Comment se passe la saison pour vous ?

bon les colonies étant sur tournesol, on peut encore espérer vu les t° annoncées...
mais il est à regretter qu'avec plus de colonies en production je suis dans les mêmes quotas que les 2 dernières années...
Donc, je dirai que notre gros problème actuel est LA METEO déglinguée!!!
J'espère aussi beaucoup en la sélection, assez flagrant sur certaines ruches...
Pour ceux qui sont en Poitou-charentes, quelles sont vos moyennes?
Merci des réponses

Bonjour,

Je reviens des ruchers que j'ai en fixe sur tournesol et ça mielle bien, la premiere hausse est déjà bien remplie pour les belles, les plus belles en ont fait une et demi et les autres finissent de remplir les corps,mais ça devrait pas tarder à monter . Je suis surpris car je m'attendais pas à trouver ça avec cette semaine pourrie, elles ont tout de meme réussi à en ramener.

10 kg de moyenne sur lavandes en Drôme, pas de quoi s'emballer
trace importante sur sapin avant la pluie, mais vue ce qui tombe???
remplissage des corps sur tournesol, monte difficilement en hausse, mais encore 15 jours de floraison au moins les derniers ne sont pas en fleurs

ça miel à donf sur metcalfa

Bon la récolte est pas terrible avec 150kg en printemps et juste 1t d été c est complètement merdique avec 80 ruches sa fait même pas du 15kg ruche je crois que c'est pas cette année que je vais pouvoir vivre du miel
par contre j'ai pas de châtaignier dans le miel il est assez clair enfin bref vivement l'année prochaine
Slt à tous

la miellée de tournesol semble moins nulle que prévu; 1 à 2 hausses remplies par ruche et encore quelques champs juste en fleurs....
peut-être aussi quelques hausses de trèfle blanc sur les autres secteurs...

Miellée de tournesol en Poitou Charentes (surtout à l'attention de Reine des près)

Je précise, qu'il y a partout des surfaces significatives de tournesol.

- Centre Vienne (autour de Poitiers), 1 rucher nul (environ la valeur d'une hausse pour 10 ruches restantes, les autres ayant transhumé sur un site plus favorable). Le rucher école de la Vienne avec ses 15 ruches à proximité devrait être sur la base d'une seule hausse pour le tout !
- Sud Vienne (secteur de Civray) , 2 ruchers avec chacun moins d'une hausse pour la dizaine de ruches restantes, les autres ayant transhumé.
- Nord Charente (secteur Ruffec - Les Adjots) , moins mauvais : 3 à 4 Kg/ruches pour une dizaine de ruches restantes, les autres ayant transhumé
- Charente Ouest (limite vignoble), 3 ruchers calibrés à 42 ruches (ruches transhumées et sédentaires à 3 hausses bien pleines chacune, quelques unes un peu mieux). Pour moi, c'est le scénario habituel depuis plusieurs années.
- Charente Nord Ouest, 20 ruches en pollinisation sur le sarasin avec environ 20 Kg/ruche et la floraison devrait encore durer une bonne dizaine de jours.

Moralité. Je pense que ma compétence, mes ruches sont identiques, l'état sanitaire identique (traitement varroa idem), on ne peut pas accuser le climat à 60 Km près, donc, même si l'effet variété peut jouer, le problème majeur reste l'environnement : pollué ... moins pollué, sols "digérant" plus rapidement les saloperies mises entre autres lors du traitement des céréales en année N-1.

comment hivernent ces ruches restées comme témoin ??? et n'ayant donc rien fait
je crois me souvenir que c'était deja le meme scénario l'an passé.

Samdu 47.

Les ruches restantes ne sont pas des ruches "témoin" proprement dit (pas de suivi particulier), en général cela réprésente moins de 20% de mon cheptel.

Tous ces ruchers, ont eu pour certains une excellente récolte en Colza, un autre une récolte correcte en "Toutes fleurs" pour l'année et 3 autres ruchers ont fait un peu de châtaigniers et si je regarde autour de moi, mes fûts de miel valent de l'or.

Les ruches restant sur place, sont des ruches que je n'ai pas pu charger sur ma remorque lors de la transhumance et que je laisse en place, si je ne peux pas faire au moins un demi chargement.

Maintenant comment vont réagir ces ruches d'ici quelques jours (redémarrage de septembre)

Cà repart de plusieurs façons :

- Le rucher près de Poitiers souffre fort avec les frelons asiatiques, je ramène des ruches transhumées le plus tard possible.
- Sud Vienne et Nord Charente : redémarrage habituel correct avec les floraisons de septembre en plus s'il y a du lierre, néanmoins, au contrôle des provisions, nourrissement complémentaire pour l'hiver sur la plupart de ces ruches.
Par contre sur ces ruches restantes, il va y avoir encore des bourdonneuses et des ruches avec peu de couvain à la mi septembre (d'où une intervention pour suppression et regroupement dans le meilleur des cas. Et au printemps, cette situation ne doit pas être étrangère à la casse (pour moi entre 15 et 20% selon les années).

Tu as raison, pas de récolte et plus d'enmerdements ... !

salut richard
la miéllé de tournesol dépend pas mal du terrain, plus il est argileux et plus c est positif et de la pluviometrie importante bien avant la floraison et au début de la floraison et surtout de la chaleur!!!!!ce qui nous manque cette année.a+

Salut Pierro,

Pour les conditions météorologiques, c'est strictement identique (déplacement de moins de 30 Km et 60 Km pour un seul site. Donc, il faut chercher ailleurs.

Pour les semences, ce sont les mêmes (Les 2 Coops du secteur ont mutualisé leurs achats).

Cela se joue principalement sur la nature du terrain.

Il y a 20 ans, il n'y avait aucune différence, mais il y a 20 ans, il n'y avait pas de traitements systémiques sur les céréales.

Mon avis (que j'ai déjà répété), tout dépend de la capacité des sols à digérer les saloperies que l'on met systématiquement tous les ans (sans savoir si on a forcément besoin).

Donc, le tournesol qui vient derrière une céréale, va avoir des conséquences (même faiblement toxique et souvent c'est plus pénalisant) , selon les traitements N-1, s'ils ne sont pas entièrement résorbés.

La géologie influe énormément sur la production, et ceci pour tout type de miellée.
Prenons le tilleul, en zones Natura2000 il n'y a pas de traitement mais des différences minéralogiques qui expliquent les différences de rendement pour des ruches similaires .

tu fais plus ou moins en *N2000?

bonjour
il y a plus de trente ans les variétes etaient beaucoup plus mellferes c etait l époque du mirasol.
a l arrivée de la 1ere PAC la france a ete contrainte de diminuer la production agricole et le nombre d agri.
c est a ce moment que l on a vue disparaitre de france des bonnes variétés bien productives remplacer par des gueilles et pour le tournesol on a vu apparaitre le mirasol en espagne .a+

Vous êtes tous bien gentils les amis ... mais vous cherchez des réponses à la marge.

Si des responsables du "carnage" vous lisent, ils vont bien rigoler et dire "Voyez les apiculteurs ont de bonnes raisons d'expliquer leurs mauvaises récoltes ! "

Je sais parfaitement que les variétés de tournesol depuis 30 ans ont changé ...

Par contre, je constate que la même variété X implantée sur 2 terrains situés à 25 ou 30 km de distance donne des résultats qui peuvent aller de moins de 1 kg à la ruche, alors que sur les sites que j'estime "non pollués", j'ai facilement plus de 40 Kg à la ruche (voire plus).

Si le terrain était sain, les différences minéralogiques donnerait pas un écart de 1/40 (voir plus) et çà n'explique pas la quasi disparition des butineuses, voire une apathie générale.

Je répète dans ce secteur, c'est la même coopérative qui fournit les semences où dans celle qui est limitrophe, l'approvisionnement en semence est mutualisé.

Je me pose la question depuis plusieurs années : Pourquoi, on ne fait pas une expérimentation sur ce scénario ?

L'ambiguité serait levée ... ou la vérité serait trop criante !!!

J'ai ma petite idée sur la frilosité de la recherche ... le financement ... et qui a les sous ... le lobby phytosanitaire.

Réponse à Flexo.

Je fais autant (même un peu mieux), mais avec :

- de la transhumance (avant 1995 les ruches étaient sédentaires), ce qui implique du matériel et de l'huile de coude ! ... (et un bon réveil matin !)
- d'un élevage plus conséquent avec un ajustement du potentiel récurrent des caisses de production.

Si je compte bien, pour le même résultat, j'ai augmenté mon temps de travail de 30% et mes kilomètres de 20%.

Moralité, je suis perdant ...

Cependant, je fais encore quelque chose (mais pour encore combien de temps ?), il y en a tellement qui ont coulé ...

Je ne parles pas de la gagueure de vouloir faire installer des centaines de jeunes apiculteurs dans un tel contexte. Notre ministre de l'Agriculture rêve ...

Ok, Richard. Je veux bien que dans les zones de cultures, il y ait un (des) problème urgent à résoudre...
Mais, j'aimerais avoir ton opinion concernant les zones SAUVAGES (garrigues, montagne...) où il n'y a pas de cultures, ou plus de culture depuis longtemps, donc pas de produits phyto etc. En 20 ans mes productions ont chuté de façon vertigineuse. Mêmes emplacements, même si la façon de travailler évolue. Là où je parvenais à faire 25 à 30 Kg pour les ruches qui restent sédentaires (pour le miel local) je dois maintenant me contenter de 5, voire 10 kg pour les meilleures. Et encore...en année...normale :blush:
Pour moi, il est clair que le changement climatique y est pour beaucoup. Les nuits sont beaucoup plus fraîches, et dans la journée, les températures optimum pour la miellée sont plus courtes. Il y a beaucoup plus d'orages violents, de variations importantes de température. Je parle bien sûr, de ma région. Certaines régions doivent, au contraire, en profiter.
Ce qui me gêne, c'est qu'on ne parle plus que pesticides, pesticides. Et çà devient énervant d'avoir toujours les mêmes questions de clients gavés par les médias " mais, comment ?Vous n'avez plus de miel ? Mais pourtant, chez vous, il n'y a pas de pesticides...." ce qui sous-entend qu'on passe le temps sur la chaise longue à laisser les abeilles se démer...r. En gros, hors zone de grande culture, on est des gros feignants....

La réponse à tes questions est plus que vaste ...

La pollution n'est pas qu'agricole ... ne pas oublier l'industrie ... et celle que nous générons au niveau de chaque foyer.

Premier principe. Une molécule qui va se dégrader, va se métaboliser en x molécules filles qui peut être ne sont pas neutres, voire aussi nocives que la molécule mère (Rappel. La théorie de Lavoisier reste toujours valable).

Deuxième principe. Les pollutions actuelles ne restent pas forcément où on les a créées, elles sont véhiculées par les différents éléments de l'environnement (air, eau, etc...) et ont les retrouvent partout, voir certaines ont pu faire plusieurs fois le tour de la terre.

La montagne, la garrigue ne sont pas épargnées, voir dans le cas de la montagne, on peut constater des dosages supérieurs qu'en plaine.

Il y a déjà pas mal d'années, j'ai travaillé sur le problème PCB (établissement de la réglementation). Je peux assurer que l'on a eu des constats plus que surprenants entre autres sur le lait (corps gras qui a la faculté de fixer le PCB) et on a retrouvé des concentrations anormales sur des alpages. Je ne parle pas de la concentration dans la graisse de saumon sauvage (Alaska), pourtant à des lieues de toute industrie.

Pour être court, les lieux que l'on croit protégés, n'y sont plus depuis longtemps, dans le meilleur cas on a des pollutions "discrètes" plus ou moins nocives, en zone de culture, on a dans certains secteurs la totale.

Par contre, je vais ajouter un second paramètre, la diversité diminue et le bol alimentaire s'apprauvit en qualité et en quantité de protéines (donc lien direct avec l'espérance de vie des abeilles).

Donc, il y a sans doute cummul et association de phénomènes.

Nous avons des chercheurs ... qu'ils cherchent ... mais il faut des sous ... et qui est prêt à en donner ... cherchez le chimblic ... !

NB. En fin de post, tu dérives sur une appréciation limite.

appréciation limite....et pourtant c'est ce qu'on ressent. Si les explications que tu donnes étaient aussi PRESENTES dans les publications grand public : comme par exemple dans l'article du Monde, on ne serait pas obligé de se justifier sans arrêt auprès de nos clients qui sont tellement naîfs, (pour certains), qu'ils pensent encore qu'il suffit d'avoir des ruches pour avoir du miel. Si, si !, et pas plus tard que la semaine dernière, je me suis épuisée à faire comprendre que ce n'est pas le cas, à des citadins qui sont persuadés que les "fraises produisent toute l'année"..Et que si nos prix augmentent, ce n'est pas par appât du gain, mais pour notre survie. Je schématise, mais c'est ce qui ressortait de la discussion.
Que les chercheurs cherchent.... mais que nous apis, nous fassions aussi passer que le problème n'est pas QUE dans les phytos sur tournesol et colza.
Entièrement d'accord pour ton argumentation. Mais reconnais quand même que le climat est AUSSI pour une bonne part de nos problèmes. Il y a encore 10 ans, on entendait bourdonner dès 7 h de matin dans les acacias et, celà, jusqu'à 20 H voire plus, dans le bois à coté de chez moi. Maintenant, c'est 3 à 4 h par jour. Alors???? Nuits trop fraîches.!

c'est bien répondu Cathy, tu as raison :lol:

totalement d'accord avec Cathy !!! et même problèmes avec les clients, surtout les touristes !
c'est toute la nature qui part en sucette, nos abeilles avec...

Lisez cela
www.airparif.asso.fr/_pdf/publications/NUMERO29.pdf

Cathy écrit: Il y a encore 10 ans, on entendait bourdonner dès 7 h de matin dans les acacias et, cela, jusqu'à 20 H voire plus, dans le bois à coté de chez moi. Maintenant, c'est 3 à 4 h par jour. Alors???? Nuits trop fraîches.!

il y a encore 10 ans les doses de pesticides n'étaient pas aussi importante, parce que les produits sont de moins en moins efficace.
Alors je t'invite a faire un test simple : à échelle équivalent/proportion, tu bois tous les jours les quantités que ingurgitent les abeilles en produits "non naturel", après on verra si tu pourras bosser 8h ou 4h/jours ? et combien de temps tu vivras ?
Ce qui n'exclu en rien un problème climatique... en plus

tu est peut être pas au courant, mais dans tous les produits que nous consommons y compris BIO car eux aussi utilisent des produits nocifs(ex traitement du colza, ne pas traiter en fleurs tue les abeilles?), les produits sont plus concentrés c'est certains.
et pourtant je bosse toujours autant.
des pesticides ils y en a depuis des décennies , il y a 40 à 30 ans en arrière c'était bien pire, des ruchers entiers étaient décimés en moins de 5 minutes, les pesticides sont là je ne le nie pas.
de toute c'est toujours la faute des autres? faut bien trouver qq chose?

bojour
contrairement a ce que vous pensez il y a et depuis quelques années une nette amélioration avec une pratique agricole appelé ....agriculture raisonné......je l ai pratiqué avant que ca existe c est a dire traiter que si besoin avéré.
le gros probleme vient de la nouvelle generation d insecticides, les systémiques ( nicodicotiédine).
les anciens etaient des produits de contact ou d ingestion ca te faisait une grosse mortalité au moment du traitement mais apres la ruche repartait, tandis que les systémiques empoisonnent a faible dose mais continuellement.
en plus ca ne les tuent pas mais leur fait perdre le sens de l orientation et depuis plus de dix ans qu ils sont utilisés il y en a maintenant partout, dans l eau que vous buvez auss iet que les zaza boivent aussi , c est peut etre pour ca que l on a aussi autant de bourdonneuses car certainement que ca a le meme effet sur les reines quand elles rentrent des fécondations.a+

Bonjour les ruches qui devienne bourdeneuse je pense sont dut aussi aux conditions climatiques aussi et aussi un suivi plus strict de nos ruches. Les reines doive etre remplacer aux maximum tout les deux .je constate peux de bourdeuse ou je suis et sur un grand nombre de ruches . En fin de saison 4 ou 5 pour . En mettant une reine feconde en septembre j'arrive à les sauver .

bonsoir
je viens de faire le tour des ruchers pour voir si les zazas avaient un peu récolté du toutes fleurs et ben je peut vous garantir que sauf miracle de dernière minute, et la j'y crois pas trop, et bien les hausses vont rentrées direct sous le hangar elles sont sèches pour la plupart, rien pas une goutte et pourtant elles bossent bien mais doivent consommé en suivant, celles qui avaient un peu récoltées ont tout redescendu
les corps sur certaines sont quasiment vides , la semaine prochaine ont va passer avec le sirop pour évité le pire ,et préparé pour l'hivernage et ont verra l'année prochaine si tout va bien
a+ bonne soirée

le rucher du pays dauge écrit: Bonjour les ruches qui devienne bourdeneuse je pense sont dut aussi aux conditions climatiques aussi et aussi un suivi plus strict de nos ruches. Les reines doive etre remplacer aux maximum tout les deux .je constate peux de bourdeuse ou je suis et sur un grand nombre de ruches . En fin de saison 4 ou 5 pour . En mettant une reine feconde en septembre j'arrive à les sauver .

Comment dans ce cas expliquer des remérages successifs avec reines toutes jeune qui pondent super bien sans un trou de couvain? et ca 3 ou 4 fois de suite après un mois de ponte( 4/5 cadres) J'ai jamais eu ca. je sais je suis jeune mais qui a déjà vu cela?

j 'ai plusieurs écotypes, bucks, carnica, noires locales ; presque toutes ont fait pareil.

la plupart des reines étaient de l 'an dernier; et les EA bien sûr de cette année.
cires neuves, ruches neuves...aucune maladies de couvain dans ces colonies...

Thierry je te souhaite bon courage car cette fut une et encore une mauvaise année

Je pense que ta noir local la mois fait .moi aussi j'ai eu ca . Elle on dut mal ce faire feconde . Et je pense mauvaise qualité de tes reine . Par contre les division non pas eu ce ka.celle qui on fait ça s'est celle que j'ai fait en fesant levage moi même .