Pertes d'octobre 2016 à mai 2017
- gfass
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du luy écrit: Vu la taille , gros doute que cela soit de futures reines , surtout à cette période , en décembre .
Sauf erreur de ma part , ces bourdons nettoient un lit d'opercules , rien de plus. Il n'y a pas de concurrence entre les bourdons et les abeilles à ma connaissance , ils ne sont pas belliqueux , sauf si une grosse mouche passe dans le hangar d'élevage . .
Si le rucher qui n'a pas subi de pertes était exempt de bourdon , c'est normal .
Si les opercules n'avaient pas eté exposé à l'air libre , tu n'aurais jamais vu de bourdons .
Egalement gros doute sur le fait qu'un producteur de tomate éléve lui méme des bourdons . Il sont achetés , utilisés et détruits en fin de saison de pollinisation sous serre . Il n'y a que les élevages de bourdons qui conservent les reines pour l'année suivante . Les captures étant interdites suite à une grosse prédation lors des montages de sociétés de reproduction de bourdons .
Que des reines s'échappent , c'est possible , ce serait un juste retour .
Oui, c'est pas facile de se faire une idée de la taille des bourdons, j'aurais dû mettre un double décimètre à côté...la prochaine fois J'ai trouvé ça. inpn.mnhn.fr/espece/cd_nom/53104/tab/fiche si ça peut aider?
La photo date de décembre c'est un fait que j'aurais dû rappeler mais leur présence est encore très prégnante en ce moment. Ils ne se sont pas contentés des opercules mais entraient dans les ruches pour se servir alors que la colonie était sur le déclin ou lycée de Versailles?? Donc quid de la poule ou de l'oeuf, je ne sais pas, je fais simplement part de mes observations.... Rien n'interdit de s'interroger sur une transmission de maladie.
Je n'ai pas compris ce que tu veux dire (en gras). En revanche, je te rassure, pas besoin de mettre des opercules à lécher pour voir que les Bombus Terresitris sont très présents chez moi... remarque, jusqu'à plus ample informé, c'est un gage de qualité, au moins le signe qu'il n'y a pas trop de pesticides dans l'environnement.
Oui, pour te répondre, je ne sais pas si le producteur de tomates élève ou pas ses bourdons, comme toi je pense qu'il doit se fournir .... Ce qui est moins normal et ce dont je suis sur c'est qu'il s'en échappe beaucoup et que c'est de nature à créer un déséquilibre écologique qui reste à évaluer bien entendu.
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- du luy
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En ce qui concerne l'absence de pertes sur l'autre rucher , elles n'ont donc pas été pillées , donc absence d'opercules ou de tous autres déchets comme les restes de pollen qui pourraient les attirer .
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- thierry26/07
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Il faut plusieurs ruches de bourdons par hectare de tomates et ces ruches sont regulierement changées(3 à 4 semaines ) d'ou l'invasion tout l'hiver...
Les boudons sont opportunistes ,s'ils trouvent un ruche à pillé,ou le coin ou tu fait lecher tes cires,ils ne vont se gener mais je ne pense pas qu'ils apportent des problemes,par contre si tes abeilles vont aussi profiter des conditions de vies dans les serres ça explique peut etre tes pertes anormales
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- gfass
- Visiteur
Les serres sont à 10 km... disais-je dans mon précédent message donc je doutethierry26/07 écrit: par contre si tes abeilles vont aussi profiter des conditions de vies dans les serres ça explique peut etre tes pertes anormales
En revanche que les serres engendrent une surpopulation c'est probable.... Mais bon, je ne m'en inquiète pas plus que ça du moment qu'ils n'apportent pas une merdouille à ses cousines "nos abeilles".
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- blaireaudesbois
- Visiteur
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- cerise11
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j ai un rucher au milieu des vignes ... le propriétaire de la parcelle voisine passe a quelques metres seulement de mes ruches , avec ses appareils de traitement et ses rampes a desheber ... souvent avec du vent ...et c est pas un bio !!!
Je n ai jamais eu de probleme sur ce rucher ...et c est un des plus beau cette année !!! j ai deja pratiquement divisé toutes les ruches !!!
Par contre dans l herault , un rucher en plein milieu de la montagne noire ... aucune agriculture , ni elevage , ( je l ai deja dit !) sur 25 ruches 12 de mortes et sur les 13 qui restent 1 de jolie !!!
c est incomprehensible !!!!
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- du luy
- Auteur du sujet
- Visiteur
Ces traitements sont une catastrophe pour les ruches , nous avons abandonnés tous les ruchers qui étaient dans ces zones
Les symptomes . Affaiblissement général de la ruche et un ou deux bols d'abeilles mortes en permanence devant les ruches . Mortalités dans le courant de l'hiver donc rien de prouvable immédiatement , mise à part les abeilles mortes .
Si vous demandez une analyse à la PV , elle vous orientera vers une autre molécule , pour éviter d'avoir à dire que c'est ce traitement le responsable . Pour preuve , la DDTM envoie aux apis sans qu'ils le demandent un document situant les épandages de larvicides et d'ovicides , c'est bien que le fait est reconnu par les pouvoirs publics .
Pour l'avoir vécu , l'ensemble de ces ruches disparaitra à court ou moyen terme .
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- ardecho
- Visiteur
chez moi c'est un peu pareil, le rucher le plus touché et celui qui est le plus loin dans la montagne, dans la zone la plus isolée et la moins cultivée... seule activité : une petite chataigneraie et un troupeau de brebis :whistle:
c'est vrai que c'est bizarre, même si c'est pour cause de varroa, de sécheresse, de manque de pollen, etc... c'est en montagne que ça devrait aller le mieux. si c'est des intox sur culture idem, ni vergers ni vignes en montagne... donc étrange car en Ardèche beaucoup de casse en montagne et d'après ce que j'ai entendu, pareil en Lozère.
reste les troupeaux de brebis avec leurs traitements contre les mouches, les anti-parasites, les antibio contre la clamydiose...
ça pourrait être la goutte d'eau qui fait déborder le vase sur des colonies déjà affaiblies par une saison à la météo affreuse, par les varroas, les vv, la sécheresse........
pour les vignes, je les fuit comme la peste, toutes celles que je voit sont traitées et vu les masques à gaz que portent les gars sur leurs tracteurs je pense pas que ce soit de l'eau de rose dans leurs citernes :sick:
quant au réglement qui interdit les traitements s'il y a du vent ça me fait rire, en vallée du rhone, Languedoc, Provence les jours sans aucun vent c'est plutôt rare !
j'ai déjà vu de bons gros nuages emportés par le mistral en train de se lever... mais ce doit être des produits avec la mention abeille :lol:
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- delpe12
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- du luy
- Auteur du sujet
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Des analyses pour rechercher le lindane en montagne avaient été faites , il y a une quinzaine d'année alors qu'il n'y avait pas de traitements faits sur place . En fait ce qu'il en est ressorti , c'est qu'il y avait plus de lindane en montagne que dans les zones ( situées à parfois 150 kms ) ou il avait été épandu , suite aux vents ascendants .
La barriére montagneuse bloquait tout et lors des pluies , ce produit se retrouvait partout , ce qui me fait penser que dans ce mécanisme , la montagne n'est pas forcément privilégiée .
On a vu également les cendres du volcan nordique arriver en Afrique !
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- Apinoires
- Visiteur
Tu cautionnes donc bien toi aussi que le responsable pour certains n'est pas forcément le même pour d'autres ?
Pour ma part et fort heureusement pour l'instant, dans ma région le traitement "obligatoire" des vignes contre la cicadelle en question n'à pas été instauré, ceci s'arrête bien en amont dans la vallée du Rhône et pour ce qui concerne les traitements "classiques"de la vigne, ça n'à jamais causé de soucis révélateurs et même au contraire, pour exemple, sur un domaine viticole ou j'ai des caisses et ou (sans être bio) se pratique une agriculture "raisonnée" et ou à la place de labourer ou désherber artificiellement, c'est les moutons qui viennent faire le boulot, je te garantie que pendant et en fin d'hiver l'abondance de fausse roquette ou autres fleurs de talus dans ces mêmes vignes, représentent un apport non négligeable et forcément bénéfique !!
Quand aux vents qui transporteraient eux aussi toute la "M..de" déversée en vallée du Rhone sur vignes ou arbre fruitiers, je n'y crois que modérément, je te citais plus haut deux apis situés plus haut que moi en basse vallée du rhone et ou sur l'un des deux absolument aucune perte anormale, !!
Quand à polluer de cette manière toute la flore de la garrigue provençale, je reste dubitatif, avec une météo tant soit peu complaisante comme celle de cette année, j'ai mes caisses en récolte qui auraient tendance à me prouver le contraire, alors que seulement l'an passé, j'aurai légitimement pu me poser la question ??
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- du luy
- Auteur du sujet
- Visiteur
Pour etre dans une région à VV depuis douze ans , je n'ai jamais vu de ruche valide détruite par des frelons , des faiblardes , certainement mais de toute façon , elles seraient mortes pendant l'hiver .
C'est aussi pour cette raison que nous éliminons les ruches faibles avant hivernage comme Apinoires , car si les frelons ne trouvent pas de quoi se nourrir , ils iront voir ailleurs .
Si un oiseau granivore ne trouve pas de quoi se nourrir dans une région, il ne va pas s'y installer .
D'autre part des ruchers décimés par le VV , je n'y crois pas une seconde ou alors , elles sont toutes faiblardes , mais dans ce cas , ce n'est pas le VV
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- Apinoires
- Visiteur
du luy écrit: à delpe ,
Pour etre dans une région à VV depuis douze ans , je n'ai jamais vu de ruche valide détruite par des frelons , des faiblardes , certainement mais de toute façon , elles seraient mortes pendant l'hiver .
C'est aussi pour cette raison que nous éliminons les ruches faibles avant hivernage comme Apinoires , car si les frelons ne trouvent pas de quoi se nourrir , ils iront voir ailleurs .
Si un oiseau granivore ne trouve pas de quoi se nourrir dans une région, il ne va pas s'y installer .
D'autre part des ruchers décimés par le VV , je n'y crois pas une seconde ou alors , elles sont toutes faiblardes , mais dans ce cas , ce n'est pas le VV
Tout à fait !!
Ce qui sera à déplorer c'est le déficit de butineuses dévorées par les VV et donc un manque évident à enregistrer sur le potentiel de récolte,
mais dans ce qui se nomme improprement les pertes hivernales, il est bien certain que le taux exponentiel représenté par des ruches "faiblardes" et condamnées d'avance que certains apis n'ont pas choisis d'éliminer ou de réunir quand il était temps, peut singulièrement influencer le chiffre des pertes !!
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- ardecho
- Visiteur
il me semble que tu me fait dire ce que je n'ai pas dit... je ne prétend pas que les résidus de pesticides dans certaines zones empêche de pratiquer l'apiculture, je fais l'hypothèse que dans certaines circonstances cela peut conduire à de grosses pertes.
exemple avec cette fameuse année 2016 : fin d'été, grave sécheresse, pénurie d'eau, de nectar, de pollen. la plupart des ruches mais pas toutes (qui récolte du pollen voit bien que toutes les ruches ne vont pas butiner au même endroits, il suffit de voir la couleur des pelotes récoltées) vont se fournir en eau avec l'urine des brebis et/ou le jus de fumier des bergeries, ces ruches vont s'effondrer très vite si il se trouve que cette même année les bergers ont traité leurs bètes contre la gale ou la clamydiose.
c'est alors la rencontre de 2 facteurs simultanés (sécheresse sévère + traitements ovins) qui va mettre des ruchers par terre à 70, 80 ou 90% comme se fut le cas par endroits.
on peut aussi imaginer l'addition d'un traitements nouveau et localisé (contre le mouche de l'olive par ex) qui additionné à cette même sécheresse provoque une hécatombe localisée elle aussi.
perso moi aussi je pratique beaucoup les réunions de colo moyennes et faiblardes en fin de saison et se faisant j'élimine les reines qui me paraissent déficiente.
je conduit tous mes ruchers de la même façon et ça n'empêche pas que le tx de perte a varié cet hiver du simple au triple en fonction du lieu...
encore une fois, je reconnais l'influence de la météo et les possibles erreurs des apis (moi le 1er !) mais ne faisons pas comme si les pesticides ne posaient pas de problème
ce que je pense aussi : les bactéries et virus véhiculés par varroa ajoutés aux molécules des pesticides font des ravages, d'où de plus fortes pertes chez les bio qui traitent sans amitraze... sûr que le cahier des charges AB n'aide pas, cependant il y a des caisses en AB qui se portent très bien, j'ai déjà tiré des essaims à certaines d'entre elles qui début mars étaient déjà gonflées à bloc !
alors....???
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- max16380
- Visiteur
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- cerise11
- Visiteur
en plein vignoble minervois ( traitements , vents , ... ) je connais ( mon pere decedé il y a 18ans le connaissais !!) un essain sauvage installé dans le tronc d un platane ... chaque année j y recupere 1 ou 2 essaim dans des ruches piéges mises a coté ...
L an dernier il y avait un jour 4 ou 5 frelons en permanence qui prenaient les abeilles a leur sortie du trou ...le V V qui partait avec une abeille etait remplacé systematiquement par un autre ....
Et cette année , il est toujours la , j y suis allé hier mettre mon piege et il etait tres actif !!!
les essaims issus de cette " souche " sont toujours tres productifs ( souvent 1 hausse , voire plus sur le chataignier ... la meme année !) mais ils ont le defaut d etre agressifs !!
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- gfass
- Visiteur
Grâce à vos commentaires et observations, j'abandonne jusqu'à plus ample informé, mes suspicions du début... (virus ou mutation de nosema ceranae). Et je confirme mes pertes, depuis une quinzaine d'années, c'est la première fois que j'ai une telle hécatombe.
Sur deux ruchers distants de 6 km. Le premier en zone urbaine (perte 2/16) normales, j'avais qu'à ne pas imaginer qu'elles allaient s'en sortir et les secouer ou les réunir, on ne m'y reprendra pas.
Le second en zone de quartier (perte 32/34). Les colonies perdues montrent toutes le même tableau, ruches pleines de réserves, un petit point d'abeilles mortes et moisies au sommet d'un cadre central et très peu d'abeilles mortes sur le plancher ou devant la ruche.
Je confirme que sur mon secteur les pesticides ne sont pas ma préoccupation première. Le frelon était présent mais contenu sur le rucher en ville, la technique du "poulet" :woohoo: laissait l'autre sans prédation.
Si je réfléchis sur la ressource pollinifère, en zone urbaine elle a été riche, variée et abondante, la sécheresse a été peu ressentie par le fait de l'arrosage des propriétés. Dans le secteur dit de quartiers, peu d'habitations, la ressource pollinique pauvre en cas de sécheresse, ce fut le cas.
Je m'interroge maintenant à savoir ce que j'aurais pu faire pour anticiper. Avec des pesons et autres balances électroniques ou pas, le poids de mes ruches ne m'aurait rien dit quant à leur chance de passer l'hiver, sauf peut-être que le poids ne baissait pas mais à quoi cela aurait-il servi. Aucun des deux ruchers n'a reçu de nourrissement, les réserves étaient au taquet. L'activité et la population me paraissaient "normales" pour des noires sachant qu'elles hivernent généralement sur un volume modeste. 2016 a été l'année de ma meilleure récolte.
Le pillage des colonies moribondes a été le premier signe qui pouvait m'indiquer que quelque chose n'allait pas...et ce qui m'a inquiété encore plus c'est que le pillage ne venait pas de mon propre rucher.
Qu'aurait-il fallut faire?
Si c'est nosema ceranae (ce que semblent démontrer les symptômes), certains préconisaient une cure de Nozevit alors que les scientifiques soutiennent que seul l'antibiotique (interdit) était réellement efficace? Il semblerait d'ailleurs qu'à posteriori, l’enthousiasme semble se calmer sur ce point face au bilan de la visite de printemps.
Fallait-il réunir des colonies faibles et malades? Faire un apport protéiné? j'en sais rien..... Ce que j’observe c'est que les colonies qui s'en sont sorties redémarrent plein pot et ça c'est le top.
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- Apinoires
- Visiteur
ardecho écrit: @ Apinoires :
il me semble que tu me fait dire ce que je n'ai pas dit...???
Je ne te fais rien dire de plus, à part que toi aussi tu ne peux pas affirmer que les pertes signalées ça ou là, sont toutes à attribuer à une même cause !!
et moi je te maintiens de la même manière que les pertes "hivernales" anormales sont principalement dues à un affaiblissement, mais bien en amont de l'hivernage et quelque soit (les) ou la cause supposée de ce résultat !!
Je poursuis en répondant à Gfass en même temps, sur ma propre analyse, basée sur les renseignements d'apis de mes connaissances, ce que je peux garantir formellement, c'est que ceux qui déplorent le plus de pertes sont à ma connaissance, toujours ceux qui auraient tendance à conserver en fin de saison des caisses dans l'incapacité d'hiverner !!
sans jeter la pierre à quiconque, quand je lis sur les forums, avant l'hivernage que la solution miracle serait résumé: à peser=>nourrir / puis re-peser=> puis re-nourir, jusqu'à l'obtention d'un certain poids idéal qui représenterait à lui seul la condition sine qua none au succès de l'hivernage, sans oublier en prime les fameux kg de candi posés sur cadres sous prétexte des "au cas ou" et encore "sait on jamais", je me fends gentiment la poire, car sur une caisse sans dynamique pour organiser elle même son hivernage, ce qui commence bien entendu par un élevage conséquent d'abeilles d'hiver et en bonne santé, inutile de dire qu'on pourra lui coller tous les kg supplémentaires, ça ne changera absolument rien à l'issue !!
Pour terminer et préciser ce que viens d'écrire, quand on peut lire "j'ai perdu X X colonies, mais pourtant avec encore X kg de miel" si en lisant ça rien ne vous interpelle, il faut arrêter de chercher une (ou des) causes diverses ou en quelque sorte un bouc émissaire qui expliquerait ou plutôt excuserait l'apiculteur lui même !!
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- du luy
- Auteur du sujet
- Visiteur
Tout ça à un cout au porte monnaie et au moral .
Avec en plus des greffages qui n'augurent pas des jours meilleurs , il faudrait peut etre s'inquieter sur les qualités sanitaires des éléments que l'on reproduit et aussi dans quoi .
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- ardecho
- Visiteur
les pertes sont donc dues à l'incompétence des apiculteurs, tout va bien dormez braves gens...
il est vrai que j'ai bêtement laisser hiverner des colonies qui avaient fait entre 2 et 3 hausses de chataignier puis quelques kg de bruyère malgré la sécheresse.
il faut être un peu idiot pour laisser des faiblardes pareilles attaquer l'hiver :silly:
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- du luy
- Auteur du sujet
- Visiteur
Je vois bien ton allusion . Il n'y a pas que la quantité honorable de la récolte précédente qui fait que tes ruches passeront bien l'hiver . Il y aussi , les dates de traitement et leur éfficacité ( pour toi , aprés la bruyére ) , la quantité et la qualité des provisions , les reines fatiguées ,blocage de ponte ,etc ... .
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- Apinoires
- Visiteur
ardecho écrit: bon, la messe est dite...
les pertes sont donc dues à l'incompétence des apiculteurs, tout va bien dormez braves gens...
il est vrai que j'ai bêtement laisser hiverner des colonies qui avaient fait entre 2 et 3 hausses de chataignier puis quelques kg de bruyère malgré la sécheresse.
il faut être un peu idiot pour laisser des faiblardes pareilles attaquer l'hiver :silly:
Ardecho, tu es suffisamment intelligent pour comprendre ce que j'ai voulu dire !!!
Si les provisions sont indispensables, tu conviendras qu'elles ne représentent malheureusement pas à elles seules la condition d'un hivernage serein ??
je t'ai expliqué que cette année j'ai plus réunis que d'ordinaire, je n'ai pourtant pas décidé cela en fonction d'un certain manque de provisions et bien au contraire, si les conditions d'élevage d'après saison avaient été normales et donc propices au remérage de certaines colonies, je te promet que je n'aurais pas autant réunis et donc indirectement moins perdu de caisses !!
Ce n'est pas très compliqué (et pour personne) d'observer et d'estimer la dynamique et la bonne santé d'une colonie en prévision de son hivernage, chez nous en principe courant la 2° quinzaine d'octobre ou tout début novembre, si une reine n'est plus capable de pouvoir relancer un élevage suffisant d'abeilles d'hiver elle ne va pas pouvoir (ou exceptionnellement) le faire en Décembre, c'est uniquement ce que j'ai voulu expliquer, alors que l'obsession galopante se focaliserait uniquement sur une affaire de provisions !!
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- ardecho
- Visiteur
je sais bien... mais en l'occurence, comme je suis en bio et donc au formique j'ai traité entre le chataignier et la bruyère, en plein blocage de ponte pendant la sécheresse d'aout.
reine de l'année de mon élevage ayant donné satisfaction tout l'été, belle reprise mi-septembre sur les bruyère, serpolet puis lierre avec des orages en montagne.
fin octobre vérif du couvain (sain et compact), réunion des ruches limites et élimination des reines pas terribles... belles réserves, optimisme après une 2eme moitié de saison plutôt pas mal en Cévennes. mi décembre des ruches vides d'abeilles.
je connais des pro avec 30 ans de métier qui ne vivent que de leur miel et qui traite à l'amitraze; toujours entre 5 et 10% de pertes maxi; cet hiver 25 à 35%; ils comprennent pas...
donc je maintient qu'il y a eu un truc pas clair : nosemae et/ou intox ou autre...
même si encore une fois la saison a été compliqué et on fait tous des erreurs, ça explique l'élimination de colonies un peu limites mais pas la chute en 2 mois de colo très fortes avec réserves et reines jeunes, surtout en montagne où il y a eu de l'eau en automne
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- Apinoires
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ardecho écrit: @Duluy :
je connais des pro avec 30 ans de métier qui ne vivent que de leur miel et qui traite à l'amitraze; toujours entre 5 et 10% de pertes maxi; cet hiver 25 à 35%; ils comprennent pas...
Si ça peut t'aider, expérience ou comparaison pour constatation, pour ma part je peux te garantir que sur toutes mes caisses qui avaient donc fin Octobre/début Novembre, au minimum 4 à 5 cadres de C1 et à la même époque, moins de 5 chutes varroas après test flash à l'Amitraze, toutes ont pu hiverner avec succès !!
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- max16380
- Visiteur
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- ardecho
- Visiteur
on peut en discuter pendant 10 ans, on ne sera pas d'accord... dans votre région visiblement pas de problème particuliers, ok.
chez moi et chez ceux que je connais la conduite des ruches est la même depuis longtemps et pour ce qui est des conditions extérieures...
prenez 2014 : ici ce fut encore pire que 2016, pas de miellée, des fécondations catastrophiques, une fin d'été avec 1 orage par jour et un automne avec 8 épisodes de pluie cévénole (du jamais vu...) et bien on tournait à environs 20% de pertes début 2015 (15% chez moi) alors ???
enfin bon, au moins la discussion fait réfléchir...
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- gfass
- Visiteur
Tes colonies impactées disposaient t'elle d'une ressource riche en ronce cet été?
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- ardecho
- Visiteur
gfass écrit: @Ardecho Je ne lâche pas le morceau
Tes colonies impactées disposaient t'elle d'une ressource riche en ronce cet été?
oui, cet été elles étaient en moyenne montagne avec chataignier et ronces
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- gfass
- Visiteur
Sur mes deux ruchers, l'un était au milieu d'un océan de ronces il s'en est super bien sorti, l'autre dans la bruyère...je ne te fais pas de dessin.
Je viens d'apprendre qu'un rucher situé à 12 km du mien est HS complet.
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- ardecho
- Visiteur
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