Comment voyez-vous le futur de l’apiculture ?
- ardecho
- Visiteur
il y a des gens (encore minoritaires mais de + en + nombreux il me semble) qui malgré leur revenus modestes, mangent bio, local si possible et donc
désertent les grandes surfaces pour se tourner vers des structures plus petites, Biocoop, Amap, magasins et marchés de producteurs, boutiques bio/terroir en tous genre.
tout est une question de priorité. on peut rouler avec une bagnole pas chère, ne pas acheter de gadgets numérique ni de vétement à la mode, se priver de loisirs/sorties/ vacances pour pouvoir manger une nourriture saine et de qualité.
pour le miel il y a une clientèle prète à payer plus cher pour avoir la garantie d'un produit non adultéré, non chauffé et non transporté par camions sur des milliers de km...
seul le miel en fût est difficile à vendre, tous les apis que je connais qui vendent au détail ont bien plus de mal à produire beaucoup qu'à écouler le stock !
je vends à peu près au même prix que ce que se vendent les miels français des supermarchés (sauf que la marge de la gde distribution elle est pour moi !)et ça se vend très bien, à prix égal les amateurs de miel préfèrent le prendre chez moi.
et pour ceux qui ont une grosse production, rien n'empêche de vendre au détail si on prend la peine (ça se fait) d'embaucher pour pouvoir avoir le temps et de produire gros et de vendre au détail. encore mieux, on peut créer une boutique sur le lieu même de l'exploitation et cerise sur le gateau faire visiter la miellerie. pour moi il est là le futur de l'apiculture, du point de vue commercial en tous cas.
par contre je ne trouve pas que le bio donne une plus-value à la production. pour avoir vendu au détail en bio et en conventionnel, je ne note pas de différence au niveau de la demande.beaucoup de clients exigent le label AB pour les produits frais mais pas forcément pour le miel.
et c'est vrai qu'il y a des miels conventionnels qui sont largement aussi propres (analyses à l'appuis) que des miels AB.
après il s'agit de promouvoir des méthodes plus respectueuses de l'environnement en achetant du miel bio mais peu de gens sont au courant de l'histoire des traitements varroa et ne comprennent pas comment un miel peut être bio (l'éternelle question les fleurs butinées sont elles bio ?)
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- concors
- Visiteur
Vous vivez en vain ou quoi ?????
Mais arretons l'apiculture alors et allons faire la fête avec les hippies sur les plages d'Asie du sud est.
Ont ne vie pas pour rien.
Ont fait des enfants pour qu'ils continuent nôtre oeuvre, qu'ils pérennisent nôtre bonheur.
Pas pour qu'ils passent leurs temps à consommer la vie en rave party ou à vivre dans un enfer suite à nos mauvaises décisions.
Moi je suis près à me sacrifier. Supporter les coûts de passer au tout bio. Mais quand je dis tout le monde au bio c'est tout le monde !!!!!! Les agris, les éleveurs, les apiculteur.
Voilà !!!! un monde pure comme au temps des pyramides.
Il faut légiférer pour obliger toute la sphère agricole à passer au bio.
Les bio heux, devront faire du plus bio que bio pour se demarquer. Genre traction animale, aucune mécanisation à base de pétrole par exemple.
Les produits non bio seront taxés pour financer la reconvertion globale .
Nous ont devra faire des sacrifices et effort c'est sûr. Dans un premier temps ont gagnera moins.
Mais au moins ont aurat pas été seulement des sacs à merde sur cette terre et au final ont finira nôtre vie heureux.
Il faut légiférer et obliger !!! Accompagner ceux qui veulent participer au changement.
Les sac à boudins inapte au changement sa leurs fera une sélection naturelle et il crouleront sous les taxes et finiront par disparaître.
Bon quand esque l'ont vat bloquer l' A7 avec des gilets de sauvetage orange ?????
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- concors
- Visiteur
Il faut obliger les gens à re-devenir propre et local et à recréer de l'emploi dans l'agriculture.
Il faut taxer les importations de miel qui ne respectent pas les conventions bio.
Il faut modifier le bio et l'appeler bio +, pour l'apiculture ;
Miel produit localement sans transhumance lointaines,
Sans hybride comme la buck fast,
Traitement varroas sans produits obtenus de manière chimique comme l'acide oxalique ou acide formique.
Traitement aux huiles essentielles uniquement.
Voilà même le bio devrait changer un peu donc un évolution est encore possible.
Le pics des possibilités de changement n'est pas atteint.
L'avenir est devant nous.
Mais il faut être activiste et provoquer la révolution. Comment faire ? C'est ça la question ?
Comment obliger le monde à changer pour évoluer ?
Je pense qu'il faut vite faire une guerre mondiale pour la bio diversitée. Avant que sela termine en guerre pour le partage des miettes qu'il restera de nôtre monde.
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- ardecho
- Visiteur
et même en admettant qu'une dictature écolo qui défende la nature soit nécessaire, le problème reste de savoir qui commande et en vertu de quoi ???
et pour ce qui est des pesticides, on n'est pas sur le bon chemin pour l'instant et je ne vois malheureusement pas comment ça pourrait changer.
en Ardèche, autour de moi, je vois les parcelles de fruitiers bio qui sont abandonnées faute de repreneurs (plus du tout rentable) ou carrément arrachées !
tout le monde abandonne les fruits bio car ça crève de maladie de partout et quand ça ne crève pas ça survit sans rien produire ou presque.
donc soit les mecs passe en conventionnel et traitent comme des porcs, soit ils changent de métier.
exemple un producteur qui sortait 50 tonnes de kiwi bio par an laisse tout tomber, tous ses pieds ont chopé la maladie, il arrache tout...
même chose avec les pommes les poires et les cerises, c'est terminé. mes potes qui faisait des jus bio depuis des années jettent l'éponge.
et ceux qui étaient déjà en conventionnel ont tous augmenté les cadences de traitement, sur certains vergers ils en sont à 40 traitements par an.
et les vignes je t'en parle même pas !
dans mon jardin je traite rien et bien c'est fini, plus de pomme ni de cerise, même les pruniers et les pieds de vigne pourtant anciens et bien rustiques ont chopé la maladie et bilan récolte divisée par 3 ou 4. y a que les oliviers qui tiennent le choc et encore après il y a la mouche.
et maintenant les collègues api mette des pièges avec larvicides chimique partout à cause des frelons asiatiques qui pululent...
le réchauffement climatique est en train de remonter tout un tas de bactéries et de parasites des pays chauds et pour l'instant pas d'autre alternative pour sauver les récoltes que les pesticides chimiques. c'est triste et très grave mais c'est comme ça.
pour s'en sortir il faudrait passer à l'ultra extensif avec que des variètés anciennes; mais dans ce cas pour maintenir une production suffisante il faudrait que tous les chomeurs et tous ceux qui bossent dans des bureaux retourne à la terre et bossent dur.
mais là du coup on en revient à la dictature, le dernier mec qui a voulu faire retourner tout le monde aux champs de gré ou de force il s'appelait Pol-Pot et je crois pas qu'il ai laissé un bon souvenir...(1 million de mort et autant de réfugiés si ma mémoire est bonne )
bref, le bout du tunnel, on ne le voit pas encore :pinch:
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- stf
- Visiteur
L'écofascime:
Selon ceux qui décrivent un tel régime, les menaces que les activités humaines font peser sur la planète Terre seraient telles que les peuples occidentaux seraient prêts à suivre des dictateurs promettant de préserver leur mode de vie en échange de leur liberté, au prix de l’aggravation des injustices planétaires et de la liquidation d’une part notable des 7.125 milliards d'êtres humains. Ce danger de l'écofascisme, ou de la dictature écologique, a été mis en évidence par le philosophe allemand Hans Jonas. Selon Bernard Charbonneau, un autre penseur de l'écologie, « L’écofascisme a l’avenir pour lui, et il pourrait être aussi bien le fait d’un régime totalitaire de gauche que de droite sous la pression de la nécessité. En effet, les gouvernements seront de plus en plus contraints d’agir pour gérer des ressources et un espace qui se raréfient. Déjà commence à se tisser ce filet de règlements assortis d’amendes et de prison qui protégera la nature contre son exploitation incontrôlée. Que faire d’autre ? Ce qui nous attend, comme pendant la seconde guerre totale, c’est probablement un mélange d’organisation technocratique et de retour à l’âge de pierre. » (Le Feu vert, 1980) « Si la crise énergétique se développe, la pénurie peut paradoxalement pousser au développement. Le pétrole manque ? Il faut multiplier les forages. La terre s’épuise ? Colonisons les mers. L’auto n’a plus d’avenir ? Misons sur l’électronique qui fera faire au peuple des voyages imaginaires. Mais on ne peut reculer indéfiniment pour mieux sauter. Un beau jour, le pouvoir sera bien contraint d'adopter une façon de faire plus radicale. Une prospective sans illusion peut mener à penser que le virage écologique ne sera pas le fait d’une opposition dépourvue de moyens, mais de la bourgeoisie dirigeante, le jour où elle ne pourra plus faire autrement. Ce seront les divers responsables de la ruine de la terre qui organiseront le sauvetage du peu qui en restera, et qui après l’abondance géreront la pénurie et la survie. Car ceux-là n’ont aucun préjugé, ils ne croient pas plus au développement qu’à l’écologie : ils ne croient qu’au pouvoir. »
(copie colle wiki)
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- Gilles Ratia
- Auteur du sujet
- Visiteur
Pour la politique fiction, il y a d'autres forums pour cela :!:
Oui, oui, tout est lié, mais soyons plus focalisés sur le sort des abeilles et des apiculteurs.
Par avance merci
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- ardecho
- Visiteur
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- pierre alexandre achard
- Visiteur
Je pense qu'il ne faut pas idéaliser les variétés anciennes. Si la plupart on était abandonnées, il y a une raison. aujourd'hui on a des variétés( pas le gros de la production, mais qui existe) qui on une meilleure résistance au maladie et une bonne productivité.
Je vais faire un parallèle avec une autre production que je connais tres bien, le poulet de chair. Aujourd'hui les chiffres de l'ademe le prouvent, un poulet standard a croissance rapide a un impact en CO2 bien inférieur a un poulet bio ( moins d'aliment,moins de Gaz,etc...) et il n'y a pas forcement d'antibiotique utilisé pour la production, il y a plein de lot que l'on ne traite pas.
Je pense qu'il y a "des justes milieux" entre l'intensif et l'extensif, on a pas tous le même mais il ne faut pas oublier que l'intensif ça peut aussi être le meilleur moyen de produire en optimisant le mieux les ressources disponibles.
Tu peux avoir un très bon ratio kg de miel/kg de CO2 avec une petite transhumance pas loin sur un moment de disette chez toi.
Je pense vraiment que la réponse est multiple en fonction de notre lieu d'implantation.
Pour les abeilles je pense que la pluri-activité est plutôt l'avenir, avec des ruchers proches (10km autour de l'habitation) et des petites transhumances sur des miellés régulière (la miellé qui arrivent 1 fois tout les 10 ans on oubli) . C'est un pari, c'est le miens. Je pense que c'est la ou ton coût de production est le meilleur, avec le meilleur ration miel/CO2.
Mais pour d'autres activités peut être qu'il faut faire autrement.
Apres tant que la sélection/vente sera fait dans l'agriculture par les gens qui vendent des produits phyto ca avancera pas.
Voila c’était ma petite réflexion.
.
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- stf
- Visiteur
tu parles bien des poulet abattu a 45j, qui si tu les pousse a + plus de 45j .
tu les retrouves écroulés sur eux et n'arrive plus a ce déplacer,.?
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- ruchersdici60
- Visiteur
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- concors
- Visiteur
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- concors
- Visiteur
L'avenir de l'apiculture moi je vais vous le dire. Il faudrait commencer à étudier comment les abeilles se comportent dans l'espace interplanétaire.
En effet je crois bien que l'avenir est ailleur.
La planète va finir par devenir une étuve et si d'ici la nous n'avons pas solutionné les problèmes de re-forestation (avec l'aide d'abeilles qui plus est) le cycle du co2 sera brisé et il fera plus de 100 degré sur terre de moyenne.
Il faudra aller terraformer mars car augmenter la température de 80 degrés là bas, en fera un monde vivable pour les plantes et autres agricultures....
Donc voilà l'avenir. Étudier comment faire voyager les abeilles 7 mois en apesanteur pour arriver sur mars et comment les faires vivre artificiellement dans une bulle avec atmosphère contrôlée le temps de faire monter le taux de co2 sur mars.
Tiens peu être qu'il faudrait déjà commencer à fabriquer des bulles géantes sur terre avec des climatiseurs geants !!!! Ont risque de se battre pour savoir quels api y travailleront.
Tout ça est peut-être trop lointain mais 2100 à l'échelle de l'univers c'est dans un clingnement de cil comme ont dit !!!!!
L'avenir plus proche c'est des changements qui vont être rapide. Ont sera obligé de s'adapter de force.
Si les canicules se succèdent sur des séries de 5 ans. Seul les entreprises d'apiculture avec envergures conséquentes passeront à travers les mailles du filets.
Pour moi seul les methodes de l'éventail, genre methode 60 permettrons encore de faire du miel. Mais a mon avis toutes les structures en dessous de 1500 caisses fin de printemps puis 500 après réunion sur miellee d'été s'en sortirons.
Il faudrat gérer tout ça en groupement d'apiculteur semi bénévole. Fini les petites exploitation.
Après ça bein ont aurat plus qu'à espérer que la fusion nucléaire sera vulgarisée et utilisée à grande échelle pour climatiser nos bulles de survie géantes.
Aussi qu'à défaut de replanter des arbres ont est sacrifier nos oceans pour l'aquaculture d'algues qui re-captent tout le co2 en attendant une amélioration.
Fini la vie de cartes postales pendant plusieures années ! Il vat falloir payer le prix de nôtre imbécilité et attendre que tout se re-équilibre.
En attendant nos colons lunaire, martiens ou jupiteriens auront du boulot pour aller récolter les astéroïdes et autres......
Au fait un impact d'astéroïde pourrait plonger le monde dans une aire glaciaire donc finalement c'est peut-être ça qui fera baisser la température. :woohoo:
Le comble sa serai d'aller en chercher un pour le forcer à entrer en collision avec nous.
Bon j'arrête. :lol: il n'y à pas problème finalement. Il n'y a que des solutions........
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- Laurent37370
- Visiteur
Peut-être que l’apiculture va prendre ce même chemin...
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- ardecho
- Visiteur
ceci-dit, une fois de plus tu n'as pas tout à fait tort...
Sinon je ne suis pas d'accord avec vos histoires de gros cheptel. la pluri-activité c'est peut-être de l'amateurisme (perso je ne le crois pas du tout) mais en tous cas ça permet de ne pas mettre tous ses oeufs dans le même paniers et c'est surtout la racine de la paysannerie. pour moi, vouloir ne vivre que de la production de miel, c'est ça qui pousse aux pratiques intensives pas toujours sympas pour les abeilles et l'apiculteur.
si ça vous plait de trimer pour sortir des tonnes et des tonnes de miel que quelqu'un vendra à votre place en se prenant une belle marge au passage, c'est votre problème mais je ne pense vraiment pas que ce soit une solution d'avenir. surtout s'il faut s'aligner sur les tarifs de la Roumanie...
moi je vois les choses à l'inverse : ceux que je vois s'en sortir en agricole autour de moi ce sont les pluri-actif, et qui n'ont rien d'amateur !
les autres produisent de plus en plus, pour vendre de moins en moins cher, et finissent la santé ruinée et le moral dans les chaussettes.
et pour rester dans l'apiculture, gérer un cheptel et produire en ne consacrant que la moitié de son temps aux abeilles, ce n'est pas je pense être un rigolo.
si pour être un pro un vrai il faut passer sa vie entière à faire la même chose le nez dans le guidon alors je vous laisse à votre vie de pro !
les 1500 ruches pour moi c'est comme la ferme des 1000 vaches, c'est se plier au monde capitaliste qui ne veut que du très gros, oubliant toutes les alternatives possibles et surtout oubliant le sens profond des choses...
le fric, les gros chiffres, toujours la même chose quoi. pour gagner sa vie il y a d'autres méthodes, on peut surtout trouver des solutions pour vivre avec moins d'argent.
et le temps qu'on ne passe pas au boulot, on peut le passer à aller vers davantage d'autonomie et moins de consommation. sans oublier l'entraide, la collectivisation des moyens...
les pratiques de nos grands-parents sont les solutions d'avenir que personne ne veut voir, croyant qu'on s'en sortira en innovant alors que les solutions sont là depuis la nuit des temps
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- pierre alexandre achard
- Visiteur
On a aussi des poulets qui sont élèves plus longtemps, sans OGM, sans antibiotique, donc un cahier des charges plus restrictif que du label rouge mais ils sont élevés en bâtiment. Ca des meilleurs perf, c'est ca que je dis quand je dis qu'il y a des justes milieux surtout quand on sera limité en matière première.
ruchersdici60 : Quand tu as 150 ruches et que ca représente 1/3 ou 1/2 de ton revenu, tu es un amateur ? non tu es pluri-actif.
Il n'y a aucune linéarité dans la rentabilité d'une ruche. c'est pas pcq avec 100 ruches on fait 10k€ de bénef qu'avec 200 on va faire 20k€.
Puis si c'est pour avoir 600 ruches et plus dormir entre les traites à la banque et les risques de ce planter, d'intox, de manque d'essence,etc... Je suis pas sur que ça soit l'avenir.
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- concors
- Visiteur
Aujourd'hui à 750 je ne fait pas 750 coprs. J'aurais plutôt tendance à ne plu les faires.
Se qui infirme se que tu dis. A savoir que plus ont à de ruches plus c'est industriel. En fait je laisse beaucoup plus les abeilles tranquilles et quasiment à l'état sauvage.
Pour se qui est du choix de vendre en gros compativement au détail. Tout dépend de tes débouchées touristiques. Moi je pense que c'est un métier de vendre et qu'avoir le cul entre deux chaises c'est compliqué.
Maintenant oui selon le secteur géographique, il vaut mieux vendre que produire.
Non 1500 ruches se n'est pas la ferme de 1000 vaches. Je dirais plutôt 10 000 ruches.
Aux usa 3 frères disposent de chacun 50 000 ruches soit 150 000 pour la famille reine de la catégorie apicole. Moi je te dis plus j'ai de ruches. Plus je leurs fou la paix et si un mauvais hivernage survient. Je ne m'inquiète même pas.
L'éthique c'est d'être apiculteur. Celui qui prend soin des abeilles. Peu importe le nombre de ruches.
En tout cas les scénarios que je tes laissé plus haut sont ceux les plus probable.
Le pétrole d'algue vient d'être créer. Les forêt finiront au barbecue comme au moyen âge pour les forges,
La conquête spatiale redémarre, la vie dans des bulles est à l'étude et iter viens de reussir son pari de fusion nucléaire permettant l'utilisation totale des dechets nucléaire jusque la utilisés qu'à 1% / 99 %.
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- stf
- Visiteur
pour l'apiculture qui est chez moi lié a l'agriculture, je n'ai pas beaucoup d'espoir.
l'agriculture est devenue industrielle,et l'environnement n'a plus sa place dans ce systeme..toutes les terres de ma commune sont cultivés,les vaches se retrouvent plus souvent a l'étable qu'a l'exterieur,les terres sont rachetés par les porcher pour pouvoir epandre le lisier ....de plus les chataigniers sont entrains de crever de l'encre.....
non j'ai plus grand espoir,et comme le dit Ardecho ce n'est pas la technologie qui nous sortira de cette impasse ..........
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- louiseluc
- Visiteur
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- jcg84
- Visiteur
veuillez excuser mon "hors sujet" mais j'ai lu quelque post plus haut des choses qui me dérangent.
Oui il y a des agriculteurs en bio qui ont de gros soucis….. c'est un constat…. mais pourquoi en est on arrivé là ?
Depuis plus de 10 ans les chambres d'agriculture poussent à la conversion, et les aides ne manquent pas…… or passer en bio ça ne s'improvise pas, sauf que 90% de ceux qui ont franchi le pas n'avaient aucune formation de base……
Je connais des "conventionnels" qui n'étaient déjà pas des as sur leur secteur d'activité, ils sont passé en bio en grande partie pour prendre les aides….. et après ? et bien tout au pif….. alors il ne faut pas être surpris……
Des bios qui tournent très bien j'en connais quelques uns, de super techniciens et pas sur de petites surfaces……. agriculteur n bio c'est un métier !!!!!!!
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- concors
- Visiteur
Louise luc moi je peu prendre la suite. J'ai traversé une bonne partie de la France pour trouver des coins de transhumance. J'ai vu la disponibilitée en forêt. La France c'est quand même un pays avec un environnement préservé.
J'ai habité le var qui est le département le plus boisé de France. Les terres disponibles il y en à encore mais maintenant c'est protégé comme par exemple avec kes zones natura 2000.
J'entend se que dit stf. C'est sûr que certaines zones sont devenues sur-exploitées et sont maintenant à fuir.
Mais le pétrole viendra à manquer et ont parlera de démembrement d'ici quelques dizaines d'années et tout reviendra à la normale. Ont remettra des haies, des cultures variées, ects sa changera c'est sur.
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- ian
- Visiteur
Pour nuancer le catastrophisme ambiant , je peux dire que les efforts pour produire de la bouffe le moins cher possible le plus propre possible sont réels . Mais faudrait aussi parler de l'artificialisation des terres , des 3 milliards de boites de médicaments consommées chaque années en France (c'est de la chimie lourde qui se retrouve dans les eaux ) des micro plastiques issus du lavage des polaires en machine a laver domestique , des milliers de tonnes de poussieres de pneus ( ben oui, l'usure va bien quelque part) enfin bref personne n'est tout blanc.
Pour le devenir de l'apiculture , je pense que différentes formes vont continuer à cohabiter : amateur, pluri actif et professionnel.
L'apiculteur professionnel est dailleurs le nouvel arrivant dans l'organisation de la production de miel. Avant , quand j’étais gosse, L'apiculteur professionnel n'existais pas . Les ruches étaient exploitées par les agriculteurs et autres ruraux . C'etait un elevage de plus dans un systeme de production alimentaire résilient .On prenait ce qu'on avait besoin, on en donnait aux proches et on vendaient le surplus pour se faire trois sous.
Certains agriculteurs remontent des ruchers a l'heure actuelle . Mais ca ne sera pas un mouvement de fond .
La clé , c'est de créer et conserver la valeur ajouté. C'est un problème agricole en général : comment faire pour ne pas être uniquement producteur de matière première et engraisser les intermédiaires. Faut être inventif , pas fainéant et avoir un peu de chance.
J'ai connu les périodes ou le miel ne valait rien , mais vraiment rien. Les apiculteurs se sont adaptés et n'ont pas tous disparus .
l'environnement devrait être de plus en plus favorable aux abeilles , en tout cas dans le nord de la France, avec l’évolution des pratiques agricoles en faveur des pollinisateurs et la modification du climat.
Il y a 5 ans , le problème n’était pas de vendre le miel mais de le produire. je pense que ca pourrait devenir l'inverse dans quelques temps.
La chose qui m’inquiètes :le désamour possible du consommateur sous la pression des nutritionnistes qui considèrent que le miel est un sucre comme un autre et qu'il ne faut plus manger de sucre.
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- Corax
- Visiteur
Moi je pense au contraire qu'il a un bel avenir. Je travaille en région parisienne, et je constate de plus en plus que les gens saturent face à l'industriel, au chimique etc. Le besoin de revenir aux vraies valeurs est en pleine explosion. Et ça s'accélère. Les gens saturent de plus en plus des grandes surfaces, malheureusement il y a encore peu d'alternatives dans les grandes villes (je ne parle pas des "marchés" qui se fournissent à Rungis et vendent du légume espagnol).
Nous critiquons bcp les médias, mais il faut admettre qu'ils ont beaucoup œuvré pour dénoncer les horreurs du monde industriel (vu que ça fait vendre du papier). Regardez le nombre de personnes au courant des dégâts sur les abeilles, même s'ils ne sont pas fins connaisseurs, ils sont bien au courant.
Après, il va être difficile de demander à un agriculteur avec une exploitation de milliers d'hectares de passer sur une charrue à bœufs. Il faudra un minimum de progressivité.
Au final, ceux qui freinent le plus le changement aujourd'hui sont nos gouvernants, l'Europe (qui promeut les mono-cultures avec des conséquences écologiques désastreuses, les exploitations agricoles de taille gigantesque etc.) et les multinationales dont le chimique est le business (n'oublions pas le lobbying effectué par les industries chimiques auprès des députés européens).
N'oublions jamais que le changement ne viendra jamais des multinationales ni du gouvernement, mais uniquement du consommateur.
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- ian
- Visiteur
J’espère que le miel va garder cette image de produit naturel , tout du moins le miel français .
Mais le miel peut vaciller sur son piédestal : les micro plastiques par exemple, ont éraflés l'armure . Le fameux miel coloré par des colorants alimentaires montre que l'abeille ne serait pas le filtre qu'on croit... Il suffit d'un rien pour que l'opinion change de camp . Je suis très méfiant .
Exemple: une revue féminine parue cette semaine conseille à ses lectrices d’arrêter de consommer le miel au petit déjeuner, au même titre que la confiture...
Sinon , les agriculteurs avec des milliers d'ha , en France, tu ne va pas en trouver beaucoup !
Et on ne reviendra jamais aux bœufs pour la simple raison que les exploitations sont dans la capacité de produire eux même leur propre carburant .
Si il y a bien un endroit ou le moteur ne va pas disparaître, c'est bien en agriculture! De toute façon, on ne trouve plus personne pour travailler dans les champs alors....
Contrairement à ce que tu penses,l'Europe déteste la monoculture !!! La conditionnalité des aides impose une rotation de 3 cultures minimum . Et cette réglementation va se durcir post 2020 .
D’où ma certitude que les abeilles vont mieux se porter dans l’avenir. (maintient des prairies permanentes, disparition progressive des produits phyto , couverture permanente des sols, intercultures en mélanges floristiques complexes....°
Enfin, pour toi , une exploitation agricole gigantesque , c’est à partir de combien d’ha ? Les exploitations agricoles gigantesques respectent elles mieux ou moins bien la réglementation sur l’environnement que les petites ?
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- ardecho
- Visiteur
je ne pense pas que les réformettes agricoles de l'Europe vont changer le sort des abeilles.
je pense que l'on va continuer à utiliser des tonnes de pesticides et que le production de miel en France va continuer à décliner
à cause du réchauffement climatique.
dans ce domaine la situation explose et les émissions de CO2 battent des records, je pense qu'on va se prendre des météo hors-normes
qui n'étaient même pas imaginables il y a encore 10 ans.
si on continu à battre des records de chaleur chaque année, comme c'est le cas depuis 4 ans, on va vite se retrouver dans le mur...
à plus long terme, que le miel se vende ou non ce ne sera plus l'important, au moins ceux qui en récolterons encore auront quelque chose à bouffer
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- Corax
- Visiteur
Encore une fois, je vois et j'entends autour de moi les consommateurs avides de trouver du produit sain, après s 'être faits empoisonner durant des décennies.
Maintenant si certains vendent du miel coupé au sirop, bourré de médicaments, avec des abeilles nourries à la protéine synthétique, ils ne peuvent s'en prendre qu'à eux mêmes.
C'était une image pour les tailles d'exploitation, mais l'idée est qu'on constate une diminution du nombre d'exploitations au profits d'exploitations toujours plus grandes. Je cite (monagri.org): "De 1970 à 2010, la surface moyenne des exploitations agricoles françaises est passée de 21 à 55 hectares. Avec pour résultat une réduction du nombre des exploitations de 1,6 million à 490.000." La France est le pays d'Europe qui a le plus nombre de grandes exploitations: "247 000 exploitations ont plus de 30 ha et même 94 250 d’entre elles ont plus de 100 ha. " L'histoire a démontré que taille, rendement et qualité du produit final faisaient rarement bon ménage (ou alors je suis preneur d'exemples).
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- happy.bee
- Visiteur
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- ian
- Visiteur
Je connais des petits qui font n'importe quoi et des gros qui bossent super bien . La relation entre la taille de l'exploitation et la qualité des produits n'est pas établie .
La relation entre le rendement et la qualité des produits agricoles est plus pertinente et encore.. Une ruche qui produit peu va 't'elle produire un miel de meilleure qualité qu'une ruche qui produit beaucoup?
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- cdsjo
- Visiteur
Le futur, on perle quand même des années qui vont suivre et non pas de ce qui sera dans 30 ans, domaine réservé des prophètes.
Dans les années 80, l'apiculture n'intéressait qu'une petite minorité, peu d'amateurs, peu ou pas de pluri actifs, une apiculture professionnelle où les apiculteurs pouvaient conduire 600 à 1000 ruches individuellement avec une commercialisation principale de gros, et un commerce de détail peu développé.
Le potentiel de production a été tel qu'il y a eu des crises de mévente du miel et entraîné des faillites ou de changement de métier de la part de ses acteurs les plus fragiles.
Le varroa et les problèmes agro-environnementaux sont venus modifier la donne:
Baisse de rendement des colonies, problèmes sanitaires difficilement résolus ont eu pour conséquence l'abandon d'une partie des gens qui étaient dans l'abeille depuis longtemps et la réduction de taille des cheptels devenus impossibles à conduire du moins dans le nombre.
L'explication est imparable: à partir du moment où il faut passer deux fois plus de temps sur une colonie, il faut diminuer le cheptel.
Leur taille a diminué pour s'établir autour de 400 voire moins, lorsqu'il y en a davantage, sauf exception, il a fallu soit se regrouper, soit faire appel a du personnel pour rationaliser.
La relative augmentation du prix du miel a permis à l'apiculture de ne pas disparaître.
Je tiens pour source certaine cette évolution fait qu'il faut s'adresser actuellement à deux fois plus de producteurs pour collecter un volume de miel identique.
On produit deux fois moins, non pas à la moyenne par ruche si on est performant, mais parce qu'il est devenu impossible de détenir à niveau égal ce qui était il y a quelques années.
Depuis quelques années, deux autres, même trois autres personnes sont apparues dans le paysage apicole.
L'amateur avec une ou quelques ruches qui trouve là un sens et satisfait ses besoins personnels.
Celui qui a dix, vingt, trente ruches et passe entre les gouttes en commercialisant par connaissances, parenté, ou au sein d'entreprises ou collectivités ou petits marchés discrets.
Enfin celui qui est à mi professionnalisme et qui arrive selon les situations à vivre totalement ou partiellement de son activité agricole.
L'ensemble a pour conséquence une diminution de la commercialisation du gros en GMS et une augmentation de la disponibilité au détail.
Ceci est la situation actuelle.
On peut dire qu'en moyenne la production annuelle de miel français couvre les besoins ; on voir bien que le marché est sensible et que toute production qui s'éloigne de la moyenne dans un sens ou dans l'autre provoque de brusques tensions sur les prix, du moins de gros.
Si on regarde de prés cet ensemble de facteurs et qu'on prolonge le mouvement, je vois le futur (a court moyen terme) ainsi.
Le nombre d'amateurs va continuer à augmenter, la société de plus en plus artificialisée à besoins de compensations.
Le nombre de personnes qui "bricolent" ne va pas baisser.
Le nombre de pluri-actifs non plus, (dans ce secteur, il y a des gens qui passent à la vitesse supérieure, d'autres qui s'y trouvent très bien et d'autres qui n'y arriveront jamais mais seront renouvelés)
Les professionnels qui se tournent vers le détail, soit en diminuant légèrement le nombre de ruches, soit en embauchant devraient pouvoir se maintenir sans problème.
Reste ceux qui font des volumes avec de la vente en gros (liée à la bonne santé des conditionneurs et à la ventes sur les linéaires de miels français) qui m'interroge d'autant plus que nous sommes dans ce créneau et qu'il y a un peu d'appréhension quant à l'avenir.
Ce qui ne va pas évoluer: le prix de revient de notre miel, il ne baissera pas ; ce qui peut évoluer: le demande dépendante du pouvoir d'achat de nos compatriotes, il y a quand même un peu de soucis à se faire.
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- louiseluc
- Visiteur
Tu écris qu'en france, la production couvre les besoins, quelles sont tes references stp ? C'est pas ce que je trouve sur Apiservices, par exemple :
Bilan de campage miel 2016 de France AgriMer
Merci
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- cdsjo
- Visiteur
Au delà ce ce seuil, les consommateurs ne nous suivent plus; l'exemple récent de 2015 où nous avons produit 15 à 20% de plus nous a montré qu'il y avait un plafond qui entraîne un stockage imposé et l'attente de saisons moyennes pour pouvoir écouler, s'en est suivi une véritable fragilisation de certaines exploitations.
Cette année, le nord de la France a beaucoup produit et il va se trouver de nouveau des exploitations fragilisées, avec encore du stockage et des cours tirés vers le bas.
Techniquement, nous sommes capables de produire davantage, pas chaque année, mais en moyenne ; par contre notre production a un coût beaucoup plus important que l'import, c'est toute notre faiblesse et ce n'est hélas pas particulier au miel.
Et cette situation n'est pas prête d'évoluer parce qu'on trouve toujours plus pauvre pour produire moins cher.
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