Comment voyez-vous le futur de l’apiculture ?
- cdsjo
- Visiteur
J'ai estimé que pour partie l'une était dépendante de l'autre ; il semble que personne d'autre que moi n'ait compris ; je vais garder l'humour du sud ouest pour la région et ceux qui me connaissent.
A trop vouloir bien faire....
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Gilles Ratia
- Auteur du sujet
- Visiteur
Pour les phrases d'humour, afin d'éviter donc les quiproquos, j'invite les apinautes à mettre un smiley à la fin. Deux solutions :
1. Utiliser la base de smileys en cliquant sur la petite tête jaune qui sourit (ne pas oublier d'appuyer sur le bouton "Fermer" après avoir choisi l'icône).
2. Ou taper : et ) sans espace entre.
Aller, tout le monde sourit aujourd'hui. Monsieur Trumpsky ne nous martèle-t-il pas que le changement climatique n'est qu'un complot ?
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- du luy
- Visiteur
Pense aussi à bloquer la retraite Msa avant le 31 12 2017 , sinon vous devrez régler les cotisations 2018 dans leur totalité .
Pour les chefs d'exploitation , la loi de 2014 garantit un complément différentiel , la RCO , retraite complémentaire obligatoire qui permet de porter la retaite à 75% du Smic soit 896,21 euros . A ceci s'ajoute une ou des retraites complémentaires hors Msa .
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Sam
- Visiteur
Ne t'éloigne pas trop du clavier quand même, tes analyses pertinentes sont appréciées...
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- concors
- Visiteur
concors écrit: Bein oui apinoires c'est bien ce que je dis c'est au final du boulot de tourner à 200 % sur 100 caisses comme cite notre cher collègue plus haut et qui fait une excellente moyenne par ruche. Et en plus de ça au moindre souci c'est difficile de ce refaire. Ont conseil plus de tourner sur 400 caisses que 100.
Pour sam du 47 j'ai une maison de 120 m2 pour laquelle je dois rembourser 750 euros par mois moins 350 d'apl et un bâtiment d'exploitation de 240 m2 dont 70 m2 avec possibilité de gerber entre 6 et 7 metres et 80 m2 d'appenti jusqu'à 5m80 de haut. Pour 650 par mois sur 20 ans . J'ai 2 enfants et un prêt taux zéro remboursable dans 10 ou 15 ans. Je te confirme ça demain car c'est mon père qui c'est porté caution pour tout ça et qui pourra me confirmer à 100 %.
Donc je dois rembourser 630 euros sur 15 ans pourla maison de 120 m2 avec apl encore à déterminer mais sûrement toujours de 300 euros. (J'ai deux enfants) ensuite je devrais rembourser encore 15 ans mon ptz et mon aide primo-accèdent.
Au final mon crédit de 150 milles euros et à 0,55 % soit un coût de 15000 euros.
J'ai beaucoup de chance car certains ont un taux de 2,25 % ce qui veut dire que pour 100000 emprunté le coût et de 125000
Pour l'exploitation je rembourse 680 pendant 15 ans avec assurance.
Dans c'est conditions je ne peu que conseiller de mettre de l'argent de côté car la banque ma demandé un apport personnel de 75000 et d'acheter le terrain.
Aussi comme ont declare au forfait pour 82000 ht de ca et seulement 13 % imposable soit environ 10000 e de revenu. Il est important de ce mettre à la tva pour que la banque fasse des calculs plus avantageux qu'avec le revenu imposable.
Un proche devra peut-être aussi ce porter caution. A moins que vous ne fassiez de beaux tonnages de récolte.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Apinoires
- Visiteur
stf écrit: sort de ce corps C. Allergre ..!!
"Croire et se persuader que l’homme à lui tout seul pourrait changer l’évolution du climat, dans un sens comme dans un autre, est une utopie qui n’aurait seulement comme incidence de rendre l’homme encore plus prétentieux que ce qu’il est déjà" !!
l'incidence sur la bio masse c'est la meme chose?! ca rend l'Homme encore plus pretentieux !?...
ne pas croire que l'Homme est le premier facteur du changement climatique permet de rester dans sa surconsommation et de se vautrer dans son confort ainsi rien ne change et c'est nos enfants qui paieront la facture..
www.meteofrance.fr/actualites/12839771-gaz-a-effet-de-serre-nouveaux-records-de-concentrations-en-2016
Stf, SVP, ne mélangeons pas tout et surtout ne déformons rien, ok ?
Les phrases formatées du style et les attaques personnelles, sont contraire aux règles de bienséance du forum, si besoin de le rappeler ?
Donc si tu me lis bien et comme je l’ai je pense très bien écrit, si l’activité humaine ne fait rien pour arranger les choses et même si elle contribue amplement à les accentuer, ce qu'il faut donc, je suis tout à fait Ok condamner, mais et même si ça te fait plaisir de le penser, pour que tu puisses le croire, pour affirmer ici que ça serait l’unique cause du changement climatique que nous connaissons (ou comme tu dis le premier facteur), j’aimerai bien que tu essaies de nous expliquer, comment et pourquoi selon toi, 7000 ans avant notre ère, le Magreb était encore suffisamment vert pour ressembler à notre Normandie, alors que seulement 3000 ans après, ces régions avaient complètement laissé place au désert ??
Et tu pourras aussi pour rajouter, essayer de nous expliquer toujours pourquoi selon toi, dans ces mêmes régions, il y à plus de 10 000ans, l’intensité de la mousson Africaine avait transformé le Sahara en une zone de lacs, savanes et forêts, qui soudainement ont du subir un climat inverse et seulement quelques millénaires plus tard ??
Puisque tu m’accordera de penser qu'à cette époque, l’activité humaine et l’industrialisation (effet de serre) associé aux pets des vaches et des cochons, (Méthane) certainement devenus bien trop nombreux et gênants de nos jours, ces activités n’étaient pourtant pas suffisamment réunies il y à 5000 ans et donc pas forcément en cause pour représenter ce fameux "premier facteur" ??..., et qui devrait désormais selon certains, être reconnu incontestablement et formellement comme unique responsable, sans accorder de crédit à d’autres changements et seulement et tout simplement dans l’inclinaison de notre planète par rapport au soleil, ou d'irruptions volcaniques notoires en ce qui concerne le refroidissement et pour ne citer que ces 2 effets inverses !!
Mais pour revenir au sujet, malgré ces changements souvent très importants, ce qu'il faut retenir c'est la remarquable adaptation de l'abeille face à ces situations, ce qui semblerait apparemment plus compliqué au niveau des apiculteurs !! :lol:
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- fort myers
- Visiteur
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- blaireaudesbois
- Visiteur
Le réchauffement global est probable mais pas certain, car il dépend de façon évidente de l'activité solaire. Je me demande si on n'emploie pas ce terme, réchauffement climatique à la place d'un mot interdit, surpopulation.
Par exemple, le trou dans la couche d'ozone, au dessus du pole sud; on n'en parle plus. Il y a là bas un volcan, l'Erebus qui est en éruption permanente, mais il ne recrache que des gaz, qui perturbent effectivement la couche d'ozone.
L'apiculture est cependant possible dans des pays nettement plus sud que chez nous. Espagne, Grèce Ils ont une flore adaptée qui n'est pas encore remontée chez nous, c'est la leçon de la canicule.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- ardecho
- Visiteur
en un siècle on a une modification du climat qui aurait mis 1000 ou 2000 ans pour se faire auparavant. et donc la flore et la faune ont bien plus de mal à s'adapter.
dans l'histoire de la terre, des hausses ou baisses de 50% de CO2 dans l'atmosphère nécéssite normalement des millions d'années, avec nous c'est 150 ans !
quant à l'activité solaire la variation entre les cycles est de 3% environs, ça ne modifie les choses que dans les détails, c'est infime.
de toute façon, pour moi le noeud du problème en ce qui concerne l'apiculture c'est surtout la dégradation de l'environnement : baisse de la biodiversité, pollutions chimiques diverses, etc... le climat déréglé vient s'ajouter à cela mais si on avait les colonies saines et au top de leur forme, les abeilles s'adapteraient aux accidents météo et on arriverai à faire des récoltes dignes de ce nom. j'en veux pour preuve certaines colonies plus fortes que les autres qui arrivent à faire leurs hausses dans les pires conditions météo. malheureusement elles sont très rares à cause des cires polluées, des pesticides, des varroas et de la soupe génétique qui nous sert de souche locale depuis 30 ans...
c'est aussi pour ça que nos voisins du sud font du miel dans la sécheresse : outre leur flore plus adaptée ils ont aussi un milieu plus propre car pas d'agriculture intensive chimique, pas de patrimoine industriel polluant comme en France.
donc nous avons un triple problème : climatique, environnemental et génétique et aucune piste sérieuse pour se sortir des ces 3 ornières. (je parle ici de la production, pas des problèmes de vente et de prix..) il nous reste à soigner nos fifilles plus que jamais, dénicher des emplacements en partie préservé et bruler des cierges pour avoir une météo adéquate au bon moment.
bien entendu, le problème est global et nos problèmes d'apiculture actuels ne sont que le reflet de ce qui attend le monde entier au 21eme siècle...
bonne chance à tous :whistle:
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- patouroumier
- Visiteur
cela demande de se repositionner dans la façon de concevoir le travail, arrêter de penser quantitatif mais qualitatif, cela demande de repenser , de créer du nouveau pour ouvrir notre conscience pour mettre en mouvement une nouvelle apiculture , j'ai le rêve et la foi de pouvoir vendre mon miel , dans les années à venir , à 50 euros le kilo, cela demande de sortir des schémas classique de production,tout en respectent les normes sanitaires, rien à voir avec une vision hippy ou écolo, mais cela demande de se reconnecter à soi, de réapprendre à réfléchir avec son cœur, de se reconnecter avec nos valeurs ancestrales, de redevenir un partenaire et un cocréateur avec les abeilles, et oui je crois en l'avenir d'une apiculture de conscience, parce que quand je suis avec les abeilles , je suis, dans la paix , la joie et la liberté,je suis dans la gratitude de pouvoir partager ma passion et de pouvoir en vivre.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Apinoires
- Visiteur
Il ne faudrait pas se tromper d'ennemi et focaliser sur une supposition insuffisamment démontré, en ce qui nous concerne et comme tu le dis si bien, la dégradation de l'environnement (lui causé uniquement par l'homme) nous pose et nous posera toujours plus de problèmes que les un peu moins de 1° de température que nous aurions cumulé au cours du siècle écoulé et ou par contre, l'homme n'est certainement pas l'unique cause à effet !!
Si la températures était notre seul souci, effectivement dans les zones bien plus au sud il y à très longtemps qu'on aurait constaté qu'il n'y aurait plus d'abeilles pour cause d'apiculture impossible et ceci en faveur de zones plus au nord, alors que bien au contraire, ça marche souvent beaucoup mieux que chez nous !!
Alors oui, s'adapter ??, ..., mais certainement essayer de faire en sorte pour que la France perde son titre de leader phyto ça serait pas mal ??
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- stf
- Visiteur
:Il ne faudrait pas se tromper d'ennemi et focaliser sur une supposition insuffisamment démontré,
www.vie-publique.fr/actualite/dossier/cop21-paris-2015/paris-2015-giec-evalue-rechauffement-climatique-ses-consequences.html
www.geo.fr/environnement/les-mots-verts/giec-climat-47356
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- beaujojo
- Visiteur
Je vais jouer un peu l'avocat du diable et ceci dans un esprit de reposer les choses à leur juste valeur (du moins je l'espère).
L'abeille existe depuis très longtemps, elle a probablement été exposée à bien des problèmes climatiques par le passé mais elle est toujours là, ses capacités d'adaptation sont plus fortes qu'on le suppose.
Aujourd'hui, à cause de l'homme ou de facteurs externes (cycles de climat, activité solaire), on aperçoit une modification rapide du climat qui implique (si ça continue) une probable adaptation de la végétation et de la faune (dont l'abeille). La végétation y arrivera très bien, ce n'est pas la première fois qu'elle s'y confronte. Certaines espèces disparaîtront (et ça a toujours existé) et d'autres s'adapterons. Je pense également que l'abeille y arrivera très bien (varroa ou pas, biodiversité ou pas, pesticides ou pas). Il y aura peut-être certaines zones où l'espèce sera moins présente et d'autres où elle le sera plus.
La crainte à avoir n'est pas celle de voir disparaître l'abeille (c'est quand même peu probable) mais celle de voir disparaître son exploitation par l'homme ou du moins la rendre difficile : l'apiculture.
Je rappelle que l'abeille n'a pas besoin de l'homme pour survivre et qu'au contraire, l'apiculture (l'homme) et ses échanges sont une des causes des problèmes qu'elle rencontre aujourd'hui.
Rappelez vous du varroa, de la mondialisation des échanges, observez que la sélection faite aujourd'hui est une sélection avant tout réalisée pour permettre une "meilleure" production. Sélectionner selon la douceur et la productivité est bon seulement pour l'apiculteur professionnel et pas pour les souches naturelles qui se mélangent avec ces abeilles sélectionnées et affaibli le patrimoine génétique des souches locales qui n'existent d'ailleurs plus depuis longtemps.
A l'échelle géologique, il y a donc peu de chance que l'abeille soit réellement menacée (il y aura probablement toujours des foyers de populations, activité de l'homme ou pas).
A l'échelle humaine, il est probable que remplir des hausses et les prélever pour en vivre (apiculture professionnelle) soit de plus en plus compliqué dans certaines régions.
Rappelons aussi quand sans consommateur, il n'y a pas de miel vendu. Le prix du miel n'a jamais été aussi élevé et c'est une sacré aubaine pour les professionnels qui savent encore très bien sortir du miel.
Concernant ses qualités, c'est en effet un excellent produit sucré obtenu naturellement mais n'abusons en allant jusqu'à parler de "médicament" qu'on irait vendre jusqu'à 50€/kg sous prétexte que les professionnels n'arrivent plus à en vivre. Ce n'est donc pas au client de s'adapter, je suis bien désolé et c'est vraiment dommage pour la filière d'en arriver là. Le miel ne vaut pas ce prix-là (rappelez vous des prix qui s'étaient écroulés après guerre).
Bref, j'aime l'abeille et l'apiculture mais tout ça pour dire qu'il faut parfois recentrer le débat car l'abeille a bon dos et sert parfois de justification pour une filière qui s'en sert pour vivre, rappelons-le (et c'est très bien, l'apiculture est un très beau métier).
J'attends les (éventuels?) coups de massue
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- du luy
- Visiteur
Tu n'as pas à craindre de coups de massues . Les échanges peuvent etre contradictoires et étayés , sans plus . Nous veillons au grain , surtout de sable . .
Cependant je pense qu'il y a une petite contradiction dans l'une de tes phrases , au sujet des abeilles sélectionnées qui se mélangent avec les naturelles et puis plus loin les souches locales qui n'existent plus .
Es tu pro ou non pro ?
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Apinoires
- Visiteur
@ Beaujojo, Mais, ce n'est qu'une question, pas du tout un coup de massue ! :lol:
mais surtout dans la mesure ou tu cautionnes comme moi l'énorme potentiel d'adaptation de l'abeille !
@ Stf,
Tu pourras persister à nous poster des liens et même éventuellement sans te rendre compte qu'ils me donnent entièrement raison,
si tu lis bien dans ton lien d'hier (ce qu'il fallait lire) tu remarqueras ceci:
une nouvelle hausse sans précédent des concentrations atmosphériques de CO2 entre 2015 et 2016.
Les causes principales sont encore les activités humaines et aussi un puissant phénomène El Niño en 2016.
puis un peu plus loin :
La dernière fois que la Terre a connu une teneur en CO2 comparable, c'était il y a 3 à 5 millions d'années :
la température était alors de 2 à 3 degrés plus élevée et le niveau de la mer était supérieur de 10 à 20 mètres par rapport au niveau actuel.
et donc à une époque ou l’activité humaine ne pouvait pas être retenue pour faire les ravages qu'elle est capable de faire aujourd'hui !! :woohoo:
Mais ne te fatigues pas pour trouver la raison exacte, même avec nos différences de convictions réciproques et pour le résultat des 0,7° de réchauffement obtenu, si nous n'avions que ce petit handicap à surmonter, ça n'aurait finalement que très peu d'importance pour la profession et pour l'abeille, car avec les moyens actuels de transhumances, simplement en quelques nuits de travail supplémentaire, les cheptels seraient déplacés des zones supposées ou devenues hostiles, pour les régions ou il fait bon vivre (avec 0,7° de moins) et qui seraient devenues l'Eldorado Apicole, ou les Apiculteurs n'auraient plus le moindre soucis ??? :woohoo:
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- beaujojo
- Visiteur
Je voulais dire que par la faute (devrais-je dire "par la faute" ou "grâce" puisqu'on a pas encore démontré que c'était un problème mais on le suspecte) de l'homme et sa sélection sur l'abeille, il n'existe plus aujourd'hui d'écotype local pur qui correspondait à l'habitat de l'abeille.
En termes de production, l'écotype local n'était pas forcément bien "adapté" puisque les rendements sont plus faibles, l'agressivité plus élevée et l'acceptation des reines problématique (et donc plus difficile de vivre du métier) donc tout comme l'éleveur a fait avec la "Holstein", l'apiculteur a fait des bêtes de guerre (il faut l'avouer) comme la buckfast et ça marche très bien, comme pour la Holstein pour qui sait bien travailler avec (c'est sûrement d'ailleurs le moyen le plus évident d'en vivre, ce n'est pas une critique !).
Ceci dit, la vache sélectionnée a son enclos dont elle ne sort pas, l'abeille de sélection sa liberté et ses ailes et elle a donc pollué complètement la génétique naturellement adaptée de l'abeille qui pour sa survie et sa multiplication n'a pas demandé à sortir 40-50 kg de miel par ruche (pour un bon transhumant). Elle avait peut-être et même surement besoin d'être agressive et économe en consommation de miel dans son tronc d'arbre dans lequel n'arrive aucun sirop à l'automne.
L'apiculture c'est tellement bien à pratiquer et à vivre mais il faut quand même avouer que ça a foutu un sacré bazarre dans l'équilibre naturel de la bête :blush:
Je ne sais donc pas si l'abeille doit vraiment nous remercier de l’interaction que nous avons avec elle, ça reste un insecte sauvage et ce n'est pas pour rien. C'est bien donc le futur de "l'apiculture" et non de l'abeille dont nous parlons et ne nous étonnons pas complètement d'en être là.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- abeille64
- Visiteur
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Apinoires
- Visiteur
abeille64 écrit: moi ,ce que j'aimerai bien savoir ,c'est ou sont les sources scientifique qui prouve qu'une part des problèmes viennent de ce "brassage" génétique...? ,car entre les idéologies pifométriques d'une race "pure" qui résisterait mieux aux multiples agressions et la réalité scientifique il peut y avoir un fossé ,j'aimerai vraiment que l'on m’éclaire ?
En répondant à Beaujojo, je veux bien essayer de te répondre, ?
@Beaujojo:
Très bien illustré Beaujojo, mais l'hybridation d’une "locale » n'est certainement pas aussi dégénérante que tu voudrais le supposer ?
on pourrait même plutôt croire le contraire, grâce à l’hétérosis qui donne une supériorité très nette aux hybrides F1, sur chacun des parents !!
par contre, comme il est également constaté qu’après plusieurs générations les qualités exprimés en F1 vont baisser singulièrement au point qu’à partir de F3 un hybride sera en général plus faible que l’une ou l’autre des races du départ, il est commun d’entendre parler (à tord) de pollution génétique, alors que plus simplement, ces défauts non corrigés ne seraient finalement dus ou à mettre sur le compte de l’apiculteur "local" lui même ? …, puisque il est admis que c’est seulement par la suite et par la disparition progressive des qualités de départ que les colonies deviennent moins performantes, voire désagréables par leur agressivité, il appartient donc à chaque apiculteur soucieux des qualités de son cheptel et de sa rentabilité, d’y prendre suffisamment garde et éventuellement d’intervenir et de sélectionner comme il le doit !!
Et en plus d'ailleurs, bien souvent par nostalgie, les apis actuels qui parlent ou revendiquent avoir ou avoir eu des "locales", sont très rares à en avoir réellement possédé ou même connu chez eux, pour la bonne et simple raison qu’en France, depuis les moyens de locomotion démocratisés, puis la généralisation de la transhumance et de pair la mobilité des apiculteurs, les abeilles (déjà entre "locales") de diverses régions, n’ont cessées de voyager, de se vendre ou s’échanger et donc de s’hybrider par voies de conséquence et ceci remonte à fort longtemps, bien souvent au début pour repeuplement à cause de pénuries pour causes diverses et pour s’être naturellement amplifié après les années 50/60, pour se généraliser comme on le connait de nos jours et on peut donc difficilement dire autrement que pratiquement aucune régions n’auraient pas importé d’abeilles pour le revendiquer ??
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- ardecho
- Visiteur
quand je parle d'un problème de "soupe génétique" je ne veux pas dire que le problème c'est le brassage, les brassages génétiques n'ont jamais fait de mal à personne, au contraire.
mais dans le cas des abeilles je pense que le problème vient de gènes provenant de souches étrangères et qui font que certaines colonies ont des réactions qui ne conviennent pas à notre milieu et notre climat. par exemple en été quand tout est grillé certaines reines ne stoppent pas leur ponte, ne la freine même pas et ça donne des ruches vidées de leurs réserves dès septembre. ou encore d'autres qui l'automne et les premiers frimas arrivant, ne mettent quasiment pas de miel en haut des cadres, au dessus du couvain comme si elles s'attendaient à un hiver sicilien...
sans parler des souches sur-sélectionnées et consanguines type abeilles à gelée-royale ou autres abeilles jaunes mal sélectionnées en ne prenant en compte que les décimètres carré de couvain et la précocité de la ponte printanière.
et des souches comme ça il en circule un paquet, il n'y a qu'à voir ce qu'on obtient parfois en achetant des reines du commerce, ça fait peur !
après que donnera tout ça une fois passé au grand mixeur ? difficile à savoir, si on laisse faire la nature de A à Z elle aura vite fait de faire le ménage et de ne conserver que ce qui tient la route mais comme un paquet d'humains s'en mèlent, ça risque de grandement compliquer les choses !
après je ne suis pas scientifique ni généticien et comme le fait remarquer Abeille64 je n'ai pas d'étude solide sur lesquelles m'appuyer, simplement je remarque souvent des comportements bizarres en observant mes abeilles et celles des amateurs du coin à qui je donne des coups de main.
et je me dit que les comportements sont conditionnés par des instincts, eux-même produit par des gènes bien précis...
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- beaujojo
- Visiteur
Bien d'accord avec tout ce que tu as dit. Ardecho m'a un peu devancé dans sa réponse et je suis assez d'accord avec lui.
L'apiculture professionnelle, pour améliorer sa production et limiter ses contraintes (exactement comme pour la sélection de semences en production végétale) a sélectionné les caractères qui lui convenaient le mieux et c'est très bien, ça permet vraiment d'améliorer les souches. Le premier problème vient du fait que conserver des lignées c'est déjà compliqué pour un éleveur.
Le second problème c'est que l'abeille naturelle n'a rien à voir avec tout ça. En se brassant avec les lignées de sélection, on apporte probablement certains traits qui lui sont bénéfiques (souches nettoyeuses par exemple face à des champignons/bactéries problématiques, démarrage précoce pour profiter de certaines floraisons précoces devenues malheureusement importantes dans notre environnement agricole) mais d'autres dont on ne maîtrise pas les conséquences (productivité qui est le critère numéro 1 souvent, douceur, faible essaimage, ponte soutenue sans vraiment d'arrêt). Quelle incidence le brassage de ces caractères a-t-il sur l'abeille qui vit dans les troncs d'arbre sans aucune intervention de l'homme : personne n'est capable de le dire. Ma logique me pousse à penser le côté négatif de certains caractères.
Non, il n'existe pas de publication scientifique à ce jour là-dessus et les moyens donnés pour l'abeille (une filière qui ne pèse absolument pas par rapport à d'autres, il y a juste à regarder du côté des céréales pour comprendre ...) sont trop faibles pour mener des investigations et des crédits conséquents, c'est pas de bol et ça ne changera pas. La recherche en France fonctionne d'ailleurs d'une manière qui soulève d'ailleurs certaines questions. De plus, la filière apicole a l'air réticente au maintient d'un institut qui commence à publier des données intéressantes (c'est un autre débat) et j'avoue ne pas comprendre les réactions de certains car c'est un des moyens de progresser à moyen terme, ne soyons pas trop gaulois !
On pourrait donc faire un autre fil intéressant (bien que sûrement pas alimenté par peu de données scientifiques) : "quel est le futur de l'abeille dans son habitat naturel?"
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- du luy
- Visiteur
Aurais tu la gentillesse de nous donner la définition d'une abeille naturelle .
D'autre part , pour les abeilles qui vivent dans des troncs d'arbres , le plus souvent , leur futur est limité à trois ans , issues de sélection ou pas .
Tu es pro ou non pro !
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- blaireaudesbois
- Visiteur
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- beaujojo
- Visiteur
La définition d'une abeille naturelle bien que le terme ne soit pas le plus évident puisque l'abeille est forcément naturelle :
Abeille dont la génétique est issue de brassages dont l'origine est l'essaimage (avant toute sélection humaine). L'abeille qui s'est adaptée avant l'arrivée de l'homme par son essaimage et la capacité de ses mâles à aller féconder beaucoup plus loin que l'aire des butineuses ce qui limite les problèmes de consanguinité qui peuvent être problématiques pour cet insecte. Bref, une abeille qui n'était pas forcément adaptée à la production de miel. Une abeille dont on parle au passé car il y a de fortes chances qu'elle n'existe plus (est-ce vraiment un problème, ça dépend pour qui? l'apiculteur? l'écologue?).
Encore une fois, ce n'est pas une critique envers l'apiculture dans quel cas ce serait une auto-critique c'est juste un constat logique.
Pour répondre à ta question, peu importe, ça n'a pas d'intérêt pour faire avancer le sujet à part apporter un biais très subjectif.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- du luy
- Visiteur
Merci pour ta réponse . Il me semblait effectivement que tu parlais de quelque chose qui n'existe plus , il n'y a donc pas de raison à s'interroger en terme de risque puisque c'est déjà fait .
L'usage de l'abeille dite domestique n'aura peut etre pas dans les années à venir les mémes fonctions qu'actuellement . Au rythme ou vont les choses , le miel ne sera peut etre plus l'essentiel pour l'apiculteur .
Si tu y regardes d'un peu plus prés , tu t'apercois que les apis sont dans une phase ascendante de conservation de l'abeille , ceci à grands renforts d'aides . Si pour le moment , les productions de miel , pollen et gelée font encore vivre beaucoup d'exploitations et si du soir au lendemain , elles venaient a disparaitre , les apis deviendraient des fonctionaires à part entiére .
Libre à toi de ne pas répondre à ma demande "pro ou pas pro " , mais je trouve que beaucoup de possesseurs de ruches idéalisent l'abeille comme d'autres le font pour les chats , chiens , koalas et autres .
Dans la pyramide des productions légumiéres , céréaliéres , fruitiéres , l'abeille devrait se situer tout en haut du seuil d'importance . Dans la réalité , tout a été tronqué , pensant que ce petit insecte n'avait qu'un impact moyen , que les phytos et engrais étaient plus utiles pour nourrir le monde , on voit le résultat .
Maintenant , soit on diminue drastiquement tous ces produits , soit on s'appréte à faire vivre l'abeille dans des hangars , bien à l'abri des éléments extérieurs .
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- beaujojo
- Visiteur
Bien d'accord avec toi.
Je voulais simplement également enlever le statut idéalisé de l'apiculture pour ceux qui en rêvent et croient que la filière aide les petites abeilles qui butinent les jolies fleurs de nos belles campagnes pleines de jolis animaux et arbres qu'on ne trouve pas dans les bureaux chauffés de la défense. C'est un système d'exploitation agricole (élevage) à part entière très exigeant qui par contre (en comparaison à d'autres systèmes d'exploitation) dépend d'un insecte sauvage dont la santé et la capacité à produire un excédent de miel sont mis en branle par l'activité humaine et son mode de vie consommateur en général.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- du luy
- Visiteur
Les abeilles ont beaucoup de chance que les hommes s'occupent encore un peu de leur vie sur terre , méme si parfois il est maladroit . Mais que devraient dire les bombus , autres insectes et oiseaux qui n'intérressent personne parce qu'apparemment ils ne rapportent rien à l'humanité , ce qui est faux .
Question . On ne travaille pas le lundi matin à la défense ? :sick:
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- gfass
- Visiteur
" Quand l'humanité aura disparu, les abeilles pourront enfin vivre en paix." (Franck Einstein).
Mais plus sérieusement ou presque, avec ce nuage radioactif qui vient de passer incognito sur le Sud-Est de la France, www.liberation.fr/france/2017/11/12/mais-d-ou-venait-le-nuage-radioactif-de-ruthenium-106-detecte-en-france_1609571 , l'avenir de l'apiculture aurait pu être beaucoup plus court que prévu. Y a pas à dire c'est vraiment multifactoriel (terme à la mode qui résume tout quand on ne sait pas).
Une bonne nouvelle quand même, il paraîtrait que le ruthenium-106 serait de nature à fusiller toute machine fonctionnant sur IRM. Comme quoi, l'apiculture va enfin pouvoir respirer un peu.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Apinoires
- Visiteur
L'abeille se reproduit par essaimage et l'apiculteur fait en sorte de l'empêcher, l'abeille organise sa population et prévoit des réserves bien supérieures pour palier à des périodes supposées de disettes et pour son hivernage, mais l'apiculteur entend diviser la population selon ses besoins, puis prélever à sa guise et gérer la production à sa place !!
Ce qui pourrait laisser penser bien entendu (comme ta signature) que l’homme et le métier d’apiculteur serait une fois de plus devenu néfaste, alors que je suis bien d’accord avec Deluy, de nos jours dans la plupart des pays et situation similaire à la notre, sans la main (interressée) de l’homme, l’abeille aurait de sacrés soucis à se faire et un essaim dit "sauvage" serait certainement déjà devenu une curiosité ?
@beaujojo,
Oui merci pour ces précisions, je me disais aussi que tu avais une bien curieuse façon de distinguer nos abeilles ??
et en supposant surtout que laissé à vau l’eau et à son propre sort elle se porterait bien mieux en se sélectionnant naturellement pour parvenir à un génotype parfait ?
Si tout ceci à peut être un sens, ça ne serait vérifiable qu’à travers des milliers voire des millions d’années et surtout si toutefois sa survie (menacée) dans notre tout nouveau environnement: (pollutions et pesticides, évolution climatique, maladies chroniques des abeilles, + naturellement Varroase et Frelon asiatique) pouvait le permettre, ce qui reste donc à démontrer, mais avec une infime petite chance de succès ?
Tiens pour exemple, je viens de récupérer récemment (et gratuitement) le rucher d’un amateur, basé sur un contexte similaire depuis 5 ans: sans aucune assistance apicole, (mais ni récoltes non plus) et ou parti d’une douzaine de caisses (achetées) et après les avoir multiplié par essaimages pour parvenir à 28 colonies, je n’ai pu récupérer que 10 caisses "vivantes" dont environ une moitié (souches) peu enviables et l’autre moitié (essaims naturels de l’année) sur moins de 4 cadres d'abeilles (sans réserves) ce qui entend que sans mon intervention "surnaturelle" (dégraissage varroase généralisée) et rajout miraculeux de cadres de vivres, pour ce qui concerne les 5 ou 6 essaims de mai/juin dernier, ils auraient surement été les victimes du premier froid à venir, ce qui aurait ramené au bout de cinq années, un cheptel d’un total culminant de 28 caisses à environ 5 seulement dans le courant ou la fin de cet hiver et tout en supposant les souches sorties d’affaire, ce dont je ne jurerai pas non plus !!
@ Ardecho,
Dans une soupe Ardecho, on y retrouve en principe, le gout des légumes qu’on y aura mis, non ? Donc pourquoi des problèmes qui proviendraient uniquement de souches forcément étrangères ?
Dans les élevages "locaux" et souvent devant le constat d’éventuels résultats décevants et très rapidement mis sur le compte de la pollution génétique, je pourrai te répondre simplement en te demandant combien à ton avis, d’apis qui élèvent pour eux mêmes, prêtent sérieusement attention à une certaine cohérence dans leur cheptel par une réelle sélection ?…, et bien entendu surtout aux mâles qu’ils doivent favoriser et faire élever en amont pour assurer cette fameuse cohérence et combien, toujours chez ces mêmes apis vont systématiquement supprimer les caisses non conformes et donc en contradiction avec cette sélection, pour éviter justement de se polluer eux même, plus surement et plus rapidement que par les caisses du voisinage ?
Bonne question non ??
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- jcg84
- Visiteur
Mauvaise question apinoires, car "orientée" ...... le problème est posé à l'envers.
Pourquoi certains pays se sont doté d'un plan national pour l'élevage des abeilles ? pourquoi ce choix au combien délicat et très restrictif ?
C'est peut être la question que devraient se poser tous les apiculteurs et éleveurs Français..... y a du boulot !!!!
Je pense que chacun va continuer longtemps à saturer comme il le peut son petit coin de nature en males.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Apinoires
- Visiteur
Certainement Jc et je suis le premier à approuver, mais pour ce faire et pour faire avancer les choses il ne faut pas que de beaux rapports, tu te souviens de ça ? :
C'était contenu dans ce fameux rapport (ci dessous) et comme ça date d'octobre 2012 et que nous sommes en 2017, tu as vu quelque chose changer toi ?Mettre en place une filière française compétitive d’élevage de reines et d’essaims
Les éleveurs d’abeilles ne bénéficient pas facilement du progrès génétique. En France, la fourniture de reines ou d’essaims pour maintenir, renouveler et développer les cheptels souffre d’une insuffisance chronique. Cette situation contraint les apiculteurs à importer une grande quantité de reines souvent inadaptées à l’écotype des colonies implantées, avec des risques sanitaires récurrents. Il convient de développer l’élevage au sein de chaque exploitation, de renforcer la filière « élevage de reines et d’essaims », d’organiser des centres régionaux d’amélioration et de diffusion génétiques d’abeilles adaptées à l’écotype régional.
www.apiservices.biz/fr/1896
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.