Pertes d'octobre 2016 à mai 2017
- gfass
- Visiteur
www.francebleu.fr/infos/agriculture-peche/l-appel-au-secours-d-olivier-belval-apiculteur-dans-le-sud-ardeche-1493310447
Même l'ex Président de l'UNAF ... on saura peut-être?
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- morgan
- Visiteur
apres je sais pas si les apis bio ont eu plus de pertes que les conventionnels, dans ce que j'ai entendu et vu il semble que si, mais une étude concrète serait la bienvenue
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- du luy
- Auteur du sujet
- Visiteur
Le probléme dans cette histoire , c'est que ce genre de situation est échelonnée sur au moins trois ans , s'il est confirmé que c'est bien ceranae .
En effet certains apis , déjà dans une situation plus que désagréable( et c'est peu dire ) et faute de trésorie n'hésitent pas à reloger des essaims dans ces ruches mortes ( parcequ'il y reste beaucoup de miel ) , sans plus de précautions .
Il est pourtant a considérer qu'il s'agit d'un milieu infectieux et que passer un certain nombre de ruche , il vaut mieux se prémunir en assainissant . Il s'agit d'un cheptel .
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- morgan
- Visiteur
moi je passe tous a la chaudiere et brule les cadres ou il y avait reste de couvain et abeilles, mais cela fait mal au coeur, et ceranae peut encore frappée meme avec ces précautions car comment expliquer l'arrivée soudaine de l'épidémie alors qu'avant il n'y avait rien, si c'est bien cela, tous le monde nage un peu en ce moment sur ce sujet, pas évident, l'avenir le dira
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- ardecho
- Visiteur
et moi aussi j'ai l'impression que chez les bio ça crève plus qu'ailleurs.
surement que le petit surplus de varroa fait la goutte qui fait déborder le vase...
ou bien l'AF leur brule les boyaux et les rend plus sensible à nosemae C. ?
je crois que cette année je vais traiter à "lapilife"
et si ça recommençait ?
en tous cas en Ardèche c'est vraiment un massacre, j'entend que des histoires de ce genre, même si là, ce sont des plus gros chiffres
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- du luy
- Auteur du sujet
- Visiteur
A la fin de ton message , le produit que tu cites , je l'ai testé , la life , c'est plutot pour les varroas . Et nous ne sommes pas préts à recommencer . Trop de résiduels , il est certainement efficace , mais largement insuffisant pour des régions à hiver court et méme avec quatre passages .
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- ardecho
- Visiteur
du luy écrit: à vincent ,
A la fin de ton message , le produit que tu cites , je l'ai testé , la life , c'est plutot pour les varroas . Et nous ne sommes pas préts à recommencer . Trop de résiduels , il est certainement efficace , mais largement insuffisant pour des régions à hiver court et méme avec quatre passages .
mais alors comment traiter en bio sans risquer une hécatombe l'hiver prochain ???
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- max16380
- Visiteur
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- du luy
- Auteur du sujet
- Visiteur
Que coutent l'éthique et les tiques ? . Là est la question .
Plusieurs apis de ton département choisissent de revenir au conventionnel , le temps de respirer un peu . La perte plus importante en bio qu'en conventionnel est probable ( et donc plus souvent chez les jeunes apis ) et c'est là que le bat blesse , car c'est la période de construction et de mise en place de l'exploitation .
La noble idée de produire en bio est grandement reçevable , mais à quel prix , lorsque tu rajoutes tout à tout , il n'est pas difficile de voir les souffrances s'imposer .
Il y a , à mon avis , un moment ou il faut calmer cette situation critique et destructrice ( des exploitations disparaissent ) , ne pas attendre le moment fatidique .Passer en conventionnel sur une période de 2 ou 3 ans et revenir à la bio ensuite fait partie des solutions . L'idée de max , concernant un ap...r bio est intérréssante .
Je sais qu'il y a aussi des exploitations en conventionnel qui disparaissent .
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- ardecho
- Visiteur
je reviens des ruches et il y en a encore quelque-unes qui montrent des signes de varroase, les ouvrières rejettent des larves du couvain et une fois operculé ça fait couvain en mosaique, les populations ont du mal à augmenter et à occuper les hausses, parfois une abeille avec un varroa sur le dos...
beaucoup de colonie peuvent se contenter du traitement bio sans se laisser déborder par les varroa mais pas toutes, et même sur celle qui supportent il y a sans doute un manque à gagner.
en même temps, passer en conventionnel ça veut dire perdre toute sa clientèle et en trouver une autre. pas évident.
et puis sacrifier ses convictions pour l'aspect économique c'est la logique qui pourri justement notre environnement et nos abeilles...
mais c'est sur que si c'est pour faire faillite... ou alors faut trouver une autre source de revenus que les abeilles, une pluri-activité
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- happy.bee
- Visiteur
Passer l'hiver c'est bien, mais encore faut -il passer le printemps et l'ete .
En plaine , les varroas ne sont plus un problème, les traitements agricoles tuent l’hôte
Le climat en rajoute une couche avec le cynips et pour couronner le tout, les variétés de tournesols qui défleurissent avant même d'avoir produit du nectar.
Ras le bol ,dégout , fatigue ,nostalgie sont des mots bien tendres ,compares a ceux qui a court terme vont caractériser cette activité en déclin .
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- du luy
- Auteur du sujet
- Visiteur
Si tu commences a les voir et que des larves sont sorties par les abeilles , il te faut dézinguer rapidement les phorétiques . Il est possible de faire deux passages à l 'Ao en deux semaines . Ce n'est pas terrible avec du couvain , si tu peux , isole la reine avec les couvains ouverts ( brosse les au préalable sur les cadres op ) dans une ruche vide de transfert . Tu traites les cadres op et toutes les abeilles de la ruche et tu remets les cadres de couvain ouvert et la reine que tu a mis précédemment dans la ruche de transfert .
Je sais que c'est du boulot , mais tu vas en dégager un bon paquet .
Si tu vois des varroas , cela veut dire qu'il y en a vraiment beaucoup et dés que tu ouvres ta ruche , les varroas vont se cacher à la base des tergites à cause de la lumiére .
Surtout ne mets pas le produit que tu as cité , parce que là c'est la récolte ( à cause de l'odeur durable ) que tu perds
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Eric25
- Visiteur
ardecho écrit:
du luy écrit: à vincent ,
A la fin de ton message , le produit que tu cites , je l'ai testé , la life , c'est plutot pour les varroas . Et nous ne sommes pas préts à recommencer . Trop de résiduels , il est certainement efficace , mais largement insuffisant pour des régions à hiver court et méme avec quatre passages .
mais alors comment traiter en bio sans risquer une hécatombe l'hiver prochain ???
Passe en conventionnel pour quelques années afin de faire le point, rétablir la trésorerie et adopter une méthode bio pour ton exploitation pour les années à venir.
Ne te fais pas de soucis pour tes clients, tout s'explique dans la vie, après je pense que nous sommes tous bio en choisissant ce mode de vie et d'élevage.
Cela ne nous fait pas plaisir d'utiliser Ap.......r dans nos colonies, mais à choisir "vivre ou mourir" de notre métier, les faire souffrir !!!!!! les convictions dépasse la réalité......
mise à par Varroa, je pense que nos exploitations peuvent être Bio, avec de bonne convictions sur les méthode de travail au quotidien, sur les gestes de tous les jours dans nos exploitations en faveur de l'environnement;
Ma conclusion sur ce sujet, depuis plusieurs années je regarde le cahier des charges bio........ en côtoyant quelques exploitations bio au grés de mes transhumance, j'ai vraiment un doute, par contre mon miel est produit sur les mêmes lieux !!!!!!!!!!!!!!
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Eric25
- Visiteur
Oui moi je vais sur colza pour le modèle économique, mais je crains le Boscalide, je dors mal pendant plusieurs semaines.......!!!!!!!!!!
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- morgan
- Visiteur
je suis en partie d'accord avec toi
le probleme du bio c'est que ceux qui ont créé le label et on produit en bio ces toutes des petites exploitations, malheureusement depuis que les gms ont distribué les produits bio alors vendu exclusivement sur les marchés, la filiere s'est ouverte aux biobuysness, je crois que les producteurs et consomateurs ont un vrai probleme d'éthique et font trop confiance au marketing et médias
ce qui est abérrant ce de voir que les vrais bios sont en difficulté alors que les grosses structures bio par le nom elles font de l'argent car soutenue par les primes, % européen de bio, bobocratie, mais qui si le vent tourne retourneront leur veste aussitot, mais bon c'est dans l'air du temps;-)
en ce qui me concerne normalement je tourne a 10% de perte, hormis cette année, donc a voir si les pertes ne se généraliseront pas aux conventionnels aussi, qui généralement en parle moins que les bios
l'année 2016 étant hors norme ,il est difficile de trouver une cause a effet évidente, hormis le fait de se retrousser les manches, et je me rappelle qu'une année avec 2 collegues apis alors que l'on était conventionnels, on est passé de 1000 ruches a 400 ruches, traitement amitraze a l'epoque
moi pour sur je prefere rester en bio, et vu les prix des futs annoncé pour cette année en colza /tournesol, cela va etre dure de tenir la tete hors de l'eau meme pour les conventionnels, on en revient toujours au meme qu'il faudrait vendre a un certains prix et ne pas etre dépendant du marché internationnal
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Eric25
- Visiteur
Je vois que sur ce sujet fort intéressant bien que d'univers différents nous nous entendons,
Bio par conviction en circuit court, cheptel à taille humaine avec un modèle d'exploitation fondé sur des méthodes est non pas des intrants systématique te donne un résultat très correct de 10 % sur une saison qui n'est pas du tout représentative.
Effectivement chez les conventionnelles ils en existe deux types comme chez les Bio,
Ceux qui comme tu le dis font des traitements amitraz et ceux qui ne parles plus de résultats pour avoir banalisé varroa tout en restant extrêmement vigilant soignant leur colonies avec Apivar.
Je ne site volontairement qu'une molécule afin que le parallèle soit bien compris.
Personnellement mes chiffres sont de l'ordre de 3 à 4 %, chiffre qui ne veulent absolument rien dire du tout, les vrais sont les suivants.
Sortie d'hivers avec une homogénéité totale des ruchers par lots, c'est à dire dans le développement, la pose des hausses, la prise d'EA, l'itinéraire technique d'élevage et de transport de la saison.
La ou c'est dramatique c'est 18 à 20% sur 365 jours, reines défaillantes, orphelines, bourdonneuses, les vrais questions sont là !!!!!!!
L'environnement, la pollution, la météo, ces mêmes météo existait il y a 20, 30, 40 ans mais nos exploitations intensives démesurées non, vivrières oui.
Pour avoir comme du luy est d'autres fait ou presque une carrière dans ce métier, c'est notre constat.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- du luy
- Auteur du sujet
- Visiteur
Sur le fait que les pertes soient difficilement identifiables , c'est possible mais qu'elles ne soient pas liées aux pratiques apicoles , m'étonne un peu .
Si nous prenons le Gers , région de cutures , blé , colza , tournesol ,luzerne , etc.. donc traitements , comment se fait il que ces exploitations fassent 40 50 et 60 kilos de moyenne par an et que leur perte de cheptel à l'année ne soit que de 20% , soit 200 pour 1000 , dans d'autres régions également .
Il n'y aucun doute que les traitements agris impactent les ruches , mais comment se fait il que leur perte ne soit que de 20à 25% maxi à l'année alors qu'ils sont en plein dedans .
En suivant toujours le méme raisonnement , en France en 2013 2014 et 2016 ( j'arrondis exprés ) 10000 tonne/an et en 2015 , 20000 tonnes , Les agris ont ils moins traité les cultures ?
Il y a quand méme de sérieuses questions à se poser dans la menée des ruches .
Que des apis bios dérogent prochainement à leur cahier des charges ne me surprendrait pas ou passent en conventionnel .
Lorsque l'on pose les bonnes questions pour les traitements , souvent j'entends que le traitement à été fait soit trop tard ou pas assez efficace . Parce qu'on ne les voit pas , il est facile de se dire qu'il n'y en a pas ,mais c'est bien le contraire qui se passe , les varroas rongent les ruches en sourdine , un écart ( pour essayer un nouveu produit ) ou une récolte tardive ( bruyére ) et c'est la catastrophe .
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Michel8
- Visiteur
Bien que ce soit contesté par les représentants de la DDA avec qui je discute après chaque assemblée générale du syndicat apicole où ils interviennent on rencontre de grosses disparités sur les méthodes et les emplois d'engrais et traitements. Je ne parle même pas de traitement à la floraison et quitte à rabâcher je cite le cas de notre ami Rizzon de Belfort qui, il n'y a pas si longtemps, a perdu 400 ruches d'un coup à cause du traitement par avion (maintenant interdit) de la chrysomèle du maïs. Ceux qui n'étaient pas à l'épicentre ont été moins touchés. On ne lui pas rétorqué l'énormité qui consiste à dire qu'il conduisait mal ses ruches mais on a avancé que ses abeilles manquaient de résistance aux agressions extérieures modernes et qu'il convenait de changer de race d'abeilles
Bien sûr faut pas généraliser.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- du luy
- Auteur du sujet
- Visiteur
Dans ce nouveau sujet , il ne s'agit pas des autres mais plutot de ce que l'api provoque lui méme sur son cheptel .
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- ardecho
- Visiteur
en tous cas c'est ce que je constate si je regarde parmi tous ceux que je connais... surtout depuis quelques années.
ceci dit,à mes débuts, pourtant bien moins expérimenté et sans lanières, je perdais très peu de ruches, moins de 10% par an et je faisait plus de miel en moyenne, sans avoir tous ces soucis de bourdonneuses, orphelines, etc... et pourtant à l'époque j'avais un autre boulot à coté et je ne me prenait pas la tête avec les soins aux ruches :whistle:
que c'est-il passé depuis ?
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- blaireaudesbois
- Visiteur
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.