Buckfast et Buck libres de droits
- pppswing
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Apparemment, on peut l'utiliser sans pb aujourd'hui. La cour reconnait, que ce sont 2 termes courants professionnels et que cela ne peut pas être considéré comme une marque.
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- gallus
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Ce qui est curieux, c'est qu'un apiculteur nommé Thomine ainsi que les ruches de l'escoutay, prétendent avoir racheté ensemble la marque "Buckfast" à Froux, ( pour info: www.buckfast.fr sur Froux )
De plus, en septembre dernier, ils envoient des mails a des apiculteurs les menaçant de les poursuivre en justice, si ils continuent à utiliser la marque "Buckfast"
De plus Thomine, ruchers de la Brie, sur sa lancée à déposé la marque "Frère Adam" à l'INPI:
Taper "Frere Adam" à l'adresse: bases-marques.inpi.fr/Typo3_INPI_Marques/retourRecherche
Ces faits sont publiques et montrent que certains apiculteurs sont prêts à tout pour gagner de l'argent, mais on a les noms.
D'autre part, c'est Florent Leg apiculteur du rucher des 3 frontières, qui a poursuivi Froux en justice et a du aller jusqu'en cassation pour gagner, ce qui représente des années de procédure.
Cette action est au bénéfice de tous les apiculteurs et personnellement, je lui en suis extrêmement reconnaissant.
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- olivier.bapteste
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Dire "j'ai des abeilles buckfast dans mon jardin" ça c'est autorisé mais dire "je vends des abeilles buckfast" ça non. Comme on a le droit de dire "je bois du Champagne" mais il est interdit de dire "je vends du champagne".
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- Carnica22
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Heureusement Gallus on a les noms comme tu dis ....
Merci à Mr Leg dans tous les cas !
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- gallus
- Visiteur
le champagne est une appellation correspondant à un cahier des charges "il n'est champagne que de la champagne", il y a un fondement légal.
Le mot Buckfast ne repose juridiquement sur aucune base, Il y a en droit des marques ce que l'on appelle une marque notoire, c'est à dire une appellation utilisée par tradition et dans ce contexte, nulle ne peut s'approprier le mot.
Le but du jugement de cassation est justement de constater que le mot Buckfast correspond à une race notoire d'abeilles et de ce fait, personne ne peut en faire une marque et se l'approprier comme marque d'abeilles.
Il y a des abeilles buckfasts comme des abeilles noires et tout un chacun a le droit de vendre des "abeilles noires" ou des "abeilles buckfast", c'est ce que veut signifier le jugement de cassation.
Par contre, comme je suis un apiculteur plein de talents, je vais créer l'abeille Gallus et je vais déposer le nom à l'INPI.
Comme l'abeille Gallus, personne n'en a jamais entendu parler et pour cause car elle est complètement nulle. Je peux parfaitement vendre mon abeille Gallus sur apiservices
et poursuivre en justice tout ceux qui voudront vendre l'abeille Gallus sans ma permission.
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- jsgros
- Visiteur
bref, elle ne se prononce pas sur l'utilisation de la marque (ou pas) Buckfast mais sur les conditions dans lesquelles ont été rendus les jugements en première et seconde instance
Si les "perdants" en restent là, on pourra estimer la "marque" comme libre
par contre ils peuvent aussi relancer une procédure en verrouillant la forme
à suivre
ps Antoine, ne crache pas trop dans la soupe, tu en as (comme moi) toi aussi de ces bucks ...
a++
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- Carnica22
- Visiteur
Les autres j'en ai et suis pas prêt de m'en séparer mai eux n'ont rien vendu ni acheté !
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- gallus
- Visiteur
jsgros écrit: par contre ils peuvent aussi relancer une procédure en verrouillant la forme
Vu le temps que prennent les procédures, tout le monde sera épuisé avant la fin de celles ci.
Thomine après le jugement de cassation, vient d'en rajouter une couche en déposant la marque "Frère Adam", çà laisse rêveur.
Si il fait une recherche sur Google, il verra qu'il a déjà perdu.
Il m'aura appris une chose: apiculteur est un métier, marchand d'abeilles est un commerce où tous les coups sont permis.
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- jsgros
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attendons de voir le résultat
merci
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- gallus
- Visiteur
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- jsgros
- Visiteur
Relis mon message précédent
la cours à cassé le jugement
c'est une décision sur la forme pas sur le fond
une nouvelle procédure est en course
a+
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- mathieua
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On en est ou exactement là?
Je trouve peu de sources...
Le truc le plus récent est plutôt pas bon pour Mr Leg....
www.legifrance.gouv.fr/affichJuriJudi.do?oldAction=rechJuriJudi&idTexte=JURITEXT000029157314&fastReqId=1720950881&fastPos=4
24 juin 2014 :
" En conclusion, au regard des seules pièces versées aux débats, M. Florent Y...n'a pas démontré qu'en 2003, et en tout cas à la date des faits argués de contrefaçon, les termes " buckfast " et " buck " étaient devenus, dans le langage des professionnels de l'apiculture, nécessaires pour désigner un certain type d'abeilles, ni qu'il les avait employés dans leur signification habituelle. L'usage généralisé de ces termes dans le milieu professionnel pour désigner un certain type d'abeilles en 2003 n'a pas été prouvé. Au contraire, les annonces publiées dans les journaux spécialisés ont établi que seul M. Dominique X..., durant la période considérée, vendait des reines et des essaims Buckfast."
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- olivier.bapteste
- Visiteur
Si je ne me trompe pas, il expliqué qu'il avait fait un de nouveau un appel et que c’était repartit en jugement. Lui pense que cette fois ci il va gagner car le tribunal d'instance ne pourra pas déjuger le tribunal d'appel. C'est un truc comme ça.
Toute l'assemblée a compris de sa part qu'il fallait rester confiant mais qu'il était évident que le terme "buckfast" allait tomber dans le domaine publique.
On verra bien.
Il est toujours possible de parler d'une marque qu'on ne possède pas. Il faut juste pas en faire le commerce. J'ai le droit de dire que "le champagne" est bon ou pas bon, par contre je n'ai pas le droit de dire que "je vends du champagne".
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- mathieua
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- jsgros
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merci
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- mathieua
- Visiteur
jsgros écrit: On a dit pas d'attaque personnelle
merci
Excuse moi JS mais j'ai juste copié collé le résultat que j'ai trouvé!
Loin de moi l'idée d'attaquer le sus nommé, d'autant plus que serais plutôt de son côté!!!
:silly:
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- jsgros
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oui on peut en parler, être pour ou contre mais sans insulte ni attaque des uns ni des autres
a+
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- olivier.bapteste
- Visiteur
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- mathieua
- Visiteur
Non, en fait c'est un message supprimé il me semble, du coup on peu le croire mais en fait pas de soucisolivier.bapteste écrit: J'ai fait quelque chose de travers ???
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- olivier.bapteste
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Il y a une lettre ouverte de l'unaf dans le dernier numéro de abeilles et fleurs du mois de décembre au sujet de l'utilisation des mots "buck" et "buckfast".
La situation semble être de plus en plus claire et l'utilisation des deux termes semble ne plus poser de problème.
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- olivier.bapteste
- Visiteur
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- jsgros
- Visiteur
la cours de Cassation a cassé le jugement d'appel ce qui (contrairement à l'affirmation de l'UNAF) ne veut pas dire qui a tord ou raison. Elle statue juste sur la forme et non sur le fond
on revient donc à la décision en première instance. reste à savoir si les débouté en resteront là ou referont appel
donc rien de nouveau sous le soleil
a+
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- Patmag26
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la justice est plus que complexe et subjective par moment occupons nous de nos abeilles appelons les comme on veut et laissons aux autres le loisirs de se battre devant les juridictions pendant que nous nous faisons du miel et on verra bien ce qui se passera d'ici quelques temps
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- Patmag26
- Visiteur
je propose la bock du moine anglais (bock pour petite bière)
ok je sors :woohoo: :woohoo: :woohoo: :woohoo: :woohoo: :woohoo: :woohoo: :woohoo: :woohoo:
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- mathieua
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Buckfast, dénomination ou marque?
Depuis plusieurs années, un conflit oppose deux apiculteurs français. L’un a déposé la marque « Buckfast », l’autre estime pourvoir l’utiliser puisqu’elle désigne une méthode de sélection et un type d’abeille. La justice n’a pas encore tranché, et certains estiment que nous avons tous le droit d’utiliser le terme de « Buckfast » pour faire la promotion des abeilles produites ; quand d’autres estiment qu’en l’attente des procédures, il est interdit de l’utiliser… Point sur cette petite histoire apicole, révélatrice de notre temps.
Petite histoire de la Buckfast
L’histoire de l’abeille Buckfast est plutôt récente. Elle commence pendant la première guerre mondiale, à l’abbaye de Buckfast, en Angleterre. Durant la guerre, l’abeille anglaise est victime d’un virus qui fait de gros dégâts, l’acariose. Karl Kehrle, plus connu sous le nom de Frère Adam, se rend compte que les rares colonies survivantes sont de lignées non indigènes (carnioliennes et Italiennes). Il se met donc en tête de métisser ses reines, afin d’obtenir une abeille plus résistante, puis plus adaptée à l’utilisation par l’homme. Il commence un long travail pour fixer les caractères, et intensifie ses voyages à partir de 1950 : France, Suisse, Autriche, Italie, Sicile, Allemagne, Algérie, Israël, Jordanie, Syrie, Liban, Chypre, Grèce, Yougoslavie, Turquie, Espagne, Portugal, Maroc, Egypte, Libye, Kenya, Sicile, Athos, Crète… Dans les années 1970, les résultats sont reconnus et on commence à parler du Frère Adam et de sa méthode de sélection Buckfast un peu partout.
C’est tout simplement la première abeille sélectionnée, qu’a inventé Frère Adam. A l’époque c’est une révolution, et cela reste marginal. Un éleveur reproduit ces reines dans chaque pays à partir des souches de frère Adam : Dominique Froux pour la France jusqu’en 1996, à la mort du Frère Adam.
La démocratisation de la sélection Buckfast
Dans les années 1990 puis 2000, avec les grandes difficultés de l’apiculture, l’élevage de reines d’abeilles se développe de plus en plus. Au fil du temps, une grande majorité d’éleveurs élèvent leurs propres reines ou se fournissent chez un sélectionneur. Deux manières de sélectionner se développent parallèlement : Soit on élève en tentant de sélectionner selon les caractères rustiques de l’abeille (abeille dite « Noire »), soit comme le Frère Adam en important des génétiques étrangères (abeille dite « Buckfast »).
Il y a un réel tournant à cette époque. Aujourd’hui, tous les apiculteurs considèrent leur abeille comme « Noire » ou « Buckfast », ces termes décrivant leurs méthodes de sélection et l’origine génétique de leur reines ou souches.
La méthode du Frère Adam s’est tellement démocratisée et les élevage type « Buckfast » tellement répandus dans toute l’Europe que l’université de Namur a mit en ligne un annuaire permettant de connaître les éleveurs « Buckfast » et le pedigree des reines dans 21 pays du continent (voir ici).
Buckfast : la marque
Mais « Buckfast » est aussi une marque, déposée à l’INPI en 1981 et toujours renouvelée jusqu’alors (voir ici). Les apiculteurs utilisaient malgré tout le terme « Buckfast » sans problèmes jusqu’ici, non pas en tant que marque, mais pour définir clairement à la clientèle leur produit.
Jusqu’en 2003, ou le propriétaire de la marque, Dominique Froux, et son collègue Dominique Thomine, poursuivent en contrefaçon l’apiculteur Florent Leg, pour avoir diffusé une annonce pour ses essaims « Buckfast Luxembourg ». La Cour de Metz lui donne raison en estimant que la marque n’a pas été déposée abusivement, car en 1981, date de dépôt de la marque, le terme « Buckfast » était encore marginal et peu utilisé sur le territoire. Il faut en effet que le nom de la marque déposée soit « distinctif » le jour de l’enregistrement pour être valide.
Après plusieurs années de procédures diverses, la cour de cassation à cassé le jugement de la cour de Metz en 2011. Pour la Cour de Cassation, la Cour de Metz aurait dû vérifier si en 2003 « les termes »buckfast » et »buck » n’étaient pas devenus, dans le langage des professionnels de l’apiculture, nécessaires pour désigner un certain type d’abeilles ».
En avril 2013, l’apiculteur est pourtant de nouveau jugé coupable, par la cour d’appel de Nancy. Et en juin 2014, une seconde fois, la cour de Cassation a cassé le jugement de la cour d’appel de Nancy, et elle a cette fois estimé que la cour admettait que « les termes « Buckfast » et « Buck » étaient devenus, dans le langage des professionnels de l’apiculture, nécessaires et usuels pour désigner un certain type d’abeilles », sans pour autant en tirer de conclusions. Mais n’étant pas compétente pour opérer un jugement sur le domaine, elle demande à la cour d’appel de réexaminer le jugement.
Tous les apiculteurs le savent : c’est aujourd’hui et depuis de nombreuses années le cas : nous avons l’habitude de désigner par « Buckfast » toute abeille sélectionnée selon les principes du Frère Adam. La lutte judiciaire continue aujourd’hui sur cette problématique.
Pression sur les apiculteurs
Parallèlement à ces décisions de justice en cours, une pression discrète se fait sur les apiculteurs élevant des reines « Buckfast ». Lorsqu’une annonce contenant le terme « Buckfast » paraît, il suffira de quelques jours, parfois quelques heures, pour que l’annonceur reçoive un mail lui rappellant l’interdiction d’utiliser le terme, et les risques juridiques encourrus (voir ici un exemple transmit par un éleveur « Buckfast »).
Ce phénomène a amené l’UNAF à réagir, en envoyant en novembre dernier une mise au point à ce sujet, et affirmant qu’en l’attente des jugements prochains, les apiculteurs devaient avoir le droit d’utiliser le terme pour désigner leur production (voir le courrier ici).
Enfin, la dernière réponse en date est celle de l’avocat de messieurs Thomine et Froux, reprenant l’historique du dossier, et rappelant qu’à ce jour il n’est pas autorisé d’utiliser le terme Buckfast (voir ici).
Qui aura le dernier mot?
Difficile de s’y retrouver dans cette bataille juridique. L’opinion de monsieur Thomine est que la détention de la marque permet d’éviter les abus connus, à savoir que n’importe quelle abeille peut être vendue comme de la sélection Buckfast sans aucune garantie. Certes, mais c’est oublier que de nombreux éleveurs font un vrai travail de sélection, et leur interdire de nommer leur produit de cette manière n’est pas forcément justifié. Sans oublier que la réputation d’un éleveur se fait et se défait très vite, et qu’à ce titre il n’est pas obligatoire de passer par la case « justice »…
Il semble surtout que derrière la bataille juridique, il y ait une bataille commerciale. L’un voulant développer une multiplication exclusive Buckfast sur le territoire, le second souhaitant importer les reines de Mr Guth sur cette même zone. Il semble que le marché de l’abeille Buckfast en France ait un intérêt économique, surtout avec les aides à la constitution du cheptel, qui incitent les apiculteurs à externaliser la production de reines et d’essaims.
Fin de l’histoire?
Il faudra pour la connaître attendre la fin des procédures en cours, qui durent depuis plus de dix ans maintenant. Il faut espérer que la justice soit clairvoyante sur le sujet, et qu’on admette cette évidence : le terme Buckfast désigne un mode de sélection d’abeilles et il est utilisé par de très nombreux apiculteurs aujourd’hui.
Quoi qu’il en soit, et quoi que l’on pense de la sélection Buckfast, le Frère Adam a procédé à ces croisements pour l’amélioration de l’abeille vis à vis du rendement en production de miel et son adaptation à l’homme. Aujourd’hui encore, malgré que le frère Adam ne soit plus là, son travail est perpétué par des sélectionneurs européens pour une amélioration perpétuelle de ces lignées. Il semble que cette démarche visant à criminaliser les éleveurs Buckfast s’oppose à la philosophie et au but premier du frère Adam, dont le but était « d’améliorer la nature ».
En tout état de cause, si vous souhaitez ne pas être concerné par ces décisions de justice, remplacez le terme « Buckfast », par l’appellation libre à ce jour : « Origine frère Adam ». Ou mieux encore, optez pour l’abeille noire, dont la diversité génétique permet une potentielle résistance aux problèmes divers de l’abeille, entre autres avantages…
PS : j'ai retiré les liens, pour avoir les sources allez sur le blog...
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- gfass2
- Visiteur
Comme tout cela me rappelle mes déconvenues sur le sujet.... Je me permets d'ajouter mon grain de sel.
Tout l'édifice repose sur l'acceptation du renouvellement de la marque "BUCKFAST" par INPI en 1991 L'institut a validé le dépôt à priori sans vérifier que le terme BUCKFAST était déjà bien connu, utilisé, reconnu dans le langage commun des apiculteurs pour désigner un écotype d'abeille. Imaginons que demain un éleveur se réveille et demande à déposer la marque "LIMOUSINE" pour cette jolie vache rousse du Limousin.
La cour de cassation a cassé par deux fois les jugements en appel des déposants. La cour a appliqué le droit et non son interprétation. La marque a été déposée et validée alors que les apiculteurs utilisaient couramment le terme BUCKFAST depuis des années, bien avant même qu'elle ne soit enregistrée.
Le caractère distinctif de la marque "BUCKFAST" n'existe donc pas, or il est obligatoire. En revanche, la marque "BUCKFAST LUXEMBOURG" elle serait parfaitement valable puisque distinctive.
Quand au droit d'utiliser l'appellation "BUCKFAST" par n'importe quel sélectionneur, il est parfaitement autorisé en l'état actuel de la procédure. Le jugement de la Cour d'Appel ayant été cassé, il n'existe pas....il n'existe plus, y faire référence est une faute sur l'autorité de la chose jugée. En revanche ce qui est interdit c'est de faire pression sur les sélectionneurs pour leur signifier une pseudo interdiction. Personnellement, le reçu d'un tel courrier émanant d'un avocat serait immédiatement suivi d'une plainte, le harcèlement, l'intimidation, c'est pas légal.
Je note que les demandeurs ont usé voire abusé par deux fois la patience de la cour d'Appel et qu'ils encourraient "normalement" eux!! d'une pénalité pour abus de voies de recours.
Maintenant, je pense qu'un organisme comme l'UNAF pourrait très bien soulever, même aujourd'hui, la validité du dépôt de la marque "BUCKFAST" à la base de tout ce brassage, car en fin de compte, c'est l'INPI qui n'aurait jamais dû la valider.
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- jsgros
- Visiteur
MAIS...
Contrairement à ce que dit Gfass
- en 1981 le terme buckfast était confidentiel
- l'Inpi ne fait que vérifier si le nom déposé n'existe os déjà. Elle ne fait aucun autre contrôle et blanc pas à en faire
- le jugement a été cassé et n'existe plus. Certes. Mais le nom déposé n'a pas été retiré et l'avocat peu toujours y faire référence sans outrepasser le droit
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- gallus
- Visiteur
Les malheureux apis français qui voulaient commercialiser des buckfasts fruit de leur travail, pensaient utiliser le terme "Frère Adam".
Et ils l'ont fait durant quelques années.
Mais Dominique Thomine dans sa bonté infinie a déposé également le nom "Frère Adam" le 17 juin 2014, il suffit de consulter le site de l'INPI pour le constater.
On se demande pourquoi, le terme Buckfast ne lui suffisait pas.
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- beberbee
- Visiteur
(L'INPI ne contrôle pas le caractère distinctif d'une marque, seul le juge le fait )
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- pratzen
- Visiteur
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