Pertes d'octobre 2016 à mai 2017
- FRANCO 79
- Visiteur
En Italie les néo sont interdits depuis 6 ans pas plus de miel et toujours autant de casse. Je connais plusieurs apis Italiens.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- gallus
- Visiteur
Alors je ne comprends plus.
A part, la casse "normale", chez moi tout va bien, que dire ??
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- happy.bee
- Visiteur
Les dégâts sont beaucoup plus importants que vous ne l'imaginez .
l’affaiblissement des abeilles a entraine une multiplication des pathologies ,comme sur beaucoup d'autres espèces notamment l'homme.
Ce n'est pas sur une année ou deux que nous tirerons des conclusions valables ,faite une courbe sur les dernières décennies et vous verrez bien dans quel sens elle va .
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- ardecho
- Visiteur
je peux te dire qu'en Ardèche la plupart de apis ont pris cher ! et comme dis Duluy il y en a qui ne vont même pas pouvoir s'en remettre.
même notre GDSA fait état d'une hécatombe.
pourquoi est-ce si localisé ? pourquoi certains ruchers sont intacts quand d'autres sont par terre à 80% ? mystère...
les cocktails entre pathogènes et pesticides doivent changer d'une vallée à l'autre
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- FRANCO 79
- Visiteur
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- happy.bee
- Visiteur
si l'automne est mauvais l'hiver devient difficile et la casse est importante .
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- du luy
- Auteur du sujet
- Visiteur
Ce que je sais pour le moment et quelque soit le traitement , c'est que les apis qui les ont fait tot ( juillet et début aout ) , sont moins impactés par les pertes .
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Apinoires
- Visiteur
Si par sa situation géographique il est tout à fait facile de comprendre le sentiment et les conclusions d'happy-bee, dans pas mal d'autres régions, (dont la tienne) il me semble que ça ne devrait pas trop te préoccuper et surtout de la même manière ?
Et bien évidemment, si ça ne dépendait que de ça (ou en priorité), les problèmes se résumeraient à des régions biens précises ou ces constatations seraient linéaires, tandis que dans d'autres régions privilégiées, les caisses ne seraient pratiquement jamais concernées ?
Le problème n° 1 de certains n'est donc pas forcément le même chez d'autres, mais les résultats constatés et surtout causés par un affaiblissement croissant anormal et bien plus important que dans les années passées, doivent peut être nous imposer de nous poser les bonnes questions et nous montrer plus exigeants sur beaucoup de points et sans doute en commençant (pour beaucoup qui ne le font pas) à renoncer à la conservation systématique de certaines souches conditionnées à survivre grâce à grands renforts d'apports en tout genre ?
C'est sans doute ta réponse pour les ruchers que tu juges un peu délaissés, qui se porteraient assez bien, mais ou sans doute la sélection "marche ou crève" aura fait son boulot bien mieux (et depuis des années) à la place d'un l'api qui aurait fait tout à fait l'inverse ?
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- ardecho
- Visiteur
sur la localisation des pertes c'est ce que je disais un peu plus haut : les facteurs sont si nombreux que chaque endroit subit un "cocktail" différent de conditions climatiques, de présence plus ou moins importante de pathogènes, de vv, de résidus d'éventuels traitements, etc... auquel s'ajoute les souches des reines et le parcours des caisses durant la saison...
sur le fait que ma région serait épargnée par les problèmes de phyto, je l'entend souvent mais j'en doute.
sur le piémont cévenol il y a beaucoup de vignes, de vergers de péchers, pommiers, cerisiers, oliviers et pas du bio ! tout près de chez moi il y a quelques producteurs qui sont connus pour traiter 20 fois par an...
sans compter les nombreux troupeau de brebis et chèvres traités eux aussi + tous les petits carrés de vignes et vergers familiaux qui ne sont pas toujours bio non plus.
tiens l'autre jour j'ai discuté avec un ancien du coin qui me disait que le bio c'est de la co...... et que j'étais manipulé par ces gaucho d'écolo ! il ne jurait que par les traitements chimiques et selon lui sans insecticides et fongicides pas de belles récoltes !
bon je vais pas pleurer, sur que c'est moins pollué que les zones de grandes cultures mais c'est pas non plus le jardin d'eden, il y a du résidus comme partout
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- max16380
- Visiteur
la liste est longue...
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- ian
- Visiteur
Les caisses sont dans un secteur grandes cultures comportant des ilots de forets et jachères .
Quelle est la différence entre 2016 et les autres années qui peut expliquer les pertes? :
- je n'ai pas eu le temps de m'en occuper à partir de juin pour cause de surcharge de travail par ailleurs : remérage naturel non contrôlé, bourdonneuses , nourrissement automnal à "l'arrache", emplacement "acacia" humide et froid. ( pas eu le temps de changer de place, l'hivernage s'est fait pour la première fois sur cet emplacement )
- je n'ai pas maitrisé un essaimage très important au printemps, primaire , secondaire.. (colza + pluie = b***** ) . Les colonies se sont affaiblies avec les conditions climatiques qui ont suivi et je n'ai pas agit .
- les vielles reines ont disparu cet hiver, ruche pleine de miel .
- Les phytos: un peu plus en 2016 du fait des pluies continuelles.
Dans un vieux mur chez moi existe depuis des dizaines d'années une colonie de noires . Elle a disparu cet hiver .
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- blaireaudesbois
- Visiteur
Il y a peu d'années, c'était l'age d'or dans mon coin pour les abeilles. Maintenant c'est devenu décourageant et un facteur d'inquiétudes permanent. Plus rien à voir avec l'envol massif et joyeux des butineuses dans le premier rayon de soleil du matin.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- du luy
- Auteur du sujet
- Visiteur
Transport de ruches et nosémose dans la méme phrase , toi tu as une idée derriére la téte !:!:
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- blaireaudesbois
- Visiteur
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- du luy
- Auteur du sujet
- Visiteur
Et toi , tu pensais à quoi ?
C'est comment un envol massif et joyeux de butineuses ?.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- cdsjo
- Visiteur
A certaines descriptions, je pense à un précédent il y a quelques années ou nosema ceranae a été mis en avant ; si c'est ça, reste à savoir quel aurait été l'élément déclencheur.
Reste que ce n'est pas en cogitant que le cheptel va se reconstituer.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- ardecho
- Visiteur
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- du luy
- Auteur du sujet
- Visiteur
Qui va recenser toutes ces ruches qui ont disparues ?
Les adas , non , pour une part ( ceux qui n'y sont pas )
L'Itsap , non c'est volontaire donc à minima
Les gdsa , pour une part , et surtout non vérifiable .
Agrimer , non uniquement pour ceux qui demandent une aide
Alors , je me demande quel nombre va sortir du chapeau et surtout quand , dans un an peut etre !:sick:
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Apinoires
- Visiteur
là tu n'as qu'une chose à faire, tu coupes 10 caisses en 4 et dans un mois tu te retrouves avec ton même nombre de caisses que l'an passé au mois d'octobre !!
Sauf bien entendu que tes 10 caisses auraient pu te faire au moins 30 kg chacune et que tu dois t'assoir dessus !!
mais crois moi, c'est pas en cogitant de trouver un coupable pour faire un procès à Monsanto ou au berger du coin que tu redresseras la barre ?
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- max16380
- Visiteur
+ sérieusement tous les apis que je connais en charente ont eu de la casse et meme les plus consciencieux, bio ou pas bio, le % est a peu pres pareils sur les mortalité
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Abeille4321
- Visiteur
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- du luy
- Auteur du sujet
- Visiteur
Si cela t'aide à vivre mieux cette situation , effectivement pense le . Mais la réalité est tout autre et méme sur de trés trés grosses exploitations , certains n'arrivent pas à 10% .
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Apinoires
- Visiteur
du luy écrit: à abeille 14 ,
Si cela t'aide à vivre mieux cette situation , effectivement pense le . Mais la réalité est tout autre et méme sur de trés trés grosses exploitations , certains n'arrivent pas à 10% .
Oui tout à fait disparate et en aucun cas généralisé comme supposé quelquefois par une épidémie,
ceux qui semblent les plus touchés, je sais que ça ne fait pas plaisir à entendre, mais c'est chez ceux qui entretenaient en grand nombre des caisses insuffisantes, là malgré les apports ou sirops habituels, une année comme 2016 ne fait pas de quartier, !!
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- abeille64
- Visiteur
la ou j'ai le plus de casse c'est sur les noirs ,et le moins sur des bucks avec reines de l'année...
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- cdsjo
- Visiteur
L'Itsap devrait s'en emparer, c'est exactement son rôle.
Nous n'aurons peut être pas les causes, mais des pourcentages à partir de ceux qui auront déclaré leur situation ; ce sera les seuls chiffres disponibles fiables dans le pays puisque ces organismes qui ont pour mission de nous aider, ne peuvent le faire qu'à partir de nos déclarations.
Ce sera les seuls chiffres sérieux dont nous disposerons, comme l'apiculture est une filière inorganisée, nous aurons ce que nous méritons ; il n'y a et n'y aura rien à attendre des pouvoirs publics tant que notre profession restera en jachère.
C'est un constat que d'autres font comme moi, à chaque fois que des évènements viendront fragiliser notre profession, nous serons seuls comme d'habitude et quand je dis que nous avons ce que nous méritons, ce n'est pas forcément pour désigner des responsables, mais pour nous mettre face à nos propres responsabilités.
Se cacher dans son coin et appeler au secours quand problème il y a nous mène ou nous sommes ; comme je ne vois pas pour quelles raisons cela changerait, pour rester positif, il n'y a plus qu'à repartir sur le terrain.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- du luy
- Auteur du sujet
- Visiteur
Dans les témoignages que j'ai pu obtenir sur plusieurs régions , il ressort les faits suivants qui pourraient etre la cause du déclenchement de la nosémose ceranae .
- la météo : peu d'apis y font référence ;
- le manque de pollen , possible mais trés disparate car sur un méme secteur , des ruches ont souffert et d'autres pas .
- les provisions , peu d'apis pensent à cette solution et méme souvent plutot le contraire . Beaucoup d'apis se sont fait surprendre par des récoltes tardives et pas de hausses
- blocage de ponte , avant la production d' abeilles hivernantes
- traitement acaricide , ceux qui sont principalement touchés ont souvent fait le traitement trop tard ou changé de type de traitement , passage de produit à 96% d'éfficacité à 70 % avec un autre produit
- les essaims , beaucoup d'apis touchés ont fait des essaims tardivement avec cel ou reine , mais les ruches donneuses et les essaims étaient trop faibles
- choix du traitement acaricide , pas de trés grosses différences , mais le délai d'attente pour certains produits à mettre en quatre fois a trop décalé l'éfficacité .
- les pesticides , peu y font allusion
- la jeunesse , il semblerait que les apis jeunes soient plus touchés que les anciens , sans trop savoir pourquoi
Les pertes vont de 1% à 90% sachant que de grosses exploitations ont tout perdu et que d'autres arrivent à peine à 3% pour des milliers de ruches . Peu d'apis pensent que cette situation est liée à la mauvaise année 2016 .
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Apinoires
- Visiteur
" le manque de pollen , possible mais trés disparate car sur un méme secteur , des ruches ont souffert et d'autres pas
"
"Peu d'apis pensent que cette situation est liée à la mauvaise année 2016 ."
Pourtant dans mon coin (et dont moi) on fait parti de ceux là, !!
Pour info. même en 2003, (année de la canicule) alors que tous se plaignaient bien entendu des conditions météo, la miellée d'été avait été supérieure à 2016 et après ce pic violent de canicule les orages de fin d'été ne s'étaient pas trop fait attendre et avaient donc permis une reprise correcte, voire normale, cette année depuis la mi-juin nous avons du attendre le 5 octobre pour avoir de l'eau, je ne sais pas si tu te rends bien compte de l'impact sur les fleurs et naturellement les abeilles ?
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- du luy
- Auteur du sujet
- Visiteur
Je te fais confiance pour ton témoignage et je t'en remercie . Merci aussi a ceux qui ont écrit sur ce sujet et qui ont donné un maximum d'infos .
Ce que j'ai fait , n'est qu'un recensement avec les connaissances que j'ai un peu partout . Il n'a certainement pas une grande valeur , mais j'ai tenté de comprendre quelque chose à cette situation à laquelle je ne suis pas confronté .
Mon idée de départ était de créer une banque de pensée genre think tank .
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Visiteur
Peut-être une cause d'équilibre ou de déséquilibre de la santé de l'abeille qui pourrait nous échapper?
actualite.housseniawriting.com/science/2017/03/30/les-abeilles-ont-les-memes-microbes-intestinaux-depuis-80-millions-dannees/21196/
Cette observation pourrait même aller dans le sens de ceux qui ont émis l'hypothèse d'une pollinée pré hivernale de mauvaise qualité.
Et comme ce sujet m'interpelle, vous connaissez tous le Bourdon terrestre fr.wikipedia.org/wiki/Bourdon_terrestre . Ils étaient étrangement et exceptionnellement populeux sur le rucher où j'ai eu des pertes anormales. Sachant qu'un autre rucher situé à 6 km de là n'a subi lui aucune perte significative et qu'ils n'y avait aucun de ces bourdons, sans écarter ce qui a pu être dit par ailleurs je me pose la question, et si c'était eux qui, porteur d'un quelque chose...... ?
Bien entendu ils sont opportunistes et ont peut-être profité de la faiblesse de certaines colonies pour se servir (je ne mets pas de grille anti-intrusion).
Sur la photo jointe (prise le 21 décembre), sur des cires d'opercules vous ne voyez là qu'un petit aperçu de l'invasion, qui a duré tout l'hiver sans trêve. Sachant qu'à quelques 10 kilomètres une grosse entreprise de culture de tomates sous serres élève et vraisemblablement laisse échapper une quantité anormale de bourdons servant à la pollinisation.
On devient un peu parano en vieillissant... mais j'aimerais bien comprendre comment 6km peuvent faire une telle différence.....
Et là ce ne sont que des futures reines.....
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- du luy
- Auteur du sujet
- Visiteur
Sauf erreur de ma part , ces bourdons nettoient un lit d'opercules , rien de plus. Il n'y a pas de concurrence entre les bourdons et les abeilles à ma connaissance , ils ne sont pas belliqueux , sauf si une grosse mouche passe dans le hangar d'élevage . .
Si le rucher qui n'a pas subi de pertes était exempt de bourdon , c'est normal .
Si les opercules n'avaient pas eté exposé à l'air libre , tu n'aurais jamais vu de bourdons .
Egalement gros doute sur le fait qu'un producteur de tomate éléve lui méme des bourdons . Il sont achetés , utilisés et détruits en fin de saison de pollinisation sous serre . Il n'y a que les élevages de bourdons qui conservent les reines pour l'année suivante . Les captures étant interdites suite à une grosse prédation lors des montages de sociétés de reproduction de bourdons .
Que des reines s'échappent , c'est possible , ce serait un juste retour .
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.