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Frelons asiatiques en saison
- louiseluc
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- stf
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- cdsjo
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Prenons un chiffre pour l'exemple : disons que sortent d'hivernage 500.000 fondatrices dans l'hexagone
1 On laisse faire la nature ; combien va t on trouver de nids en activité en cours de saison ? qui peut répondre en s'approchant de la vérité ?
2 On piège de partout et on capture 90% de ces 500.000, restent 50.000 qui vont donner combien de nids...et...même question in fine ?
Bon, si on avait un nombre d'individus au départ plus précis, ainsi que le ratio de captures, on aurait une idée de l'efficacité.
Nous avons participé il y a quelques années à une étude pour laquelle nous avons piégé et capturé de grosses quantités de fondatrices au milieu de toutes les captures, j'ai oublié les chiffres mais mon visuel est que c'est sacrément efficace à notre niveau mais qu'on ignore la quantité qu'on ne prend pas, pour moi le problème est là. On ne sait pas donc on doute.
Ce que est certain, c'est que si le piégeage n'est pas généralisé en couvrant tout le territoire, il y a redistribution dans l'espace et on arrive au résultat que celui qui piège est inefficace.
Pour faire simple si on arrivait a capturer un pourcentage très important de fondatrices on pourrait oublier leur concurrence et toute autre théorie que je ne discute pas.
Mais tant qu'on ne s'y colle pas tous, on n'avancera pas.
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- gfass
- Hors Ligne
- Ponte fraiche
Sachant que pas mal de désinsectiseurs du Sud-Ouest (hors montagne et piémont) ont observé que les gelées tardives ou la canicule, ou les deux, ont fait le boulot que tu imagines, on va voir cette année.... Pour l'instant, on a déjà vérifié en fin de saison, ce qui avait été prédit, les rares colonies qui se sont sauvées étaient d'une taille démesurée, taille que l'on observe toujours au début de la colonisation d'un territoire. Je laisse chacun imaginer le nombre de futures fondatrices quelles produisent mais ce n'est pas le sujet.
Pour résumer, même avec un piégeage de printemps intensif, coordonné et généralisé, il y a peu de chance d'obtenir le résultat occasionné par la conjoncture climatique de la saison passée. Et quand bien même.... la où les colonies qui auront échappé aux pièges vont prospérer sur un riche territoire exempt de rivalité et sauront trouver le chemin du rucher en fin de saison.
La vraie lutte contre velutina passera immanquablement un jour ou l'autre par la mise au point d'un appât protéique larvicide qui permettra à l'apiculteur de faire le ménage autour de son rucher et évitera que Monsieur tout le Monde de placer des pièges bouteilles dans son jardin..... Attention à l'image de l'apiculteur "protecteur de l'environnement".
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- cdsjo
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Nous avons été impactés par le VV deux années après son introduction chez les voisins.
Jusqu'alors cet impact était supportable pour une exploitation professionnelle, maintenant ce sont tous les ruchers qui subissent, j'ai fait une transhumance supplémentaire ces deux dernières années pensant que la montagne (1000m) permettrait aux abeilles d'avoir une activité normale sur le lierre.
Il y a eu autant de frelons à cette altitude qu'en plaine, j'ai mis dis pièges par groupe de ruchers et je suis monté tous les deux jours pour les vider et les recompléter.
J'y ai monté mes nucs, ils sont presque tous au tapis.
Si ça me faisait rire, je dirai que la sécheresse ou la canicule ont permis aux frelons de se développer, sais plus quoi en penser ni surtout quoi faire.
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- Visiteur
Si tu veux bien reporter ici ta dernière contribution publiée chez nos voisins et amis, je me ferais un plaisir d'y répondre car, à le lire, je commence à comprendre pourquoi tu sembles un peu perdu.
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- happy.bee
- Visiteur
Ils ont toujours été dans les campagnes,traités comme les loups.
Et les galopins que nous étions arpentaient la campagne et rapportaient l emplacement de ces insectes des qu ils etaient reperes.
Leur population était importante et effectivement personne ne blamait ceux qui les carbonisaient.
Ils sont encore là ,mais si des mesures de protection sont nécessaires car leur population baisse ,cette prise de conscience est peut être due à l arrivée de vv.
La responsabilité de la baisse des populations n est quand même pas due à ces quelques pièges que certains d entre nous disposent ça et la.
Le problème est ailleurs ,si seulement il y avait encore des galopins dans les campagnes ,qui a eux rien n'echappe ,ils nous rapporteraient l emplacements ,de ces nouveaux malvenus.
Bien sur ce n est qu une vision humoriste,mais imaginez que ces enfants là deviennent des responsables environnementaux.
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- Visiteur
Maintenant, que les gosses, comme je l'ai fait à mon heure, s'amusaient à les cramer, ce n'était pas par nécessité mais par jeu.... ne mélangeons pas tout jour justifier de mauvais comportements qu'il faut mettre aux oubliettes.... et les laissez dans les oubliettes.
En Allemagne, l'espèce est protégée, les nids signalés sont déplacés gratuitement par des équipes spécialisées quand c'est possible ou acceptés après explication du peu de dangerosité qu'ils représentent même à proximité des habitations.
Maintenant, il y a une TRES grande différence "biologiquement" parlant, entre dézinguer un nid de "broussalou" et remplir des bouteilles plastiques de fondatrices de crabro (*) au printemps. Si cette notion n'est pas intégrée .... je ne reviendrais plus sur ce sujet et comme dirait cdsjo, il faut arrêter les conneries.
Ps: (*) Précision apportée pour ceux qui n'auraient pas suivi...
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- happy.bee
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Maintenant si ,moi! Mais il ont coupé tout les têtards. Une question ,comment faire pour remplir une bouteille de fondatrices de vv
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- Visiteur
Tout dépend, si la zone est très infestée où pas mais c'est possible.Dans ma campagne à moi ,ils n étaient pas nombreux à lui trouver une utilité.
Maintenant si ,moi! Mais il ont coupé tout les têtards.
Une question ,comment faire pour remplir une bouteille de fondatrices de vv
Tu mets 1/3 de bière 1/3 de cassis 1/3 de vin blanc et 1/3 de vinaigre de vin comme dirait Marius ....
Bon là sur l'image c'est surtout des fondatrices de crabro.
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- cdsjo
- Visiteur
Pour dire que foin des études et de toute autre considération quand j'écris que de mon temps quand le monde agricole se déplaçait à pied, un nid de frelon européen, puisqu'il n'y avait que ceux là, lorsqu'il était repéré, était détruit.
Systématiquement, au même titre qu'une vipère ou de tout autre être vivant dont on considérait à tort ou à raison qu'il représentait soit un danger, soit un préjudice.
En ajoutant qu'ils ont survécu uniquement pour le constat.
On peut ignorer parce qu'on est trop jeune (ce qui est loin d'être un problème), parce qu'à l'époque on n'y prêtait pas attention ou qu'on vient du béton mais la destruction du frelon a fait partie de notre mode de vie.
Est ce que les anciens étaient des imbéciles ou des gens sans pitié, non, leur vie dépendait de leur activité et le frelon représentait un "petit" problème.
Pour gfass:
Nous avons été impliqués dans l'ADA à ses débuts.
C'est à ce titre qu'on a participé bénévolement à certaines études au travers du travail fourni ou de la mise à disposition de ruchers pendant plusieurs années.
Le seul document édité à la suite de ce travail est l'étude de la miellée de châtaignier. D'autres données ont été fournies pour la miellée de tournesol, le suivi du varroa, le cynips du châtaignier etc...etc...
Pendant 3 années, nous avons piégé le VV au printemps (je crois que la demande émanait de l'étage au dessus de l'ADA) au niveau de la totalité de nos ruchers (soit 12 à l'époque).
Nous avons utilisé les pièges de V...P... à raison de 4 par rucher ; appât bière cassis et pris des centaines et des centaines de frelons.
Ils ont été comptés un part un, chaque semaine, nous nous sommes mis à plusieurs pour compter à part, les fondatrices, les soldats et les crabos pour indication.
A noter qu'au départ on n'a capturé que des VV puis 15 à 20 jours plus tard des crabos, puis à la fin seuls les crabos se faisaient prendre.
Au passage j'ai remarqué que le crabo, s'il n'avait pas un impact à hauteur du VV en matière de prédation de l'abeille y participait quand même et représentait un problème de taille lors de la floraison du lierre.
Je n'ai pas gardé de double des comptages transmis à l'ADA mais on doit pouvoir retrouver le collationnement.
C'est ce travail qui me fait dire que ce mode de piégeage à cette époque est efficace mais que pour l'être véritablement, il doit être simultané à une région et généralisé.
Aujourd'hui, alors que l'apiculteur (ou l'abeille) est la principale victime du VV, c'est soit les communes (sécurité) soir des assos, soit des jardiniers, soit des personnes qui ont un jour "hérité" d'un nid qui sont les plus actives dans la lutte.
Avec le temps, il me semble avoir observé que beaucoup comptent sur les autres pour solutionner leurs problèmes, et non, il faut s'y coller, c'est la raison pour laquelle on n'a pas fini de parler du frelon alors qu'il faudrait faire.
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- cdsjo
- Visiteur
Je suis persuadé que le piégeage d'automne a pour seule conséquence d'atténuer l'impact au niveau des ruches, donc que dalle au niveau de l'année suivante, de même que la destruction des nids limitée aux zones urbanisées représentant une faible partie de l'espace.
Chez nous, il faut attendre janvier février pour découvrir les nids, même à 150m du rucher.
L'éradication des frelons à l'automne sert à essayer de sauver les ruches et à protéger le quidam, ce qui n'est pas rien, mais pour l'apiculteur de métier ou l'amateur qui tient à ses abeilles, c'est un sparadrap.
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- Visiteur
@cdsjo Je pense que tu nous parles de cette campagne (2016-2019) blog-itsap.fr/efficacite-piegeage-fondatrices-frelon-asiatique/ . La pression observée la saison dernière dans les régions concernées est une "catastrophe", de mon point de vue les apiculteurs locaux qui semblaient peu motivés n'avaient vu que les éclaireurs. Je m'en étais rapidement rendu compte après quelques sarcasmes, incrédulité et autres manifestations de leur désintérêt pour le sujet. Maintenant tout le monde où presque a sa pendule à l'heure.
Je n'ai pas trouvé les conclusions ou les enseignements tirés de cette expérience patronnée par l'ITSAP et le MNHN ..... si quelqu'un les trouve, merci d'avance.
@ cdsjo encore, pour moi, la boucle est bouclée, on le voit bien à la lecture de tes deux derniers messages, c'est une synthèse de ce qui est dit depuis plus d'une décennie et on n'a rien dans le viseur et quand je dis rien, c'est rien.
Soit demain, on nous trouve de quoi nettoyer rapidement les abords de nos ruchers, soit on est partis pour une décennie de plus à tergiverser sur les forums... quoique quand il pleut.
Alors on fait quoi maintenant? De mon point de vue, il faudrait commencer à secouer vigoureusement le cocotier, s'adresser à tous ceux à qui j'ai écris et qui ne m'ont même pas répondu. Ne pas hésiter à pointer du doigts l'incompétence (publiquement démontrée) de certains scientifiques référents subventionnés pour rechercher un moyen de lutte ..... et uniquement subventionnés pour ça (c'est important).
J'imaginais que c'était le rôle de vos syndicats d'impulser cet élan, ils ont pédalé dans le mauvais sens et pas appuyé sur le bon bouton. Qui va les sortir de leur zone confort?
Moi, j'ai fait ce que je pouvais .... mais rien ne bouge. Attendons ....
Passionné, je le suis depuis 2006 et vous savez quoi, le seul truc qui m'intéresse vraiment aujourd'hui c'est de savoir comment va se comporter velutina cette saison après la beigne qu'il a reçu la saison dernière.
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- Visiteur
MÉTROPOLE DURANT L’HIVER 2021-2022
www.plateforme-esa.fr/sites/default/files/2022-08/enmha_2021-2022_resultats_version_finale_2.pdf
En regardant les résultats de la campagne passée, je me demande:
Page 12 figure 9 ....comment faire pour distinguer une mortalité occasionnée par la pression du frelon asiatique et une colonie faible à l'hivernage ou inversement ?
J'imagine que si on avait l'idée de cumuler les deux causes dans l'analyse des résultats, la prise de conscience de la problématique pourrait avancer d'un pas.
Du coup, comme je n'arrive pas à distinguer, je ne répondrais pas à l'enquête.
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- happy.bee
- Visiteur
Perso en tant qu ancien pro ,je n ai jamais confondu un rucher affaibli par les frelons et toutes les autres causes.
Tout simplement parce que la présence de l apiculteur doit être permanente depuis quelques annees et il doit réagir des que le problème est détecté.
C est vrai qu avec la pression sur tous les ruchers en même temps, la reponse frelon ne laisse plus de place au doute.
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- cdsjo
- Visiteur
Nous subissons depuis deux ans des pertes hivernales jusque là inconnues sur plusieurs centaines de ruches.
Le VV est là depuis le début et jusque là sa présence ne semblait pas poser de gros problèmes ; il semble que la pression ait augmenté provoquant une paralysie de la colonie pendant 3 mois avec des abeilles sur la défensive mais sans activité extérieure.
Jusqu'en Octobre les abeilles occupent toute la ruche et tout semble normal, à l'entrée de l'hiver les populations se contractent jusqu'à ne plus occuper que les 3/4, la moitié ou le tiers de l'espace.
C'est un mouvement régulier et inexorable allant jusqu'à l'absence totale d'abeilles pendant ou en fin d'hiver.
Je n'ai pas observé les volumes et qualité de couvain jusque là puisque tout semblait "normal" ; de toutes façons je ne saurai faire la différence avec "avant" parce que travaillant "à l'ancienne", il n'était pas dans l'habitude de l'apiculteur de faire l'inventaire du couvain à cette époque de la saison d'autant plus qu'il n'y a aucune raison d'investiguer quand il n'y a pas de problème.
Donc, un lien de cause à effet ? En l'absence de toute autre explication peut être.
En tous cas, on est dans le dur.
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- happy.bee
- Visiteur
Le couvain était désastreux.
Je les ai déplacée et stimulee quelques jours pour qu elles détresses.
A l heure actuelle 1 seulement est morte 2 sont faibles et les autres bossent et sont populeuses.
Le frelon c est pire que varroa ,je comprend que dans les régions à forte présence l apiculture devient une galère.
Bon courage a toi cdsjo
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- Visiteur
Avec parfois d'autres variantes comme envahissement complet ou essaimage de sauveté.
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- Gilles Ratia
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Le frelon asiatique Vespa velutina peut être dangereux pour les colonies d'abeilles et doit être traité avec précaution. Voici quelques conseils pour combattre cette espèce :
Surveillez les alentours de vos ruches : Les frelons asiatiques sont souvent repérés à proximité des ruches. Il est donc important de surveiller régulièrement les environs de vos colonies d'abeilles pour détecter leur présence le plus tôt possible.
Installez des pièges : Vous pouvez installer des pièges à frelons asiatiques pour les capturer avant qu'ils n'attaquent les colonies d'abeilles. Ces pièges doivent être placés loin des ruches et doivent être surveillés et vidés régulièrement.
Éliminez les nids : Si vous repérez un nid de frelons asiatiques près de vos ruches, vous devez contacter un professionnel pour le faire enlever en toute sécurité. Ne tentez pas de le faire vous-même car cela peut être dangereux.
Protégez vos abeilles : Vous pouvez installer des écrans autour de vos ruches pour empêcher les frelons asiatiques de les atteindre. Les abeilles doivent également être nourries suffisamment pour qu'elles soient plus résistantes aux attaques.
Il est important de noter que la lutte contre le frelon asiatique est un travail de longue haleine et nécessite une vigilance constante. Il est donc essentiel de suivre les conseils ci-dessus et de consulter des professionnels si nécessaire.
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- happy.bee
- Visiteur
Une fondatrice ,mais très intéressée par les abeilles.
Il est tôt et sachant qu il n'a jamais fait plus de 5 degrés le matin ,depuis un certain temps.
C est une précoce, pour le sud sarthe .
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- jc
- Visiteur
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- happy.bee
- Visiteur
En même temps je piège plusieurs fondatrices à l exterieur de ce bâtiment.
Un voisin a lui aussi une ébauche et a même pas 100 mètres.
Que déduire de ça?
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- Visiteur
La phéromone d'alarme est elle toujours au programme de vos pistes de recherche? Plusieurs observations me posent questions? Une phéromone d'alarme, celle qui déclenche l'attaque d'une colonie qui se défend, semble être propre à chaque colonie et donc différente d'une colonie à l'autre voire même différente entre les différentes castes d'une même colonie.
Je suis intervenu sur deux colonies jumelles (taille ballon de hand) distantes de moins de 3 m l'une de l'autre ce qui n'est pas courant pour ne pas dire rare. J'ai provoqué l'attaque de l'une d'elle et observé que la seconde ne réagissait pas. J'ai observé également que toutes les ouvrières de la colonie excitée ne participaient pas à l'attaque.
Si la finalité de vos travaux sur la phéromone d'alarme a pour but théorique d'attirer tous les frelons de l'espèce velutina dans un piège, comment pouvez vous contourner la spécificité de cette molécule pour la rendre "agrégante" à tous?
Merci de votre réponse.
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- Visiteur
Sur la problématique velutina, le confort d'un laboratoire climatisé n'apportera jamais autant d'informations que l'observation du terrain.
Juste un petit rappel. On se souvient que l'année dernière, les gelées tardives et la canicule ont décimé les colonies de frelons asiatiques dans notre Sud-Ouest. Mon chiffre d'affaire ainsi que celui d'un collègue bien connu des réseaux sociaux en attestent.
Ce fut aussi l'occasion de constater la résurgence du frelon européen qui avait quasiment disparu des interventions de désinsectisation.
En extrapolant un peu, ces aléas climatiques ont fait naturellement le boulot que l'on aurait pu obtenir en organisant un piégeage printanier généralisé et soutenu dans toute la région. Celui qui sort gagnant, c'est vespa crabro qui nous a montré lui à cette occasion, qu'il était parfaitement adapté à notre climat et quelque peu affaibli par le piégeage et la domination de velutina .
Chacun comprendra que les rares colonies de frelons asiatiques les mieux abritées à la fois en primitif puis en relocalisation ont pu profiter de vastes territoires, riches en insectes et libre de toute concurrence. En fin de saison, nous avions observé que ces colonies, cachées dans les frondaisons des grands arbres, étaient devenues gigantesques, à faire peur et prédit qu'elles allaient nous donner une belle descendance pour la saison suivante.
Ce qui était prévisible est aujourd'hui confirmé. Pas de gelées tardives, un joli printemps, pas de canicule et..... c'est la folie, je frôle le burn-out .
Conclusion, c'est la nature qui nous montre nos erreurs stratégiques. Nous attaquerons la 20 ème année de colonisation la saison prochaine. Quel est le bilan ?Quels résultats ont été obtenus par les chercheurs qui doutent encore « publiquement » de la lutte intraspécifique et de la territorialité de l'espèce. Où en sont les travaux annoncés sur la recherche d'un « appât empoisonné » (ITSAP) ou de la phéromone d'alarme (IRBI)? Où est la connexion espérée entre la recherche et le terrain, la science participative et la compétence limitée de certains chercheurs.
Bonne fête nationale à toutes et à tous.
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- happy.bee
- Visiteur
Ici ,ils se font discret ,pour l instant aucun autour des ruches.
Mais,j en ai repéré déjà quelques uns sur les caseilles,il adorent ça et hier un autre commençant à trouer une William.
Il y a aussi ceux qui ne résistent pas à du candi que les abeilles ont laissé dans un nourrisseur, trop dur que j humidifié.
Je me fait un plaisir de leur mettre un taquet.
Tout ça pour dire qu ils sont bien là.
Repose toi, laisses les à ton ami you tubeur
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- Visiteur
La délocalisation, début juillet pour les plus précoces, a donné un faux répit... la vraie pression commence maintenant.
J'ai regardé le fond de ma tasse de café et je pense que le Sud-Ouest va connaître une année particulièrement pénible, voire historique. Attendons de voir ce que va nous dire CDSJO.
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- happy.bee
- Visiteur
La réponse de cdsjo est sur l autre forum.
Il est comme beaucoup d autres apis conscient que si rien n est fait ,ce sera une catastrophe.
En fait le temps passe et te donne raison,il n y a qu un moyen à court terme ,ce sera de mettre au point un appât régulateur et sélectif.
Notre administration devrait faire davantage confiance aux hommes qui évoluent sur le terrain et qui sont confrontés aux problèmes.
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- Visiteur
Comme lesdits référents ne tiennent pas à ce que l'on puisse mesurer leur niveau d'incompétence, ils verrouillent la communication d'un .... "Laissez tomber, c'est un charlot ! ".
Inutile alors d'attendre la réponse d'un fonctionnaire, un peu curieux voire zélé (si ça existe), qui exprimerait le désir d'entendre un autre son de cloche afin de comprendre pourquoi la recherche déconne depuis bientôt 20 années. Une recherche qui n'a pas avancé d'un iota dans la lutte, ni même dans la connaissance de l'espèce, tout en bénéficiant d'une manne d'argent public non négligeable sur laquelle un jour la Cour des Comptes devrait se pencher.
Mais bon, il me reste les dîners du mercredi soir avec mon ami Pignon et le forum d' Apiservices pour se faire entendre.
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- Gilles Ratia
- Visiteur
apiculture.com/files/18/Abeilles-et-Cie/44/Frelon-asiatique-piegeage-de-printemps-des-fondatrices.pdf?preview=1
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- stf
- Visiteur
je sais pas, mais si quelqu'un me traite de voleur , m'explique la life et veux des explications sur celle ci ..heuuu .. je te laisse imaginer comment ca peut se passer...
autrement :si tu considères qu'il tape dans la caisse.en plus en tant qu'ancien gendarme ( je crois). tu sais comment faire ,non ?!
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