Le Rush sur les ruches + Analyse de la production de miel 2015
- apipaca
- Visiteur
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- Aux ruchers du vexin
- Visiteur
Galiacy_S écrit: Dans la mesure où la France importe du miel pour satisfaire à la demande, je vois pas trop où est la concurrence entre pro et amateur puisque la part de gâteau made in france ne suffit pas... ou alors j'ai raté un épisode. Les pro sont surtout concurrencé par l'international.
non il y a aussi des amateurs qui revendent leurs miels sur les brocantes, ou à leur entourage. Pas de soucis tant qu'ils ont 3 ruches..sauf que de plus en plus ont 50 ruches voir plus...et vendent le miel 5/6€ le kilo et disent a tes clients que tu es toi l apiculteur pro un profiteur...
donc non ca reste de la concurrence déloyale... :sick:
mieux. le nbre d api amateur explose. et vous verrez..le miel va se vendre moins bien...les amateurs n 'ont aucune notion et il est dangereux qu'aucune legislation n'existe sur ce point. Je trouves qu'il y a trop de flou.
par exemple il est interdis de vendre du pain...il n'y a pas 2 législations... tu as droit d en faire, d en donner pas d en faire commerce.(si tu n'est pas boulanger)
Essaye pour voir/...
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- du luy
- Visiteur
Ce qui devait se produire , arrive . Le fait d'avoir crier tout ce printemps et cet été que les récoltes étaient bonnes , il n'y a pas de doute que les acheteurs s'en sont servis et ce ne sont pas ces associations fantoches qui vont changer la donne .
Il n'y a pas trente six solutions dans la production et la commercialisation , on ne gagne jamais deux fois .
Oui , il va y avoir des exploitations qui vont rester sur le carreau , il fallait faire du miel français , ce qui été fait , et maintenant , il y en trop , c'est quoi le but ? . Construire et démolir des exploitations . Uniquement pour avoir des prix d'achats bas ? .
Tu as raison , ça sent bizarre .
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- cdsjo
- Visiteur
Là, je ne te suis pas.
On a fait presque deux fois plus de miel et il est vendu.
Il est vendu parce qu'on a fourni même lorsque l'interlocuteur manquait de miel les deux dernières années et on est passé en priorité.
Le fait de manquer de miel les années précédentes a provoqué une forte hausse des prix qui a fait perdre des marchés et ces marchés il faut les regagner.
Le marché du miel n'est pas celui des essaims, il n'est pas sponsorisé ; il ne faudrait pas non plus croire ou faire croire que le consommateur français à les moyens de se payer 40000t de miel français au prix où il se trouve actuellement.
Dans les volumes que nous produisons ces dernières années, nous sommes proches de l'équilibre volume disponible/volume accepté par le marché.
Aucun grossiste ou conditionneur n'achète de miel pour rendre service aux apiculteurs, ils achètent ce qu'ils pensent pouvoir revendre, point.
Ce ne sont pas les propos échangés sur ce forum qui pèsent sur les prix, j'ai vu quelque part cette fin d'été des piles d'échantillons de fûts à vendre alors que les besoins étaient satisfaits. Réaction: soit une proposition à un prix à la baisse soit un refus d'achat.
Dans cette affaire qui n'en est pas une on est juste dans la loi du marché, il n'y a pas d'exception pour le miel et encore, nous avons eu la chance que cette année survienne alors qu'il n' y avait plus de stock, il n'y a plus qu'à souhaiter que 2016 soit une année juste normale.
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- happy.bee
- Visiteur
cette année a profite davantage aux exploitations du sud ,il n’empêche que le colza et le tournesol (que nous produisons majoritairement dans le centre ouest ) entrent dans la composition de nombreux miels du marche français.
je pense plus,que certains négociants entendent ce qu'ils veulent , du moment que cela les arrange .
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- apipaca
- Visiteur
Le problème est donc ailleurs !!...., et sans doute législatif ??
Si la mondialisation à permis d'importer ce volume de "toutes fleurs" pour satisfaire les ventes "bon marché" peut être que le % requis pour confectionner et vendre du miel CEE et non CEE , qui permet pourquoi pas de composer ces miels avec 5 ou 10% de miel CEE avec 90/95% de miel chinois, pourrait être revue avec des % minimum imposés ???..., et sans doute que si seulement 20 ou 30% seraient imposés comme un minimum, ça règlerait une grosse partie du problème ??
PS: dans le contexte ou les 16000 tonnes deviendraient une habitude, ce qui n'est pas forcément gagné ??
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- du luy
- Visiteur
Je te suis complétement sur ton analyse . Pour pouvoir vendre du miel français , c'est 9 futs de miel importé et donc 1 fut de français mélangés . Cette mauvaise habitude étant prise depuis quelques années , il n'est pas étonnant de voir que pour une année comme celle ci , de gros lots ne sont plus absorbés par le négoce .
Je m'en remets à Mrs Saddier et Gerster pour nous expliquer comment ils vont faire pour installer des centaines d'apiculteurs . Organismes certificateurs , fondations, n'y suffiront pas .
Si l'année a été bonne , elle porte également en elle ,les relents d'une apiculture vascillante méme si quelques uns ont vendus leur miel convenablement .
De plus , cette année , il se retrouve des sulfonamides dans les miels français , enfin pour ceux qui font des analyses !
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- morgan
- Visiteur
pour les sulfonamides dans le miel, c'est plus les miels de printemps qui sont touchés non?d'aprés que sur le pissenlit peut y avoir des traces du aux herbicides,mais je pense que c'est surtout sur les miels de colza et fruitiers les plus impactés?
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- stf
- Visiteur
en tout cas c'est pas les amateurs qui par leurs cotes venal ont importé le varroa en allant chercher des reines ...
ainsi que le miel venant d'ailleur et la gelee royale qui sont vendus par des api ...
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- Gilles Ratia
- Visiteur
SVP pas de départ en vrille en nous remettant le couvert "opposition apiculteurs de loisir et apicultures professionnels".
Merci :whistle:
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- ardecho
- Visiteur
niveau miel, j'ai déjà vendu 90% de ma récolte et je pense qu'après les marchés de noel ce sera fini.
et j'ai refusé un paquet de clients, même si j'avais produit le double ou le triple, je serais en rupture de stock pareil !
jamais eu autant de demande !
bon je suis en bio mais j'ai eu au téléphone des acheteurs qui cherchait du miel 100% français, bio ou pas...
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- du luy
- Visiteur
Non , pas de colza et pas de fruitiers pour les apis impactés , mais du desherbage de rumex mais aussi des traitements sur kiwis
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- L amiral
- Visiteur
pppswing écrit: ...
Résultats : des syndicats d'amateurs avec un comportement d'amateur et qui au lieu d'organiser le sanitaire, chialent sur les pesticides et installent des ruches en villes et écrivent des bouquins pour les bobos qui veulent sauver les abeilles.
:lol: J'adore, on est sur la même longueur d'onde :lol:
Les ruches en ville, ça me hérisse le poil, et plus encore d'entendre dire qu'elles produisent plus qu'en campagne
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- happy.bee
- Visiteur
il y a vente en gros et vente aux détail .
comme le précisait apipaca ,les prix du gros au stade ou il sont ,font que parfois mettre en pot devient aléatoire .
mais voila si les prix ont augmente ces derniers temps ,c'est justement a cause du manque de production .
certaines exploitations ont résisté uniquement grâce a cette hausse .
le coup de grâce serait qu'avec des prix haut sur le marche , les grossistes privilégient les miels d'import .
et a croire les propos de certains collègues du centre et pays de Loire certains conditionneurs pourraient décider d'une telle démarche .
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- morgan
- Visiteur
avoir un rucher a la campagne mais proche d'un village et pour moi un atout,les gars t'appel quand il y a des essaims,certains leur mettent de l'eau a boire chez eux,piege a frelon, et en plus les arbres fruitier jardin et fleurs en tous genre cassent le phénomene de monoculture de nos campagnes
de plus ils connaissent ton véhicule donc en cas de vol,ils peuvent alerter pareil pour incendie(qui est arrivé sur un rucher de mon frere,le gars a appellé les pompiers et il est venu direct nous prévenir,résultat une ruche de cramée au lieu de 25)
a méditer
a happybee
ya une correction sur le prix du miel(be oui c'est comme la bourse ça peut pas monter jusqu'au ciel :lol: ), petit rappel des prix moyen en gros
en 2010 colza tournesol 3/kg ; acacia chataigner 4.80/kg ; lavande 6/kg
en 2015 colza tournesol 4.50/kg ; acacia chataigner 8/kg ; lavande 8.50/kg
en 2014 0.50 a 1euros de plus au kg qu'en 2015
donc aprés avec la concurrence européenne c'est normal que ça corrige un peu
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- happy.bee
- Visiteur
ce qui m'interpelle ce n'est pas le prix ,c'est que l'on puisse refuser du miel fut a des api , dans une situation ou l'on ne produit pas suffisamment pour couvrir les besoins nationaux ,surtout que comme le dit ardecho les prix actuels ne refroidissent pas les consommateurs.
j’arrête là , car je crois que ne je suis plus dans le sujet initial .
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- ardecho
- Visiteur
mais bon il faut s'adapter aussi, on peut pas demander au marché de s'aligner sur ce que l'on produit :whistle:
moi par exemple, il y a 4 ou 5 ans j'étais à fond sur la gelée, 15 à 20 ruches en prod pour + de 10kg, ça partait comme des petits pains et personne ne négociait les tarifs.
depuis 2 ans, plus que 8 à 10 ruches en prod et quelques transhumances pour faire + de miel car la gelée se vend moins facilement et surtout à des prix nettement plus bas. donc je vais pas m'acharner à faire des kilos et des kilos de gelée pour ensuite venir pleurer que je dois la brader...
si les fûts de colza et de tournesol ne se vendent plus, il faut aller sur d'autres miellée qui seront peut-être bien moins productives en terme de quantité mais plus rentables en terme de débouchés et de prix de vente.
la méthode "tout en fut" ou "tout mis en pot" de doit pas être immuable, dans un marché ouvert et libre il faut en permanence s'ajuster à ce qui est le plus demandé même si, je sais bien, c'est loin d'être facile
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- apipaca
- Visiteur
ardecho écrit: Happy.bee j'avais bien compris, perso je vends au détail mais surtout en 1/2 gros à des boutiques...
mais bon il faut s'adapter aussi, on peut pas demander au marché de s'aligner sur ce que l'on produit :whistle:
moi par exemple, il y a 4 ou 5 ans j'étais à fond sur la gelée, 15 à 20 ruches en prod pour + de 10kg, ça partait comme des petits pains et personne ne négociait les tarifs.
depuis 2 ans, plus que 8 à 10 ruches en prod et quelques transhumances pour faire + de miel car la gelée se vend moins facilement et surtout à des prix nettement plus bas. donc je vais pas m'acharner à faire des kilos et des kilos de gelée pour ensuite venir pleurer que je dois la brader...
si les fûts de colza et de tournesol ne se vendent plus, il faut aller sur d'autres miellée qui seront peut-être bien moins productives en terme de quantité mais plus rentables en terme de débouchés et de prix de vente.
la méthode "tout en fut" ou "tout mis en pot" de doit pas être immuable, dans un marché ouvert et libre il faut en permanence s'ajuster à ce qui est le plus demandé même si, je sais bien, c'est loin d'être facile
Toutefois quelques précisions Ardecho,
Entièrement d'accord sur le fait qu'on doit s'ajuster ou s'aligner en rapport du marché et de la clientèle potentielle !!
mais il faut considérer que tout est relatif en rapport de sa propre production, mon fils aussi n'aurait plus rien à vendre s'il avait fait moins de 4/5 tonnes de lavande, puisque c'est à peu près le volume qu'il à déjà vendu ???...., c'est donc très différent dès qu'un certain volume est atteint et ou une partie en vente en 1/2 gros arrange bien du monde !!
c'est le cas des producteurs de Colza et Tournesol, (bien que ça donne beaucoup moins) pour les apis avec 4/500 caisses ou plus, qui ne pourraient jamais envisager de détailler une dizaine de tonnes au printemps et autant après l'été, et qui sont eux à + de 80/90% tributaires du marché de gros, ne peuvent pas du tout voir le problème comme tu le présente. ça n'a rien à voir !!
et si par exemple pour nous en miel de crus, se retrouver avec un peu de stock ne nous pose pas de soucis, puisque un gros marché détail existe, pour les gros faiseur de miel d'entrée de gamme qui sont eux face à la concurrence des miels d'import, c'est un tout autre registre et ils sont même obligés de subir la baisse si les grossistes l'ont décidé à cause d'une offre jugée excédentaire ???
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- du luy
- Visiteur
Ce n'est pas une histoire de prix de miel qui m'interroge mais plutôt , le refus d'acheter , parce qu'il y a trop de miel ; Celle là en 43 ans d'api pro , je ne l'avais jamais entendue . Que les cours chutent , on avait déjà vu , mais refuser en évoquant n'importe quoi , jamais .
à ardécho ,
Tu as raison , il faut diversifier , gelée , pollen , essaims . Le miel refusé concerne pour le moment des miels d'acacia , chataignier ronces et miellat .
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- ardecho
- Visiteur
vu que l'avenir c'est une forte concurrence étrangère sur les miels tout venant en gros, autant modifier sa structure de façon à remplir moins de hausses mais sur des miels bien spécifiques et pour lesquels il y a des amateurs prêts à mettre le prix !
c'est ça que j'appelle s'adapter après chacun voit midi à sa porte :whistle:
et je sais que c'est compliqué, je suis moi-même en phase de transition - de gelée / + de miel
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- morgan
- Visiteur
peut etre qu'ils commencent a fonctionner en flux tendu,ou ils attendent de rentrer un peu de trésorerie pour racheter,les deux dernieres années étaient pas géniales pour le bizness du coup ils ont peut etre moi de force d'achat
perso moi j'ai appeler un négociant,10 jours aprés le semiremorque était chez moi,au prix qu'ils m'ont proposés en octobre
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- du luy
- Visiteur
D'accord avec toi , mais c'est quand méme plus facile a faire dans des régions porteuses de miel spécifique à forte valeur ajoutée .
D'autre part pour les exploitations faisant du gros , il n'est pas aisé de se reconvertir en faisant du détail du soir au lendemain .
Ce qu'il y a de plus contrariant , dans cette situation , c'est que l'on dise aux apis , faites du miel et ne pas leur acheter . Des structures d'apis qui vont s'associer pour vendre en pot vont se mettre en place et vendront ainsi du miel cent pour cent français , ce qui n'existe tout compte fait que chez les apis .
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- cdsjo
- Visiteur
Je comprends parfaitement que l'on puisse être désemparé par un refus d'achat. Le revendeur ou le conditionneur "se couvre" ; lorsqu'il est couvert il n'achète pas ou achète à un prix bien plus bas.
Il faut bien vous mettre dans le cigare qu'un acheteur de miel n'est pas une banque, s'il achète des volumes qu'il ne peut revendre dans l'immédiat, il lui faut se tourner vers la banque, tout ceci n'est pas trés compliqué à comprendre et ne devrait pas faire débat.
Comme une bonne partie des situations ont des précédents (c'est bon de s'en souvenir), nous avons déjà connu cette histoire en 1997, pléthore de callune (plus du double de la production habituelle) et il a été impossible de vendre un seul fût.
Par la force des choses, nous avons stocké dans le bâtiment parce que pas de monnaie pour se payer une chambre froide, ce miel a été vendu en 3 fois en 1998 1999 et 2000, à un prix correct (à l'occasion, nous avons appris que la callune de montagne à 19% se conservait parfaitement), Avec le recul, j'en rigole mais sur le coup ce fut la misère.
J'ai encore en tête les ricanements de certains lorsque j'ai essayé par le canal de ce forum, dés mai juin, d'évaluer la situation dans les différentes régions.
Cela a permis de se porter immédiatement vendeur sur un marché encore déficitaire et à un prix rémunérateur.
A ceux qui n'ont pas vendu, il ne faut pas s'affoler, c'est à nous qu'il revient de stocker, de ma trop longue expérience j'ai compris que le problème n'était pas la vente, on a toujours vendu, mais bien d'arriver à produire (c'est fou ce que l'humeur peut changer d'une année sur l'autre).
Pour relativiser, en plusieurs décénies, nous n'avons jamais vendu de miel en gros à ces niveaux de prix et nous sommes enfin payés pour le p.......n de volume de travail que nous accomplissons chaque année, il n'y a pas lieu de se décourager.
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- apipaca
- Visiteur
Le gars qui est rodé, qui descend hiverner ses caisses pour les avoir bien en avance pour le Colza ou il à ses emplacements depuis des années, ce qui s'enchaîne ensuite et souvent pas très loin pour l'Acacia et encore ensuite pour la miellée d'été, tout revoir d'un coup quand tu as un certain volume de caisses c'est pas forcément évident !!
mais ce phénomène n'est pas nouveau, ça c'est déjà produit avec la "mondialisation" et avec d'une année sur l'autre des prix divisés de moitié pour le Tournesol, le problème finalement vient tout de là, si seulement "miel CEE et non CEE" devait être inscrit sur les étiquettes sans qu'on est besoin d'une loupe pour le savoir et si en plus, pourquoi pas, le % de miel d'import contenu devait y être inscrit, ou comme je le disait plus haut, un certain % de miel français (ou au moins CEE) pouvait être imposé, je suis convaincu que les 16 000 tonnes qu'on à su produire cette année, ne pèseraient pas lourd, à mon avis ??
ensuite, créer du jour au lendemain une clientèle pour vendre sous forme d'essaims la division de 2 ou 400 caisses, qui auraient pu produire dans le même temps au moins une trentaine de kg et pour le gars qui à toute son installation pour ce faire, ça ne lui paraît surement pas la solution idéale et partir à la recherche de nouveaux horizons et miellées, ne crois pas que ce soit si simple non plus, surtout pour quelques centaines de caisses, tiens je te met au défis de trouver du jour au lendemain, les emplacements pour caser 400 caisses l'an prochain (et sur de bons emplacements) sur le plateau de Valensole ??
@ cdsjo,
Le problème n'est pas "acourtermiste" et ne concerne pas non plus les gars de notre génération qui ont appris à faire le dos rond en s'inspirant de l'abeille qui nous montre tous les jours comment conserver le miel !!
le souci, comme le dit Du luy, c'est pour les jeunes fraîchement installé, qui après quelques années galères, se trouvent devant une production difficile ou compliquée à écouler, alors que la veille des couillons comme toi et moi pouvaient leur prétendre que le secret n'était pas dans la vente mais dans la production !!!
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- du luy
- Visiteur
Moi , je veux bien entendre que cela ne t'affoles pas , je pourrai te dire la méme chose , mais un jeune qui vient de se lancer et qui se voit refuser son miel parce qu'il y en a trop .
J'ai bien une solution mais j'hésite encore . Je vais t'en envoyer quelques uns , histoire de passer de bonnes soirées (rires ) .
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- th1164@gmx.com
- Visiteur
ardecho écrit: Apipaca oui tu as raison, mais ce que je voulais dire c'est que, par exemple si j'avais 400 ruches de prod avec le marché tel qu'il est, au lieu de faire 20 tonnes de miel et de tout mettre en fût, je diviserais 200 ruches pour vendre des essaims (au besoin en achetant des reines fécondées si pas le temps de les faire) et je mettrais les 200 autres sur des miellées plus rares genre garrigue, montagne,acacia, bruyères... ce genre de miel qui se vends en pot ou en seau de 40kg à très bon prix...
vu que l'avenir c'est une forte concurrence étrangère sur les miels tout venant en gros, autant modifier sa structure de façon à remplir moins de hausses mais sur des miels bien spécifiques et pour lesquels il y a des amateurs prêts à mettre le prix !
c'est ça que j'appelle s'adapter après chacun voit midi à sa porte :whistle:
et je sais que c'est compliqué, je suis moi-même en phase de transition - de gelée / + de miel
Vu le stock de miel qu il y a en Eu.il y aura une baisse de demande en essaims.Pour 2016, je ne renouvellerai pas ma mortalité hivernale.
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- ardecho
- Visiteur
je pense aussi que si on rentre dans cette démarche, il faut réduire progressivement le nombre de caisses, tout en trouvant de nouveaux emplacements, en hiver, de même que de nouveaux débouchés...
ou alors tout l'inverse : multiplier les colonies et se mécaniser encore plus pour concurrencer les importations avec de très très gros volumes en créant des GAEC par exemple...
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- du luy
- Visiteur
Tu as bien raison . Parce que la logique actuelle , c'est moins on produit , plus on gagne .
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- gfass2
- Visiteur
Sur ce sujet délicat, il convient de rester calmes sans quoi je re mélange tout une seconde fois et vous avez vu c'est déjà pas beau.
Non, sans blague, moi qui n'y connais rien en négoce du miel en gros.... vous soulevez de vraies questions liées à de réels problèmes de fond qui méritent d'être présentés et débattus ..... MAIS DANS LE CALME :sick: et le respect de l'avis ou de l'opinion de l'autre....
Le fil bleu sur le bouton rouge ... le fil vert... non. Le bouton "erase" qu'il ne faut pas toucher... enfin je sais plus. :woohoo: .
Ps:..... je sais bien que ça ne dérapait pas du trou ......je m’entraîne.... Poursuivons...... la parole est à Monsieur MICHAUD (Si il veut bien intervenir).....
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- cdsjo
- Visiteur
Deux années sans ont provoqué une forte hausse des prix qui n'a pas été répercutée en totalité parce que jugée excessive , s'en est suivi une mévente et un stock pesant sur cette année abondante; ces deux facteurs font que le disponible dépasse la demande.
Ce que je serai curieux de savoir : le marché est il capable d'absorber 20000t de miels français aux prix actuels? ou encore avons nous la possibilité, nous, producteurs de volumes de continuer à produire à des prix plus bas nous permettant de vivre tout en permettant au consommateur d'avoir accès à notre produit?
Je n'ai pas la réponse mais je crois que nous sommes sur un fil......moindre récolte....prix en hausse.....consommateurs qui se détournent ; et ce n'est pas le point de vue d'un api détaillant qui va me rassurer parce que lui a une clientèle qui suit pour le moment mais ce n'est qu'une partie de l'offre, nos volumes vont en GMS et c'est là que ça se passe.
Autre chose: est on certain que le miel français ne serve qu'à baptiser des miels hors CEE, parce que miel origine CEE et autres origines peut s'avérer sans miel français non ? et de ça, il y en a plein les rayons.
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