efficacité et n'avait aucun effet à long terme sur la survie des colonies.

Des recherches supplémentaires pourraient être nécessaires pour déterminer la période de traitement optimale pour obtenir une efficacité supérieure à 95 %.

Lorsque la reine est mise en cage dans une stratégie de traitement du varroa, l'application de LiCl via l'alimentation en candi représente un traitement efficace et « facile à appliquer » de par son action rapide et sa répartition homogène au sein d'une colonie, quel que soit les conditions météorologiques extérieures.

Le mode d'action systémique fait du LiCl un nouveau varroacide attrayant qui mérite plus d'attention et un effort commun pour mettre ce nouvel outil de contrôle de Varroa sur le marché, où il peut aider les apiculteurs à traiter durablement les colonies infestées et à maintenir leurs abeilles en bonne santé
."
  • f38ob
18 Déc 2023 23:13
Réponse de f38ob sur le sujet La fin du varroa ?
Comme prévu, ce WE j'ai fait le dernier traitement hors couvain pour qu'il ne reste que le moins de varroas possible.

J'ai fais le 16/12 un dégouttement pour chaque ruche de 50ml de sirop lourd avec 1g de LiCl, (à 40°dans un thermos) ce qui fait une concentration d’environ 500 millimoles par litre.

Avec une seringue de 60ml, l'ouverture de la ruche se fait sur moins de 10 secondes.



Le 17/12 sur 24h j'ai compté:


D2 : 59
D3 : 37
L4 : 74
D5 : 0
D6 : 102
D7 : 43
D8 : 30
L9 : 21

Pour la D5, j'ai confirmation que pour le traitement du 5 novembre, il n'y avait déjà pratiquement plus de couvain.
Prochain comptage dans 3 semaines, normalement je devais être très proche de 0 sur toutes les ruches.
  • f38ob
05 Déc 2023 21:47 - 05 Déc 2023 21:52
Réponse de f38ob sur le sujet La fin du varroa ?
th1164@gmx.com, je pense que suivant le mode de traitement il faut adapter la concentration. Pour le nourrissement 25 à 50mMol va suffire. Mais comme c'est une action systémique 40 ou 100ml ne va pas suffire, il va falloir au moins 1 litre par ruche. Cela fait donc environ 1 à 2g (en LiCl). Pour un égouttement, on combine l'effet contact et systémique. 40 à 100ml peuvent suffire pour une ruche, mais à 25 ou 50mMol cela fais à peine 0.05 à 0.2g ce qui fait à mon avis pas assez pour traiter une ruche entière. Pour tous les essais par égouttements la concentration minimum retenu dans les essais, dont j'ai mis les liens au dessus, est de 250mMol (sauf erreur de traduction de ma part), si une concentration à 25 ou 50mMol était efficace, ils l'auraient inclus dans les essais. Mais il y a sans doutes eu des essais préliminaires pour déterminer la concentration minimum indispensable. Par contre rien n’empêche de faire un test pour vérifier en appliquant 3 traitements à 7/10 jours d'intervalle sur une ruche bien infestée pour voir si ont arrive à 0 chutes.
  • f38ob
05 Déc 2023 21:08
Réponse de f38ob sur le sujet La fin du varroa ?
Comptage sur 6 jours le 2/12 puis sur 24h le 3/12:

D2 : 8 (soit 1.33/jour) puis 2
D3 : 3 (soit 0.5/jour) puis 0
L4 : 6 (soit 1/jour) puis 2
D5 : 0 (soit 0/jour) puis 0
D6 : 5 (soit 0.83/jour) puis 1
D7 : 2 (soit 0.33/jour) puis 1
D8 : 2 (soit 0.33/jour) puis 0
L9 : 22(soit 3.6/jour) puis 4

Dernier traitement hors couvain par égouttement le weekend du 16/17 (si le temps le permet).
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