ITSAP (Institut Technique et Scientifique de l'Abeille et de la Pollinisation)
- puyloubier
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mathieua écrit: Bonjour Puyloubier,
Je sais ce que tu me dis là, pas de soucis là dessus.
Mais justement, si on en crois les comptes rendus des différentes structures, l'interpro (la nouvelle en projet) se composerait de 3 collèges, dont un seul et unique de producteur avec 1/3 des voix à se distribuer (avec pourtant un grand nombre de structures), et aucun droit de véto.
Plusieurs syndicats s'y sont opposé et ont demandé une révision de cette organisation.
En face (je parlais du président de la république qui doit nommer un nouveau responsable pour se projet), pour l'instant pas de réponse à ma connaissance.
Mr Michaux bien entendu, fait le beau et s’enivre de paroles... Mais il attend patiemment qu'on impose ce statu quo aux apis, ainsi il aura un plus grand pouvoir de décision qu'eux... A mon avis pas très honnête, si il veut soutenir les apis, qu'il appui leur demande devant l'Etat et accepte de perdre un peu de pouvoir de décision, là on verra si dans les faits il es capable de "soutenir les apiculteurs" comme il aime à le chanter.
Sur la CVO, et dans le cas d'une interpro ou les producteurs ont le pouvoir, tu m'as convaincu. Ce n'est pas cher payé, et j'en profiterais au passage pour taxer plus le miel d'importation. Qu'en diront les deux collèges distributeurs?
les interprofession sont régit par le code rural on ne peut pas faire ce que l'on veut: Pour simplifier il y a le ou les colléges Amont (production) et le ou les colléges aval (mise en marché), mais un collége doit correspondre a un métier: pour l'amont c'est facile ce sont les apiculteurs
mais pour l'aval, les deux métiers de "conditionneurs- négociant" représenter par SFM et les métiers de la distribution (FCD) ne peuvent etre rapproché, les métiers sont trop différent, c'est pour cela qu'il faut deux collége a l'aval, un par métier, on y peut rien c'est le texte qui le dit.
pour ce qui est des pouvoir de veto, dans une interpro il faut l'accord de l'amont et de l'aval pour faire quelque chose, donc il y a bien un droit de veto de chaque coté: on ne fait rien si les deux ne sont pas d'accord.
Pour l'aval ca se complique car il faut aussi qu'il soit d'accord entre eux (enfin il faut une majorité, mais comme ils sont que deux!!!???)
donc un ou deux colléges aval ca ne change rien pour nous, on a de toute façon un droit de veto.
En fait la grosse discussion qui a fait échouer est bien la présence de certains groupement de producteurs qui ne sont pas acceptés par certains, et le poids de chacun!
comme d'habitude on reprends les mêmes querelles et on recomance. et moi je suis plus représentatif que toi et ceci et cela: Affligeant et décourageant.
C'est pourquoi nous avons demandé que les structures techniques qui sont aussi reconnu par le ministére comme des groupement de producteur fasse partie du colége amont, comme ADA France, le GPGR et pourquoi pas l'ANERCEA, l'idée est d'avoir des représentant de ces structures non syndicale qui aient un poids suffisant pour raisonner les débats et sortir des clivages syndicaux qui nous ont amenés ou l'on sait.
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- mathieua
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Il y a débat justement sur les collèges.
Théoriquement "négociant" et "distributeur" peuvent être dans le même... C'est le cas pour interfel (fruit et légumes frais), CNIPT (pomme de terre), Val'hor (horticulture).
Ces productions n'ont pas de transformation, donc pas de 3ème collège. L'Europe dans le dossier allemand sur les OGM à tranché : le miel est un produit naturel en aucun cas considéré comme transformé.
Il y aurait un troisième collège si il y avait une "transformation" du produit...
SPMF, FFAP et UNAF sont d'accords là dessus d'après mes sources...
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- Flo86
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Et après au bout de 10 ans faut peut être imposer un critères et si il y a des mécontents ils sont pas obliger de venir ... enfin moi je dis ça je dis rien ...
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- du luy
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Aurais tu la gentillesse , non pas en tant qu'administrateur mais plutot en tant que producteur , de nous indiquer les améliorations patentes de l'Itsap pendant ces quatre années . Je pense que beaucoup d'apis sont en attente de ta réponse suite à ce sujet que tu as initié .
Afin d'étre complétement honnéte , pour un sujet à risque , je me dois cependant de te remercier du courage que tu as mis pour nous répondre , car tu es le seul à l'Itsap à avoir osé répondre . S'il y a un probléme déjà au niveau de cet organisme , c'est bien celui de la communication ( le site ne suffit pas ). Merci à toi .
PS : Evite le produit anti frelon qui n'est pas du fait de l'Itsap mais plutot d'un inventeur qui a beaucoup donné gratuitement à ce jour . Pendant ce temps , le frelon colonise un peu plus tous les ans .
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- happy.bee
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Peut être que sans ces clivages syndicaux nous serions déjà dans une pire situation .
Car s'il y a clivage, c'est qu'il y a problème et toutes les personnes qui ont suivit la mise en place de l'itsap connaissent ces problèmes .
Taper sur les syndicats apicoles , a mon avis n'est pas la meilleur solution pour mettre en place une interpro APICOLE .
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- happy.bee
- Visiteur
le problème ensuite c'est la communication car le manque d’intérêt que porte les apiculteurs à toutes ces organisations a fait que la plupart sont parties à la dérive et que notre apiculture n'est plus la maitresse de ses réels besoins .
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- mathieua
- Visiteur
Comment se fait-il que l'on y trouve des organisations qui n'ont tout simplement rien à voir avec l'apiculture, voir même une association, dont les intérêts sont contradictoires avec les recherches de l'ITSAP!
Moi demain je créé une association et je peux siéger?
Si les apiculteurs financent, alors qu'on puisse choisir qui siège!
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- puyloubier
- Auteur du sujet
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happy.bee écrit: Une interprofession dans laquelle les syndicats ne sont plus acteur, reviendrait a laisser prendre des décisions a des groupes qui n'auraient pas que des intérêts d'ordre apicoles .
Peut être que sans ces clivages syndicaux nous serions déjà dans une pire situation .
Car s'il y a clivage, c'est qu'il y a problème et toutes les personnes qui ont suivit la mise en place de l'itsap connaissent ces problèmes .
Taper sur les syndicats apicoles , a mon avis n'est pas la meilleur solution pour mettre en place une interpro APICOLE .
cher ami, relis le rapport de paul fert et tu comprendras, ce sont depuis 1945 les dissensions entre les organistions syndicales qui ont engendré ce climat, et paradoxalement ce sont au sein des organisations techniques que les apis arrivent a travailler ensemble, on y retrouve tous le monde de la conf au SPMF en passant par la FNSEA; Hors qu'est ce qui nous importe??
- de comprendre
- de trouver des solutions
- de trouver des moyens pour les appliquer dans nos exploitations.
et bien ce sont les organisations technique qui s'occupe de cela.
donc nous pensons (responsable d'organisation technique) qu'un pôle de stabilité représentant a peu prés 1/3 a 1/4 des voies est nécessaire pour trouver les consensus au sein de l'interpro.
Il ne s'agit pas d'enlever le pouvoir majoraitaie aux syndicat mais de mettre en face "l'avis d'expert externes aux querelles syndicales" et qui permette finalement de décider et d'avancer.
et avec 1/4 ou 1/3 des voies ces organisations techniques ne décideront rien seules!!!!
elles devraient etre lepôle de stabiluté et en quelque sorte un peu la voie de la sagesse!!!???
dans l'etat actuel conflictuel du syndicalisme apicole le rôle consultatif des organisations techniques ne suffit pas il faut leur permettre de "peser" dans la balance pour faciliter les prises de décisions.
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- puyloubier
- Auteur du sujet
- Visiteur
happy.bee écrit: Parlons aussi des problèmes de représentativité,que ce soit les responsables syndicaux ,le bureau des ADA ou les membres de l'ITSAP ils sont élus par une poignée d’adhérents .et en représentent des milliers car pour voter il faut avoir paye sa cotisation .
le problème ensuite c'est la communication car le manque d’intérêt que porte les apiculteurs à toutes ces organisations a fait que la plupart sont parties à la dérive et que notre apiculture n'est plus la maitresse de ses réels besoins .
tu as raison, les responsables sont élus par les membres de leur organisations a jour de leur cotisation.
quoi de plus normale, quelque fois (souvent) une cotisation de 50 euros te permet de voter, a toi de voir!
mais pour etre élus il faut vouloir, pouvoir et avoir le temps et le courage de sieger de donner son avis etc etc, et là il y a déja beaucoup beaucoup moins de monde!!!!
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- puyloubier
- Auteur du sujet
- Visiteur
mathieua écrit: Déjà j'aimerais bien savoir comment le CA s'est mit en place.
Comment se fait-il que l'on y trouve des organisations qui n'ont tout simplement rien à voir avec l'apiculture, voir même une association, dont les intérêts sont contradictoires avec les recherches de l'ITSAP!
Moi demain je créé une association et je peux siéger?
pour ce qui concerne l'ITSAP sa création a été très encadrée par le ministère qui avait quand même son mot à dire pour reconnaître la qualité d'Institut; Donc il y a eu des négociations et certaines organisations ont obtenu des sièges avec voie consultative (terre d'abeille, RBA) d'autres qui avaient une place ont décidé de quitter (FAAP) mais il y a aussi des représentants des administrations. C'est assez officiel et encadré. par contre les membres du bureau sont forcément des apis pros. mais tout cela est expliqué dans les statuts de l'ITSAP
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- puyloubier
- Auteur du sujet
- Visiteur
du luy écrit: à puyloubier ,
Aurais tu la gentillesse , non pas en tant qu'administrateur mais plutot en tant que producteur , de nous indiquer les améliorations patentes de l'Itsap pendant ces quatre années . Je pense que beaucoup d'apis sont en attente de ta réponse suite à ce sujet que tu as initié .
Afin d'étre complétement honnéte , pour un sujet à risque , je me dois cependant de te remercier du courage que tu as mis pour nous répondre , car tu es le seul à l'Itsap à avoir osé répondre . S'il y a un probléme déjà au niveau de cet organisme , c'est bien celui de la communication ( le site ne suffit pas ). Merci à toi .
PS : Evite le produit anti frelon qui n'est pas du fait de l'Itsap mais plutot d'un inventeur qui a beaucoup donné gratuitement à ce jour . Pendant ce temps , le frelon colonise un peu plus tous les ans .
donc pour ne citer que quelques sujets.
le travail sur le vol de non retour a la ruche aura des conséquences indéniables pour nos exploitation puisque actuellement des négociations sont en cours pour prendre en compte ces résultats dans le cadre de l'Homolgation des produits
bien sur tous les test sur les produits de traitement varroa et les expérimentation sur les méthodes de traitements alternatif sont de premier ordre et au bénéfice direct de l'apiculteur.
On sait ainsi que les produit commercialiser a base de houblons ou d'acide formique en barquette n'ont d'efficacité que le niveau de croyance que l'apiculteur veut bien lui donner (voir les résultats des expés a ce sujet)
il y a un gros sujet (mais malheureusement l'ITSAP a du s'en exclure a la derniére minute pour des questions de difficukté financiére que vous connaissez) cela concerne les méthode alternative avec retratit ou destruction de couvain, mais l'INRA et l'ADAPI sont engagés avec les italiens et cela est prévu sur 3 ans. Le but est de décrire préisement les méthodes et de s'assurer de leur efficacité.
Pour les aspect ressources, l'ITSAP a travailler sur la mise en place des GIEE, mais là effectivement comme souvent hil manque la courroie de transmission entre le projet théorique et son aplication pratique au niveau d'un territoire; Ce n'est pas du rôle de l'ITSAp, qui met au point les méthodes, mais les services d'assistance technique régionaux sont déficient a ce niveau: a travailler. Mais avec l'interpro on aura des moyens
pour ce qui est de l'élevage, un gros travail de fonds a été réalisé pour harmoniser les méthodes d'évaluation des souches, des reseaux de testage se mettent en place et l'ITSAP a participer a la validation des travaux, là c'est du concret, je fais partie de l'un d'entre eux et c'est directement bénéfique sur mon exploitation.
il y a aussi bein sur des méthodes qui sont mis au point et qui permettent d'harmoniser les différentes études, en clair de pouvoir comparer de choses comparables:
Qu'est ce qu'une "bonne colonie", comment mesurer la population d'abeilles, le potentiel: c'est la méthode coléval.
je ne vais pas passer en revue le programme de l'ITSAP et il est vrai que certain programmes paraissent un peu éloignés des préoccupations quotidiennes, mais il s'agit de travail de fonds, la vulgarisation et l'application dans nos exploitation est a mettre en place, je suis parmis de ceux qui défendent cela, en demandant par exemple la publication en Francais, et surtout la vulgarisation et la mise en oeuvre des avancées.
on s'oppose a des interêts contradictoires:Le chercheurs qui a besoin de valoriser son travail et a besoin d'une reconnaissance internationale doit publier en anglais, mais ainsi le texye ne peut l'etre en Francais. pour la vulgarisation on a pas le personnel disponible ou compétent et il est vrai que certains partenaires (membres par ailleurs du CA) ne jouent pas le jeu et ne se font que trop rarement l'echo des travaux de l'ITSAP.
je finalise en citant VSH qui fait beaucoup parlé sur les sujets de forum.
l'abeille VSH n'est pas génétiquement modifiée, il s'agit juste de l'expression d'un caractére "génétique spécifique" qui fait que ces colonies sont plus "nettoyeuse que les autres" et se défendent mieux contre varroa. c'est de la sélection ni plus ni moins, au même titre que la Buck, mais la on ne fait pas de croisement on recherche simplement le géne qui caractérise l'expression de cette qualité.
la difficulté avec l'ITSAP est justement son mode de fonctionnement et son financement. On n'en sort pas c'est celui qui paye qui décide, et actuellement les apiculteurs ne payent pas, ce sont les chercheurs qui répondent a des appels d'offre et qui font le boulot, alors aprés c'est tout de même un peu a leur bon vouloir et selon leur centre d'interêt.
Quand on sera capable de mettre les sous sur la table on pourras etre plus exigeant.
Mais ne soyons pas totalement pessimiste l'ITSAP est tout de même et avec L'INRA une ressources de compétences que l'on arrive a solliciter et a mobiliser sur des actions préciese et concrétes, Hélas cyril Vidau l'ecotoxicologue est bien seul au regard de la masse de travail sur ce sujet
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- Apinoires
- Visiteur
Tu es sur de ne pas un peu "trop" déformer certains détails que tu nous énumères ??
Pour ne reprendre que la lutte par retrait du couvain et/ou absence de ponte, cela fait plus de 12 ans que les Italiens ont pu nous le démontrer, il ne doit pas rester encore trop grand chose à chercher ou à trouver, ?... j'ai moi même un rucher (sédentaire) depuis des années ou je pratique avec succès cette conduite qui me paraît déjà pas mal au point ?
et pour l'abeille VSH , tu dois tout de même savoir que si c'est un projet ou un rêve ambitieux, le gène dont tu parles n'existe naturellement pas chez apis mellifèra , ça ne peut donc pas déboucher par de la sélection ou même par des croisements ce qui a d'ailleurs été fait maintes fois avec beaucoup d'espoir, mais ce qui n'à toujours absolument rien démontré ?
Alors oui, dire et énumérer des points ou tout le monde voudrais voir les choses avancer, je veux bien, mais laisser croire que c'est dans les cartons, bloqué par un éventuel manque de fonds de fonctionnement, il y'à je crois encore du chemin ?
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- puyloubier
- Auteur du sujet
- Visiteur
Apinoires écrit: @ Puyloubier,
Tu es sur de ne pas un peu "trop" déformer certains détails que tu nous énumères ??
Pour ne reprendre que la lutte par retrait du couvain et/ou absence de ponte, cela fait plus de 12 ans que les Italiens ont pu nous le démontrer, il ne doit pas rester encore trop grand chose à chercher ou à trouver, ?... j'ai moi même un rucher (sédentaire) depuis des années ou je pratique avec succès cette conduite qui me paraît déjà pas mal au point ?
et pour l'abeille VSH , tu dois tout de même savoir que si c'est un projet ou un rêve ambitieux, le gène dont tu parles n'existe naturellement pas chez apis mellifèra , ça ne peut donc pas déboucher par de la sélection ou même par des croisements ce qui a d'ailleurs été fait maintes fois avec beaucoup d'espoir, mais ce qui n'à toujours absolument rien démontré ?
Alors oui, dire et énumérer des points ou tout le monde voudrais voir les choses avancer, je veux bien, mais laisser croire que c'est dans les cartons, bloqué par un éventuel manque de fonds de fonctionnement, il n'y'à je crois encore du chemin ?
c'est toujours la même question: "Moi ca fait 12 ans que je le fait pas besoin de l'ITSAP pour ca", et bien si parce que justement il faut vérifier, valider et vulgariser la méthode pour qu'elle soit reproductible et applicable par tous, je ne te cite pas le nombre d'apiculteurs qui jurent avoir trouver La méthode de lutte et compté les varroas tombés, des feuilles de noyer a l'eau dynamisée par la poudre d'ail tout y passe. mais pour valider une méthode la rendre applicable partout et par tous, et bien cela demande un certain travail voir un travail certain, car rien ne différent plus de l'apiculture transalpine que de l'apiculture provencale et encore plus l'alsacienne ou la nordiste, ce qui marche chez toi dans ton exploitation avec ton expérience doit etre analyser compris décrit et transmis, mais cela c'est aussi l'objet d'un autre programme de recherche
pour VSH tu affirmes que le géne n'existe pas chez apis mellifera? étonnant non!??
Même de mauvaise humeur, tu évites les provocations merci ...gfass
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- Apinoires
- Visiteur
Quand à affirmer ou te confirmer que le gène VSH n'est pas présent naturellement chez notre abeille, c'est plutôt moi qui devrait te trouver étonnant de l'ignorer ??
et petit rappel, ce qui n'à absolument rien à voir avec une certaine aptitude ou hygiène (favorisante) ! j'ai des souches hyper hygiéniques et je peux en parler
mais ce ne sont en aucun cas des VSH !
Retour à des échanges plus modérés ... merci
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- Gilles Ratia
- Visiteur
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- Risson
- Visiteur
Page 10, les 6e et 7e points du rapport SADIER abordent la question de "seuil en deça duquel la qualité d'apiculteur n'est plus reconnue".
Actuellement le statut de professionnel commence à partir de 50 ruches pour les pluri-actifs, puis à 200 ruches pour les "100% pros". Il apparaît clairement que de 1 à 49 ruches, l'apiculteur est dit "de loisir" et n'a aucune légitimité professionnelle.
Je pense que ce serait une erreur de retirer la qualité d'apiculteurs aux amateurs, car cette qualité d'apiculteur les responsabilise (un peu !) notamment en matière de traitements (anti varroas et autres). Si elle est abolie, ce pourrait être une porte ouverte à du grand n'importe quoi : beaucoup se sentiraient désengagés vis à vis des traitements sanitaires reconnus de nécessité absolue, et la situation sanitaire empirerait.
Autrement dit : si l'ITSAP s'occupe de ça, est-ce que cet organisme ne pousserait pas ses prérogatives un peu trop loin ? Ou de façon mal avisée, sans avoir pensé aux "effets pervers" d'une telle décision ?
Bien sûr, c'est un scénario catastrophe, mais quand on voit combien il est déjà difficile de convaincre beaucoup de novices de traiter ...
Enfin, la comparaison avec les maraîchers et jardiniers du dimanche me "heurte" : les abeilles n'ont rien à voir avec les salades !!! C'est du vivant, qui part en vadrouille à des kilomètres à la ronde, et chaque butineuse ou mâle peut communiquer des germes pathogènes à une autre colonie, un autre rucher.
Désolé, SVP ne pas me taper : je viens de me souvenir que j'ai pas fait ma présentation. Je promets de ne plus poster avant de l'avoir fait, seulement là ça me semblait important d'apporter mes réflexions sur le sujet.
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- puyloubier
- Auteur du sujet
- Visiteur
il teste de nouveaux produits a la demande des firmes ou dans le cadre d'essais croisés.
Et il teste des méthodes alternatives.
La difficulté est grande en effet car pour te donner un exemple, on est tous d'accord pour s'accorder sur l'efficacité certaine de l'acide oxalique, hors depuis peu un produit a été homologué mais il ne s'agit pas d'acide oxalique pur mais d'un mélange sucré, pratiquement inutilisable par sublimation. il caramélise les appareils.
Et bien l'ITSAP a été contraint d'utilisé ce produit plutôt que l'acide oxalique dihydrate que l'on se procure en pharmacie pur a 99.9%.
Il n'y a rien de contradictoire au contraire avec la politique sanitaire recommandée.
Pour ce qui est des apiculteurs amateurs, je te dirais qu'on est tous des amateurs, mais pas tous des professionnels, en effet on aime tous l'abeille, mais on ne vit pas tous de la production apicole, au même titre que le loueur d'appart de RB and B se différencie du gérant d'hotel.
C'est une question économique fiscale et sociale, ni plus ni moins. Donc en dessous de 50 ruches tu n'es pas censé pouvoir vivre de cette activité, ce qui ne veut pas dire qu'un agriculteur possédant en plus de son exploitation agricole et possédant 40 ruches ne soit pas considéré comme professionel. Pour etre reconnu "agriculteur" par la MSA, il y a des seuils, des cotisations, des droits etc.
Mais pour ce qui est de l'ITSAP, les travaux concernent tous le monde et les syndicats apicoles y ont leur place; Aprés c'est comme tout, ce sont qui paye qui décide et qui logiquement sont bénéficiaire. En tant que professionnel on paye des taxes dont la taxe qui finance le Casdar qui permet a nos organismes de développement de fiancé leur projets techniques.
on est même certains a penser que l'on pourrait s'abstenir de vouloir collecter une CVO pour les - de 50 ruches,c'est trop compliqué a mettre en place, mais rien n'empéche les amateur de versé une CV
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- mathieua
- Visiteur
Chiche?
Personnellement je n'ai jamais cru aux beaux discours... Et je ne suis pas le seul!
C'est le ministère qui a imposé unilatéralement le fonctionnement ITSAP. C'est à lui de payer maintenant!!!!
Qu'on parle organisation et décisions, ensuite on pourra parler de financement.
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- puyloubier
- Auteur du sujet
- Visiteur
mathieua écrit: Donc si on paye, on gère?
Chiche?
Personnellement je n'ai jamais cru aux beaux discours... Et je ne suis pas le seul!
C'est le ministère qui a imposé unilatéralement le fonctionnement ITSAP. C'est à lui de payer maintenant!!!!
Qu'on parle organisation et décisions, ensuite on pourra parler de financement.
ce ne sont pas les beaux discours qui font, mais les actes!!
personnellement je suis investi et j'essaye d'agir, je vous informe, mais je dois dire que les Ya qua font qu'on commence a me peser un peu.
prenez votre courage a deux mains et en plus de critiquer et remettre en cause (ce qui n'est déjà pas si mal au regard de la masse silencieuse), investissez vous et agissez, comme dit si bien l'administrateur ce ne sont pas nos opinions qui font changer mais nos actes.
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- mathieua
- Visiteur
Rien ne te dis que ton interlocuteur ne fait rien!
Il n'a peut être tout simplement pas choisi la même manière d'agir, tout simplement.
Alors on peut demander un CV avec un nombre d'heure minimale "d'investissement citoyen" pour avoir le droit de prendre la parole, mais dieu merci Staline est mort et ça n'existe plus!
Donc, après avoir demandé des actes, moi je veux bien. Mais en amont en 2009 il y a eut des actes des syndicats pour interpeller sur cette question de la gouvernance, pour prévenir que les apiculteurs ne pourraient pas (tous) se reconnaître dans une telle gouvernance.
Pour la majorité d'entre eux, malgré qu'aucune de leur revendication n'eut été prise au sérieux, ils sont tout de même restés...
Alors agir, ok, mais il y aurait sans doute plus d'investissement syndicale et citoyen des apiculteurs s'ils pensaient avoir une chance d'être entendu non?
Parce que brasser du vent c'est bien joli, mais autant dans ce cas aller aux ruches non?
Quand les gens sont entendus, ils s'investissent, de nombreuses expériences citoyennes l'ont déjà établi.
Quand il faut se battre contre des moulins à vent, personne n'est dupe et peu sont ceux qui y vont.
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- centrevar
- Visiteur
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- happy.bee
- Visiteur
la technologie dégrade notre environnent et si certains pensent que c'est elle qui nous le rendra ,beaucoup ont le droit d'en douter .
la technologie nourrit les ambitions mais jamais ceux qui la subissent .
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- jackie
- Visiteur
Tout cela afin d'éviter que des produits nocifs, tels que celui dont on parle actuellement que l'on retrouve dans des oeufs.
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- puyloubier
- Auteur du sujet
- Visiteur
happy.bee écrit: C'est claire que plus on structure ,plus il y a divergence, c'est les apis qui sont comme çà ,une grande diversité ,comme nos abeilles
la technologie dégrade notre environnent et si certains pensent que c'est elle qui nous le rendra ,beaucoup ont le droit d'en douter .
la technologie nourrit les ambitions mais jamais ceux qui la subissent .
d'accord avec toi mais pour prendre exemple du frelon, c'est bien le transport maritime et le commerce international qui en sont responsable: Donc on fait quoi selon toi??
on attends, on laisse chacun dans son coin se démerder et mettre au point ou vendre des méthodes douteuses??
Perso je pense que pour cela il faut se structurer et dans ce cas de figure il me semble que la répartition des taches peut etre comprise de tous:
Le rôle des syndicats est d'interpeller les pouvoirs publiques (ce qui a été fait), le rôle de l'ITSAP est d'étudier pour comprendre et proposer des solutions, les deux premiéres phases études de la bête compréhension de son mode de vie son déja acquis même si on en apprends tous les jours, on est dans la phase de test de méthodes
le ^role des associations de développement et groupement d'apiculteur (CETA,GDSA, ruchers écoles) est d'aider l'ITSAP pour les tests, puis de former et de diffuser les méthodes.
Le rôle des revues est de diffuser l'information
Le rôle de l'Etat est de financer (c'est un fléau agricole) et de protéger les populations: ce n'est pas aux apis de détruire les nids!
Voila un exemple de structuration qui ma foi pour cet exemple ne fonctionne pas si mal. ca pourrait etre mieux, ca aurait peut etre pu etre plus rapide, beaucoup de raison a cela dont des querelles et dissensions propres a notre filière.
Voila, au dela du discours il y a des actes et on l'espére des résultats
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- puyloubier
- Auteur du sujet
- Visiteur
mathieua écrit: Ce n'est pas une réponse!
Rien ne te dis que ton interlocuteur ne fait rien!
Il n'a peut être tout simplement pas choisi la même manière d'agir, tout simplement.
Alors on peut demander un CV avec un nombre d'heure minimale "d'investissement citoyen" pour avoir le droit de prendre la parole, mais dieu merci Staline est mort et ça n'existe plus!
Donc, après avoir demandé des actes, moi je veux bien. Mais en amont en 2009 il y a eut des actes des syndicats pour interpeller sur cette question de la gouvernance, pour prévenir que les apiculteurs ne pourraient pas (tous) se reconnaître dans une telle gouvernance.
Pour la majorité d'entre eux, malgré qu'aucune de leur revendication n'eut été prise au sérieux, ils sont tout de même restés...
Alors agir, ok, mais il y aurait sans doute plus d'investissement syndicale et citoyen des apiculteurs s'ils pensaient avoir une chance d'être entendu non?
Parce que brasser du vent c'est bien joli, mais autant dans ce cas aller aux ruches non?
Quand les gens sont entendus, ils s'investissent, de nombreuses expériences citoyennes l'ont déjà établi.
Quand il faut se battre contre des moulins à vent, personne n'est dupe et peu sont ceux qui y vont.
un peu polémique mathieu, car tu peux agir pour la gouvernance de l'ITSAp il y a des places de libre au CA et personne n'est irremplaçable. Il ne suffit pas de revendiquer (c'est util mais pas suffisant), il faut siéger au CA, proposer et voter, perso c'est ce que je fait, avec des résultats mitigés mais des avancées tout de même. C'est sur qu'en quittant l'ITSAP certain syndicat ne se sont pas donner les moyens de se faire entendre et encore moins comprendre!
Mais tu as raison j'ai moi même le sentiment de jouer les dom quichotte. Alors on fait quoi? on va aux ruches ou on joue aux billes??
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- Visiteur
Sur ce fil, tu essaies de diffuser l'information et c'est respectable mais à mon avis, on ne t'as pas tout dit.....
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- ardecho
- Visiteur
on pourrais avoir exactement le même débat avec n'importe quel sujet politique :
si on n'est pas content on a qu'à se présenter et agir !
et si tu vote pas viens pas de plaindre après :lol:
c'est pas vraiment du nouveau !
moi ce qui m'interroge, c'est le "P" de "ITSAP", comme quoi la finalité du truc c'est qu'on est toujours assez d'abeilles pour assurer la pollinisation...?
et les apiculteurs là dedans ?
bon je provoque un peu mais quand même...
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- puyloubier
- Auteur du sujet
- Visiteur
Mais tu as raison on ne m'a pas tout expliqué et si tu savais les choses qu'on nous cache!
Mais Gfass et Ardecho vont surement nous expliquer ce que apparemment nous n'avons pas compris, a moins que bien sur, n'ayant rien a dire ils se lâchent.
On ne vous dis pas tout, si vous saviez!
En fait l'ITSAP a été mis en place par le gouvernement pour endormir les apiculteurs, leur donner un os a ronger et pendant ce temps là la FNSEA et Monsanto continu a profiter des gentils couillons qui survivent en assurant la polinisation des semences avides de pesticides tueuses d'abeilles. L’étude sur le vol de non retour a la ruche n'est qu'un leur de plus, d'ailleurs vue le temps qu'il faut pour faire valider les résultats et les prendre en compte dans la réglementation!!!
Vous avez surement raison retournons a nos abeilles indigénes et vendons notre petite production issue de nos ruches traitée aux feuilles de rhubarbes aux gentils couillons de touristes.
Aller, continuez bien a semer le doute et la zizanie, ça vous va bien.
t'as raison Ardecho c'est amusant de foutre le bordel, je m'y suis aussi amusé dans ce forum, mais a d'autre fin
Celle de comprendre ce qui anime les détracteur et les faiseurs de bonne aventure.
Allez ca dérape mais là c'est pas de mon fait!!
Vous voyez quand on veut tuer un sujet c'est pas dur de foutre le bordel.
Alors si vous avez des informations, des suggestions, des exemples, bref quelques chose d'intelligent a dire, vous êtes bienvenus, si non passez votre chemin.
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- Eric25
- Visiteur
Vous nous dites soit: de joué au billes, d'aller au ruches ou de passé notre chemin...... à vrai dire, nous producteurs nous passons notre chemin en allant au ruches, tout en vous regardant joué au billes.
C'est bien cela votre problème, le problème de l'itsap, pas de communication et comme vous voulez avec des sujets à tourné en rond.
Bonne chance avec votre institut.......
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- Visiteur
J'ai une suggestion, tu devrais essayer de croire que l'information peut parfois prendre des détours inattendus et c'est pour cette raison que je disais.... on ne t'as pas tout dit.
Et j'ai des informations.. L'appât destiné à réguler les colonies de frelons asiatiques existe depuis 2008. Il s'agit d'une base protéinée (poisson) à laquelle est incorporé un larvicide de la famille des benzoyurées ou holmologue d'hormone juvénile. Il a été proposé au MNHN dès 2008 qui en a refusé le principe. Ont été informés, Ministère de l'Agriculture, de l'Environnement, le Monsieur abeilles de l'époque, les syndicats nationaux d'apiculture, l'Inra, la Fnosad et l'ITSAP. Tu peut poser la question à S.P et J.V ils sont parfaitement au courant.
Les syndicats, dans cette problématique, ont orchestré une formidable campagne médiatique appelant au piégeage des jeunes reines prenant le contre-pied du MNHN qui l'estimait contre productive et même favorisante à l'expansion, ce que nous confirment les faits actuellement.
L'ITSAP aurait commencé par étudier la bête et son mode de vie? Pour faire simple, ils auraient gagné beaucoup de temps en se plongeant dans la documentation émanant d’éminents entomologistes nippons car figure toi que Vespa velutina existe bien avant qu'il n'arrive chez nous non?
Je te cite maintenant.... le role des associations de développement et groupement d'apiculteur (CETA,GDSA, ruchers écoles) est d'aider l'ITSAP pour les tests, puis de former et de diffuser les méthodes.
Tout ce qui a été diffusé était contraire aux recommandations du MNHN, il a fallut attendre près de 10 ans pour qu'ils se rendent compte de la faute et reviennent sur cette communication désastreuse.
Le rôle des revues est de diffuser l'information Idem!
Le rôle de l'Etat est de financer (c'est un fléau agricole) et de protéger les populations: ce n'est pas aux apis de détruire les nids!
L'Etat n'a pas à financer la destruction d'un nuisible quelle que soit sa catégorie. Dans le cas contraire, la liste serait un peu longue. Ce n'est peut-être pas aux apiculteurs de détruire les nids, c'est vrai mais les y inciter, leur apprendre et les équiper pour le faire c'est une piste intelligente qui a été suivie par certains et aurait mérité d'être développée.
Voilà je me suis permis d'argumenter, c'est pas pour faire de la provocation ou se lâcher comme tu le dis mais quand j'ai lu.....
""Voila un exemple de structuration qui ma foi pour cet exemple ne fonctionne pas si mal. ca pourrait etre mieux, ca aurait peut etre pu etre plus rapide, beaucoup de raison a cela dont des querelles et dissensions propres a notre filière.""
Je me suis dit, non! je ne suis pas d'accord, ce n'est pas un bon exemple et il faut que je lui dise.
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