Frelons asiatiques en saison
- caliméro
- Visiteur
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- gfass
- Visiteur
On se souvient de certains commentaires l'an dernier se réjouissant d'un certain calme sur le front. Ce printemps semble profiter aux vespidés si j'en juge par le nombre d'appels reçus. C'est pas bon signe.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- gfass
- Visiteur
5 ème et dernier stade larvaire toujours. A l'intérieur de son alvéole, chaque larve poursuit le tissage de son cocon, au fur et à mesure de sa propre croissance.
Il faut savoir qu'à ce stade, les larves orphelines peuvent survivre plus de trente jours dans le nid en attendant d'être adoptées par une autre fondatrice en retard ou expulsée.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- gfass
- Visiteur
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- ricky
- Visiteur
Merci pour toutes ces photos et observations ! toujours très intéressant !!!
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- gfass
- Visiteur
Merci, oui c'est toujours la même. J'ai placé un grand réceptacle à l'aplomb pour surveiller. Quand il y a combat, le nid souffre un peu et nécessite d'être réparé. Il s'effrite et on retrouve des morceaux en dessous.
Pas de combat donc et je trouve deux raisons (théoriques) pour l'expliquer...
La première, je crois que le combat de rivalité n'est pas la première préoccupation de la fondatrice et ça se comprend. Ainsi, il n'est pas rare de trouver plusieurs nids proches les uns des autres à ce stade. On peut imaginer que la nature est bien faite et qu'elle laisse "une chance" à chacune, après c'est une autre paire de manches. J'ai filmé un seul combat de rivalité et observé qu'au moins une ouvrière était née à ce moment, donc c'est un peu tôt. A vérifier.
Cliquer sur youtube pour lire le commentaire
La seconde raison c'est que ce nid à l'air bien abrité dans ma serre, la fondatrice entre et sort par un interstice de la porte. Mais attendons de voir si on vérifie la précédente. Je vais la marquer demain (si elle veut bien).
En visitant des hausses vides sur un rucher distant de 6 km, j'ai trouvé et détruit ce matin deux nids plus en retard que le mien. Chez moi, à 50m de la serre j'ai une autre fondation dans un tonneau vide, elles aiment beaucoup qu'on oublie le bouchon. On n'est pas sorti de la berge comme disait Coluche!!!
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- gfass
- Visiteur
C'est parti pour la nymphose
En regardant bien à travers l'opercule, on devine encore le boyau central noir. C'est une observation qui confirme ipso facto que la purge s'effectue "après" l'operculation juste avant la nymphose.
C'est une question que je me posais.... (oui je sais).:sick:
Mais c'est important de le savoir car les larves qui ne se sont pas encore purgées ont une amertume semblable à celle des ecrevisses non déboyautées et c'est très desagréable.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- gfass
- Visiteur
Oupsss! Je me suis trompé de couleur.... non, le blanc est plus visible.
Bon je ne m'attends pas trop à ce qu'elle se fasse éjecter car comme je le disais plus avant elle est bien à l'abri.
On aperçoit l'amorce de la quatrième couche du nid. Plus tard, la partie interne du nid sera démontée et recyclée dans la construction extérieure au fur et à mesure de l'agrandissement de la colonie.
Naissance des ouvrières de la première caste le 9 mai.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- gfass
- Visiteur
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- gfass
- Visiteur
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- ricky
- Visiteur
blog-itsap.fr/lutte-contre-frelon-asiatique-litsap-mene-deux-etudes/
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- gfass
- Visiteur
Ainsi, quand je lis " Sophie va lancer désormais l’expérimentation avec des nids de frelons élevés en captivité, une méthode développée à l’INRA de Bordeaux" ....
Méthode développée à l'INRA de Bordeaux? Le terme est mal choisi, la technique a simplement été adoptée suite à des échanges informels que nous avions en 2012. C'est la technique du sachet et pardon pour ce manque de modestie, c'est votre serviteur qui l'a développé.
Mais encore.... " Nous avons mis au point des appâts empoisonnés à base de protéines. Pour cela, il a fallu choisir des molécules actives qui soient potentiellement efficaces sur le frelon asiatique mais avec un impact minime sur l’environnement, sur les oiseaux par exemple susceptibles de manger les larves de frelons."
Depuis le temps ... en 2013 Quiricou était déjà sur la piste et avait même déposé un brevet (abandonné depuis faute de candidats) www.apiservices.biz/fr/component/kunena/4-f-a-q-foire-aux-questions/46384-pheromone-vespa-velutina#63305
Et même en 2011 l'idée était déjà diffusée, la France et ses voisins frontaliers n'étaient pas encore complètement envahis....
Question, comment un scientifique peut-il donner à penser qu'il ne sait pas encore qu'un larvicide ne tue pas l'oiseau, il bloque la mue de l'insecte et comme je l'ai souvent répété, le seul dégât collatéral attendu serait que le cadavre de l'oiseau mort de vieillesse, ne sera pas colonisé par les asticots ou plus précieusement, ces asticots ne deviendront pas des mouches. .
Et pour finir... "Maintenant nous allons proposer ces appâts aux nids de frelons élevés en captivité. Le principe est simple : les ouvrières de frelons prélèvent de l’appât et le rapportent au nid pour nourrir les larves, ces dernières devraient à terme mourir sous l’effet du produit testé."
Elles devraient mourir ??? .....Je rêve... mes [strike]recherches[/strike] observations ne coûtent pas cher, rien d'autre qu'un peu de temps passé au service de cette passion mais elles me permettent de répondre par l'affirmative.... les larves meurent assurément et pas les oiseaux qui viendront les manger.
Ps: "L’étude étant conduite durant la période été-automne 2018, les résultats ne seront pas connus avant 2019."
Pour ma part, je vous ferais part de mes résultats dès que cette colonie dont je partage avec vous le développement présentera un danger, c'est à dire dans pas longtemps. Caaaaaaar, nul besoin d'attendre le développement complet d'une colonie pour mesurer l'impact du larvicide surtout sur des colonies élevées en captivité.
Vous voulez que je vous dise, le jour où la science participative fera son chemin dans le milieu de la recherche salariée et patentée, nous progresserons plus vite. Mais bon, c'est bien de rêver.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- gallus
- Visiteur
Il y a deux ans, j'ai testé des larvicides sur du poisson haché posé sur des assiettes dans mon rucher, pendant deux à trois jours.
De ce que j'ai vu, que les FA venaient consommer.
A l'automne, on a découvert un gros nid haut dans un arbre à qq dizaines de mètres du rucher.
On a descendu le nid au fusil, j'ai regardé le couvain et une bonne moitié était bouché par des larves mortes complètement desséchées.
J'en ai conclu que probablement cela était le résultat du larvicide.
Voilà ma participation.
( de la science participative on peut en faire quand on veut, c'est de l'organisation et de la méthode )
J'ai ensuite fait un autre essai dans un autre rucher, mais là, un chat venait régulièrement vider l'assiette, j'ai arrêté.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- gfass
- Visiteur
La présentation d'un perturbateur de mue ou autre larvicide doit être poursuivie tout le temps de l'état larvaire de la colonie soit environ 12 jours sinon, les œufs pondus, les laves nées postérieurement à la présentation ne sont pas impactées et la colonie redémarre ou continue sa vie, ce qui peut expliquer que tu aies retrouvé une moitié de larves vivantes.
C'est étrange de retrouver des larves desséchées sachant que, comme pour une colonie d'abeilles, les ouvrières nettoient les alvéoles et se débarrassent de tout ce qui pourrait constituer un "truc anormal" dans le couvain. On retrouve dans les alvéoles abandonnées des strates de méconium qui peuvent être confondues avec des larves desséchées. Dommage que tu ne puisses joindre des photos à tes observations.
Ce qui serait intéressant de savoir c'est, quelle était la taille approximative de ce nid? Quels étaient les stades présents (œufs, larves, nymphes)? Y avait t'il toujours une prédation sur le rucher avant sa destruction? A t'elle cessé après sa destruction?
Sur une très forte prédation, la présentation d'un appât larvicide maintenue pendant tout le stade larvaire fait disparaître tout le potentiel de relève de la colonie. La colonie s'effondre, la prédation disparaît instantanément comme par miracle du jour au lendemain faute de bouches à nourrir. Elle peut reprendre un semblant d'activité, d'où le terme d'appât régulateur que je préfère à appât empoisonné. Cette reprise ne constituera pas un risque majeur pour le rucher.
Par rapport à ce que j'ai observé, il faut retarder le plus possible la présentation de l'appât en saison pour deux raisons. D'une part tirer profit du plus grand nombre d'ouvrières de VV et de leur voracité pour impacter fortement la colonie mais aussi cibler au mieux Vv et "moins" les autres espèces de vespidés.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- thierry26/07
- Visiteur
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- gfass
- Visiteur
Pour répondre à ta question, en présentant l'appât une fois par semaine en quantité adaptée à la conservation, tu obtiendras à terme le même résultat mais ce sera moins radical.
Bon, pour éviter le coup du chat ou les oiseaux, on place dessus l'appât un grillage solide, une grille de ventilateur etc le tout sur un piquet de 2m terminé par une tablette.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- gallus
- Visiteur
Sinon, pour les opercules bouchés par les larves, en fait il s'agissait de têtes devenue noires de FA, bien dures, et dessous, c'était devenu filandreux et çà s'étendait de manière homogène sur une bonne surface.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- gfass
- Visiteur
Dans mon message les questions c'était après ..... "Ce qui serait intéressant de savoir c'est....?? "
Merci à toi.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- gallus
- Visiteur
Ce qui serait intéressant de savoir c'est, quelle était la taille approximative de ce nid? Quels étaient les stades présents (œufs, larves, nymphes)? Y avait t'il toujours une prédation sur le rucher avant sa destruction? A t'elle cessé après sa destruction?
C'était l'automne, un ballon de basket, plus de ponte je pense. Prédation avant et prédation moindre après, ils venaient d'ailleurs aussi
_________________________________________________________________________________
" Quand l'humour aura disparu, les abeilles pourront elles enfin vivre en paix. ?" (Maurice Einstein).
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- thierry26/07
- Visiteur
Problème si la pression est là pendant la miellé du châtaignier,c’est à dire fin juin début juillet, j'ai peur qu'avec les températures du début de l'été,même la pâtée du chat ne soit plus attractive au bout de 2 jours.
Es ce que tu penses que des croquettes (pour chien ou chat) ,réduit en poudre pourrait être une solution en attendant que l'ITSAP découvre le produit appétant et stable ^^
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- gfass
- Visiteur
J'ai appris que Vv avait sur la tête deux laboratoires portatifs (antennes) qui sont hyper performants et on ne leur fait pas manger n'importe quoi tu peux me croire, pourtant ils ne sont pas difficiles et bouffent un oiseau, un poulet, un hérisson, un agneau... pourvu qu'il soit fraîchement mort.
Pour ce qui est de la période fin juin début juillet, a priori pas de possibilité d'avoir une "forte pression" à cette période.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- gfass
- Visiteur
Sans voir à l'intérieur du nid, on devine ce qui s'y passe.
Toutes les cellules ou presque, sont en phase de nymphose. La fondatrice recycle les enveloppes internes pour agrandir le nid. Début de la construction du 5 ème involucre. (photo 1)
On la voit entrer et sortir régulièrement de son nid avec une boulette de cellulose dont elle se sert pour bâtir. On se souvient de cette rumeur qui supposait que pour ce faire il lui fallait beaucoup d'eau
Sachant que l'agrandissement du couvain se fait par le bas et qu'on ne voit pas de deuxième plateau (photo 3), on peut en déduire que la fondatrice attend les renforts sans plus étendre son nid.
Par ailleurs, on observe que l'orifice d'entrée a été considérablement réduit et la fondatrice y monte la garde en permanence (photo 2) et ne fait que de rares sorties. L'hypothèse supposant que ce serait à ce moment précis du développement des colonies que les combats de rivalité se produisent prend du sens. Les fondatrices se sont implantées au hasard où elles pouvaient dans une première phase, laissant à l'espèce toutes chances de se développer. C'est maintenant que la concurrence va s'imposer et que les combats territoriaux vont commencer. Ces observations recoupent ce que j'observe sur le terrain depuis plusieurs années.
Pour finir; normalement la première ouvrière ne devrait pas tarder.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- gfass
- Visiteur
Naissance de la première ouvrière. Un peu timide elle ne veut pas se montrer dans de bonnes conditions. Donc à partir d'aujourd'hui, en théorie, une par jour pendant une vingtaine de jour ça va aller vite et ça va devenir chaud.
Sur cette photo on voit bien cette façon de construire en spirale. Par ailleurs, j'ai observé que le pilier support a été renforcé et l'orifice d'entrée encore plus réduit. Prête pour la guerrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrre! :woohoo:
Donc, on récapépette depuis le bédut..... Stade oeuf 7 jours, larvaire 11 jours, (pupe, nymphe, imago) 14 jours..... 33 jours entre l'oeuf et l'ouvrière . Tout cela avec une marge d'un jour ou deux compte tenu de la température entre autre.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- thierry26/07
- Visiteur
Le 29 mai ça va etre chaud alors ça va etre comment le 30 juin pendant la miellé du chataignier ??
A mon avis il y aura une pression assez forte pour stresser les abeilles et empêcher une bonne récolte
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- ardecho
- Visiteur
l'an dernier même en septembre pas de vv
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- gfass
- Visiteur
Sinon pour ce qui est de l'impact de Vv sur les colonies on peut distinguer le stress de la pression.
Le stress occasionné par un ou deux frelons peut entraîner ce réflexe d'agglutinement des ouvrières sur la planche et perturber considérablement le butinage. On en connaît les conséquences. Si on tient compte du fait que les ouvrières de la première caste, qui sont de petite taille, ne se présentent que très rarement devant les planches, je pense que ta miellée de juin ne devrait pas être affectée.
En distinguant bien une fondatrice isolée qui ne se présente que rarement, prudemment et toujours seule devant les ruches, ce serait intéressant d'avoir des observations du forum nous rapportant à quel moment précis de la saison sont observées "quelques ouvrières" en vol stationnaire devant les planches.
J'écris ça en gras car de toutes les observations avec lesquelles on nous endort depuis des années (piégeage sélectif, dégénérescence, parasitage, comptage, mesure morphométrique, pesée, autopsie, analyse génétique et j'en passe) c'est la seule vraiment utile qui peut nous donner le signal de l'action.... Malheureusement dans cette quatorzième année d'invasion, personne n'est capable de donner une réponse adaptée à chaque région.
Pour répondre à Thierry je colle deux photos de colonies prises fin juillet et début août. Elles ont la taille d'un melon à peu près.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- thierry26/07
- Visiteur
Je voulais ré-installé une 15aine de ruches cette année mais un voisin m'a averti qu'il avait vu un nid de VV à prowimité.
Je ne suis pas encore aller voir sur place,c'est peut etre un nid de l'an dernier,mais j'ai pas envie de laisser des ruches s'il y a des VV à coté sachant que je ne pourrais pas surveiller de longue.
J'ai peur que s'il y a une pression trop forte des frelons,que mes zazas ne veulent plus sortir,et que la récolte soit minable.
Chez moi (dans la drome),je n'ai pas de VV et surtout les abeilles bossent bien en ce moment,donc je pense que je vais attendre la miellé du châtaignier pour monter des ruches,d'ici là j’espère trouver des solutions qui me rassurent.
Gfass je suis toutes ouïes pour entendre tes conseils
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- thierry26/07
- Visiteur
..Merci je suis plus rassurer,et tant pis pour un rucher sédentaire ,si je peux faire la miellé du châtaignier,c'est déjà ça je redescendrai mes ruches après...
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- gfass
- Visiteur
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- gfass
- Visiteur
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.