Comment voyez-vous le futur de l’apiculture ?
- jc
- Visiteur
On sait trés bien que ce n'est pas les politiques qui nous gouvernent, mais l'argent.
Depuis des années on critique les ricains pour toutes leurs conneries, mais hélas ensuite on fait exactement les mêmes
ALORS??????Il n'y a plus qu'à espérer qu'un jour on se réveille (espérons que les maux ne soient pas alors sans retour)
JC
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- chouette
- Visiteur
moi je vois l'avenir de l'apiculture ainsi ( on y est presque!!! allez 10 ans):
- Presque plus de miel produit en France avec pour conséquence un prix pas suffisamment concurrentielle avec le miel étranger ou du bout du monde. Du coup la profession s'orientera vers une activité rémunératrice basé sur ce qu'il pourra, c'est à dire une part croissante de la pollinisation.
Les marchands d'abeilles jetables feront leur business. Ce seront des "industriels", subventionnés, peu respectueux de l'abeille, tandis que des apiculteurs familiaux-collectivités tenteront de "sauver l'abeille" pour le bien de leur ego ou pour leur bonne conscience et dans le meilleur des cas par amour de cette apiculture devenue loisir-passe temps.
Seule l'orientation de l'agriculture déterminera notre avenir à mon sens et pas nos bonnes pratiques ou non, cette dernière ne déterminera que la date plus avancée ou plus tardive de cette évolution.
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- MichelV
- Visiteur
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- Nicolasgrdchamp
- Visiteur
Debout les gars !
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- LE DOEUFF Louis
- Visiteur
Moi je le vois sombre aussi (l'avenir) déjà que pour garder un cheptel en bon état c'est beaucoup de travail et d’attentions, il ne suffit plus que Aethina Tumida arrive chez nous pour que j'arrête tout.
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- happy.bee
- Visiteur
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- fort myers
- Visiteur
Une de nos facultés humaines, qui concerne notre intelligence, est celle de nous adapter à notre monde actuel
Sans pour autant, en aucun cas, minimiser la gravité de vos témoignages, cherchons des solutions après que les constats aient été faits
Pour ma part je vais changer le cap vers un marché différent, mais toujours avec mes abeilles (notre métier n'est il pas notre passion?)
Je n'ai pas la science infuse, mais mon projet fait partie de mes croyances...
.....Alors les gars, debout, réveillez vous
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- gallus
- Visiteur
happy.bee écrit: mais j'y pense, l'administrateur n'avait pas une info ?
itou:
mais j'y pense, l'administrateur n'avait pas une info ?
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- chouette
- Visiteur
Je me rend bien compte en relisant mon message qu'il est très sombre, presque à "se tirer une balle".
Je n'ai fais que donner mon avis de l'avenir dans lequel nous nous engageons. La piste prise par notre société sur l'apiculture est savonneuse. Je vois l'apiculture demain comme décrit plus haut :blink: uniquement :blink: comme le plus probable au vue des éléments présents.
En aucun cas ce n'est ce que je désire ou espère loin de là.
Moi aussi je suis apiculteur et tire un petit revenu de cette activité.
L'apiculture est une des productions agricole qui dépend le plus son milieu, à contrario d'un élevage hors sol. On ne peut pas faire fi de notre environnement. nous sommes donc dépendant entre autre je pense de notre "politique agricole" et locale selon les environnements. Nous avons donc peu de marges de manœuvre.
En plus, nous ne sommes pas les seuls dans ce cas. Regardons ailleurs.
D'autres productions agricoles comme la pêche et les ostréiculteurs, conchyliculteurs sont comme nous., dépendants fortement de leur environnement-ressources.
les Premiers nous montrent malheureusement le chemin, les derniers nous précèdent dans le domaine de l'hybridation des souches et nous talonnent sur les mortalités et la rentabilité-existence du métier.
j'aime l'apiculture.
Espérons que notre société change sa politique agricole et environnementale afin que notre futur ne soit pas ainsi. Je ne peux que le souhaiter de tout mon cœur.
:huh:
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- scania
- Visiteur
Vous voyez les chosent bien noir.
Je peut comprendre, un brin de nostalgie plus les trois dernières années noir ....
Mais avec du courage de la volonté, une adaptation du métier, tout en produisant un miel de qualité, comme nous le connaissons aujourd'hui, je ne vois pas ou est le problème ?
Beaucoup d'importation mais pas de miel qui nous égale ....
Le futur c'est probablement un élevage plus intense, comme j'ai pu le voir, faire de 30 ruches début mars 300 ruches avec une production fin juin de 20 kilos, cela demande une sacrée organisation, une remise en question complète des pratiques apicoles ( et pour certains une pratique de plus de 20 a 40 ans ) en question..
En gros s'adapter où mourir.
Ce n'est pas impossible, mais cela demande un gros effort émotionnel et de faire des choix en conséquent, abeille local où pur sélection humaine, ruche traditionnel où plastique .....
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- Pierrolefou
- Visiteur
gallus écrit:
happy.bee écrit: mais j'y pense, l'administrateur n'avait pas une info ?
itou:
mais j'y pense, l'administrateur n'avait pas une info ?
on est pret a donner notre langue au chat ??????????
( si y en a un qui connait l origine de l expression ??? je suis friand de ca )a+
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- scania
- Visiteur
Auparavant, on disait "Jeter sa langue aux chiens" (Mme de Sévigné).
Aux chiens, on jette les restes, ce qui n'a plus de valeur.
Leur jeter sa langue, c'est leur abandonner son organe de la parole qui n'a plus d'utilité puisqu'on ne dira jamais la solution qu'on renonce à chercher.
Mais pourquoi les chiens sont-ils devenus un chat auquel on donne au lieu de jeter ?
"Mettre quelque chose dans l'oreille du chat" (George Sand), c'était lui confier quelque chose qui devait rester secret, oublié. Le 'chat' avait donc connaissance de beaucoup de choses sans pour autant être capable de les divulguer, car à part le chat botté, il y a peu de ces animaux qui parlent.
Donner sa langue au chat serait ainsi un mélange de "jeter sa langue devenue inutile" mais "la confier au chat" pour être sûr qu'il la gardera, peut-être pour le cas où on déciderait de la récupérer plus tard.
A moins, tout simplement, qu'on ait voulu adoucir le jeter sa langue au chien, en remplaçant jeter par donner, plus sympathique, et chien par chat, vu comme moins féroce...
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- cdsjo
- Visiteur
Oui , l'apiculture va devoir s'adapter, elle le fait d'ailleurs : depuis l'invention de la ruche à cadres. Elle est passée d'une apiculture de cueillette, encore dans les années 80, il suffisait de mettre un essaim volage dans une caisse et on avait une colonie. 5% de perte. Le travail de l'apiculteur consistait à poser des hausses, récolter déplacer, poser des hausses , ect... pas besoin d'ouvrir les ruches.
Puis est arrivé le varroa, on s'est adapté et la chimie, parallèlement la modification du milieu, puis le frelon, puis la catastrophe nommée cynips et (à suivre)
tant bien que mal l’apiculteur s'est adapté, production de miel divisée par 2, prix du miel multiplié par 3 ou 4 donc pas d'incidence économique notable. Des secteurs se sont développés comme les fournisseurs de matériel apicole, mais aussi des éleveurs de reines et producteurs d'essaims ect...
Deux années apicoles consécutives rarement vues en plusieurs décades. Si on doit voir l'avenir de l'apiculture en étant influencer par cette situation, c'est incorrect.
L'avenir de l'apiculture dépend aussi de la qualité de ses acteurs, or ce métier nécessite des valeurs et des sacrifices qui n'ont pas "bonne presse" auprès des dernières générations. Pour vivre de cette activité, il y a 30 ans, il suffisait d'être bosseur. C'est toujours d'actualité mais il faut rajouter quelques neurones, de la patience et l'acceptation d'une vie familiale et sociale un peu chahutée.
A part ça, dans la société dans laquelle nous vivons, c'est l'assurance de vivre correctement, de garder les pieds sur terre et quelque part de vivre une aventure tout en restant dans notre beau pays.
Alors l'avenir de l'apiculture selon moi :
- à court terme , sans problème.
- à moyen terme , ça va aller
- à long terme, personne n'en sait rien : il y a 20 ans je n'aurai pu imaginer ces armées de portables, smart-phones et autres tablettes tactiles accompagnées de bipèdes autour de moi.
J'ai été un peu long mais c'était ma première intervention et vous me perturbez avec ce défaitisme ambiant. Plutôt que d'attendre ce que les autres peuvent faire pour toi, regarder ce que tu peux faire pour toi même, et si tu peux aider les autres.
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- erwan
- Visiteur
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- mathieua
- Visiteur
C'est peut-être perdu d'avance mais...jc écrit: Je pense qu'il est inutile de vouloir refaire le monde, C'est perdu d'avance.
...C'est également la seule solution.
Refaire le monde c'est facile, il suffit de le faire au lieu d'espérer que les autres le fassent.
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- ardecho
- Visiteur
je pense que le dérèglement climatique étant ce qu'il est ( fonte des glaces et du permafrost, modifications avérées des courants atmosphériques et océaniques, etc...) nous allons avoir de plus en plus d'années avec une météo qui part dans tous les sens. en ardèche cela fait bientot 3 ans que chaque saison est aux antipodes de ce qu'elle devrait être ! nous avons eu l'hiver le plus doux et le plus arrosé jamais enregistré, l'été le plus arrosé, l'automne le plus chaud depuis 40 ans ! chaque année plusieurs records sont battus !
alors désolé mais remplir des hausses quand il pleut des cordes ou qu'il n'a pas plu depuis 2 mois, ça me parait un peu compliqué et je ne vois pas trop comment on peut "s'adapter" à ça !
et puis va dire aux collègue qui ont mis la clé sous la porte que se sont les loosers... quand on a une DJA a rembourser on a le droit d'être pessimiste, non ?
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- chouette
- Visiteur
On nous a demandé notre avis. Nous le donnons!
Je respecte ton point de vue! Pourquoi ne respecterai tu pas le notre.
Pourquoi réagir ainsi? un doute?
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- happy culteur
- Visiteur
Le constat et ses causes sont relativement simple et vu qu'on est pas trop con que c'est notre métier, notre passion on capte tous ce qui se passe.
Mais la question déjà est "fausse" car l'apiculture est multiples. Il s'agit de motivations, de territoires, de climat, de façon de travailler,.......
bref de tout un tas de paramètres radicalement différents. Il y a peu de rapport, je ne vous apprend rien, entre un pro en poids lourd installé en creuse et un autre en Provence.
Notre seul point commun à tous et d'avoir en passion un insecte et de faire du miel avec. Quel insecte ?? Même là nos positions varient au fond, les uns le voient adapté les autres s'adaptant....C'est compliqué et probablement inextricable. Difficile de trouver une position commune sur une marche à suivre au niveau de la profession.
Et puis au fond je ne pense pas que cela soit souhaitable car ce serait inévitablement la victoire d'un camp, d'une façon de penser sur l'autre et donc la perte d'une diversité nécessaire. Structurelle.
L'avenir de l'apiculture me vas bien tel qui est au présent. Les choses bougent, les gens s'adaptent certains s'installent, trouvent des niches se démerdent bien. Bref c'est pas si morose quand même, c'est pas l'usine et la gueule du boss le matin. :lol: :lol:
Ok pour certain c'est probablement compliqué ces dernières années mais je suis persuadé qu'ils trouvent les solutions. La technique est là, le produit se vend bien ( on fait pas du lait ). Il a d'autres façons de bosser,.....
Ce n'est probablement pas, à mon sens, en nous structurant que nous deviendrons plus fort et, de plus ce n'est pas nécessaire.
Car ce que nous avons à dire de plus important ne nous divise pas bien au contraire.
L'apiculture unifiée à la sauce étatique à la solde de la chimie finance me fait au fond plus peur que AT et Varroa réuni.
Ce qu'il faut au fond pour que l'apiculture continue, grandisse et soit toujours un travail gratifiant c'est d'avoir des abeilles dans les ruches.....
:whistle: :whistle: :whistle:
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- mathieua
- Visiteur
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- concors
- Visiteur
Ma réponse c'est : l'avenir de l'apiculture est et a toujours été le partage des données.
donc l'avenir de l'apiculture c'est apiservices....
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- cdsjo
- Visiteur
Désolé je n'étais pas obligé de m'inviter, simplement je désespère de vous voir résignés et je voudrai vous encourager à vous battre.
trente cinq ans que je promène mes abeilles sur les routes du Sud-Ouest ; alors 2013, 2014 petites années km gommées par l'augmentation des prix du miel avec plus de travail et 10 000kms de transhumance supplémentaires.
Peut être que l'an prochain on pleurera la pluie, mais de mémoire, ça fait quelques décades que tantôt on fait du miel, tantôt on râle.
Ne pas perdre de vue que parmi les métiers de l'agriculture, le notre a une très forte amplitude de résultats d'une année sur l'autre: ceux qui arrivent à stocker l'ont très bien compris.
Je n doute pas que deux mauvaises années consécutives soient en situation d'achever les faibles et d'affaiblir les forts.
Là, notre seul patron c'est le temps; pas de revendication possible, simplement chercher à utiliser ses humeurs: demandez aux collègues qui ont fait 20 kg sur l’Erica ou 15 kg sur la callune quand la pluie s'est arrêtée.
Comme nous sommes apiculteurs, bien sur, vous ne serez jamais ni qui ni quoi. Par ailleurs je suis persuadé que ceux qui ont quitter le boulot à l'usine n'ont pas envie de changer de patron.
L'installation, la DJA, le but à atteindre n'est pas de la rembourser, mais de se verser un salaire honnête et je comprends parfaitement que deux années sans pausent problèmes, même si il y en a trois autres.
En tout cas, aujourd'hui pour s'installer et pour durer (même si nous avons du le faire sans MAE, CAD et toutes aides diverses) il est indispensable d'avoir une solide formation, des années d'expérience, ne pas vouloir d'entrée acquérir tout ce matériel qui nous fait baver parce qu'il faut le rembourser même en 2013 ou 2014.
La solution la plus solide est de se faire accompagner par un pro ou avec un pro durant les 5 premières années.
Alors l'avenir de l’apiculture? Pour qui?
-Pour l'apiculteur: pas de problème (les problèmes que j'ai rencontrés en vendant mon miel 6 Fr pour le tournesol et 10,40 pour le tilleul dans les années 80 à tel point que mon produit ne valait rien et donc, c'était mon ressenti, moi non plus)
-Pour l'abeille? Là je suis plus défaitiste que vous, tant qu'il y aura des hommes qui se comportent comme ils se comportent, il y a soucis. :evil:
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- concors
- Visiteur
Faut profiter des belles années qu'il nous reste jusqu'au bout. Après de toutes façons. La crise du mal être de l'humanité nous rattrapera, mais ont aura vécu de bon moment et nous aurons tout de même de bons souvenirs. Les prix du miel sont hauts. Dieu merci. alors ont fonce......
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- Forest
- Visiteur
je suis pas mal d'accord avec toi. Ta phrase m'interpelle :
"Le futur c'est probablement un élevage plus intense, comme j'ai pu le voir, faire de 30 ruches début mars 300 ruches avec une production fin juin de 20 kilos, cela demande une sacrée organisation, une remise en question complète des pratiques apicoles ( et pour certains une pratique de plus de 20 a 40 ans ) en question..
En gros s'adapter où mourir."
je suis en projet d'installation progressive, j'ai 30 ans, pour moi l'apiculture a un avenir, comme une production axée sur la qualité, la technicité, sur des exploitations à taille humaine. Je connais bien l'exemple de l'agriculture, je vois des laitiers, des éleveurs ou maraichers qui s'en sortent, qui sont fiers de ce qu'ils produisent parce qu'ils se sont tournés vers la qualité, les circuits courts, la transformation, en bref ils sont sortit du modèle productiviste qu'on leur a fait suivre pendant plusieurs années, avec une maitrise des charges qui fait la différence.
Je vise à monter mon cheptel sur 3 à 4 ans, je part de 25 ruches mises en hivernage, comment tu passe de 30 à 300?????? Là je veux comprendre...même en MP si tu veux.
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- Michel8
- Visiteur
Perrette, sur sa tête , ayant un pot au lait....
Bonne réussite !
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- peloss
- Visiteur
Forestier écrit: Salut Scania,
je suis pas mal d'accord avec toi. Ta phrase m'interpelle :
"Le futur c'est probablement un élevage plus intense, comme j'ai pu le voir, faire de 30 ruches début mars 300 ruches avec une production fin juin de 20 kilos, cela demande une sacrée organisation, une remise en question complète des pratiques apicoles ( et pour certains une pratique de plus de 20 a 40 ans ) en question..
En gros s'adapter où mourir."
je suis en projet d'installation progressive, j'ai 30 ans, pour moi l'apiculture a un avenir, comme une production axée sur la qualité, la technicité, sur des exploitations à taille humaine. Je connais bien l'exemple de l'agriculture, je vois des laitiers, des éleveurs ou maraichers qui s'en sortent, qui sont fiers de ce qu'ils produisent parce qu'ils se sont tournés vers la qualité, les circuits courts, la transformation, en bref ils sont sortit du modèle productiviste qu'on leur a fait suivre pendant plusieurs années, avec une maitrise des charges qui fait la différence.
Je vise à monter mon cheptel sur 3 à 4 ans, je part de 25 ruches mises en hivernage, comment tu passe de 30 à 300?????? Là je veux comprendre...même en MP si tu veux.
pourquoi en mp je pense que l'on est nombreux à vouloir comprendre
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- scania
- Visiteur
J'ai exactement la même vision de l'apiculture que toi,Forestier écrit: Salut Scania,
je suis pas mal d'accord avec toi. Ta phrase m'interpelle :
"Le futur c'est probablement un élevage plus intense, comme j'ai pu le voir, faire de 30 ruches début mars 300 ruches avec une production fin juin de 20 kilos, cela demande une sacrée organisation, une remise en question complète des pratiques apicoles ( et pour certains une pratique de plus de 20 a 40 ans ) en question..
En gros s'adapter où mourir."
je suis en projet d'installation progressive, j'ai 30 ans, pour moi l'apiculture a un avenir, comme une production axée sur la qualité, la technicité, sur des exploitations à taille humaine. Je connais bien l'exemple de l'agriculture, je vois des laitiers, des éleveurs ou maraichers qui s'en sortent, qui sont fiers de ce qu'ils produisent parce qu'ils se sont tournés vers la qualité, les circuits courts, la transformation, en bref ils sont sortit du modèle productiviste qu'on leur a fait suivre pendant plusieurs années, avec une maitrise des charges qui fait la différence.
Je vise à monter mon cheptel sur 3 à 4 ans, je part de 25 ruches mises en hivernage, comment tu passe de 30 à 300?????? Là je veux comprendre...même en MP si tu veux.
Sauf, que si tu perds sur disons 350 ruches en productions, 50 %, tu fais quoi ?
Moi aussi je pars dans une aventure, mais j'aime bien savoir l'avenir.
Hors je peux pas le prédire et j'organise mon apiculture à moi, en fonction de plusieurs critères, qui sont :
-Un, la lutte contre le varroa.
Les cires neuves semble moins sensible au varroa (je ne retrouve pas le lien qui avait était mis sur le forum d'une étude).
-Deux, le taux de mortalités.
Savoir remplacer un maximum de ruche en autoconsommation, sans dépendre des vendeurs.
-Trois, At qui arrivera un jour.
Il faut des ruches propres, une bonne hygiène et fortes.
Pour le reste je visite pas mal d'exploitation, je prends par-ci par là ce que je trouve.
Pour le matériel, j'ai choisi de travailler sur un demis corps Nicot avec de la Buck, pourquoi:
Léger, les Batticadres résistes à la fausse teigne (mais cela on s'en fout), il limite l'invasion de AT et tu obtiens des colonies fortes rapidement.
Pour la Buck, des colonies forte rapidement, peu essaimeuse, mais surtout qui démarre tôt, donc moins de soucis avec AT.
Tu comprendras donc que déjà nous ne travaillons pas sur le même matériel, enfin je pense.
Pour faire de 30/35 colonies 300 ruches de productions, j'ai moins de difficultés, vu que je suis sur des demis corps, je vais diviser tout simplement une ruche en 10 "nucléi" avec CR prête à naître.
Deux cadres de couvain, une cellule prête a éclore plus un cadre de miel et deux partitions, trois nuits en caves puis tu laisses faire.
Bien sûr j'ai laissé les colonies sur deux demis corps pour l'occasion.
C'est comme cela que je vois mon avenir dans mon apiculture, je me trompe peut-être, l'avenir nous le diras ....
Ps: pour les débats sur le demie corps et les ruches plastiques, merci de créer un sujet pour ne pas pourrir le sujet actuel.
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- concors
- Visiteur
titre petit coleoptere.
regardez le boulot qu'il vat y avoir en plus à la miellerie et pour le stockage du matos.
et attention avec des demie corps les essaims sont peut être trop faible pour contrer AT.
l'avenir est sombre alors prévoyez une organisation et hygienne sans failles car avec AT il faudra visiter tout les 15 jours.
de plus il faudra aux jeunes du sacré system d'exploitation pour surmonter la fatigue du ausx charges de travail supplementaire qui nous attendent.
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- peloss
- Visiteur
scania de 30 ruches début mars faire
300 ruches en juin avec 20 Kg de moyenne ,sérieusement faire ça de ma région je demande à voir ,le nourrissement ne suffira pas ,il faudrait déjà réduire le temps de l'oeuf à l'abeille, maintenir le température intérieure de la ruche ,...
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- chouette
- Visiteur
je vous souhaite tout le bonheur. Un petit mot cependant sur la "transformation" de 30 en 300 ruches.....
Une RUCHE comme nous le savons n'est ni une reine ni un nucleus. un nucléus ne produit pas.
Ainsi créer 300 nuclei revient à produire moins qu'avec 30 ruches.
Scania,
je vois que tu as tout prévu......AT, les cadres en plastiques, mais et contre le vespa mandarina, tu en est ou?
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- scania
- Visiteur
Pour des ruches réalisées début mars chez lui elle sont généralement bonne pour le miel de tilleul, montagne, sapin ...
vespa crabo, pas mandarina, utilisation des portes verte et éventuellement de muselière sur trappe a pollen, où plus grande, pour l’instant j'ai pas de pression de celui-ci.
J'attends les retours de ITSAP qui lors du congrès a parler de piège sélectif, avec des phéromones.
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